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Avec ma bénédiction. Quatorze ans au "Chardonnet"

Référence : 39934
1 avis
Date de parution : 1 septembre 1997
Éditeur : CERTITUDES
EAN 13 : 00000289
Nb de pages : 442
22.87
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Description
On ne présente plus l'abbé Philippe Laguérie, qui est l'un des symboles en France de la Tradition catholique. Tout le monde connaît le curé fonceur qui, au nom de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, venait défendre la cause de Dieu avec un sourire désarmant sur les plateaux de la télévision. Mais cette image est vraiment partielle. À la lecture de ces pages, on découvre un pasteur attentif et humain, grand connaisseur de saint Paul et qui, en toutes circonstances, fait résonner la foi de toujours avec justesse et sans concession au goût du jour.
Nous avons voulu offrir à chacun l'ensemble de ses éditoriaux du Chardonnet depuis le premier numéro du bulletin paroissial en 1985. Certaines circonstances sont dépassées sans doute. Mais l'abbé Laguérie est tout entier dans chaque moment et, obstinément, il ramène son lecteur à l'essentiel, à l'éternel. Ce livre est pour tous une leçon d'espérance !
TitreAvec ma bénédiction. Quatorze ans au "Chardonnet"
Auteur LAGUERIE (Abbé Philippe)
ÉditeurCERTITUDES
Date de parution1 septembre 1997
Nb de pages442
EAN 1300000289
Épaisseur (en mm)29
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)220
Poids (en Kg)0.63
Critique du libraire
Photos.
Les avis clients
Deux questions en janvier 2022 ?
5/5 https://www.riposte-catholique.fr/
.----. Le Salon Beige reprend l’interview de l’abbé Philippe Laguérie dans le quotidien Présent. L’abbé Laguérie a été membre de la Fraternité Saint-Pie X (ordonné prêtre en 1979), puis un des fondateurs de l’Institut du Bon Pasteur dont il a été le premier Supérieur général. Il est aujourd’hui professeur au Séminaire Saint Vincent de Paul de Courtalain. Il évoque sans ambage le dernier Motu Proprio et ses conséquences. Monsieur l’abbé, pensiez-vous revivre un jour une période de chasse aux sorcières (si j’ose cette expression) vis-à-vis du rite traditionnel ? Oui et non ! Si l’on considère les causes profondes de la révolution liturgique des années soixante, l’infestation moderniste du brigandage de Vatican II (bien plus sinistre que celui d’Ephèse !), les mêmes causes produisant les mêmes effets : oui ! Malgré la tentative, qu’on peut dire aujourd’hui échouée, sous Benoît XVI, de rendre à la liturgie bimillénaire de l’Eglise ses lettres de noblesse, le personnel de l’Eglise est resté et demeure foncièrement révolutionnaire. « Un mauvais arbre ne peut porter de bons fruits… » Mais à considérer la violence des deux derniers documents romains (Traditionis custodes et les réponses aux dubia), leur mépris de la tradition liturgique, le cynisme des mesures adoptées, la rage même de destruction systémique qui suinte la haine, alors on se dit que le pape ne travaille plus « aux périphéries » mais bien plutôt sur une autre galaxie. On sait d’ailleurs de ses voyages que son orthodoxie est inversement proportionnelle au carré de son altitude ! Oui : consternation. Nous voilà revenus aux années 70, aux suspens a divinis, au « séminaire sauvage », aux « excommunications ». Odeur de poudre. […] Que pensez-vous de l’objection : « Ne vouloir célébrer que dans l’ancien rite est contester la valeur du nouveau » ? Là-dessus, je me dois d’être clair, après une période de silence diplomatique. Je suis de ceux qui pensent que notre refus absolu de la messe de Paul VI n’est ni affectif, ni disciplinaire, ni charismatique, etc. Il est théologal, théologique, dogmatique et moral. Absolu, quoi ! Le péché originel de cette querelle liturgique détestable dans l’Eglise, c’est l’inénarrable et folle audace du pape Paul VI de promulguer un nouvel ordo missae basé sur la recherche des experts, des F… M… et des protestants, et de mettre aux orties (avec des trémolos dans la voix) la messe des pontifes Léon et Grégoire, grands tous les deux. La liturgie catholique ne peut et ne doit être qu’une transmission de l’héritage des Apôtres. Une messe concoctée 19 siècles plus tard ne peut être qu’une ambition prométhéenne, une chimère romantico-libertaire, un populisme de mauvais goût, indigne de l’Eglise de Jésus-Christ. La promulgation du nouvel ordo missae de Paul VI est sans doute légale et valide, mais sûrement pas légitime. Ce qui va être très instructif dans cette crise, c’est le repositionnement d’un chacun : ceux qui survivent par diplomatie ecclésiastique et dos ronds ecclésiastiques vont se noyer. Seuls subsisteront les passionnés de la vérité. Ayant passé ma vie à combattre, je suis heureux de constater que je vais mourir, non comme un retraité, mais comme un soldat. […]