Nous recommandons avec chaleur
5/5 http://leblogdumesnil.unblog.fr/
.----. Le petit livre que nous recommandons avec chaleur n’est pas récent, mais on peut dire qu’il est intemporel, pérenne : ce sont des méditations pour les 14 stations du Chemin de la Croix, rédigées par le Révérend Père Jean-François Thomas, de la Compagnie de Jésus, que nous n’avons plus à présenter.
Publié en 2017 par les éditions « Via Romana », ce tout petit livre (par sa taille) est toujours disponible en librairie : on le trouve donc très facilement ; on peut aussi le commander sur plusieurs sites de librairies catholiques en ligne.
En outre, au bas de cette page-ci, vous pouvez l’écouter en différé, lu par le Révérend Père Thomas lui-même, enregistré le Vendredi Saint en 2020.
Précision : Comme nous l’avons écrit supra, ce Chemin de Croix peut être « écouté » et médité en rediffusion sur la chaîne de la paroisse Saint-Nicolas du Chardonnet, où c’est le Révérend Père Thomas lui-même qui le lit, le Vendredi Saint 10 avril 2020 [ https://www.youtube.com/watch?v=0HffZPDvmKg ]
[ Publié le 26 mars 2023 par : Le blogue du Maître-Chat Lully Chroniques et points de vue du Mesnil-Marie ]
PS : Le blog du mesnil (Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur. ) : Ayant conscience que le christianisme est la « religion de l’Incarnation », et que « de la forme donnée à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et découle le bien ou le mal des âmes » (Pie XII), l’Association « Refuge Notre-Dame de Compassion » défend et promeut toutes les valeurs traditionnelles de la culture et de la civilisation chrétiennes. Elle veut travailler pour que les structures de la société, les institutions, les lois et les arts soient en accord avec ces valeurs, dont la charité divine est la fin ultime.
Méditation du chemin de croix
5/5 https://www.famillechretienne.fr/
.----. La photo de couverture pourrait laisser croire qu’il s’agit d’un livre sur Callac. Ce n’est pas le cas. Il n’en est pas moins fortement conseillé. Par son style admirable et sa profondeur spirituelle, cette méditation du chemin de croix éveille à la fois le cœur et l'intelligence au mystère de la Passion. À partir de 12 ans.
[ Signé : É. C. dans Famille Chrétienne, n° 2047, du 8 au 14 avril 2017 ]
PS : Famille chrétienne est un magazine hebdomadaire familial français catholique créé en 1978. Il est édité par la société d'éditions pour la famille, filiale du groupe franco-belge Média-Participations. ( Wikipédia )
Pour méditer ce chemin de croix .
5/5 Action Familiale et Scolaire (AFS)
.----. Voici une petite brochure pratique qui permet de suivre et donc de méditer les quatorze stations du chemin de croix. Chaque méditation, comme d’habitude, présente le tableau de la scène avec les réflexions que cela provoque en réfléchissant sur l’aspect physique, l’aspect symbolique, notre responsabilité à travers les différents acteurs (des membres fielleux du Sanhédrin à la conclusion que nous fait entrevoir le bon larron par la reconnaissance de ses fautes, aussitôt pardonné par Notre Seigneur).
Nous trouvons la leçon à en tirer pour notre vie personnelle et nos résolutions, avec cet espoir que nous distille le Christ qui, tout en souffrant humainement, nous délivre un message divin. Avant de réciter les Pater ou Ave classiques, une prière particulière à chaque station est proposée. Ce petit livret est à recommander à tout chrétien qui cherche à méditer ce chemin de croix qui pourrait être suivi, même sans être devant les tableaux correspondants.
[ Action Familiale et Scolaire, n°252, août 2017 ]
P.S. : L’AFS est une association de laïcs désireux de FAIRE CONNAÎTRE ET APPLIQUER LA DOCTRINE DE L’ÉGLISE notamment en matière politique et sociale et qui publie une revue bimestrielle. Vous pouvez demander une documentation de la part de Chiré, à l'AFS - BP 80833 - 75828 - Paris cedex 17 - afs.paris17@gmail.com
Utile livret de méditation !
5/5 Présent .
.----. Le père Jean-François Thomas, jésuite, écrivain, vient de faire paraître un très utile petit livret de méditation sur le chemin de croix.
— Pourquoi avoir écrit des méditations sur le chemin de croix ? N’en trouve-t-on pas déjà beaucoup ?
— En effet, mais cela ne serait pas une raison pour déposer la plume en se disant qu’il ne faut plus aborder un tel thème de contemplation. Depuis les origines du christianisme, les auteurs spirituels n’ont pas cessé de méditer sur les mêmes mystères. Plus un mystère de la foi est central, plus il sera sujet à méditations. Le croyant a toujours faim et soif de mieux comprendre avec son intelligence et d’entrer davantage en communion avec son âme, afin que sa foi soit ferme et fidèle. Certaines époques ont été riches en méditations du chemin de croix et de la Passion du Christ, notamment ce siècle d’or que fut le Grand Siècle français, le XVIIe siècle. Tous les ordres religieux y consacrèrent une part importante de leur apostolat, plantant la croix dans le cœur des fidèles et ramenant à la vraie foi beaucoup d’hérétiques protestants. Nous ne pouvons nous approcher de cette méditation qu’avec crainte et tremblement, car nous touchons là à la fois à l’aboutissement du mystère d’iniquité auquel nous a conduits le péché originel et à l’achèvement de l’œuvre de la Rédemption.
— Trouvez-vous que cette dévotion s’accorde toujours à notre temps et convient aux catholiques pratiquants de 2017 ?
— Depuis le début des pèlerinages à Jérusalem sur les traces du Christ, ceci au IIe siècle, vers 160, avec Méliton de Sardes, la dévotion envers Jésus dans sa Passion n’a cessé de se développer. Peu à peu, elle prit sa forme actuelle, mais elle n’est pas apparue subitement ex nihilo. Elle a été intégrée dans la Tradition de l’Eglise et, depuis des siècles, les générations de croyants s’en nourrissent. Les aliments spirituels ne sont jamais périmés. L’expression de la foi ne dépend pas des modes mais de l’efficacité des instruments qui lui sont proposés. Cette dévotion est simple, elle s’adresse à tous nos sens puisque nous nous joignons à la foule qui accompagne le Sauveur vers le Golgotha. Le temps ne peut pas user un tel moyen d’être en communion avec Notre-Seigneur.
— Quelle est l’origine de cette dévotion ?
— Elle provient de Terre sainte. Mettre ses pas dans ceux du Christ montant au Calvaire était un des moments les plus poignants de la démarche des pèlerins. L’impératrice Hélène avait été la première souveraine à se rendre à Jérusalem en 330, elle ne négligea point le chemin du Calvaire. Lorsqu’en 451 a lieu le concile de Chalcédoine, qui réaffirme la pleine humanité de Jésus en plus de sa divinité, le désir de vénérer la terre où le Christ avait vécu en tant qu’homme s’accrut encore davantage. Les Franciscains, au XIIIe siècle, mirent peu à peu en place le chemin de croix que nous connaissons dans les rues de Jérusalem, Via Dolorosa. Cette dévotion marqua profondément les fidèles et ils voulurent continuer à la mettre en pratique une fois le pèlerinage terminé, d’abord en Italie où les disciples de saint François d’Assise la mirent en place, puis dans toute la chrétienté. Clément XII, en 1731, ratifia le bien de cette dévotion, en autorisant que les stations du chemin de croix puissent également être installées dans des églises ne dépendant pas des Franciscains.
— Ne fait-on pas mémoire, durant le chemin de croix, d’épisodes transmis par la Tradition mais non rapportés dans les Evangiles ?
— En effet, cinq stations proviennent de la tradition orale : les trois chutes de Jésus, la rencontre avec sa sainte Mère et l’épisode de sainte Véronique essuyant la sainte Face avec un linge. Je ne suis pas certain qu’un souci rigide de ne coller qu’aux épisodes relatés dans les saintes Ecritures soit un apport pour la foi. Les chutes de Jésus n’ont rien d’improbables, car il était chargé d’un poids très lourd et affaibli par les blessures de la flagellation. Il est facile de comprendre aussi que la Sainte Vierge, encore plus que ne l’auraient été toutes les mères du monde, était présente sur la Via Dolorosa puisqu’elle participait de façon mystérieuse à la Passion de son Fils. Quant à Véronique, il s’agit de la femme hémoroïsse, originaire de Panéas et guérie par le Christ dont elle toucha le manteau (évangile selon saint Matthieu, XX). Est-il donc si improbable de croire, à partir de témoignages aussi antiques, que cette femme miraculée ait suivi Jésus, dans une gratitude fidèle, jusqu’au Calvaire ?
— Quelles sont les grâces spéciales attachées à la récitation du chemin de croix ?
— La plus insigne, souvent ignorée des fidèles, st une indulgence plénière, accordée selon les conditions habituelles : se détacher de tout péché véniel, se confesser, communier, prier aux intentions du souverain pontife. En ce qui concerne le chemin de croix, il faut aussi se déplacer (sauf pour les malades, bien sûr) entre les stations érigées avec une croix d’indulgence au-dessus de la représentation de l’épisode de la Passion. Don extraordinaire de l’Eglise que cette indulgence plénière, qui est donc reçue à chaque fois que le chemin de croix est accompli fidèlement ! A cela s’ajoutent des grâces particulières d’union profonde avec le Seigneur contemplé dans sa Passion : protection contre Satan et ses démons, promesse de la vie éternelle…
— Nous sommes en carême ; la notion que cette dévotion est particulièrement propre à ce temps liturgique est-elle justifiée ?
— Il est normal que le carême nous invite à une méditation renouvelée de la Passion du Christ. D’où la saine et sainte habitude de faire le chemin de croix, seul ou en groupe, chaque vendredi de ce temps liturgique, et de façon plus solennelle, bien sûr, le vendredi saint, à l’heure où le Sauveur meurt sur la croix. Cependant l’Eglise nous encourage à continuer cette pratique tout au long de l’année, chaque vendredi, pour entrer dans l’intimité du Christ souffrant. Les pèlerinages sont aussi des occasions privilégiées pour suivre le chemin de croix.
— On pense souvent à la récitation communautaire sous la direction d’un prêtre, mais votre petit volume ne s’adresse-t-il pas plutôt à la récitation privée ?
— Le chemin de croix s’adresse tout à la fois à la prière privée et à la prière publique de l’Eglise. L’essentiel est d’être fidèle à cette pratique, tantôt en assistant à un chemin de croix solennel dirigé par le clergé, tantôt en parcourant seul les stations dans le silence d’un sanctuaire. S’instaure alors le dialogue de l’âme pécheresse avec le Maître de la divine miséricorde offrant sa vie pour le rachat de nos péchés. Ce livret n’a pas d’autre ambition que d’aider ce dialogue intérieur du fidèle prêt à suivre le chemin de croix chaque vendredi de sa vie, car il est juste et bon de se remettre constamment en mémoire l’immense abnégation qui a conduit Notre-Seigneur sur le calvaire, par pur amour.
[ Propos recueillis par Anne Le Pape anne-le-pape@present.fr ]
Un texte à lire, méditer et reprendre !
4/5 Correspondance Européenne
.----. À l’approche du triduum pascal, le meilleur moyen d’entrer enfin pleinement dans le drame du Salut en s’unissant aux souffrances du Sauveur est bien sûr l’exercice du Chemin de Croix. Reste, et ce n’est pas facile tant les questions sociétales et politiques ont pris le pas, ces dernières années, sur le spirituel, à trouver celui qui touchera l’âme en y éveillant les sentiments de compassion et de contrition nécessaires.
Celui du Père Jean-François Thomas, de la Compagnie de Jésus, (Chemin de Croix, Via Romana, 2017, 76 pages ), devrait répondre aux attentes les plus exigeantes. Très traditionnel dans sa forme et ses dévotions, il n’a rien toutefois de vieux jeu et sait prendre en compte les besoins spécifiques et les souffrances d’un « monde qui a perdu la tête ».
Aux fautes et péchés de tous les temps, cette via crucis ajoute avec délicatesse ceux de notre époque, les nôtres et ceux de nos contemporains, que nous n’avons pas su écarter du Mal. Le Père Thomas trouve les mots justes qui éclairent à la lumière de la Passion nos drames intimes et collectifs.
Avec des formules simples mais efficaces, il rappelle à chaque ligne qui est Celui qui monte ainsi au Golgotha sous les crachats, les coups, les ricanements d’une foule à laquelle nous nous mêlons trop souvent. Il faut un cœur de pierre pour rester insensible à ses puissantes méditations sur les chutes successives du Seigneur, le rôle de Simon de Cyrène, le dépouillement du Christ dont la nudité sainte répond à la nudité honteuse d’Adam, les clous enfoncés dans Ses mains sacrées et, surtout, la beauté mariale de ces quatorze stations qu’accompagne, forte et debout, la Mère des Douleurs. Voici un texte à lire, méditer, et reprendre, chaque vendredi et pas seulement pendant la Semaine Sainte, afin de garder présent à l’esprit de quel prix incroyable nous avons été rachetés.
Pour aberrant que cela soit, la sensibilité actuelle, jusque dans des milieux qui se croient catholiques, s’accommode mal du Golgotha –que l’on se souvienne des rédactions indignées à la sortie du film de Mel Gibson … – et juge dérangeant que l’on puisse en montrer l’étendue à des enfants ou même des adolescents. C’est ainsi que, régulièrement, certains catéchistes ou responsables de l’enseignement catholique se heurtent à l’incompréhension scandalisée de parents d’élèves les accusant d’avoir « traumatisé » leurs enfants par l’évocation du Calvaire. Comme il est impossible, si l’on veut élever des chrétiens dignes de ce nom, d’occulter la Passion et la folie de l’amour divin poussé à l’extrême, reste à trouver les mots et les moyens adéquats.
C’est l’intérêt du dépliant Avec Jésus vers Pâques (Téqui, 5,90 €). Destiné aux tout-petits, il propose, d’un côté, un Chemin de Croix, naïvement illustré par Maguelonne du Fou, foisonnant de personnages et de détails à commenter et colorier, accompagné de suggestions d’efforts « pour aider Jésus à porter Sa croix », allant des privations alimentaires à l’attention à la prière, du souci d’autrui à la démarche évangélisatrice. C’est très intelligemment fait.
Sur l’autre face, à travers la parabole de la petite chenille « noire et velue » dont se moquaient les fleurs du jardin, Martine Bazin invite les enfants à pénétrer le mystère de la Résurrection. L’on regrettera peut-être que la moralité chrétienne de ce conte ne soit pas assez explicite mais rien n’interdit aux parents de compléter ce qui peut manquer à la leçon.
[ Anne Bernet dans " Correspondance Européenne " ]