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CHN N° 22 - Pierre Sidos - De Jeune nation à l´Oeuvre française

Référence : 119282
2 avis
Date de parution : 1 septembre 2021
EAN 13 : 9782367980737
Nb de pages : 158
24.00
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Description
Portrait de Pierre Sidos (1927-2020), journaliste et fondateur de Jeune nation, premier mouvement nationaliste, et de l'Oeuvre française, parti d'extrême droite créé en 1968 et dissout en 2013.
TitreCHN N° 22 - Pierre Sidos - De Jeune nation à l´Oeuvre française
Auteur CAHIERS D'HISTOIRE DU NATIONALISME
ÉditeurSYNTHESE NATIONALE (EDITIONS)
Date de parution1 septembre 2021
Nb de pages158
EAN 139782367980737
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)145
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.14
Critique du libraire
Auteur : Franck Buleux. " Les très remarquables Cahiers d'histoire du nationalisme publient un numéro consacré à Pierre Sidos (1927-2020), personnage peu connu en dehors de la sphère très politique et très engagée. "
Les avis clients
L'homme et ses oeuvres très françaises
5/5 Synthèse Nationale
.----. Les très remarquables Cahiers d'histoire du nationalisme publient un numéro consacré à Pierre Sidos (1927-2020), personnage peu connu en dehors de la sphère très politique et très engagée. Cet homme a pourtant largement participé à l'animation de la politique française pendant la seconde moitié du XXe siècle. Il l'a fait a` travers les organisations successives Jeune Nation (1947-1958), Parti nationaliste (1958-1959), Occident (1964-1968), et L'oeuvre française (1968- 2013). Notons tout de suite que toutes ces organisations disparurent non pas de leur « belle mort », ou faute d'adhérents et de militants, mais du fait de dissolutions judiciaires des gouvernements successifs. De ce simple point de vue, il y a une sorte de continuité politique assez spectaculaire chez Pierre Sidos, et il y a l'affirmation d'un intéressant radicalisme. Franck Buleux, à qui l'on doit cette étude parfaitement documentée, est un passionné du régionalisme normand (il préside la Société des écrivains normands), un peu dans l'esprit des travaux de Jean Mabire. Il est aussi l'auteur de quelques biographies (Savitri Devi, Jacques de Mahieu, Jean-Pierre Stirbois, Pierre Poujade). Par ailleurs, il publie simultanément, chez le même éditeur, un ouvrage collectif dont il a assuré la direction : Pourquoi Eric Zemmour ?, qui, comme son titre l'indique, apporte un soutien. radical au journaliste de CNews. La Normandie, Zemmour, des biographies de contemporains, nous sommes loin, à première vue, des centres d'intérêt très profilés sur un objectif politique militant, qui étaient ceux de Pierre Sidos. Johnny Hallyday et Richard Bohringer L'éclectisme des thèmes explorés par Buleux ne signifie pas pour autant un survol superficiel. Ce cahier sur Pierre Sidos est par exemple un modèle du genre : on y trouve une documentation photographique abondante, une chronologie sur six pages, qui permet de s'y retrouver dans la vie agitée de Pierre Sidos et de son clan familial, et quantité d'informations peu connues, comme l'histoire de sa candidature avortée à l'élection présidentielle de 1969, ou encore le texte de Pierre Vial, ancien de Jeune Nation, consacré à l'engagement de Johnny Hallyday et de l'acteur Richard Bohringer au sein du mouvement que dirigeait Sidos. De toute la série des Cahiers, celui-ci est peut-être le meilleur par le caractère totalement novateur du thème traité. Il n'existait en effet à ce jour, à notre connaissance, aucune étude de fond sur ce courant activiste, qui avait ses spécificités, aucun travail important abordant sous l'angle purement historique le parcours de Pierre Sidos et, au-delà, celui de sa famille, de son père et de sa mère, de ses quatre frères, tous patriotes français, engagés parfois dans des camps opposés. Voici d'ailleurs un thème qui mériterait d'être raconté, celui de la famille Sidos, prise dans sa globalité, cette somme d'héroïsmes au service de la patrie : Jean Sidos qui meurt au combat en 1940, Pierre et Jacques Sidos condamnés en 1944 et emprisonnés longuement en raison de leur appartenance au Francisme, François Sidos engagé dans le camp opposé, les Forces françaises libres, Henri Sidos tué en Algérie en 1957. Des sagas familiales qui restent à écrire Peut-on définir comme patriotes des hommes qui ont éventuellement choisi des camps différents, y compris celui de la collaboration, et dont les engagements leur ont parfois coûté la vie ? Très certainement. Cette fratrie nationaliste voulait accomplir son devoir. Mais, dans certaines périodes troublées, le plus difficile n'est pas, pour une àme bien née, de faire son devoir, mais de savoir quel est son devoir. Beaucoup de familles de patriotes ont connu de telles affres. On pense aux d'Astier de La Vigerie (un communiste, un gaulliste, un royaliste), aux Vaugelas (un chef de la Milice, un Waffen SS, un FFL. ). Des situations de cette nature ont été nombreuses. L'endroit où se trouvaient les jeunes nationalistes au moment de la défaite de 1940 a souvent déterminé le camp choisi. Ce sont autant d'épopées, de sagas familiales qui restent à écrire. Un prochain Cahier d'histoire du nationalisme, peut-être. [ Publié le mardi, 02 novembre 2021 par Synthèse Nationale repris de Présent du 30/10/2021 ]
SIDOS
3/5 DIONYSOS ANDRONIS
Nous avons visité le Cercle Franco-Hispanique à Paris dans le 13e arrondissement dans le passé à plusieurs reprises pour acheter les bouquins "Notre Combat" vendus sur place. Nous avions eu la chance de rencontrer de près le fondateur de notre "Jeune Nation" Monsieur Pierre Sidos (1927-2020) de près. Pierre Sidos était quelqu'un de très gentil et aussi de très grand cœur. Même s'il n'a pas voulu nous vendre l'exemplaire des Protocoles des Sages de Sion tant désiré nous avions apprécié sa gentillesse. Nous allons vous présenter l''exemplaire ci-dessus pour la simple raison que Sidos a été aussi révisionniste et c'est pour ça que son mouvement "Œuvre Française" a été dissous en 2014 sur ordre du premier ministre de l'époque Manuel Valls. La véritable raison de cette dissolution était le fait que Sidos avait révélé la vraie version de la mort du gauchiste Clément Méric en 2013. "En effet les personnes mises en examen puis condamnés en première instance comme récemment en appel, dans le cadre de cette rixe meurtrière étaient membre des Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires, mouvement dirigé par Serge Ayoub" (écrit par Franck Buleux, op.cit. page 81). "De surcroit s'il y a assimilation politique dans la responsabilité de la mort de Clément Méric et des faits de violence sur la voie publique, pourquoi ne pas avoir dissous l'ensemble des groupes le même jour, lors du même conseil des ministres?" (op.cit.page 82). "La tactique du salami en quelque sorte, expression inventé par le chef du parti communiste hongrois après la seconde guerre mondiale pour décrire l’élimination progressive des pouvoirs extérieurs au communisme ... l'affaire Méric fortement médiatisée du fait de la mort d'un homme et de l'influence des réseaux issus de la gauche antifasciste, permit la mise en place de cette tactique" (op.cit. page 83). Fabien Engelmann (né en 1979) nous apprend la vraie version de cet incident : "c'est bien Clément Méric qui a agressé Esteban Morillo dans le dos, froidement et avec préméditation, obligeant ce dernier à se défendre comme l'aurait fait n'importe quelle personne normalement constituée, causant la chute du jeune gauchiste sur un poteau" (in "Du gauchisme au patriotisme", éditions Riposte Laïque, page 105, 2014). Toutes affaires importantes ont besoin d'une révision historique et celle-ci aussi, malgré le fait qu'elle n'a rien à voir avec le complot sioniste. Au contraire, l'éditeur Pierre Cassen (né en 1953) est juif et sa maison ci-dessus n'a rien à voir avec le révisionnisme du faux "holocauste". Sa maison s'occupe surtout de briser la promotion musulmane dans la vie sociale actuelle. Nous avons voulu mettre les deux éditeurs ensemble dans notre bref article puisque ainsi les tendances contradictoires d’extrême droite connaitront un mariage harmonieux et efficace.