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Carmen Sylva, reine Elisabeth de Roumanie (1843-1916)

Référence : 68041
2 avis
Date de parution : 23 mai 2011
EAN 13 : 9782916727950
Nb de pages : 218
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Description
Fille des contrées du Rhin chantées et dessinées par Victor Hugo, héritière d'un Heine si populaire en France, plongeant par ses ancêtres dans le glorieux Moyen Age féodal du Saint Empire, Carmen Sylva (1843-1916) plut aux Français par son charme, sa forte personnalité et le royaume lointain et latin sur lequel elle régnait à côté de son époux. Son art de la pose, son appel au génie de la forêt, dont elle a habilement revêtu le nom latin, font d'elle l'inspiratrice de Debussy, Gallée et Van Gogh. Elle fascine Pierre Loti, toujours en quête d'exotisme et d'émotions esthétiques en Sarah Bernhardt royale des Bouches du Danube, supportant difficilement une couronne trop neuve qui ne lui faisait pas oublier celle plus vénérable de ses aïeux. Epouse d'un roi militaire, elle incarne l'esprit même de la Belle Epoque. Avec talent et vaste érudition Gabriel Badea-Päun, remarquable spécialiste des styles et des portraits de société de David à Warhol, la rend ici proche de nos contemporains. Sa biographie fine et suggestive, abreuvée aux meilleures sources, a obtenu un vif succès en Roumanie. Son dernier ouvrage, Mécènes et commanditaires. Art et message politique, Noi Media Print, publié en roumain en 2009, lui a valu de la part de S.M. le Roi Michel la Médaille pour la Loyauté. 
Gabriel Badea-Päun est docteur en histoire de l'art de Paris IV-Sorbonne. Il a publié plusieurs livres, dont Portraits de société XIXè-XXè chez Citadelle et Mazenod en 2007 (avec la variante anglaise The Society Portrait, coproduction Thames & Hudson, Londres et Vendome Presse, New-York), couronné par le prix du cercle Montherlant - Académie des Beaux Arts (2008) : Le Style Empire. Architecture, décors et art de vivre, Citadelles et Mazenod, 2009, Prix Second Empire de la Fondation Napoléon. Sa biographie de la reine de Roumanie, parue aux Edition Humanitas de Bucarest en 2003, a connu quatre éditions successives en Roumanie.
TitreCarmen Sylva, reine Elisabeth de Roumanie (1843-1916)
Auteur BADEA-PAUN (Gabriel)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution23 mai 2011
Nb de pages218
EAN 139782916727950
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)13
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.38
Critique du libraire
Un ouvrage passionnant qui vous fera revivre cette période troublée de la transition du XIXe au XXe siècle. Personnage pour le moins atypique, Elisabeth de Roumanie, Carmen Sylva en littérature, a su conquérir ses admirateurs dans tous les milieux et passionner un public large et cosmopolite (notamment en France). Nous avons beaucoup apprécié cette biographie qui lui rend hommage et qui se lit comme un roman.
Les avis clients
L’épouse du roi Carol Ier !
4/5 Nouvelle Revue d’Histoire (NRH)
.----. Au statut de reine de Roumanie, elle préférait celui d’écrivain mondain. Née princesse de Wied, devenue par arrangement familial et dynastique l’épouse du roi Carol Ier de Roumanie, elle choisit le nom de plume de Carmen Sylva, par amour de la sylve, un penchant qui lui sera volontiers pardonné. De son vivant (1843-1916), elle fut choyée par les journaux mondains, qui raffolaient de ses extravagances. Inspiratrice de Debussy, Gallée ou Van Gogh, elle fut l’une des coqueluches de la Belle Époque. Cette biographie fait revivre ce personnage oublié et le monde qui disparut avec elle. [ NRH (Nouvelle Revue d’Histoire), n° 55, juillet-août 2011 ]
Leconte de Lisle, Loti, Rodin, Gallé ...
4/5 La Nef .
.----. Un jour il arriva qu'une princesse du Rhin, Elisabeth de Wied, orpheline de père et sans fortune, épouse un Hohenzollern qui régnait depuis peu sur les deux provinces unies de Moldavie et de Valachie, encore à ce moment sous suzeraineté ottomane (avant de proclamer, en 1877, leur indépendance et de s'ériger, le 14 mars 1881, en royaume de Roumanie). Découvrant Bucarest (c'était à la fin de 1869), Élisabeth avait trouvé les maisons trop petites pour leurs habitants, et du palais, vieille bâtisse arrangée à la hâte, elle dira qu'aucune fenêtre ne fermait, que l'humidité y montait jusqu'au premier étage… Mais, avec Carol 1er, son mari, tout allait croître très vite, et la capitale s'occidentaliser prodigieusement. La reine, elle, dans cette alliance, opposait à la plus froide raison (représentée par le roi) la plus folle imagination. Artiste et femme de lettres, comblée de tous les dons de l'esprit, on la voyait, vêtue de longues robes blanches, les cheveux au vent ou couverts d'un voile, se promener sous les chênes, et, au milieu d'une cour de jeunes adoratrices, « dire des vers de sa voix d'or ». Poèmes, contes, nouvelles sortaient de sa plume en abondance, si bien que Carmen Sylva (son pseudonyme), admiratrice, entre autres, de Leconte de Lisle et de Pierre Loti, traductrice en allemand de Pêcheur d'lslande, ne tarda pas à devenir une célébrité européenne. Qu'enchantaient à la fois les créations du sculpteur Auguste Rodin, du maître verrier Émile Gallé, du peintre Alma-Tadema. Monde lointain ? Figure surannée ? En tout état de cause, grâce à la biographie ici proposée, restitution autant que réinscription vivante et scrupuleuse. [ Michel Toda dans " La Nef ", numéro 235 , mars 2012 ]