Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Brigneau - Qui suis-je ?

Référence : 83967
7 avis
Date de parution : 1 septembre 2014
Auteur : LE PAPE (Anne)
Éditeur : PARDES (EDITIONS)
EAN 13 : 9782867144844
Nb de pages : 128
12.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié sous 4 jours
Voir la disponibilité en magasin

Description
Sous de multiples noms, il a été journaliste, travaillant aussi bien pour la presse à grand tirage que pour des feuilles confidentielles voire clandestines. En 1965, rédacteur en chef d'un jeune mais vigoureux hebdomadaire, un sondage IFOP le désigna comme le deuxième journaliste le plus connu de France.
En 2012, à sa mort, le quotidien Le Monde, qui mettait un point d'honneur à ne pas le citer, se trouva toutefois obligé de lui consacrer une nécrologie.
Il laisse une oeuvre publiée abondante et variée : chroniques en langue parlée, romans policiers (il reçut en 1954 le Grand prix de littérature policière pour La beauté qui meurt), reportages à travers le monde, évocations de lieux, livres historiques, souvenirs de la vie journalistique et politique, etc.
Il a été apprécié par des hommes aussi différents que Frédéric Dard et Jean Madiran, Céline et Hubert Beuve-Méry, Robert Brasillach et Jean Gabin, Arletty et Marcel Pagnol, sans oublier Pierre Lazareff ou Alphonse Boudard. Pourquoi alors, pour reprendre un mot d'Alexandre Vialatte, fait-il aujourd'hui partie des auteurs "notoirement méconnus" ? Tout simplement parce qu'au long de sa vie, fils d'un instituteur syndicaliste révolutionnaire mais s'étant toujours défini comme un Français de souche bretonne, François Brigneau, dont la plume valait une épée, a obstinément et fidèlement choisi "le mauvais camp", celui de "la France française", selon sa propre expression.
Ce "Qui suis-je?" Brigneau constitue la première biographie de ce journaliste de combat. Il s'appuie sur de nombreux entretiens avec lui et sur des archives familiales. 
Anne Le Pape, docteur ès Lettres (thèse soutenue à la Sorbonne sur la critique littéraire de Léon Daudet), s'est consacrée au journalisme. Elle a été directrice des éditions fondées par François Brigneau, a eu de très nombreux entretiens avec lui ainsi que l'accès à une documentation ample et précise, notamment aux archives familiales.
TitreBrigneau - Qui suis-je ?
Auteur LE PAPE (Anne)
ÉditeurPARDES (EDITIONS)
Date de parution1 septembre 2014
Nb de pages128
EAN 139782867144844
PrésentationBroché
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.19
Biographie
Critique du libraire
« "Notre maître, notre modèle, notre guide". Ce sont là les premiers mots de l'hommage que nous lui avions rendu, au moment de sa mort, dans notre numéro 661 (mai 2012). Aujourd'hui, il reste comme un « monument » (nous pourrions même dire un « menhir », puisqu'il était d'origine bretonne). Il est, sans conteste, le plus grand journaliste français anti-conformiste du XXe siècle, en même temps que celui qui a connu la carrière la plus riche et la plus mouvementée (...) « Pourquoi donc, hormis dans le cercle restreint des publications "politiquement incorrectes", est-il un auteur "notoirement méconnu" ? « Tout simplement, parce qu'au long de sa vie, fils d'un instituteur syndicaliste révolutionnaire, F. Brigneau, dont la plume valait une épée, a obstinément et fidèlement choisi le "mauvais camp", celui de la "France française", disait-il". Telle est la réponse donnée par Anne Le Pape qui vient d'écrire la première biographie de ce journaliste de combat, étayée sur de nombreux entretiens qu'elle a eus avec lui et de riches archives familiales qui lui ont été confiées, sous le simple titre de Brigneau (collection Qui suis-je ? Editions Pardès). Dans son avant-propos, elle précise : "Les trompettes de la renommée ont sonné pour d'autres, depuis, mais se sont tues pour lui. Et, malheureusement, beaucoup, dans la jeune génération, ignorent son œuvre : effacement injuste et qui s'explique en grande partie par le règne du "prêt-à-penser" idéologique. C'est une des raisons pour lesquelles son itinéraire mérite d'être retracé". Nous n'hésitons pas à dire que cet ouvrage est une pleine réussite : "petit" en apparence (120 pages), il contient une richesse insoupçonnée ; pratiquement chaque page contient des informations, des anecdotes, des propos, des rappels historiques qui en rendent la lecture passionnante, à tel point que nous éprouvons de grandes difficultés pour en synthétiser le contenu, tant nous aimerions "tout dire" ! (...) « Pour bien connaître le milieu de la presse et du militantisme non-conformistes de la deuxième moitié du XXe siècle, vous ne pouvez faire abstraction du livre d'Anne Le Pape. Son écriture en est enlevée, agréable, bien construite, jamais rébarbative et à mettre entre toutes les mains. Vous prendrez connaissance du portrait d'un homme attachant, sympathique, bon vivant, resté fidèle à ses convictions et qui n'a jamais transigé sur la ligne de conduite qu'il s'était fixée, ni failli aux engagements qu'il avait pris. Une belle œuvre pour honorer un homme que nous saluons avec grand respect. » Jérôme Seguin, dans Lectures Françaises n° 691 (novembre 2014)
Les avis clients
Poète assassiné
5/5 Le Sel de la Terre, n°98, automne 2016
S'il ne fut malheureusement pas un « disciple de Mgr Lefebvre » (voir, plus haut, la recension de l'ouvrage de Valentine Zuber), François Brigneau (1919-2012) en fut au moins une sorte de compagnon de route durant de longues années. On a pu remarquer, lors de l'entretien qu'ils eurent en 1990 sur Radio-Courtoisie, l'estime mutuelle que se portaient les deux hommes. Mais Well Allot (vrai nom de celui qui ne signe pas encore François Brigneau, ni Mathilde Cruz) fut d'abord compagnon de route de Robert Brasillach. Et compagnon de captivité (à Fresnes). Anne Le Pape retrace avec émotion l'amitié de ces deux hommes, pourtant si différents. Sorti de prison, Well restera indéfectiblement fidèle au poète assassiné qui avait été, pour lui, comme un grand frère. Est-ce cette amitié qui le maintint dans le camp des « maudits », alors qu'il avait tout pour réussir dans la grande presse ? Il y puisa sans doute le courage de dire certaines vérités, qui marginalisèrent peu à peu celui qui était un reporters les plus populaires de France. Sa gloire n'y a rien perdu, puisque cela lui valut l'honneur de combattre la religion laïque aux côtés de Jean Madiran (il faut citer son Jules l'imposteur, qui parut d'abord en feuilleton dans Itinéraires, mais aussi Émile l'Apostat, qui fut malheureusement interromput et ne parut jamais en volume). L'honneur, également, de combattre la Révolution, aux côtés l'abbé Coache, dans L'Anti-89. Victime de ce Jules qu'il nomma l'imposteur (le récit qu'il fait dans les derniers chapitres de son livre doit à tout prix devenir classique au sens propre : lu régulièrement en classe, aux élèves pour leur faire comprendre ce qu'est la laïcité), François Brigneau est mort sans avoir reçu le baptême d'eau — mais non sans les prières de nombreux prêtres, religieuses et laïcs qui espèrent qu'il eut au moins, au seuil de l'éternité, le baptême de désir. Au célèbre Notre avant-guerre de Brasillach, Brigneau avait répondu par un Mon après-guerre. Pour ce polémiste de très grand talent, la guerre était en réalité bien loin d'être finie, et elle devra se poursuivre pour que les jeunes générations aient accès à son oeuvre. Anne Le Pape nous donne, pour commencer, une biographie remarquablement précise, sensible, et documentée. Espérons que des recueils de morceaux choisis suivront. Sans compter (même inachevé), cet Émile l'Apostat qui complète si heureusement le Jules l'imposteur.
François Brigneau
5/5 Le Sel de la Terre, n°98, automne 2016
S'il ne fut malheureusement pas un « disciple de Mgr Lefebvre » [...], François Brigneau (1919-2012) en fut au moins une sorte de compagnon de route durant de longues années. On a pu remarquer, lors de l'entretien qu'ils eurent en 1990 sur Radio-Courtoisie, l'estime mutuelle que se portaient les deux hommes. Mais Well Allot (vrai nom de celui qui ne signe pas encore François Brigneau, ni Mathilde Cruz) fut d'abord compagnon de route de Robert Brasillach. Et compagnon de captivité (à Fresnes). Anne Le Pape retrace avec émotion l'amitié de ces deux hommes, pourtant si différents. Sorti de prison, Well restera indéfectiblement fidèle au poète assassiné qui avait été, pour lui, comme un grand frère. Est-ce cette amitié qui le maintint dans le camp des « maudits », alors qu'il avait tout pour réussir dans la grande presse ? Il y puisa sans doute le courage de dire certaines vérités, qui marginalisèrent peu à peu celui qui était un reporters les plus populaires de France. Sa gloire n'y a rien perdu, puisque cela lui valut l'honneur de combattre la religion laïque aux côtés de Jean Madiran (il faut citer son Jules l'imposteur, qui parut d'abord en feuilleton dans Itinéraires, mais aussi Émile l'Apostat, qui fut malheureusement interromput et ne parut jamais en volume). L'honneur, également, de combattre la Révolution, aux côtés l'abbé Coache, dans L'Anti-89. Victime de ce Jules qu'il nomma l'imposteur (le récit qu'il fait dans les derniers chapitres de son livre doit à tout prix devenir classique au sens propre : lu régulièrement en classe, aux élèves pour leur faire comprendre ce qu'est la laïcité), François Brigneau est mort sans avoir reçu le baptême d'eau — mais non sans les prières de nombreux prêtres, religieuses et laïcs qui espèrent qu'il eut au moins, au seuil de l'éternité, le baptême de désir. Au célèbre Notre avant-guerre de Brasillach, Brigneau avait répondu par un Mon après-guerre. Pour ce polémiste de très grand talent, la guerre était en réalité bien loin d'être finie, et elle devra se poursuivre pour que les jeunes générations aient accès à son oeuvre. Anne Le Pape nous donne, pour commencer, une biographie remarquablement précise, sensible, et documentée. Espérons que des recueils de morceaux choisis suivront. Sans compter (même inachevé), cet Émile l'Apostat qui complète si heureusement le Jules l'imposteur. <p align="right">Fr. L. M. <a href= http://www.seldelaterre.fr// target=_blank>www.seldelaterre.fr</a>
Modèle de travail bien fait.
5/5 Hannibal dans Rivarol .
.----. Voici deux raisons de lire Brigneau, d'Anne Le Pape : Brigneau, et Anne Le Pape. Elle l'a suivi, assisté, édité, elle est un modèle de précision, de travail bien fait, de retenue, de cette discrétion qui permet d'observer sans pollution et de rendre ce qu'on a vu sans excès. Résultat, elle a écrit un livre juste, documenté, avec une chronologie. Elle a esquissé toutes les époques de sa vie, la plus poignante étant pour moi la première, dans cette Bretagne de l'entre-deux-guerres où ceux de la mer et ceux de la terre, gallos et bretonnants, cléricaux et socialistes, sont réconciliés dans la mort d'une génération sacrifiée et le souvenir qu'on en cultive, où les robes noires des veuves et des fiancés perdues entourent les gueules cassées et les enfants tristes... ( Rivarol numéro 3156, 25/9/2014 ; spécimen sur demande : Rivarol Tour Ancône, 82 bd Massena 75013 Paris )
Sa plume nous manque !
5/5 Les 4 vérités hebdo .
.----. L'excellente collection " Qui suis-je? " des éditions Pardès vient de s'enrichir d'une biographie de François Brigneau. De son vrai nom Well Allot, Brigneau fut d'abord un homme de gauche. Comme beaucoup, il passa de cet engagement à gauche à un engagement maréchaliste. Mais, contrairement à beaucoup, il refusa de renier ce dernier engagement et devint l'une des principales plumes de la droite nationale - devenant notamment rédacteur en chef de " Minute " en 1964. Bien des engagements de Brigneau ont été contestables. Mais ce qui ne l'est pas, c'est qu'il était l'un des meilleurs polémistes français et que, dans la grisaille de la presse actuelle, sa plume nous manque ! ( numéro 960 vendredi 19 septembre 2014 ).
Regrets, moi aussi .
5/5 Xavier .
Pour Christophe : pourquoi, une seule étoile, le livre vaut beaucoup mieux, il ne faut pas faire reporter sur cet ouvrage les défauts de la collection, car je suis bien d'accord il est inadmissible de faire suivre le nom d'un auteur et un titre pour insérer des élucubrations astrologiques, je connais des amis qui refusent d'acheter à cause de cela ! Y-en-a-t-il beaucoup qui achètent pour ce genre d'études ?
Impatience ...
5/5 Jean Saumur 49 .
J'attends avec impatience ce volume car depuis " Minute " et " Présent " Brigneau reste mon auteur préféré. Est-il possible de connaître la date de publication de ce volume ? Qui est Anne Lepape ? J'aime beaucoup " Mon après guerre " en particulier, mais il faudrait aussi citer " Jules l'imposteur " , et les Cahiers ...etc
regrets
1/5 christophe
Je regrette beaucoup l'engouement de nos auteurs pour cette collection qui est d'une façon générale très faible !!! Il y a trop d'auteurs gnostiques sans parler de l'analyse astrale plus que douteuse, le MAURRAS que j'ai lu ne vaut rien, rien, absolument rien !!!