Jean Raspail est né le 5 juillet 1925, à Chemillé-sur-Dême (Indre-et-Loire) et décédé le 13 juin 2020.
Voir plusArmand de La Rouërie, l’ « autre héros » des Deux Nations
Référence : 74458
4 avis
Date de parution : 25 février 2013
Éditeur : ATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Collection : XENOPHON
EAN 13 : 9782357910508
Nb de pages : 234
20.00 €
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Description
Armand de La Rouërie a été un des héros de l'indépendance américaine (il est arrivé au secours des Insurgents trois mois avant La Fayette). Il a été, via l'Association bretonne fondée avec le comte de Noyan, l'inspirateur de la chouannerie. Il n'en reste pas moins méconnu, pour ne pas dire inconnu. En France.
On nous dira : "Peut-être. Mais il a sa statue à Fougères." Ce à quoi nous répondons : "Certes. Mais elle a largement été payée par les Américains..."
Car si La Rouërie n'est connu chez que par quelques happy few, il est très célèbre aux Etats-Unis. Au point qu'un jour, un de nos amis de Virginie, nous a dit :
- Quand les troupes américaines sont arrivées en France en 1917, ce n'est pas La Fayette, nous voici ! qu'il fallait dire, mais La Rouërie, nous voilà !
Une chanson vendéenne disait naguère : "Le roi va ramener les fleurs de lys." Plus modestement, nous avons voulu, après quelques autres et avec quelques autres (2), faire (re)vivre la mémoire d'un homme hors du commun.
Si nous avions un cinéma français digne de ce nom, il y a longtemps que deux ou trois films lui auraient été consacrés. Ses aventures, tant en Amérique qu'en France, auraient pu inspirer des cinéastes en quête de belles histoires. Mais ne pêchons pas contre l'Espérance...
La Rouërie a suscité des fidélités indéfectibles. Celle du major Schafner, son lieutenant en Amérique, venu se battre - et mourir - à ses côtés en France. Thérèse de Moëlien, sa cousine intrépide, guillotinée à Paris. Monsieur et Madame de La Guyomarais, eux aussi guillotinés pour l'avoir caché. Et dix, vingt, trente autres encore.
On nous dira : "Peut-être. Mais il a sa statue à Fougères." Ce à quoi nous répondons : "Certes. Mais elle a largement été payée par les Américains..."
Car si La Rouërie n'est connu chez que par quelques happy few, il est très célèbre aux Etats-Unis. Au point qu'un jour, un de nos amis de Virginie, nous a dit :
- Quand les troupes américaines sont arrivées en France en 1917, ce n'est pas La Fayette, nous voici ! qu'il fallait dire, mais La Rouërie, nous voilà !
Une chanson vendéenne disait naguère : "Le roi va ramener les fleurs de lys." Plus modestement, nous avons voulu, après quelques autres et avec quelques autres (2), faire (re)vivre la mémoire d'un homme hors du commun.
Si nous avions un cinéma français digne de ce nom, il y a longtemps que deux ou trois films lui auraient été consacrés. Ses aventures, tant en Amérique qu'en France, auraient pu inspirer des cinéastes en quête de belles histoires. Mais ne pêchons pas contre l'Espérance...
La Rouërie a suscité des fidélités indéfectibles. Celle du major Schafner, son lieutenant en Amérique, venu se battre - et mourir - à ses côtés en France. Thérèse de Moëlien, sa cousine intrépide, guillotinée à Paris. Monsieur et Madame de La Guyomarais, eux aussi guillotinés pour l'avoir caché. Et dix, vingt, trente autres encore.
Titre | Armand de La Rouërie, l’ « autre héros » des Deux Nations |
Auteur | SANDERS (Alain) , RASPAIL (Jean) |
Éditeur | ATELIER FOL'FER (EDITIONS) |
Date de parution | 25 février 2013 |
Nb de pages | 234 |
Collection | XENOPHON |
EAN 13 | 9782357910508 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 19 |
Largeur (en mm) | 140 |
Hauteur (en mm) | 200 |
Poids (en Kg) | 0.27 |
Biographie
Jean RASPAIL (1925-2020)
Critique du libraire
Préface de Reynald Secher. Trois grandes plumes au service d'un personnage mythique ! Il fallait au moins ça pour réparer l'injustice faite au colonel Armand. La Rouërie, personnage passionnant et haut en couleur, à la vie intrépide et particulièrement bien remplie, est plus connu en Amérique qu'en France ! Si comme nous, vous trouvez la chose scandaleuse, lisez et faites lire cet ouvrage digne des plus grands romans !
Les avis clients
Un complot de talents, d’érudition, de passion et d’amour
5/5 La Nef .
.----. Ce n’est pas un livre, c’est un complot. Un complot de talents, d’érudition, de passion
et d’amour. Un complot de la fidélité et de la piété, cette antique vertu qui n’oublie pas
ce que l’on doit aux anciens. Autant dire que ce livre-là est un complot anti-moderne.
Treize ans après le livre de Michel Mohrt sur le même sujet, Alain Sanders et Jean
Raspail, avec la participation au titre de préfacier de Reynald Sécher, ressuscitent
Armand de La Rouërie, héros de la guerre d’indépendance des États-Unis et le chef de
l’Association bretonne, et captivent notre cœur et notre imagination.
Bien sûr, il y a le talent des auteurs. N’insistons pas, il est bien connu! Mais il y a aussi la
vie même de La Rouërie, véritable festival d’Ancien Régime où l’honneur le dispute à
l’élégance, la force de l’engagement à la passion de la vie. Et comme il sied aux hommes
de cette époque, plongés dans le monde et non dans l’univers blafard des petits cabinets
où l’on vaticine à l’envi, La Rouërie est un être complexe qui n’est pas taillé à la serpe
de l’idéologie.
Aux Amériques, pour la gloire et la haine de l’Anglais, il défend les Insurgents et la
jeune République, récoltant de ce fait l’amitié de Washington, la Croix de Saint-Louis et
le grade de général. De retour en France, il goûte un peu de l’humidité de la Bastille
parce qu’il a défendu avec trop de franchise les libertés provinciales de sa Bretagne
natale. Comment le lui reprocher? En tous les cas, la Révolution ne passe par lui. Son
Association bretonne se transforme très vite en une véritable armée antirévolutionnaire. La suite? Au bout d’un long calvaire, Armand de La Rouërie meurt le
30 janvier 1793, après avoir appris l’exécution du roi.
Fut-il franc-maçon comme on l’a dit parfois? Les auteurs laissent la question ouverte.
Ils font juste remarquer que La Fayette, maçon notoire, sut retirer les bénéfices de la
guerre d’Indépendance au détriment de La Rouërie, cet « autre héros des deux nations ». À
sa manière, ce livre de mémoire est aussi une leçon politique illustrée. [ Signé : Philippe Maxence dans " La Nef "', n° 248, mai 2013 ]
Héros de l’indépendance américaine ,inspirateur de la Chouannerie
5/5 Lectures Françaises .
.----. De façon inattendue, Alain Sanders et Jean Raspail ont joint leurs plumes pour
contribuer, ensemble, à la rédaction d’un livre consacré à une figure de la contrerévolution : Armand de La Rouërie, l’« autre héros » des deux nations, précédé par
une préface de Reynald Secher. Pourquoi un tel titre ? Parce que l’on oublie souvent que
La Rouërie fut l’un des héros de l’indépendance américaine (il est arrivé au secours des
« Insurgents » trois mois avant La Fayette) et aussi l’inspirateur de la Chouannerie,
lorsqu’il créa l’Association bretonne. Il reste, toutefois, peu connu, car il mourut
relativement jeune à l’âge de 41 ans, avant même le déclenchement des insurrections
chouannes et vendéennes. Il était né, le 13 avril 1751, à Fougères et s’embarqua en avril
1777 pour l’Amérique, d’où il revint à la fin de la guerre d’indépendance et s’installa
dans son château, en Bretagne où il organisa son Association. Hélas, lorsqu’il apprit la
mort du roi Louis XVI, le 21 janvier 1793, il fut pris d’une crise de rage et de douleur
telle qu’il en mourut, quelques jours après, le 30 janvier. Le récit de sa vie est
passionnant et ressemble à un véritable roman d’aventures. [ Signé : Jérôme Seguin dans " Lectures Françaises ", n° 674, juin 2013 . Notre revue parait depuis 1957 , les numéros sont présentés sur ce site et le plus souvent sont encore disponibles ]
Un ouvrage qui donne envie de crier : Vive le Roy !
5/5 Politique Magazine N°121 Septembre 2013
Royaliste, militaire, aristocrate : telles sont les principales qualités d'Armand Tuffin, marquis de La Rouërie. Il ne fallait pas moins de deux plumes comme celles d'Alain Sanders et de Jean Raspail pour nous conter le parcours extraordinaire de cet homme du XVIIIe siècle. Né en terre bretonne, à Fougères, en 1751, il aurait dû embrasser une carrière militaire, brillante sans doute mais classique, si son tempérament de séducteur ne lui avait pas fait mener en parallèle une carrière d'un autre genre. En 1777, après dix ans de service, Armand de La Rouërie se rendit aux Etats-Unis pour participer à la guerre d'Indépendance au cours de laquelle il se distingua particulièrement. Il y obtient, à l'issue du conflit, le grade de général au vu des succès remportés par ses troupes, connues sous le nom de la Légion Armand. Il acquit alors une éclatante renommée outre-Atlantique, au moins aussi grande que celle de Lafayette.
Rentré en France, le marquis s'impliqua dans le conflit qui opposa les états-généraux et le parlement de Bretagne et goutât même aux cellules de la Bastille. La défense de l'indépendance le conduisit donc, naturellement, à s'investir lors de la Révolution française au côté des Royalistes. Son expérience militaire et son intelligence politique en ont fait le principal fondateur de l'Association bretonne, organisation chouanne avant l'heure, qui rencontra quelques succès contre les Bleus. C'était sans compter le traître, comme l'Histoire en produit aux pires moments, le docteur Chévetel. Raconté avec talent , cette biographie d'Armand de la Rouërie se lit comme un roman. Elle s'accompagne de précieux documents pour mieux comprendre le personnage et son époque. Un ouvrage qui donne envie de crier : Vive le Roy !
<p align="right">Grégoire Arnould <a href= http://www.politiquemagazine.fr/ target=_blank>www.politiquemagazine.fr</a>
Pour que l'Histoire n'oublie pas Armand de la Rouërie !
5/5 L'Homme Nouveau N° 1543 du 25 mai 2013
la Fayette est la plus connue des figures françaises de la guerre d'Indépendance américaine. C'est injuste. Un autre noble français, Armand de La Rouërie, l'a précédé
de trois mois dans le soutien aux Insurgents. Alain Sanders et Jean Raspail lui consacrent un livre enlevé, un livre de réhabilitation.
La Rouërie ne fut pas seulement un héros de la guerre d'Indépendance (où il obtiendra le grade de brigadier général), il sera ensuite un courageux défenseur de la monarchie, «prenant le maquis» selon l'expression des auteurs. Par l'Association bretonne, il est l'inspirateur de la chouannerie.
Il mourra le 30 janvier 1793. L'ouvrage comporte d'intéressantesannexes, notamment le texte intégral du manifeste de l'Association bretonne, la composition du réseau constitué autour de La Rouërie et la longue lettre de soutien du comte d' Artois, en date du 3 juin 1791.
<p align="right"> <a href= http://www.hommenouveau.fr target=_blank> www.hommenouveau.fr </a>