Une mission de pédagogue .
5/5 Présent.
.----. De quels livres avez-vous besoin, cet été ? : En savoir plus sur André Charlier dont le neveu, moine au Barroux, raconte la vie et surtout le prix de l'œuvre. Car Charlier dut renoncer à la musique, au travail de la vigne, à sa vie de famille pour accomplir sa mission de pédagogue, capitaine de jeunes garçons et leur apprendre à être " cornélien, se maîtriser soi-même et toujours prêt à servir Dieu et les autres ". Assez décalé par rapport à notre époque, non ? [ signé Anne Brassié dans " Présent " numéro 8646 - vendredi 8 juillet 2016 ( vous pouvez demander un numéro spécimen de la part de Chiré à l'adresse : 5 rue d'Amboise - 75012 - Paris ) ]
Plus qu'un éducateur, un maître spirituel.
5/5 Réseau-Regain
.----. Après avoir été blessé et fait prisonnier
en Allemagne pendant la
première guerre mondiale, André
Charlier se tourna finalement vers
l’enseignement. Devenu Directeur
de l’École des Roches de Maslacq,
transférée ensuite à Clères : sa grande
œuvre sera la formation de la jeunesse.
Son ami Paul Claudel voit en
Charlier, beaucoup plus qu’un éducateur,
un maître spirituel : « le maître
idéal suivant l’Esprit de Dieu et le
cœur chrétien ». Pour sa part Monseigneur
Henri Brincard résume ainsi
cette œuvre de formation de la jeunesse
: « un élan de toute l’âme vers
“la Lumière” ». John Keith, un jeune
américain venu étudier pendant
quelques mois à Clères, confiait y
avoir trouvé « une École simple et
non pas prétentieuse », où l’on se
« trouve face à face avec Dieu ».
L’instrument de cette rencontre avec
Dieu était André Charlier lui-même,
comme Antoine de Lévis Mirepoix
l’explique dans la Préface.
Mais cette œuvre exigea d’André
Charlier qu’il renonce, après la mort
de sa première femme en 1940, à
redonner un véritable foyer à ses
propres filles, sacrifice douloureux
à son cœur de père et sur lequel il
revient souvent dans le Journal qu’il
écrivit à leur intention : « Vous avez
eu [à Maslacq] une vie fort agréable
en somme, et je pense qu’elle restera
pour vous comme un beau souvenir.
Pas un vrai foyer sans doute, mais
qu’y puis-je ? J’ai dû sacrifier cela à
l’École, et ce n’est pas moi qui ai voulu assumer cette charge ». Par
ces sacrifices librement consentis,
André Charlier fut un « témoin de
l’Éternel », comme il se définit lui même.
Son ami Gustave Thibon
l’avait compris, qui lui écrivait : « Je
pense souvent, très souvent à vous
comme à l’un des derniers témoins
des choses qui demeurent ».
C’est ce témoignage de toute
une vie que nous livre cette première
et excellente biographie d’André
Charlier [ Note de lecture de George Leroy - avril 2016 , sur " Reseau-Regain.net " ].
Une grande oeuvre inspirée.
5/5 Médias-Presse-Info
.----. La vie d’André Charlier (1895-1971) est une grande œuvre inspirée, dédiée à la formation d’une jeunesse catholique.
Pourtant, l’adolescence d’André Charlier se passa dans un climat familial hostile à la religion catholique, dominé par l’athéisme et l’anticléricalisme de son père Charles Charlier, républicain et franc-maçon. Mais André Charlier avait un sentiment religieux naturel très puissant et c’est en dehors de tout contact avec le monde catholique qu’il trouva le chemin de la foi ! Cet ouvrage nous décrit ce cheminement extraordinaire et admirable.
Baptisé en 1914, à l’âge de 18 ans, il accueillit la nouvelle de l’entrée en guerre comme un événement chargé d’une très haute signification spirituelle. André Charlier fut incorporé en décembre 1914. Après deux blessures au front, il finit la guerre en captivité en Allemagne. Sa convalescence terminée, il se tourne vers l’enseignement. Il se marie en 1924, devient père de famille, perd son épouse en 1940 après une longue maladie, et devient Directeur de l’Ecole des Roches de Maslacq en septembre 1941. A partir de ce moment, André Charlier se consacre à une œuvre éducative toute orientée vers la formation spirituelle et intellectuelles des jeunes.
Dom Henri nous conte cette existence hors du commun, exemplaire, l’âme toujours élevée vers le Ciel. Ce livre contient de très nombreux extraits d’écrits d’André Charlier qui témoignent de sa grandeur d’âme, de son sens aiguisé du discernement et de son dévouement inlassable.
André Charlier, le prix d’une œuvre, Dom Henri, de l’Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, préface d’Antoine de Lévis-Mirepoix,
Un être unique .
5/5 Jean-Marie Grach.
.----. Je vous considère comme un être unique, comme un homme qui a reçu des dons extraordinaires et dont de pauvres types comme moi ont eu la chance inouïe, la grâce exceptionnelle de profiter. (...) On sent en vous vivre un Dieu que vous avez cherché et trouvé et dont vous êtes la bouche pour nous. [Jean-Marie Grach, l'un des meilleurs capitaines que Charlier ait eus à Maslacq, et qui mourut au front en 1944 - extrait du livre ]
Une sorte de moine laïc.
5/5 Philippe de Calmels-Puntis.
.----. André Charlie est une lumière et le restera pour nous jusqu'à la fin de nos jours. Plus qu'un directeur ou un professeur, un comédien ou un musicien, cet homme demeure à jamais dans la galerie des hommes remarquables que j'ai eu l'immense chance et bonheur de rencontrer tout au long de ma vie, et où il côtoie Théodore Monod, le Père Pierre Ceyrac et tant d'autres encore. André Charlier était une sorte de moine laïc qui a éclairé et su donner un sens à nos vies. Je défie quiconque d'entre nous à prétendre le contraire. Il est un exemple à suivre. Il est le père de ces valeurs qui font de nous ce que nous sommes et que nous nous reconnaissons. Comme il est le ciment de ce qui nous relie tous aujourd'hui . [Philippe de Calmels-Puntis dans un témoignage à l'adresse d'un groupe d'anciens rocheux qui discutaient entre eux des mérites de Charlier . Extrait du livre, page 521 ]