Bal(l)ades maltaises - Petit guide sentimental dans un archipel homérique
Référence : 88380
2 avis
Date de parution : 19 octobre 2016
Éditeur : ATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Collection : L'ETOILE DU BERGER
EAN 13 : 9782357910911
Nb de pages : 208
22.00 €
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Description
Auteur de Chants pour Malte (2002) et de L'Homme de Malte (2012), Pierre Dimech est - comme on dirait à Malte où l'on parle aussi anglais - the right man in the right place. Un guide précieux pour partir à la découverte d'un archipel de légende(s).
Par petites touches, avec des anecdotes parfois très personnelles et des images à fleur de cœur et à fleur de peau, il nous entraîne loin des sentiers battus. Voyageur régulier de ces îles dont sont issus ses ancêtres, il démonte ces clichés, joliment chromos parfois, mais convenus et destinés au touriste lambda.
Pour ce faire, il convoque l'Histoire, la musique, les arts, la gastronomie, toutes ces choses qui composent la spécificité d'un peuple souvent malmené par des envahisseurs multiples et rarement bienveillants, mais toujours rassemblé en une même communauté de destin.
Muni de ce vade mecum intimiste, le lecteur qui ne connaîtrait pas Malte n'aura qu'une envie : y aller très vite. Celui qui aurait déjà fait le voyage n'aura qu'un désir : y revenir pour découvrir ces trésors cachés que l'auteur, infatigable piéton de l'archipel homérique, nous révèle comme une confidence à nos coeurs chuchotée.
Par petites touches, avec des anecdotes parfois très personnelles et des images à fleur de cœur et à fleur de peau, il nous entraîne loin des sentiers battus. Voyageur régulier de ces îles dont sont issus ses ancêtres, il démonte ces clichés, joliment chromos parfois, mais convenus et destinés au touriste lambda.
Pour ce faire, il convoque l'Histoire, la musique, les arts, la gastronomie, toutes ces choses qui composent la spécificité d'un peuple souvent malmené par des envahisseurs multiples et rarement bienveillants, mais toujours rassemblé en une même communauté de destin.
Muni de ce vade mecum intimiste, le lecteur qui ne connaîtrait pas Malte n'aura qu'une envie : y aller très vite. Celui qui aurait déjà fait le voyage n'aura qu'un désir : y revenir pour découvrir ces trésors cachés que l'auteur, infatigable piéton de l'archipel homérique, nous révèle comme une confidence à nos coeurs chuchotée.
Titre | Bal(l)ades maltaises - Petit guide sentimental dans un archipel homérique |
Auteur | DIMECH (Pierre) |
Éditeur | ATELIER FOL'FER (EDITIONS) |
Date de parution | 19 octobre 2016 |
Nb de pages | 208 |
Collection | L'ETOILE DU BERGER |
EAN 13 | 9782357910911 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 17 |
Largeur (en mm) | 160 |
Hauteur (en mm) | 240 |
Poids (en Kg) | 0.35 |
Biographie
Pierre DIMECH (1935-2022) Né à Alger, le 28 juin 1935, descendant d'émigrants maltais, arrivés à Alger entre 1840 et 1880. Voir plus
Critique du libraire
Préface de Richard Spiteri. Avant-propos d'Alain Sanders. " Il appartenait de droit - et j'ai même envie de dire : de devoir - à Pierre Dimech de nous proposer des Bal(l)ades maltaises. Auteur, notamment, de Chants pour Malte (2002) et de L'Homme de Malte (2012), il est issu d'une famille maltaise de longue lignée. Certains de ses aïeux ont quitté l'archipel homérique en 1840 et fait souche en Algérie. Chassé de sa terre natale en 1962, Pierre Dimech est parti retrouver, à Malte, une part de son identité et de ses racines. On dit que les îles maltaises Malte, Gozo, Comino, Fifla (cette dernière inhabitée) - sont des grains de paradis tombés en mer. Un archipel à l'histoire pour le moins tourmentée tant il fut convoité par de nombreux prédateurs. Sa situation stratégique et son christianisme sourcilleux lui ont conféré - et lui confèrent toujours, malgré le péril de l'Europe une particulière spécificité. En France, si on connaît peu, voire mal, Malte, on n'oublie pas que la capitale de l'archipel, une capitale-musée, porte le nom prestigieux de La Valette. Un nom bien français. Même si la langue maltaise, aux origines multiples, suscite bien des surprises. Ainsi ne faut-il pas s'étonner, à la messe, d'entendre ce Credo « exotique » : « Alla min Alla (Deum de vero), Alla veru min Alla veru (Deum vero de Deo vero) ». Voyageur impénitent, Pierre Dimech, piéton de Malte, n'est pas un touriste dans l'île de ses ancêtres. Il procède par petites touches intimistes et nous entraîne loin des sentiers battus des tour-opérateurs. C'est dire que je ne saurais trop conseiller, à qui voudrait découvrir Malte « autrement », d'emporter dans ses bagages ce précieux vade-mecum. Malte se mérite, elle ne se donne pas. Il faut s'arrêter à ses criques de premier matin du monde, emprunter des chemins tortueux, faire des déjeuners de soleil dans les petits villages, revenir à la fraîche dans les ruelles de La Valette, Rabat, Mdina, Mosta, Sliema. Et puis s'agenouiller dans ses églises nombreuses, humbles ou exubérantes, témoins de la religiosité d'un peuple rescapé de l'islam et uni, contre vents et marées, en une même communauté de destin. En 58 (ou 60), Paul de Tarse, le futur saint Paul, fit naufrage en vue de Malte, sur les rochers qui portent aujourd'hui son nom. A ses côtés, quatre chrétiens, dont Luc l'évangéliste, prisonniers comme lui et tous en route vers Rome pour y être jugés. Recueilli par le procurateur Publius, Paul va guérir le père de ce dernier et multiplier les miracles. Converti, Publius sera le premier évêque de Malte, puis d'Athènes. Ce qui le conduira au martyre. L'histoire, les arts, la musique, la gastronomie, rien ne manque à cet ouvrage. C'est comme une confidence à nos âmes chuchotée. On dirait le Sud ? Oui. Parce que c'est le Sud... " Alain Sanders www.present.fr
Les avis clients
" éclats de mémoire ".
5/5 L'Algérianiste .
.----. Ce n’est pas la première fois que Pierre Dimech nous présente l’île de ses ancêtres ; cette
fois, il nous promène et nous fait vibrer à la fois. D’ascendance maltaise, il est aussi fils
de ceux qui ont fait l’Algérie et il n’oublie ni l’une, ni l’autre.
Voilà une nouvelle
occasion de nous faire découvrir cette île qui lui tient tant à cœur. On la visite d’est en
ouest, on plonge dans l’eau froide de ses grottes bleues, on avance sur ses rochers râpés
qui donnent le vertige. Son histoire saute aux yeux avec le gigantisme des ses ruines, on
fréquente ses églises, ses musées. L’auteur y a des souvenirs précis, chaque lieu est
témoin d’un moment, le plus souvent heureux, de son vécu lors des quelques vingt trois
séjours qu’il y fit.
Le coeur rempli d’émoi, il nous fait partager les rencontres, l’histoire
lointaine et plus récente. Initiateur d’un voyage d’Algérianistes en 2001, il y a déjà
quinze ans, il l’évoque un peu trop rapidement au goût de ceux qui vil ont gardé des
souvenirs de moments privilégiés. Grâce aux relations établies par notre guide, lors de
séjours précédents, notre réception à la petite université de Gozo et de La Valette nous
avait permis d’approcher professeurs et étudiants, échanges rares avec une population
qui n’a pas l’habitude de se livrer facilement. Le vieux bus anglais brinquebalant qui
desservait notre hôtel, plein d’objets pieux, et portant le N° 49, nous avait valu des
instants de rire inoubliables.
Planté en Méditerranée entre orient et occident, l’archipel
maltais au cours de son histoire, a été un réservoir d’émigration vers le monde entier.
Cette émigration maltaise, détaillée par l’auteur, avec la comparaison de chiffres de la
population d’origine et celle qui s’est essaimée dans le monde, donne lieu à des pages
qu’on découvre avec intérêt. Le petit pays s’enrichit, chaque année, du retour aux
racines de ceux qui aiment revenir, respirer l’air d’origine, mais y apporter pour un
moment, leurs différences acquises en terres lointaines, rarement y finir leurs jours. De
sa vie algéroise, Pierre Dimech a gardé toutes les vibrations, son goût pour l’opéra et les
artistes maltais, ses appréciations littéraires et artistiques.
Ses papilles n’oublient pas le croustillant des « pastets », ces « caldis » dans l’appellation
de chez nous. Quelle joie aussi de retrouver la recette du « riz à la maltaise » préparé par
son oncle et qui fut le fameux riz au four dont ma grand-mère nous régalait le
dimanche ! Habitudes de vie, conservées en Algérie et peut-être ailleurs mais sapées par
l’érosion du tourisme dan-, le pays d’origine. Quête d’identité parfois vaine, de plus en
plus difficile en tout cas.
Ce petit livre nous renseigne sur les changements intervenus
depuis l’entrée de Malte dans l’Europe. Phénomène général, la modernisation des
transports, les relations fréquentes avec les pays les plus lointains, par air et par mer,
tendent à uniformiser le décor et gommer les particularités, tel ce projet de tunnel reliant
la grande île à Gozo. Seule reste la confrontation avec les souvenirs, la résurgence des
éclats de mémoire qu’on garde au fond du cœur. Comme l’écrit justement le professeur
Richard Spitéri dans la préface de ces balades : « Pierre Dimech n’aurait jamais découvert
Malte s’il n’avait pas perdu l’Algérie ». [ Signé : M.-J. G. dans " L’algérianiste ", n° 156, décembre 2016 ]
Varié,vibrant,sincère,ciselé .
5/5 Les Amis de Malte .
.----. Lettre d'Aurore Vérié, présidente de l'Association des amis de Malte de Toulouse (Midi-Pyrénées)
Un grand grazzi pour ce beau livre que je viens de terminer. Je l'ai lu avec plaisir et avec
intérêt aussi car, si vous vous observez et découvrez Malte, moi je vous observe, j'observe
vos réactions, votre « ressenti » comme on dit en météo. Et vous progressez et vous aidez
vos lecteurs à progresser dans leur appréhension et leur compréhension de Malte. Il
plaira ce livre si varié, si vibrant, tellement sincère, ciselé. Je m'en réjouis !
Au chapitre « Un voyage au long cours », j'ai été bien étonnée de m'y trouver ! Et je ne
m'y reconnais pas sinon en divisant par deux ou par trois. Cependant, je suis très
heureuse de vous avoir été utile.
Je n'écris pas de beaux livres, mais j'ai fait quelques traductions et j'espère vous offrir
quelques bons moments de lecture avec un conte de Malte et un conte de Gozo.
Connaissez-vous Gatran (Djahan) ? C'est le pendant de Bécassine, le naïf cachant parfois
une certaine logique sous cette naïveté. Ma tante Louisa connaissait plusieurs de ses
histoires et j'ai eu la grande joie de trouver à Malte un recueil de ces contes traditionnels.
L'un vient de Malte. L'autre conte vient de Gozo. Vous sentirez sans doute la différence
de ton, plaisant, aimable à Malte, un peu rêche à Gozo, un peu lourd. Comme on dit làbas,
l'un est pulit, l'autre goff. De même, dans un petit article que je vous joins.
Nous avons beaucoup de chance de vous avoir pour dire, en notre nom, notre
attachement à nos racines et beaucoup de chance d'avoir ces racines.