Athanase et l´Eglise de notre temps - Ses ennemis extérieurs et ses ennemis intérieurs

Chefs.

5/5 Revue des cercles d'études d'Angers

.----. Saint Athanase défendait l'identité du Fils de Dieu et par là même de l'Eglise. Il nous faudrait des Athanase et des Hilaire... L'Eglise ne "se reprendra" vraiment elle-même que par le moyen de ses Chefs. On admirera donc un effort tel que celui de Mgr Graber, dont les interventions doctrinales -- demeurées, sauf celle-ci, dans le seul texte allemand -- son incessantes. ( numéro 5, février 1974 ).

Révolutions.

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.----. Au reste, le travail est lent. "Les grandes révolutions ne se produisent pas spontanément, note Mgr Graber ; elles ont leurs précurseurs, souvent dans le secret ; leurs prophètes sèment autour d'eux les graines de la révolte ; viennent finalement les meneurs et les exécutants. Une phase souterraine les précède ; une autre, celle de l'incubation, la suit, jusqu'à ce qu'on arrive à l'éruption ".----....---...--..-. Certains témoignages sont troublants. Le fait, par exemple, qu'en 1964, le 2e Congrès communiste italien ait pu applaudir à la réunion du Concile. Ou le fait, d'un autre ordre, que certaines décisions prises aient reçu par avance l'acquiescement d'apostats travaillant sournoisement à détruire l'Eglise. ( numéro 5, février 1974 ).

Proclamer la Foi.

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.----. Ce livre de l'ancien évêque de Ratisbonne est traduit par Albert Garreau : "L'on n'a pas oublié les paroles par lesquelles le cardinal Marty réclamait, pour faire face aux besoins de notre temps, des évêques qui soient " des Athanase et des Hilaire " ".----....---...--..-. Le centenaire de la mort de saint Hilaire a été célébré en 1967 ; saint Athanase est mort en 373, rappelle à l'occasion de ce 1600e anniversaire ce que fut le saint Docteur : la force vivante de Foi pour son temps, qu'il rapproche du nôtre.----....---...--..-. Lorsque l'on parle d'"ère constantinienne" comme d'une période idéale, il faudrait y regarder d'un peu plus près. En réalité, le "triomphe" de l'Eglise -- au sortir de trois siècles de persécution --, a été suivi de l'une des bourrasques les plus effroyables qu'elle ait eu jamais à subir. Elle était attaquée dans la personne de son chef, le Christ, dont les Ariens niaient la divinité ! Il faut lire la lettre qu'écrivait saint Basile à Athanase précisément, et dont Mgr Graber cite des extraits : "Toute l'Eglise, écrivait Basile, est en décomposition". Paul VI nous parlera d'"auto-destruction" pour caractériser la crise de notre temps !----....---...--..-. Il faut lire aussi la lettre par laquelle Athanase, à son tour, définissait la situation. Il s'agissait d'une apostrophe à l'Eglise entière : à l'heure où il écrivait cette lettre, il était SEUL à proclamer la Foi ! ( numéro 5, février 1974 ).