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Charles Martel - Qui suis-je ?

Référence : 74147
1 avis
Date de parution : 1 janvier 2013
Auteur : MARS (Roch)
Éditeur : PARDES (EDITIONS)
EAN 13 : 9782867144622
Nb de pages : 128
12.00
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Description
Charles Martel est peut-être le personnage le plus controversé de l'histoire de France. Nos élites actuelles le détestent, jusqu'à l'avoir supprimé des manuels scolaires. Mais la marque de Charles Martel hante le roman national. Et il sera difficile de nous le faire oublier.
L'empereur le plus célèbre de France, Charlemagne, fondateur de l'Europe catholique, n'est autre que le petit-fils de Charles Martel, fondateur de la dynastie carolingienne.
L'héroïne la plus célèbre de France, Jeanne d'Arc, aurait recueilli, grâce à ses voix, l'épée de celui qui avait expulsé les Arabes en 732.
Le monument le plus célèbre de France, le Mont-Saint-Michel, fut baptisé au VIIIe siècle, pendant que Charles Martel luttait pour unifier le pays.
Quant à la "matière de France", c'est une épopée qui raconte les péripéties de héros chevaleresques, dont la lutte quasi métaphysique contre les Sarrasins paraît reproduire à l'infini les exploits du vainqueur d'Abd al-Rahman. Et il est probable que la naissance de la langue parlée française remonte aux années Charles Martel.
En dépit du tapage médiatique et de l'acharnement sournois de l'oligarchie, une mystérieuse complicité lie notre peuple à ce grand chef. L'auteur de ce "Qui suis-je ?" Charles Martel entend ici participer à l'oeuvre de réhabilitation d'un des personnages les plus attachants de la France.
TitreCharles Martel - Qui suis-je ?
Auteur MARS (Roch)
ÉditeurPARDES (EDITIONS)
Date de parution1 janvier 2013
Nb de pages128
EAN 139782867144622
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)9
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.19
Les avis clients
Al Andalus : comment juifs et musulmans se sont entendus pour réduire les Blancs en esclavage
5/5 Bibliothèque de combat .
.----. Extrait : Il convient de s’arrêter un instant sur le rôle fort ambigu des juifs dans cette surprenante conquête arabe [au VIIIè siècle ap. J-C]. Au cœur de l’Andalousie islamique, et à l’inverse des Ibères indigents, l’émancipation des juifs est en effet édifiante. Jouissant d’une grande liberté, les fils d’Isaac occupaient des emplois éminents dans le commerce, la haute fonction publique, la finance, la littérature, et pouvaient accéder à des postes de responsables dans toutes les branches professionnelles, sauf dans l’armée, qui était la chasse gardée des fils d’Ismaël [musulmans]. Polyglotte par nature, le juif errant parlait, outre l’hébreu, sa propre langue, le latin, le grec, l’arabe, et parfois des dialectes germaniques. Diplomate, aimable, reçu par les empereurs, les rois, les émirs, flagorneur avec tous ses hôtes, notre cupide commerçant d’Orient eut l’audacieuse habileté de se faire une place incontournable autant dans la maison de la chrétienté que dans celle de l’islam. Passant de l’une à l’autre avec aisance, telle une ombre transparente, il put tranquillement se livrer à divers trafics. Il amassa ainsi une immense fortune. Une marchandise, toutefois, rapportait plus d’or que les autres. Et ce rejeton des anciens captifs de Babylone était bien placé pour le savoir. Cette marchandise, c’est l’homme. Alors, certains Hébreux se spécialisèrent dans ce commerce fort juteux qu’est la traite des esclaves. Il achetaient et revendaient des esclaves blancs, qu’ils castraient au passage pour en faire des eunuques : « On possède surtout des informations sur le commerce des esclaves importés d’Europe, que des marchands juifs acheminaient depuis Verdun et transformaient en eunuques sur place ou dans la localité andalouse de Lucena, avant de les exporter par Almeria. » (Al Andalus 711-1492 – Pierre Guichard – p. 146) Voilà comment le peuple qui recueillit jadis les tables de la Loi au mont Sinaï remplit son coffre du malheur d’autrui. Et les juifs, ethnie déchue pour ses péchés, n’étaient pas les seuls à exercer cet ignoble trafic. Les pirates islamiques menaient, de leur côté, des raids en terre chrétienne, des expéditions à vocation esclavagiste, notamment le long des côtes du Languedoc, de Provence, de Corse, de Sardaigne, d’Italie. Ils ravissaient hommes, femmes, enfants, des familles entières, qu’ils ramenaient en Andalousie ou au Maghreb. Là, ils les revendaient en gros ou au détail, comme domestiques, courtisanes ou soldats, sur les divers souks de la maison d’islam. Les Arabes appelaient ces infortunés des Saqalibas, qui est une déformation du mot esclave. Telle était donc l’Andalousie islamique. Les indigènes espagnols étaient lentement mais sûrement décérébrés par leur statut de citoyen de seconde zone. Les esclaves blancs, païens mais aussi chrétiens, étaient traînés dans les rues avec des chaînes aux quatre membres pour être exposés au marché. Dans ce paradis sémitique, Arabes et Hébreux s’entendaient à merveille pour profiter de la vie. On est décidément bien loin de l’Espagne dite des trois religions, si tolérante, dont certains spécialistes oseraient encore rêver tout haut… On pourrait même inverser l’idée reçue. Que l’on songe que les Européens chrétiens, eux, n’ont jamais réduit en esclavage ni les juifs ni les musulmans, et n’auront jamais émasculé personne pour en faire un serviteur docile. [ Roch Mars – Charles Martel – Editions Pardès (2013) ]