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Au Caffè Dinelli

Référence : 73315
2 avis
Date de parution : 1 septembre 2012
EAN 13 : 9791090029347
Nb de pages : 148
23.00
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Description
À travers six nouvelles à la fois drôles et cruelles, David Gaillardon nous fait cheminer le long de ces itinéraires propres au Grand Tour emprunté jadis par les voyageurs. Au fil des pages, le lecteur passe ainsi d'un siècle à l'autre et saute de continent en continent.
Ici, ce sont les affres d'un pianiste de bar d'hôtel, à Naples. Là, les aventures d'une fausse relique byzantine ou bien la fièvre qui prélude à la dispersion, par une grande maison de vente, d'une curieuse collection dont la pièce maîtresse fut autrefois la propriété de la Grande Catherine.
Ce sont encore les mésaventures que valent à un pauvre hère les Palmes académiques ou bien la cabale, montée contre une famille de paysans naïfs et vaniteux, dans le Berry de l'entre-deux-guerres. C'est enfin l'étrange cauchemar d'un garçon porcher dans un grand domaine du Bourbonnais...
L'auteur des historiettes se fait moraliste, non pour juger ses contemporains mais pour étudier leurs moeurs, à la manière d'un entomologiste.Travers des uns, ambition des autres, stratégies et calculs : David Gaillardon brosse avec un humour féroce et un pessimisme joyeux le pottrait d'une véritable galerie de spécimens... pour notre plus grand plaisir ! 
Journaliste, historien, David Gaillardon a publié une dizaine d'ouvrages. Collaborateur régulier de Canal Académie, la web radio de l'Institut de France, il est aujourd'hui responsable de la communication d'un établissement, acteur du service public de la nature.
TitreAu Caffè Dinelli
Auteur GAILLARDON (David)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution1 septembre 2012
Nb de pages148
EAN 139791090029347
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)12
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.18
Les avis clients
Un livre que l’on peut lire à son rythme
5/5 Le Berry républicain .
.----. Le Berrichon David Gaillardon, responsable de communication à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, vient de publier un nouveau livre. Constitué de six nouvelles, il s’intitule Au Caffè Dinelli. — Les nouvelles que vous publiez se déroulent en Berry, dans l’Allier, dans l’Europe de l’Est, en Grèce, en Turquie et en Italie. Pourquoi ces contrées ? — J’ai eu la chance de voyager beaucoup dans ma vie. J’avais un oncle passionné d’histoire, qui emmenait ses neveux en vacances. Je suis allé très souvent dans les pays de l’Europe de l’Est. Quand on est adolescent et que l’on va en Roumanie, ce que l’on voit est édifiant, stupéfiant. Cela m’a marqué. Par ailleurs, j’ai un amour mystique pour le Berry. J’y reviens très souvent. — Pourquoi avez-vous choisi d’écrire des nouvelles et non pas un roman ou un essai ? — Je suis responsable de la communication à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Je n’ai pas le temps de m’atteler à un roman. En plus, dans les nouvelles, les gens peuvent picorer. — Les histoires que vous racontez sont-elles inspirées de la réalité ? — Dans les six histoires courtes, il y en a une qui a un fond authentique. Je ne dirai pas laquelle car je ne voudrais pas avoir de procès. Les autres sont le fruit de l’imagination. — Le livre porte le titre de la première nouvelle, Au Caffè Dinelli, qui se déroule à Naples. L’Italie, qui connaît une situation difficile, peut-elle s’en sortir ? — Bien sûr ! L’Italie est un pays récent, qui a plein de centres. L’Italie est née de la fusion de duchés, royaumes, etc. Nous devons à l’Italie la plupart de nos ressources. L’Italie, c’est la matrice, c’est un pays que j’aime. Je parle l’italien. — Quel est le lien entre les six nouvelles de votre livre ? — Le lien est que nous avons tous des projets. La vie est pleine de clins d’œil. Je suis très marqué par les moralistes français. Il y a ce qu’on attend de la vie et ce qu’elle nous rend. Il y a des fins tragiques. — Parmi les personnages dont vous parlez dans votre livre, quels sont ceux qui vous sont proches ? — Ils sont tous chers à mon cœur. J’aime Goussard, cette espèce de collectionneur. C’est un personnage plein d’humanité. Il est la victime. J’aime bien Caffaro aussi (le personnage principal de Au Caffè Dinelli, NDLR), parce qu’il est bien. J’aime les gens. J’ai toujours aimé les rencontres. — Quel message souhaitez-vous adresser à vos lecteurs ? — Il faut prendre la vie telle qu’elle vient. J’essaie d’être très pragmatique. — Quels sont vos projets littéraires ? — Je suis en train de travailler sur un livre La Chasse pour les nuls avec Antoine Berton, rédacteur en chef du Chasseur français. J’ai aussi un projet personnel de roman. Six nouvelles « drôles et cruelles » Le livre de David Gaillardon compte six nouvelles. Six histoires « drôles et cruelles » comme il est précisé au dos de la couverture du livre. Dans Au Caffè Dinelli, David Gaillardon raconte les bonheurs et malheurs de Caffaro, un pianiste de bar à Naples, qui finit mal. Ensuite, dans le Porcheron, il conte les malheurs d’Antonin, gardien de porcs dans l’Allier, qui [...]. On peut citer encore les aventures d’une fausse relique byzantine. Ces petites histoires, qui se lisent indépendamment les unes des autres, sont très agréables à parcourir. Le lecteur pourrait presque les prendre pour des histoires réelles, tant les détails sont précis. Seule la nouvelle du Porcheron semble peu crédible… à moins que ce ne soit un rêve… Au lecteur de décider. Bref, un livre que l’on peut lire à son rythme dans le bus, le train, ou chez soi. [ Benoît Morin dans : Le Berry républicain, 12 décembre 2012 ]
Agréable à lire.
3/5 Lecture et Tradition
.----. Lectures pour les vacances : Un recueil de nouvelles assez variées, écrites dans une bonne langue française – ce qui doit être souligné aujourd'hui – agréables à lire. La fantaisie, l'humour, parfois dur, parfois teinté d'un sourire triste, n'en sont pas absents. Le recueil porte le titre de la première nouvelle : elle montre les désillusions d'un pauvre pianiste qui joue dans un hôtel napolitain. Une autre évoque les aventures d'une fausse relique byzantine… Il convient de maintenir dans notre monde une littérature de divertissement saine et intelligente. Ce livre y contribue ( Charles Daubainveau dans " Lecture et Tradition " - numéro 27-28 - juillet-août 2013 )