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Christus vincit - Le triomphe du Christ sur les ténèbres de notre temps

Référence : 112271
6 avis
Date de parution : 10 septembre 2020
EAN 13 : 9782916951195
Nb de pages : 400
25.00
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Description
Dans ce passionnant entretien, Mgr Athanasius Schneider offre une analyse franche et incisive des controverses qui font rage dans l'Eglise, ainsi que des questions les plus pressantes de notre temps, apportant ainsi clarté et espoir aux catholiques éprouvés. Parmi les nombreux sujets abordés la confusion doctrinale généralisée, les limites de l'autorité du pape, les documents de Vatican II, la Fraternité Saint-Pie X, idéologies anti-chrétiennes et menaces politiques, le troisième secret de Fatima, le rite romain traditionnel et le synode sur l'Amazonie.
Tout comme son saint patron du quatrième siècle, saint Athanase le Grand, Mgr Schneider s'exprime là où d'autres se taisent, suivant hardiment le conseil de saint Paul : "Prêche la parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, supplie, menace, en toute patience et toujours en instruisant" (II Tm, IV, 2). Sa vision des défis auxquels le troupeau du Christ est aujourd'hui confronté constitue une lecture essentielle pour ceux qui sont attentifs aux signes des temps, ou qui voudraient l'être.
Christus Vincit n'est pas sans rappeler L'Entretien sur la foi donné parle cardinal Ratzinger à Vittorio Messori en 1985. Ce livre sera un point de référence essentiel pour les années à venir.
TitreChristus vincit - Le triomphe du Christ sur les ténèbres de notre temps
Auteur SCHNEIDER (Mgr Athanasius)
ÉditeurCONTRETEMPS (EDITIONS)
Date de parution10 septembre 2020
Nb de pages400
EAN 139782916951195
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)25
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.44
Critique du libraire
"Mgr Schneider est de ces évêques fidèles qui prennent au sérieux leur devoir d'enseigner et de proclamer la vérité, haut et fort." A travers le récit de la vie de son ministère, l'auteur étudie l'état de l'Eglise et du monde contemporain. Il expose notamment les problématiques auxquelles sont confrontés les catholiques qui souhaitent rester fidèles aux promesses de leur baptême. Sommaire : Introduction Les tribulations de ces jours-là : La bonne terre - Dieu appelle - Athanasius Le soleil s'obscurcira : La laïcité et la nouvelle dictature - L'islam et la déchristianisation de l'Europe - L'indifférentisme religieux La lune ne donnera plus sa lumière : La perte du surnaturel - Vatican II - Le pouvoir pontifical - La Fraternité Saint-Pie X - La quatrième grande crise - Confusion doctrinale - Au-delà de l'Occident Les étoiles tomberont du ciel : L'Eucharistie et la sainte communion "La réforme de la réforme" La réforme du clergé Conseils aux familles et aux laïcs Les saints anges Fatima et le "troisième secret" Christus Vincit Annexe : Déclaration sur les vérités.
Les avis clients
Une première ?
5/5 http://yvesdaoudal.hautetfort.com/
.----. Mgr Athanasius Schneider a célébré la messe traditionnelle en la cathédrale d’Astana (officiellement Nur-Sultan), capitale du Kazakhstan, le mercredi de Pâques, en présence de l’archevêque Mgr Tomasz Peta. New Liturgical Movement souligne que c’est la première fois qu’une messe traditionnelle est célébrée comme messe normale de la cathédrale en présence de l’ordinaire en Asie centrale. Mais je me demande si ce n’est pas une première mondiale, car je ne vois pas d’autre exemple d’un évêque (même auxiliaire) célébrant dans sa cathédrale une messe selon la forme extraordinaire. (Ceci est un appel à la mémoire de mes lecteurs…) C’était aussi le jour du 60e anniversaire de Mgr Schneider. "Sto lat !", comme on dit dans le pays natal de Mgr Peta… [ Le 15 avril 2021 sur le blog d'Yves Daoudal ]
Droit et franc !
5/5 Présent .
.----. Mgr Schneider(...) est un homme qui fait face, droit et franc, ce qui nous change du discours vaseux et fuyant de la plupart de nos Excellences. (...) Ce long entretien passe en revue tous les sujets qui déchirent notre époque tant au temporel qu’au plan de l’Eglise. La sécularisation de nos sociétés, la dictature du relativisme, l’islam et l’immigration de masse, la perte du sens du surnaturel, le triomphe du modernisme et les conséquences du concile Vatican II, l’autorité pontificale et la dénonciation d’une certaine papôlatrie, l’Ostpolitik et le rôle de la franc-maçonnerie, enfin la réforme de la réforme et l’herméneutique de la continuité font l’objet de réflexions approfondies » [ Signé : Christian Bless dans " Présent " le 17 octobre 2020 ]
Covid 19 – Mgr Schneider appelle à résister au plan mondialiste
5/5 https://www.medias-presse.info/
.----. Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan, était en France pour une courte visite à la fin du mois dernier. Il a répondu aux questions posées par Jeanne Smits pour le site américain Life Site News sur la crise actuelle du COVID-19. Le prélat a mis en garde contre «l’esclavage» mis en place par des mesures «absurdes» qui empêchent même les gens d’utiliser leur raison. «Dans une certaine mesure, ce qui était évident est maintenant prouvé après la première période de COVID au début de cette année: il est prouvé que les victimes et les malades n’étaient pas plus nombreux qu’aux épidémies de grippe des autres années. Par conséquent, vous devez vous demander pourquoi les gouvernements des années précédentes, alors que dans certains cas il y avait aussi de fortes épidémies de grippe, n’ont-ils pas adopté les mêmes règles?» Au sujet du port du masque obligatoire, Mgr Schneider a déclaré : «C’est un signe extérieur que toute la population est soumise, et que ceux qui nous gouvernent tiennent maintenant entre leurs mains toute la population, vraiment comme des esclaves obéissants et des marionnettes. Ceci est très dangereux et devrait nous inquiéter profondément. » Le prélat n’hésite pas à dénoncer une dictature mondiale au profit du gouvernement mondial et appelle à y résister. «Nous vivons dans une société de mensonge, et donc les gens qui utilisent encore leur raison, même les incroyants, doivent s’unir pour protester contre les dangers évidents d’une dictature.» Mgr Schneider soupçonne que d’une manière ou d’une autre, tous les gouvernements seront invités à collaborer à l’avortement par l’administration obligatoire de vaccins utilisant des cellules prélevées sur des bébés avortés. «Je n’affirme pas que cela va arriver, mais c’est mon soupçon: il me semble réaliste que cela puisse arriver. C’est pour moi la dernière étape du satanisme: que Satan et le gouvernement mondial – en fin de compte le gouvernement mondial maçonnique – obligeront tous, même l’Église, à accepter l’avortement de cette manière. Et donc nous devons résister très fortement contre cela, si cela arrive. Nous devons même accepter d’être des martyrs. » Le prélat demande aux catholiques de ne pas céder à l’obsession hygiéniste qui relève du naturalisme. «Et puis, nous devons aussi faire preuve de courage, pour être, quand nous allons à l’église, plus normaux; au lieu de montrer à l’église que nous observons le nouvel esclavage que l’État nous impose. Bien sûr, je le répète, même à l’église, nous pouvons observer des mesures telles que la désinfection : c’est bien de manière normale, désinfecter les bancs par exemple, mais pas de manière exagérée.» [ Signé : Pierre-Alain Depauw le 7 octobre 2020 ]
Entretien avec Jeanne Smith,traductrice.
5/5 http://www.revue-item.com/
.----. Sur quoi portent ces entretiens de Mgr Schneider avec Diane Montagna ? – Christus Vincit est le portrait exhaustif d’un fidèle successeur des apôtres : un portrait véritablement autobiographique, où Antonius Schneider, né sous la persécution communiste et soviétique, raconte son itinéraire humain et personnel. Jeune, il a vécu le choc de la confrontation avec l’Occident en proie à une forme de déchristianisation très particulière : le renvoi aux périphéries de Notre Seigneur Jésus-Christ, remplacé par « l’homme au centre » que l’on retrouve aussi bien dans la société sécularisée que dans cette partie de l’Eglise qui a tourné le dos à la doctrine, à sa liturgie centrée sur le Christ, à son souci de la rédemption des âmes en vue du salut éternel. Il en découle un itinéraire intellectuel et spirituel dont Mgr Schneider décrit l’aboutissement avec l’autorité de celui qui enseigne. – Qu’est-ce qui vous a le plus marqué en vous familiarisant ainsi avec la pensée de Mgr Schneider ? – Sa sérénité et sa jeunesse ! Mgr Schneider a beau parler avec l’expérience de l’âge, il apparaît comme un jeune homme aux cheveux blancs, curieux d’analyser et de faire connaître les erreurs – franc-maçonnerie, communisme, modernisme, l’emprise de l’islam, l’absolutisation de la liberté religieuse… – qu’il faut combattre pour contribuer à remettre l’Eglise à l’endroit. Avec l’intrépidité et peut-être la naïveté de celui qui parle sans le moindre souci du qu’en dira-t-on. Ainsi développe-t-il de manière très intéressante et nuancée à la fois les biens et les limites de la vertu de religion naturelle. Sa sérénité lui vient clairement de ce qu’il compte sur Notre Seigneur – Christus vincit ! – pour vaincre toutes ces erreurs. J’ai été aussi frappée par son humilité lorsqu’il avoue qu’il évitait volontairement de lire certaines critiques du modernisme dans l’Eglise – celles de la Fraternité Saint Pie X notamment – alors qu’il était adolescent, jeune adulte, jeune prêtre. Mgr Schneider reconnaît que c’était pour se garder d’être ébranlé, par fidélité à la hiérarchie catholique. Aujourd’hui, il plaide en quelque sorte pour le bénéfice d’inventaire. En tant que traductrice, je ne le suis évidemment pas dans chacune de ses affirmations, mais je me suis efforcée de les restituer le plus exactement possible, y compris dans le style plutôt oral. La journaliste Diane Montagna a choisi une approche thématique, où elle approfondit les questions – et Mgr Schneider n’en esquive aucune. Il apporte également des éclairages originaux : j’ai été sensible à sa lecture du troisième secret de Fatima, et encore à sa vision de la dévotion aux saints anges, nos « co-combattants » indispensables dans la bataille surnaturelle qui se livre aujourd’hui. – Qu’apportent ces entretiens au milieu du flot des documents épiscopaux qui paraissent chaque jour ? Eh bien, la réponse est précisément dans le livre ! Mgr Schneider dénonce à plusieurs reprises la réunionite aiguë qui a cours dans l’Eglise avec ses commissions, ses comités, ses synodes que l’on organise à grands frais pour donner lieu à des documents-fleuves que nul ne lira jamais. Ses propos apportent des réponses fortes sans être trop succinctes, un langage clair, un message d’espérance centré sur la réalité et la force de la présence de Jésus-Christ dans l’Eucharistie. Surtout, elles reconnaissent la gravité des problèmes qui se posent aujourd’hui, avec les ambiguïtés et les erreurs qui se sont introduites jusque dans le concile Vatican II et dans d’autres documents émanant de la hiérarchie, y compris dans ceux signés du pape François. Celui-ci ne fait pas l’objet d’attaques directes dans le livre mais on comprend bien que Mgr Schneider appelle de ses vœux une restauration. – Quelle figure spirituelle d’évêque transparaît de ces entretiens ? – J’aurais envie de vous renvoyer vers saint Athanase, saint patron reçu au moment de son entrée en religion. Mgr Schneider semble l’avoir accepté dans toutes ses dimensions, y compris celle de devoir être seul, ou presque, à lutter contre certaines erreurs, et il a creusé son histoire. En cela il apparaît principalement comme un homme de Dieu, chose pas si fréquente aujourd’hui dans le corps épiscopal. En ces temps de désarroi il comble certainement un vide chez de nombreux catholiques du rang. Chose curieuse, il dresse le portrait du pape qu’il faudrait à l’Eglise en détaillant les mesures à prendre et les priorités à respecter – comme celle de la nomination d’évêques selon des critères bien précis, la sûreté doctrinale en tête. Un vrai programme. – À qui, selon vous, s’adresse ce livre ? – D’abord à moi ! Je veux dire par là que j’ai été profondément touchée par les propos de Mgr Schneider, et ce d’autant plus que je les ai analysés et restitués ligne à ligne. Et si je l’ai été, il me semble que tous le seront, qui se désolent de la situation actuelle et cherchent comment tout restaurer dans le Christ. Identifier et nommer le mal ; rechercher et demander la grâce d’une conversion personnelle ; s’appuyer sur la vérité ; avoir confiance en le Christ victorieux. Cela nous concerne tous.
A lire de toute urgence .
5/5 Lettre à nos frères prêtres
.----. Le livre d’entretien de Mgr Schneider, dont nous avions cité des extraits dans notre numéro de décembre 1979, vient de paraître en français sous le titre Christus vincit – Le triomphe du Christ sur les ténèbres de notre temps. Il nous paraît fort utile et nécessaire d’y revenir plus longuement. Un livre d’entretien non « clérical » Il s’agit donc d’un livre d’entretien, réalisé par Diane Montagna, une journaliste états-unienne qui réside et travaille à Rome. Cette approche colore forcément l’ouvrage. Par exemple, les questions sont celles de la journaliste, et pas forcément celles qu’aurait choisi de traiter Mgr Schneider si le texte était exclusivement de lui. D’un autre côté, l’intervention d’une personne laïque permet de sortir plus facilement de « l’entre-soi clérical » qui menace constamment : toute profession, et le sacerdoce n’y fait pas exception, a tendance à privilégier le « langage de la tribu ». En l’occurrence, le risque est en grande partie évité, l’évêque parlant un langage simple et accessible à tous. Une remarquable franchise La qualité principale du livre, qui éclate à sa lecture, est sa profonde franchise. Mgr Schneider ne se met pas spécialement en avant, même s’il est, forcément, au centre de l’ouvrage. Par ailleurs, il a un grand respect de ce qui doit être respecté, et au premier chef de la hiérarchie de l’Église : il ne se pose nullement en révolutionnaire. Nonobstant cette heureuse orientation de fond, Mgr Schneider dit sa pensée, sur les sujets qui lui sont proposés, avec un remarquable franc-parler : il n’y a nulle trace, en cet ouvrage, de cette consternante « langue de buis » dont la plupart des hiérarques catholiques nous abreuvent depuis des années, étant dans l’incapacité d’appeler un chat un chat (et Rollet un fripon). Une vie dans l’histoire tourmentée du siècle La première partie, où Mgr Schneider répond à des questions sur sa propre vie, n’est pas la moins intéressante. Nous y découvrons en particulier une page méconnue de l’histoire de l’Europe, celle de ces « Allemands de la mer Noire » (qui étaient d’ailleurs des Alsaciens), venus s’installer en Russie à l’instigation du tsar. Au XXe siècle, ils furent soumis à l’oppression du système communiste, notamment à partir de l’invasion allemande de 1941, puis furent évacués/déportés vers Berlin par les Allemands lors de leur retraite en 1944, puis redéportés en Russie par les Soviétiques en 1945, non dans leurs villages d’origine, mais en Sibérie, au Kazakhstan et dans l’Oural. Une grande partie mourut de diverses façons, criminelle ou simplement naturelle. Il s’agissait dans la plus grande majorité de fervents catholiques, et il est tout à fait passionnant de voir revivre grâce aux souvenirs de Mgr Schneider des personnes, des villages, une population dont la foi catholique était la norme et la respiration : en ces temps d’un éprouvant laïcisme, cela procure un véritable soulagement de l’âme. Les péripéties de la vocation sacerdotale et religieuse du jeune Athanasius Schneider au milieu de ce maelström à la fois civil (sa famille a finalement émigré en Allemagne lorsqu’il avait douze ans) et religieux (nous sommes au cœur des années 70, où la crise de l’Église bat son plein) sont souvent émouvantes et étonnantes. La rencontre avec le pape Jean-Paul II à Fulda en 1980 (il avait alors dix-neuf ans) jette au milieu de tout cela une note d’originalité, voire de comique (pp. 52-55). Un regard lucide et aimant sur la situation actuelle de l’Église Mais après ces souvenirs personnels, qui nous permettent de mieux situer l’évêque auxiliaire d’Astana, il faut évidemment « rentrer dans le dur », affronter la réalité actuelle de l’Église et du monde, qui n’est pas toujours bien brillante. Comme nous l’avons dit, Mgr Schneider ne recule devant aucune question, et s’efforce d’y répondre avec une grande honnêteté personnelle. Les sujets traités sont « lourds », et le plus souvent explosifs. Qu’on en juge ! Mgr Schneider aborde aussi bien la laïcité, l’islam, la déchristianisation, que le concile Vatican II, le pouvoir pontifical, la « réforme de la réforme », la réforme du clergé, le pontificat actuel, la question du mariage, l’écologisme à la mode, etc. Sur toutes ces questions, il parle avec précision, avec calme, avec respect des personnes, avec nuance et subtilité, et cependant en disant nettement, clairement ce qu’il a à dire, ce qu’il juge nécessaire de dire, ce qu’il n’hésite pas à dire même au risque d’être critiqué. C’est un bonheur de l’écouter (n’oublions pas qu’il s’agit d’un dialogue), même lorsqu’on n’est pas tout à fait d’accord, parce qu’il propose des arguments, des faits, des pistes de réflexion, sans jamais se défausser, ni recourir comme on le fait trop souvent à l’argument d’autorité. Réflexions sur la Fraternité Saint-Pie X Évidemment, ce qu’il dit de la Fraternité Saint-Pie X intéresse au premier chef le rédacteur de ces lignes, qui en est membre depuis quarante ans. Quelquefois, peut-être souvent, en lisant Mgr Schneider à ce propos, il a discuté intérieurement les analyses proposées, voire les a radicalement contestées. Et pourtant, à aucun moment il ne s’est trouvé mal à l’aise dans cette confrontation intellectuelle, précisément parce qu’il s’agissait d’une authentique confrontation intellectuelle, qui commence par écouter, par recevoir les arguments de l’interlocuteur dans leur pleine vigueur, avant de les analyser, de les discuter voire de tenter de les réfuter. Disons-le sans ambages : au sens propre, Mgr Schneider ne se situe pas dans la ligne de la Fraternité Saint-Pie X. Mais il attire vivement l’attention sur la pertinence d’un certain nombre de réflexions qu’elle propose. Et il affirme, à juste titre, que le fameux argument d’autorité (« Silence dans les rangs ! ») ne fonctionne pas, ne fonctionne plus, n’a en réalité jamais fonctionné. En cet ouvrage, et cela est notable, la Fraternité Saint-Pie X est prise au sérieux, comme à son niveau le concile Vatican II est pris au sérieux, comme le pontificat actuel est pris au sérieux, etc. Mgr Schneider montre qu’on ne peut pas se contenter de cacher la poussière sous le tapis et le cadavre dans le placard : sinon l’Église se dirigera vers le précipice, sur le plan humain au moins. Un beau livre, à lire de tout urgence Il faut remercier Diane Montagna d’avoir eu l’idée de ce livre, d’avoir un peu « forcé » Mgr Schneider à répondre à ses questions en trois grands entretiens étalés sur dix-huit mois. Et il faut remercier l’évêque auxiliaire d’Astana d’avoir eu la simplicité de répondre à ces questions sans faux-fuyants, dans un véritable esprit de service du Christ et de l’Église. Nous avons là un bel ouvrage, un livre profondément honnête, qui fera date et qu’il convient de lire de toute urgence. ¦ [ Lettre trimestrielle de liaison de la Fraternité Saint-Pie X avec le clergé de France ( L’actualité quotidienne de la Fraternité Saint-Pie X : www.laportelatine.org )
Pour que le Christ soit remis à sa juste place
5/5 Le Blog de Jeanne Smits
.----. Christus Vincit est le fruit d'entretiens menés par ma consœur Diane Montagna, journaliste anglophone basée à Rome, avec cet évêque auxiliaire du Kazakhstan que j'ai souvent eu l'occasion d'évoquer sur mon blog. Mgr Schneider est de ces évêques fidèles qui prennent au sérieux leur devoir d'enseigner et de proclamer la vérité, haut et fort. Il le fait dans ce livre avec toute la fraîcheur et la profondeur d'un dialogue sans fard. Aucune question n'est esquivée ; Mgr Schneider y aborde sans arrière-pensées la question de la communion dans la main, du concile Vatican II, de la confusion actuelle dans l'Eglise, de la Fraternité Saint-Pie X, de la dérive papo-centrique… Avec autorité et sérénité, il propose les réformes qu'il juge urgentes pour que le Christ soit remis à sa juste place, au centre et au sommet de l'Eglise et du culte. Mais on découvre également, comme jamais à ce jour, la personnalité de Mgr Schneider qui a connu, pendant son enfance, la persécution soviétique au Kirghizistan où il est né, avant d'émigrer avec sa famille en Estonie, puis en Allemagne de l'Ouest. C'est là qu'il fut confronté, adolescent, à des innovations liturgiques qui le poussèrent à chercher à répondre à sa vocation sacerdotale dans un cadre plus traditionnel : ce fut la providentielle découverte des chanoines réguliers de la Sainte-Croix qui allait le conduire en Autriche, au Brésil et à Rome. C'est au Kazakhstan qu'il exerce aujourd'hui son ministère comme évêque auxiliaire de Sainte-Marie d'Astana, tout en apportant soutien et formation aux catholiques du monde entier par ses voyages et ses publications diffusées par internet. Christus Vincit permet de découvrir tout cela d'une manière édifiante et inédite, tout comme le lien tout particulier de Mgr Schneider avec Notre Dame de Fatima, sa vénération des saints anges, et son parcours marqué par la Providence. La franc-maçonnerie, le laïcisme contemporain, l'islam, les questions de la liberté religieuse et de l'indifférentisme religieux donnent lieu à des chapitres à part entière, tout comme le pouvoir pontifical, « la quatrième grande crise » que vit aujourd'hui l'Eglise ou encore la confusion doctrinale. De manière quasi prophétique, Mgr Schneider dresse le portrait du bon évêque et suggère la manière dont un futur pape pourrait réformer l'Eglise en donnant de meilleurs pasteurs au troupeau. Aux jeunes, aux laïcs, aux parents, il prodigue à la demande de Diane Montagna de nombreux conseils aussi concrets qu'ils sont profondément spirituels. Malgré le constat terrifiant qu'il peut faire de l'actualité, Mgr Schneider voit bien des raisons d'espérer. Souvent, dit-il, elles viennent des « petits » de l'Eglise : tous ces enfants, ces époux fidèles, ces jeunes pieux et chastes, ces prêtres fidèles qui sont comme des « perce-neige spirituels ». « Il y a aussi des laïcs et des membres du clergé qui défendent courageusement le Christ-Vérité au milieu du champ de bataille, aux dépens d'avantages personnels et temporels. Je les appellerais les "saumons" spirituels de notre époque, puisqu'ils nagent à contre-courant et sautent par-dessus les obstacles pour atteindre les eaux pures de leurs origines. La source très pure, originelle de l'Église est précisément la personne de Jésus-Christ, et concrètement la Très Sainte Eucharistie », répond Mgr Schneider à Diane Montagna qui lui demande de parler des « signes d'espoir ». Il faut dire que le livre, recommandé par le cardinal Burke et le cardinal Sarah, porte un sous-titre qui est aussi un programme et une annonce : Le triomphe du Christ sur les ténèbres de notre temps. [ Publié le 20 août, 2020 sur le blog de Jeanne Smith ]