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Anéantir

Référence : 121997
3 avis
Date de parution : 7 janvier 2022
Collection : LITTERATURE FRA
EAN 13 : 9782080271532
Nb de pages : 736
26.00
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Description
"Michel Houellebecq décrit avec une rare puissance et une inhabituelle forme de tendresse ce qui demeure lorsque le monde s'effondre."
FIGARO HISTOIRE
" À l'ironie provocatrice filtrant délicieusement l'air du temps, il [Michel Houellebecq] ajoute une bienveillance inédite."
MIDI LIBRE
"Avec "Anéantir", l'auteur français (...) signe un roman virtuose sur un monde au bord du chaos."
LE FIGARO MAGAZINE
"Un texte poignant, essentiel et, à la fois, lumineux et crépusculaire."
COURRIER PICARD
TitreAnéantir
Auteur HOUELLEBECQ (Michel)
ÉditeurFLAMMARION (EDITIONS)
Date de parution7 janvier 2022
Nb de pages736
CollectionLITTERATURE FRA
EAN 139782080271532
PrésentationRelié
Épaisseur (en mm)45
Largeur (en mm)152
Hauteur (en mm)206
Poids (en Kg)0.83
Critique du libraire
HOUELLEBECQ ! ! un auteur qui n'est pas de ceux qui nous attirent, mais comme libraire nous devons l'avoir car une bonne partie de nos média en parlent ! Nous espérons simplement que le texte de Causeur reproduit dans les avis des lecteurs vous montrera qu'il n'apporte rien aux contrerévolutionnaires et même au contraire !
Les avis clients
Nobel / Annie Ernaux / Michel Houellebecq
2/5 https://www.bvoltaire.fr/
.----. Annie Ernaux double au portillon… l'écrivain Michel Houellebecq, pressenti depuis des mois pour cette distinction. Et pourtant... Houellebecq a saisi comme personne le désespoir de nos contemporains. Des hommes ou des femmes que le « progrès » tant espéré par Annie Ernaux et ses amis ont plongés dans le désespoir. Le héros de Houellebecq vit sous le ciel bouché par l’école de réalisme plat du Nouveau Roman. Il respire dans les ruines accumulées par cette incroyable démolition civilisationnelle poursuivie des décennies durant. Il incarne l’errance et le malheur des enfants littéraires d’Annie Ernaux. À elle, la gloire du Nobel. À lui, l’invention et la lucidité que le temps reconnaîtra. Mais tout travail de destruction mérite salaire et il faut reconnaître qu’Annie Ernaux s’est donné du mal. Elle doit beaucoup à la gauche et à… l’école. ( Extrait de " Le Nobel à Annie Ernaux : la star des rectorats l’emporte sur celle des librairies, Houellebecq " Signé : Marc Baudriller le 6 octobre 2022 sur bvoltaire )
Simplement pour information :
2/5 https://www.jesuisfrancais.blog/
.----. Voici dans JSF, une première lecture – alléchante – du dernier Houellebecq. Il y en aura d’autres. Y compris la nôtre, bien-sûr. Celle-ci est parue dans Causeur le 7 janvier, jour de parution du livre – dont tout le monde parle sans, pour la plupart, l’avoir (encore) lu. Tout Houellebecq suscite le débat. Il n’écrit ni comme Balzac, ni comme Proust, ni comme Bernanos, Céline, Aragon ou Mauriac. Rares sont ceux qui acceptent de le lire au-delà du 1er degré. Et d’en retirer le meilleur. La critique que Frédéric Magellan donne ici est, pour le moins, digne d’intérêt. Attendons la (les) suite. Le nouveau roman de Michel Houellebecq, Anéantir, est publié aujourd’hui. Causeur l’a lu et a trouvé dans ces 735 pages des choses bien réjouissantes. « Anéantir » est le dernier roman-évènement de Michel Houellebecq (Flammarion). C’est devenu une habitude. Comme le touriste un peu misanthrope qui place ses vacances le plus loin possible des chassés-croisés et des enfants qui crient à la plage, le nouveau livre de Michel Houellebecq, Anéantir sort aujourd’hui, sur l’autoroute plus dégagée de la rentrée littéraire de janvier. Pas très loin non plus du Blue Monday¸ jour le plus déprimant de l’année, troisième lundi de janvier, concept inventé par une compagnie de voyages britannique pour vendre des vacances aux Canaries. Il n’y a pas de round d’observation. Dès les premières lignes, on comprend que l’on a bien mis les pieds dans le dernier livre de Houellebecq : « Certains lundis de la toute fin novembre, ou du début de décembre, surtout lorsqu’on est célibataire, on a la sensation d’être dans le couloir de la mort. Les vacances d’été sont depuis longtemps oubliées, la nouvelle année est encore loin ; la proximité du néant est inhabituelle. » Le personnage principal est Paul, fonctionnaire à Bercy. Il vit dans un duplex et dans un quartier « plus que génial » ; après que ses fromages, saucissons et tajines de volaille Monoprix ont perdu la guerre de tranchées dans le réfrigérateur contre les algues et le soja germé de son épouse Prudence, leur relation va se distendre – les circonstances de leur rencontre font d’ailleurs saliver : « Leur accord sur la taxation des plus-values avait d’emblée été total, et ils étaient l’un comme l’autre si peu aptes à sourire de manière engageante, à parler avec légèreté de sujets variés, en un mot à séduire, que c’était probablement cet accord qui avait permis la concrétisation de leur idylle, au cours de ces interminables réunions qu’organisait la Direction de la législation fiscale, tard dans la nuit, le plus souvent dans la salle B87 . » La relation bizarrement sexuelle de la France avec l’Allemagne Avec tels personnages, Boris Vian aurait apporté comme éléments perturbateurs des têtards et un maître-nageur. Chez Michel Houellebecq, c’est le ministre des Finances, Bruno Juge, qui va jouer ce rôle, semble-t-il inspiré par Bruno Le Maire, « probablement le plus grand ministre de l’Economie depuis Colbert » (on jette un œil sur la page Wikipedia dédiée, on voit défiler les têtes d’Antoine Pinay, Raymond Barre, Balladur, et l’on se demande si ce n’est pas un peu flatteur ; mais il faudrait creuser sérieusement la question). Le roman se déroule en 2027 et Bruno Juge est pressenti pour succéder au président sortant. Bruno Juge a alors réussi à redresser l’économie française en s’asseyant « sur les réglementations de libre concurrence européennes, que ce soit pour l’attribution des marchés publics ou pour l’instauration de droits de douane quand ça l’arrangeait, sur les produits pour lesquels ça l’arrangeait, il s’était en cela comme en tout, et depuis le début, comporté en pragmatique pur, laissant au président le soin de déminer, de réaffirmer chaque fois que possible son attachement à l’Europe, et de tendre ses lèvres à toutes les joues de chancelières allemandes que le destin lui donnerait à baiser. » Houellebecq ajoute : « C’était sexuel, quand même, entre la France et l’Allemagne, c’était bizarrement sexuel, et depuis pas mal de temps » ; certains esprits mal placés repenseront à Brasillach, en 1944 : « Les Français de quelque réflexion, durant ces années, auront plus ou moins couché avec l’Allemagne, non sans querelle, et le souvenir leur en restera doux ». Jadis, chaque sortie d’un livre de Michel Houellebecq était accompagnée d’un attentat. Maintenant, il y a un article de Mediapart, signe de temps peut-être plus apaisés qu’on ne le dit, malgré tout. Ainsi, nos confrères Joseph Confavreux et Lise Wajeman écrivent : « Manquerait-on de sens de l’ironie ou attentera-t-on à la liberté de la littérature en relevant que le roman de Houellebecq déborde moins de « bons sentiments » que de l’ensemble des lieux communs réactionnaires de l’époque, qu’on trouve régulièrement en couverture de Causeur ou Valeurs actuelles ? ». En 2015, lors de la sortie de Soumission, Edwy Plenel face à Patrick Cohen, déclarait pourtant : « Nous sommes dans un pays où les écrivains ont le droit d’écrire ce qu’ils veulent et les éditeurs de publier ce qu’ils veulent. Je ne parlerai pas du roman de Houellebecq, je ne suis pas critique littéraire, je suis journaliste ». On eût aimé que ses épigones en fissent autant. Zemmourisation des esprits Peu importe si Houellebecq est lu et admiré partout dans le monde, si les lecteurs allemands nous l’envient, s’il est reçu en grande pompe au Danemark et en Argentine ; ce que retiennent nos deux journalistes de Mediapart, c’est le prisme franco-français, les accueils dithyrambiques dans les colonnes du Monde et de Libé, signe de la zemmourisation des esprits, jusque dans les journaux de gauche, jusque dans les hotels Kyriad. Les journalistes nous racontent qu’ils n’ont pas eu la chance de recevoir un exemplaire. Ils se sont visiblement contentés du PDF ; à la chasse aux dérapages, ils ont visiblement fait une recherche par mots-clés (Contrôle + F sur les claviers) : « Noirs » et « Arabes », et ont trouvé des choses. Et l’on trouve des choses. Il faut dire qu’Indy, la « conne de belle-sœur » de Paul, a eu l’idée de recourir à la GPA pour faire un enfant et de choisir « un géniteur de race noire ». Paul a beau se défendre en lui-même d’être raciste, il a beau n’avoir « jamais ressenti de répulsion, ni d’attraction particulière pour les personnes de peau noire ; mais là, quand même, il y avait quelque chose qui n’allait pas ». En plaçant la caméra dans le for intérieur de ses personnages, Houellebecq capte leurs pensées les plus inavouables, le droit que tout un chacun a de trouver son petit neveu, sa petite nièce, moche. Il est vrai qu’en entrant par effraction dans les têtes (et les ordinateurs) des gens, on trouve de drôle de choses. Dans Sérotonine, le personnage principal avait découvert les photographies de sa compagne en plein ébat avec un doberman et un fox-terrier. Cette fois, on croise une médecin-chef d’un hôpital, amoureuse « grave » de Bernard Kouchner, ce qui avait « pesé lourd dans sa décision d’entreprendre des études de médecine, elle avait même le demi-souvenir un peu honteux de s’être, le soir de son inscription à la fac de médecine, masturbée devant une affiche de Bernard Kouchner en meeting qui décorait sa chambre, ce n’était pourtant qu’un meeting du parti socialiste, il n’avait même pas de sac de riz ». Oui, vraiment, on trouve de drôles de choses dans les livres de Michel Houellebecq. De la même façon que la Russie alterne, depuis 1825, entre un chef d’Etat chauve et un chef d’État chevelu, Michel Houellebecq alterne grosso modo depuis le départ entre un grand roman et un chef-d’œuvre. Sérotonine était dans la première catégorie. Anéantir fait partie du haut du panier, avec Soumission et Les Particules élémentaires. Alors qu’il faut au sociologue lambda des mois d’enquête, d’échantillonnage, de pondérations pour produire une demi-assertion prudente, Houellebecq brosse à coup de « constats désillusionnés » (l’expression apparaît page 110) un tableau précis de l’état physique et moral de la France et de l’Occident. [ Signé : Frédéric Magellan , Professeur démissionnaire de l’Education nationale le Lundi 10 janvier 2022 ]
Un écrivain médiocre !
1/5 https://jeune-nation.com/
.----. Houellebecq : cinquante nuances de grisâtre. Michel Houellebecq est un écrivain médiocre qui a peint en phrases médiocres des personnages médiocres caractéristiques d’une société médiocre, en particulier la misère sexuelle et intellectuelle, le tout médiocrement à temps, de sorte qu’il a passé pour précurseur aux yeux d’une foule d’inattentifs. C’est le reflet grisâtre des cinquante nuances de gris de notre décadence et c’est ce qui a fait son succès.   Il a publié huit romans depuis 1994. Le sixième, Soumission, paru en 2015, lui a valu le plus de ventes et de bruit. On lui reproche d’y avoir noté que l’importation de nombreux immigrés musulmans n’est pas sans incidence sur la France et peut provoquer des difficultés. Comme de juste, il a exploité cette veine, et c’est pourquoi il a donné récemment un entretien à Michel Onfray dans sa revue Front populaire, où il décrivait l’état d’esprit de certains Français agacés par les conquêtes de l’islam, qui pourrait les pousser à prendre les armes et commettre « des Bataclan à l’envers ». Il faut comprendre que ce monsieur d’aspect falot muni d’une plume grise vit de scandales, de la lumière et des pétards des controverses parisiennes. Cela lui est servi sur un plateau, un rien suffit aujourd’hui à provoquer, être contre l’euthanasie ou le féminisme vous apparente déjà à Hitler. Cela n’en fait pas un grand rebelle. Au contraire, il s’agit là d’un démagogue madré, chevronné. Il a accepté d’être juré du prix littéraire de trente millions d’amis (très fort, ça), il a voté pour la liste Hidalgo dans le treizième arrondissement de Paris, moqué Hollande et Vals, admiré Trump, il ne croit pas « au vote idéologique mais au vote de classe (et fait) partie de la France qui vote Macron, parce (qu’il est) trop riche pour voter Le Pen ou Mélenchon », il est pro-israélien et favorable au Frexit. C’est pesé comme un gouvernement de la Quatrième. Cet habile bateleur sait prendre les postures qui séduisent le lecteur bougon tout en ménageant les puissances qu’il faut ménager, mais quand il aborde un sujet sérieux, il se vautre dans le conformisme comme le goret dans sa soue. Un exemple ? « Les textes fondamentaux monothéistes ne prêchent ni la paix, ni l’amour, ni la tolérance. Dès le départ, ce sont des textes de haine ». On doit en déduire que l’Evangile n’est pas un texte fondamental du christianisme, donc que celui-ci n’est qu’une excroissance du judaïsme. Houellebecq épargne d’ailleurs celui-ci : « La Bible, au moins, c‘est très beau, parce que les juifs ont un sacré talent littéraire, ce qui peut excuser beaucoup de choses ». Et il va au bout de sa pensée : « Heureusement, (l’islam) est condamné. D’une part, parce que Dieu n’existe pas, et que même si on est con, on finit par s’en rendre compte. (…) D’autre part (il) est miné de l’intérieur par le capitalisme. Tout ce qu’on peut souhaiter, c’est qu’il triomphe rapidement. Le matérialisme est un moindre mal. Ses valeurs sont méprisables, mais quand même moins destructrices, moins cruelles que celles de l’islam. » Nous avons maintenant en main les clefs pour comprendre la polémique qui l’a opposé au recteur de la Grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz. Celui-ci ayant porté plainte pour « provocation à la haine », le grand rabbin de France Haïm Korsia a réuni les deux hommes : l’un a retiré sa plainte, l’autre ses propos. Notre confrère le Point l’en juge « sage ». Tout est bien qui finit bien dans la meilleure des républiques maçonnes possibles. Et le vrai rôle de l’islam, d’Houellebecq et de ses controverses apparaît : on enrôle la religion de Mahomet pour discréditer ceux qui croient en Dieu et se débarrasser du christianisme, puis on dissout l’islam dans le « capitalisme » pour produire la société du vivre-ensemble. On s’aperçoit ainsi que Houellebecq promeut et produit ce qu’il prétend critiquer, le tout sous les auspices des « autorités morales ». Pendant ce temps-là, on n’a pas du tout traité la question fondamentale de l’immigration. Cela vaut bien un fromage, sans doute. [ Signé : Martin Peltier le 12 janvier 2023 sur Jeune-Nation , repris de Boulevard Voltaire ] P.S. : JEUNE NATION , Héritier d’un mouvement politique dissous et d’un journal papier ayant paru dans les années 1950-1960, puis dans les années 1990, fondés par Pierre Sidos, notre site internet réactivé en 2013 a tout autant pour but de perpétuer le souvenir des combats passés, que de soutenir les combats présents et de préparer les combats futurs de la lutte nationaliste ! Outre notre travail de réinformation et de désintoxication en ligne, qu’il soit culturel, historique ou en lien avec l’actualité française et internationale, nous organisons plusieurs évènements annuels, qui permettent aux nationalistes radicaux de se rassembler. P.S. : BOULEVARD VOLTAIRE c'est : œuvrer, petit à petit, à restaurer le vrai débat d'idées qui manque tant dans notre pays ; Donner la parole aux experts ou aux personnalités militantes qui s'opposent à la pensée unique et sont bannis des plateaux télé ou des émissions de radio ; Maintenir un espace de liberté d'expression et d'opinion, sur Internet, qui échappe à la censure du « médiatiquement correct » ; Continuer à diffuser sans relâche l'information alternative qu'on ne trouve pas dans les grands médias.