Au nom de la guerre - De l´Irak de Saddam à la Syrie de Bachar - Témoignage

"Tout pays ne faisant pas un acte d'allégeance aux États-Unis devait être, tôt ou tard, maté", martèle l'auteur dans son livre, basé sur des faits vécus durant les deux guerres du Golfe. Les témoignages relatés par l'auteur révèlent l'extrême violence avec laquelle les Bush, père et fils, appuyés par leurs coalisés, ont châtié la population irakienne, déjà écrasée sous les bombes - conventionnelles et non conventionnelles - et soumise à un embargo le plus strict et le plus inhumain de l'Histoire.
L'Irak n'avait agressé personne. En revanche, c'était bel et bien Washington l'agresseur, sous prétexte du concept de la "guerre préventive" destiné à engager unilatéralement une guerre d'agression au mépris du droit international. Les Bush, qui voulaient coûte que coûte abattre Saddam Hussein, ont fini par le faire pendre sous les acclamations du monde coalisé...
Après l'Irak, c'est au tour de la Syrie de Bachar de subir les exactions punitives des mêmes agresseurs, soutenus cette fois-ci par, outre leurs traditionnels alliés, des guérilleros djihadistes venus des quatre coins du monde, opérants sous fausse bannière et rompus à l'art de la guerre insurrectionnelle moyen-orientale programmée.  

Jean-Pierre Lussan vit actuellement avec son épouse, Marie, entre Hammamet et Cannes. Né en 1934 à Paris, père de deux enfants, il est issu d'une lignée d'hommes de loi et d'État. Avocat à la Cour d'appel de Paris, il a eu à défendre plusieurs personnalités connues, dont l'empereur Bao Dai et feu Mohamed Mzali, l'ancien Premier ministre de Bourguiba. Écrivain et fervent défenseur de la paix, il a soutenu son épouse, alors présidente d'associations irako-franco-tunisiennes, lors de ses plusieurs voyages en Irak, entre 1991 et 2003, au cours desquels ils ont rencontré notamment Saddam Hossein et Tarek Aziz, tout en participant activement à plusieurs colloques pour la cause irakienne et en initiant des actions à caractère humanitaire.