Sur le thème de "L'Eglise".
5/5 Altaïr , poésie et tradition .
.----. Louis Pozzoi di Borgo dénonce les méfaits de l'athéisme devenu de facto religion d'Etat :
" L'humour serait la meilleure arme contre les incroyants si pour eux l'irréligion n'était pas sacrée et toute dérision à son égard blasphème et sacrilège".
Il n'oublie pas non plus de mettre en cause les dérives conciliaires et les orientations désastreuses des Papes du moment :
"Le Vatican, saison Pape François, semble n'éprouver de la pitié que pour les migrants qui parviennent à réunir l'argent réclamé par les passeurs, que pour les clandestins plus ou moins au service de réseaux révolutionnaires et terroristes. Son silence à l'égard du grand nombre de misérables abandonnés sans ressources, sans secours dans leur pays, sinon des missionnaires qui partagent leur vie, s'avère aussi coupable que tragique et révélateur."
Enfin, dans le dernier chapitre intitulé "La Société", l'auteur aborde de nombreux sujets tels l'avortement, les sondages, le féminisme, la télévision... De toutes ces réflexions, tirons-en une qui donne son sens à tout l'ouvrage :
Quand l'esprit chrétien n'anime plus l'esprit des hommes, ceux-ci redeviennent troupeau de bêtes dans la jungle".
Un très bel ouvrage, sans concession, qui nous ramène à l'essentiel. A lire, relire et méditer.
[ Numéro 186 - Noël 2020 de " Altaïr, poésie et tradition " , périodique trimestriel, éditeur responsable : Jean Pierre Hamblenne - BP 19 - B- 1420 - Braine l'Alleud - Belgique. Vous pouvez demander un spécimen de la part de Chiré à l'adresse indiquée , l'abonnement n'est qu'à 10 euros ]
Sur la Famille :
5/5 Altaïr , poésie et tradition .
.----. "Autrefois les parents donnaient à leurs enfants des prénoms de saints, évocateurs d'actes exemplaires, aptes à leur servir d'exemple dans la conduite de leur vie. Aujourd'hui nos contemporains les dotent de prénoms ridicules, inspirés par l'actualité, un héros de roman, dans tous les cas une espèce de sobriquet laïc, sans conviction métaphysique. Ils ne donnent pas plus d'importance au prénom de leur futur descendant qu'à celui de leur animal domestique. Qui doit être vexé? L'animal ou l'enfant?".
"Pardonnons l'ignorance de nos enfants quand nous mesurons l'inculture de ceux qui leur inculquent le savoir et la religion."
"Plus les jeunes prétendent haïr l'uniforme, plus ils endossent les tee-shirts et les jeans sans voir qu'ils arborent dans leur combat contre les vieilles lunes la même tenue de reconnaissance ente eux, autrement dit, l'uniforme, haï."
Le chapitre "L'Histoire" évoque bien sûr l'Algérie française, thème cher à l'auteur, mais aussi le devenir de notre société actuelle :
"Lorsque deux cultures cohabitent, la plus violente et la plus prolifique des deux finit toujours par soumettre l'autre qui se croit naïvement forte et impérissable."
Quand il est question de "La politique", l'auteur ne ménage ni les institutions actuelles, ni les élus :
"Les malheurs de la France désignent comme coupable le régime détenteur du pouvoir. Le plus grand défaut de la démocratie se nomme le nivellement par le bas parce que les citoyens les plus infatués de leur personne, les plus incompétents, les plus persuadés de leur vocation d'homme d'état sont toujours les plus nombreux et les premiers à se croire vraiment uniques, irremplaçables, indispensables. Dans le domaine de la tromperie la force de leurs discours s'avère indéniable."
Et plus loin :
"Les valeurs républicaines appartiennent au domaine de l'utopie et de l'idéologie autant dans leur concept que dans leur réalisation, sans racines et expérience du long terme. Nul gouvernement ne parviendra jamais à les adapter à toutes les réalités de la vie. Celles-ci répondent à d'autres règles existentielles que les leurs. Elles se contentent donc d'inspirer de beaux discours et plus triste de susciter des guerres et des révolutions. ( Suite ... ).
Sans concession, nous ramène à l'essentiel .
5/5 Altaïr .
.----. Louis Pozzo di Borgo est un auteur Pied-noir qui a déjà produit de nombreux ouvrages : recueils de poèmes, romans, essais (sur Charles Maurras notamment).En relisant l'ensemble de ses livres, il s'est aperçu qu'ils contenaient des aphorismes, de simples réflexions qui souvent, avec un nouvel habillage enrichi d'une once de polémique décapante et frappé d'une brassée d'humour noir pouvaient permettre d'ouvrir les yeux des ronchonneurs les plus obstinés, les plus hargneux, les plus pessimistes.
Il les a donc rassemblés dans cet ouvrage de plus de 200 pages toutes marquées du plus solide bon sens. Cinq chapitres, cinq thèmes, mais qui se recoupent souvent pour témoigner de l'attachement profond de l'auteur à l'Eglise, à la France, à la tradition. Un tel livre est impossible à résumer : il se déguste par petits morceaux que l'on lit et qu'on relit avec délices.
Contentons-nous de citer l'un ou l'autre de ces courts paragraphes pour faire saisir l'esprit du livre : ( Suite ... ).
C'est profond, c'est charmant !
5/5 Politique Magazine .
.----. SEMPER FIDELIS .Notre ami Louis Pozzo di Borgo est un royaliste de la vieille trempe . Il est resté fidèle à toutes ses convictions depuis les combats pour l'Algérie française jusqu'au dernier combat d'aujourd'hui pour la sauvegarde de l'identité et de la souveraineté françaises . Il a beaucoup vécu, beaucoup souffert pour son pays, pour son église . Et pourtant, il garde l'espérance . Et donc il a beaucoup à dire . Il a un cœur d'or qui s'est épanché sous forme poétique .
Cette fois, il livre en prose simple mais noblement martelée des aphorismes qui sont plus que des formules de sagesse universelle, l'expression condensée de ses nombreuses expériences et de ses réflexions profondes .
Tout est dit sur la politique en quelques phrases lumineuses : franchement quelle accumulation de stupidités que ce que nous appelons la République ! Comment les Français peuvent-ils encore supporter un tel régime ? Ce serait à pleurer et à maudire . Mais non ! Louis Pozzo di Borgo n'arrive pas à imaginer le mal : il croit toujours et encore en la force de la vérité . C'est un disciple, un chrétien . Il attend un signe, des signes, le signe, loyal à son Dieu, à son pays, à son Prince qu'il défend toujours même quand il le gronde . C'est profond, c'est charmant . [ Signé Hilaire de Cremiers dans le numéro 190 - avril 2020 de " Politique Magazine " ]