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Bleu caraïbe et citrons verts - Mes derniers voyages aux Antilles

Référence : 81632
2 avis
Date de parution : 24 avril 2014
Auteur : RASPAIL (Jean)
EAN 13 : 9791090029750
Nb de pages : 166
19.00
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Description
Avec Bleu caraïbe et citrons verts, Jean Raspail nous livre le contrepoint romantique de Secouons le cocotier. Cette fois encore, l'itinéraire de Raspail n'est pas banal : la piste perdue des Indiens caraïbes, qui furent pendant des siècles les seuls maîtres de ces îles. Cette piste le conduit d'Haïti aux îles Grenadines, en passant par Saint-Barthélemy, Saint-Eustache, Saint-Kitts, la Guadeloupe, Marie-Galante, la Dominique, la Martinique, et même par Lausanne et Nancy, ce qui n'est pas le moins surprenant.
Bien des personnages surgissent au détour de cette piste et pour son adieu aux Antilles, Jean Raspail choisit des sentiers écartés. Ce sont les seuls souvenirs qui durent. 
Jean Raspail est notamment l'auteur du Camp des Saints, de Sire, de Qui se souvient des Hommes, du Roi de Patagonie, de L'Anneau du Pêcheur, des Sept Cavaliers et des Royaumes de Borée, adaptés à la bande dessinée par Jacques Terpant.
TitreBleu caraïbe et citrons verts - Mes derniers voyages aux Antilles
Auteur RASPAIL (Jean)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution24 avril 2014
Nb de pages166
EAN 139791090029750
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.21
Biographie
Critique du libraire
Un reportage passionnant écrit comme un roman par un maître ès littérature !
Les avis clients
Bon anniversaire, M. Raspail !
5/5 Le Spectacle du monde.
.----. Bon anniversaire, M. Raspail . A l’occasion de ses quatre-vingt-neuf ans, l’écrivain est de retour avec la réédition d’un de ses livres les plus poignants, Bleu caraïbe & Citrons verts, récit de son dernier voyage aux Antilles, à la fin des années 1970. Écrivain, journaliste, voyageur et explorateur français, indique sa fiche Wikipedia. Ah, le progrès ! La silhouette, elle, défie le temps. Taillé dans le roc, résistant à la mode et aux coups de burin des professeurs de morale, Jean Raspail revient, à la faveur de la réédition de l’un de ses récits de voyage. À quatre-vingt-neuf ans – depuis le 5 juillet –, l’avenir de ce défenseur immuable du trône et de l’autel est sans doute derrière lui ; mais il a toujours été derrière lui. Dernier des romantiques ? Peut-être. Devenu romancier pour ne pas devenir fou ; fou furieux. Réactionnaire, campant dans la tempête contre vents et marées, souvent isolé, la plume à la main, il a, au fil de son œuvre, défendu une civilisation menacée. S’il a raison, nous sommes perdus ; s’il a tort, la littérature y aura gagné un souffle dévastateur. On lui doit, entre autres, le Camp des Saints (1973), œuvre prophétique mettant en scène l’envahissement de l’Europe par des cohortes de miséreux, devenu un roman culte qui circula presque sous le manteau avant d’être réédité, il y a trois ans, avec une mise en garde de l’éditeur ; Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie (1981), fabuleux récit à la première personne de l’incroyable destin d’un jeune paysan périgourdin au XIXe siècle qui emporta dans sa chevauchée bien des lecteurs fiévreux ; ou encore Sire (1990), cavale héroïque et secrète d’un jeune prince, Pharamond de Bourbon, sacré à Reims à la veille de l’an 2000.... [ Bertrand de Saint Vincent, extrait d'un article de : Le Spectacle du monde, jeudi 17 juillet 2014 ]
Emotion et rêve .
3/5 Famille chrétienne .
.----. Jean Raspail a longtemps couru le monde à la rencontre des peuples menacés par la modernité. Parmi eux, les Indiens caraïbes. Loin des Antilles, il lui arrive de les rejoindre rien qu’en tenant dans sa main une arme précolombienne. « Ce sont mes plus beaux voyages, avoue-t-il. Ils durent parfois toute une nuit. » Explorateur, grand voyageur, mais écrivain avant tout. On n’est donc pas étonné qu’ici, sous des allures de récit ethnologique relevant les traces ténues des Caraïbes dans un prénom, une chanson, le pli d’une paupière, ce soit d’abord d’émotion et de rêve qu’il s’agisse. Romantisme, dit l’auteur – à tort tant les Chateaubriand et Hugo, grisés de mots, sont insincères, alors que chez lui la pose s’efface devant l’attitude, jusque dans l’insolence : « C’était mon premier roi que j’allais rencontrer. Qu’il fût roi des Sauvages ne changeait rien […]. Je suis un sujet sans roi, une âme errant dans les ténèbres démocratiques à la recherche des fidélités mortes. Je les trouve où je peux. » Et tant mieux si c’est sur les sentiers écartés d’« Antilles parallèles ». ( François Pascaud dans le numéro 1903 du 3/11 juillet 2014 )