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Bal(l)ades vénitiennes - Petit guide sentimental au coeur de la Sérénissime

Référence : 102487
3 avis
Date de parution : 1 juillet 2015
Collection : L'ETOILE DU BERGER
EAN 13 : 9782357910706
Nb de pages : 134
20.50
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Description
Dans Vive Venise (Solar, 1992), Jean Raspail écrit : "Il n'existe pas de recette pour aborder Venise, sinon d'éviter la foule, ce qui n'est pas impossible, et d'y conduire ses pas en homme libre, dégagé des clichés imposés."
Pas de recette, certes, mais quelques - bons - conseils puisés auprès de ceux qui aiment Venise. Qui la connaissent par coeur, ce qui est bien. Mais surtout avec le coeur, ce qui est mieux.
Et c'est là qu'il faut aller frapper à la porte de François de Crécy. Dire de lui qu'il aime Venise serait encore peu dire. Il respire Venise. Il exalte Venise. Il est de Venise. Il nous l'a déjà prouvé avec son Venise (éditions de Paris, 2001) et un superbe Veneziamente (éditions du Rocher, 2005). Il le prouve derechef avec ces Bal(l)ades vénitiennes, véritable chant d'amour à la Sérénissime.
Bal(l)ades vénitiennes est un livre érudit et sensible. Erudit parce que la grande Histoire (et celle de la papauté) est présente à chaque page. Sensible parce qu'il n'omet rien de la petite histoire et des lieux cachés que le touriste de passage ne connaîtra jamais. C'est Venise avec le coeur et l'esprit. En usant la semelle de ses souliers. Venise ne se donne pas au premier venu. Elle se mérite. François de Crécy lui a fait la cour avec délicatesse et humilité. Et ils se sont mutuellement séduits.  

Après de longues hésitations, François de Crécy découvre Venise en 1997. C'est le début d'une fréquentation assidue de la Sérénissime et de sa lagune. Au cours de ses très nombreux et longs séjours, il écrit livres et articles pour diverses publications.
TitreBal(l)ades vénitiennes - Petit guide sentimental au coeur de la Sérénissime
Auteur CRECY (François de)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution1 juillet 2015
Nb de pages134
CollectionL'ETOILE DU BERGER
EAN 139782357910706
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)11
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.26
Les avis clients
Les couleurs, les parfums ...
5/5 Présent / Délit d'images .
.----. Les « tableautins » ou cartes postales constituent, malgré les apparences, un genre littéraire difficile, car il ne faut ni lasser le lecteur, ni lui donner une impression d’éparpillement. Chez François de Crécy, dont c’est le style favori, le pari est réussi : son dernier livre, Bal(l)ades vénitiennes, se savoure goulûment, si j’ose écrire. J’en recommande la lecture avec un verre de traminer aromatico, de thürgau du Trentino ou de sauvignon des Colli Orientali del Friuli à portée de main (ma science est toute neuve…). Enfin, ce qui ne fait qu’ajouter au plaisir de la lecture, il s’agit d’un bel ouvrage, avec croquis en guise de culs-de-lampe et cahier photos, que l’on a plaisir à tenir en main. Venise en 2001, L’Agenda Venise en 2004, Venezianamente en 2005 et aujourd’hui Bal(l)ades vénitiennes. Venise constitue manifestement pour vous un sujet inépuisable et toujours renouvelé. D’où vous vient cette passion ? — Ma passion pour Venise a été longtemps, trop longtemps, purement intellectuelle. C’est seulement en juin 1997 qu’au petit matin, j’ai descendu les marches de la gare Santa-Lucia et découvert, ébloui, le Grand Canal. C’est Jean Raspail qui m’avait décidé à entreprendre ce voyage. Son " Vive Venise " montrait que, loin des foules du Rialto et des pigeons de la place Saint-Marc, existait une Venise secrète et envoûtante. Elle n’a cessé depuis de me faire battre le cœur et je m’applique l’expression de l’écrivain et poète Diego Valeri : « Venise, mon amour sous forme de ville ». — Cette « découverte amoureuse » de Venise vous a-t-elle demandé de fréquents séjours ? — Fin septembre, commencera mon 26e séjour à Venise. On me demande souvent ce que je peux encore découvrir là-bas. Je réponds que chaque séjour, sans exception, m’a réservé de belles surprises, dans des domaines bien différents : la sacristie de l’église des Ognissanti, la Fuite en Egypte de Titien restaurée, l’aménagement de l’île de la Certosa, la tonnelle de la cour du restaurant Corte Sconta… J’ai rêvé de m’installer à Venise pour y finir mes jours. Mes attaches familiales en France m’en ont dissuadé. Mais, après chaque séjour je peux dire, comme Henry James : « Je quitte Venise, mais Venise ne me quitte pas. » — Venise est préfacé par Michel Mohrt, Venezianamente reprend des illustrations de lui. Vous avez fait des voyages à Venise en sa compagnie. Pouvez-vous nous en parler ? — J’ai une immense reconnaissance pour Michel Mohrt, qui fut un ami proche et fidèle. C’est lui (et aussi Benoît Mancheron, je ne l’oublie pas) qui m’a poussé à publier mon premier livre, Venise, dont il a écrit la préface. Ma femme et moi l’avions emmené 15 jours à Venise pour qu’il puisse peindre tout à loisir, sans aucun souci matériel. La pluie diluvienne du premier jour laissa place à 14 jours ensoleillés et lumineux, comme l’automne vénitien sait vous en réserver. Il avait alors 87 ans, mais beaucoup de sexagénaires auraient pu envier son dynamisme. Tôt levé, tard couché, il peignait debout, en plein soleil, refusant pliant et chapeau. Il ignorait nos conseils de prudence avec un entêtement très morlaisien ! Ce séjour m’a laissé de merveilleux souvenirs et aussi de très belles aquarelles. — Vous citez Michel Mohrt bien sûr, mais aussi Henri de Régnier et bien d’autres écrivains français fascinés par la Sérénissime. Quels sont les quelques ouvrages que vous recommandez en priorité aux lecteurs de Présent ? — Si je devais citer un seul livre, ce serait L’Altana ou la vie vénitienne d’Henri de Régnier. Avec lui, on parcourt calli et campi, on entre dans une église pour voir un Tintoret, on admire un palais aux fenêtres géminées, on rend visite à un vieil antiquaire, on boit un punch au Florian… Son livre fourmille de détails qui enchantent les amoureux de Venise. Mais je relis toujours avec bonheur Morand, Mohrt, Raspail, Vitoux ou Paolo Barbaro. — Est-il nécessaire de parler italien ou, mieux encore, le dialecte vénitien pour faire d’heureux séjours à Venise ? — Non, bien sûr. Lors de mon premier séjour, je ne parlais pas un mot d’italien. Aujourd’hui, je me débrouille pour tous les actes de la vie courante et, même si j’ai des difficultés avec l’accent tonique, les Vénitiens apprécient mes efforts. Je connais une centaine de mots du dialecte. Quand je me hasarde à les employer, je rencontre l’incompréhension, la plupart du temps. Mais il y a des exceptions. Je désignais un jour la Giudecca sous le terme de « Zuecca » (comme dans le poème de Musset A Saint-Blaise) et mon interlocuteur, qui y était né, me recommanda d’employer plutôt « Gnieca ». — Quelles sont pour vous les qualités qui font de Venise un lieu enchanteur ? Vous parlez de silence, de lenteur, de beauté bien sûr… — Répondre à cette question demanderait une page entière ! Sur la beauté, je n’insisterai pas, ni sur la singularité d’une ville entourée et pénétrée par la mer Adriatique. A Venise, toute action, tout déplacement demande du temps, beaucoup plus qu’ailleurs. Cette incommodité participe au charme de la Sérénissime. Le silence continue à m’étonner lors de chaque séjour. J’ai beaucoup écrit sur ce sujet dans mes différents livres. J’ajouterai à votre énumération les couleurs, les parfums et la cuisine vénitienne ! [ Lu dans " Présent ", reproduit par " Délit d'images " qui malheureusement ne donne pas le numéro, ni la date ! ]
La vie venezianamente ..
4/5 Minute .
.----. François de Crecy signe ici le troisième ouvrage qu'il consacre à la ville. On pourrait l'intituler aussi : Venise par le petit bout de la lorgnette, ou encore : Venise par le trou de la serrure. Ces ballades vénitiennes ne nous donnent aucune leçon d'histoire de l'art ou d'histoire tout court ; elles nous initient à un art de vivre. L'auteur est d'ailleurs membre de l'Académie de l'art de vivre dirigée par André Giovanni, le fondateur de " Santé magazine " . Son ouvrage est fait de " cartes postales " écrites sur place. Elles sont autant de tableautins qui fixent la vie qui s'écoule et nous permettent de rêver Venise plus encore que de le découvrir. Nous nous approchons de la Sérénissime non pas avec des idées ou des connaissances mais comme des êtres sentant qui savent voir les couleurs à Burano, entendre le silence d'une ville sans voitures ou goûter à cette gastronomie si légère et si originale, qui est un carnaval pour le palais. Ce livre vous apprendra la vie venezianamente. [ Minute, numéro 2737 du 16 septembre 2015 ].
Une érudition immense !
3/5 La Nouvelle Revue d'Histoire .
.----. Au cœur de la Sérénissime Au fil des ans, François de Crécy s’est affirmé comme l’un des meilleurs connaisseurs de Venise. Il n’ignore rien de la cité des Doges : ni son histoire, ni sa diplomatie, ni sa gastronomie, ni ses hommes de Lettres, ni ses artistes, ni ses saints, ni ses admirateurs. Il connaît aussi, hélas, ses problèmes contemporains et tout ce qui menace l’avenir de la Sérénissime. Cette érudition immense n’est jamais pesante, bien au contraire. C’est avec une verve exquise non dénuée d’une pointe d’humour qu’il se fait le guide de ses lecteurs, bientôt émerveillés. A sa suite, vous parcourrez le Grand Canal et le Dorsoduro, embarquerez vers Burano ou Torcello, aurez au passage une pensée émue pour ces îlots aujourd’hui engloutis dont les trésors dorment désormais sous les eaux de la lagune, maudirez les monstrueux paquebots qui envahissent les lieux, ou les initiatives malencontreuses de la compagnie des vaporetti, vous initierez aux spécialités locales à des tables choisies où il pourrait être utile de se recommander de lui... Loin des pièges à touristes, François de Crécy vit en Vénitien quelques semaines par an, et vous invite à l’imiter. Vous ne regretterez sûrement pas l’aventure. [ Signé : Anne Bernet dans La Nouvelle Revue d’Histoire, n° 82, janvier-février 2016 ]