Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Pensez à commander vos cartes de voeux, et vos agenda pour 2024 !

La librairie n'expédiera aucun colis du 25 décembre au 1er janvier. Une maintenance sera ouverte le 30 et 31 décembre.

Aime la Révolution

Référence : 15275
2 avis
Date de parution : 7 novembre 2007
Éditeur : FAYARD (EDITIONS)
Collection : LITT.GENE.
EAN 13 : 9782213635347
Nb de pages : 342
19.30
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié sous de 1 jours
Voir la disponibilité en magasin

Description
Voici un roman inachevé qui porte en germe certaines des grandes œuvres futures de Soljénitsyne : le héros est un jeune homme qui termine ses études de mathématiques à la faculté de Rostov mais se sent plutôt attiré par l'histoire et la philosophie. Il arrive à Moscou le 22 juin 1941, jour de l'offensive allemande. Ayant été réformé à cause d'une tumeur, il ne peut s'engager alors que son rêve est de servir dans l'artillerie.
Toute la narration est à la fois un portrait psychologique de ce jeune Soviétique modèle, sincèrement dévoué au régime et à la Russie mais gardant, avec beaucoup de naïveté, une certaine indépendance de jugement, et qui va tout mettre en œuvre pour se faire muter en première ligne, et grâce aux missions qui lui sont confiées, une description saisissante de la Russie du Sud (entre Rostov et Stalingrad) dans les premiers mois des hostilités : une ville de province dont le front se rapproche, un immense convoi de télègues et de chevaux qui se replie vers l'arrière, la question cosaque suggérée, et une peinture extraordinaire des conditions de circulation des déplacements en train dans la Russie en guerre.
L'originalité du matériau historique est encore mise en valeur par une forme littéraire extrêmement travaillée, d'autant plus remarquable que la rédaction de ces pages remonte pour l'essentiel à la fin des années 1940, avant les œuvres déjà connues de l'auteur d'Une journée d'Ivan Denissovitch.
TitreAime la Révolution
Auteur SOLJENITSYNE (Alexandre)
ÉditeurFAYARD (EDITIONS)
Date de parution7 novembre 2007
Nb de pages342
CollectionLITT.GENE.
EAN 139782213635347
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)24
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)215
Poids (en Kg)0.45
Biographie
Critique du libraire
Récit inachevé, écrit en convoi militaire en 1941. Ces pages ont été publiées pour la première fois en russe en 1999 dans un recueil des oeuvres de jeunesse de Soljénitsyne. Portrait psychologique d´un jeune soviétique modèle.
Les avis clients
Ce livre captive .
5/5 Réseau Regain .
.----. Le personnage qui s’appelle Nerjine (d’abord Serge, puis Gleb) est un alter ego de l’écrivain, qui l’a suivi dans presque toute son oeuvre. C’est lui le héros du roman inachevé publié à Moscou en 1997, en français aujourd’hui. Écrit à Marfino, la prison laboratoire où se passe l’action du Premier Cercle, le présent opus fut rédigé sur du papier ligné allemand ("trophée de guerre"), de la petite écriture minutieuse de l’enseignant-"zek" qui a appris à cacher ses textes. Texte de débutant, c’est aussi un roman d’apprentissage de la vie. L’étudiant maigrichon, à peine sorti des amphis, comme l’écrivain toujours piaffant, a eu un mois d’enseignement avant d’être mobilisé, et de périr à la "guerre révolutionnaire" qui apportera au reste de la planète le régime mathématiquement parfait que la Russie a inventé. Mais l’apprentissage de ce jeune homme sincère et idéaliste se fait par à-coups, où l’on trouve beaucoup des germes de l’oeuvre future. La Révolution n’est pas si facile que ça à aimer! . ********. . L’apprentissage, ce sont les dialogues avec le couple Diomidov, qui a connu les camps, et sait comment fonctionne le grand hachoir humain; c’est l’arbitraire de la police appliquant les consignes de vigilance; c’est la haine des femmes cosaques pour les rouges qui viennent tout piller…c’est aussi c’est la découverte du peuple, cohue malmenée, fataliste et cruelle. Nerjine découvre et la férocité de ce peuple et son éternelle sagesse celle du Platon Karataïev de Guerre et Paix. Le titre du roman est un vers de Boris Lavreniov, romantique bolchevique des années 1920. Et il a failli être le titre du roman de l’auteur sur la révolution de 1917. Ce titre dit tout le mélange d’amour et d’ironie. . ********. . Texte inachevé, mais passionnant pour qui veut découvrir le génie qui s’ébauche. Déjà un lexique surprenant plongeant dans le parler vigoureux du peuple, une observation aiguë des hommes et des choses, de superbes visions nocturnes, alimentant des confidences effrayantes sur le dérèglement de l’histoire humaine. . ********. . L’instit Gleb, devenu piètre palefrenier, découvre la noblesse des chevaux, la solidarité de l’animal avec l’humain, la beauté de la steppe du Don. Gleb était un rêveur aux pieds légers, le voici entravé par la découverte de la violence, apercevant l’immensité de l’Archipel en un soir, l’énormité de la Roue de l’histoire à sa première apparition. Tel quel, inachevé, roman d’apprentissage d’un adolescent soviétique futur prophète de la libération morale, ce livre captive. Même son aspect inachevé lui confère du mystère. [ Cette notice est le début d'un texte portant sur trois livres de l'auteur ; la suite étant sur " Réflexions sur la révolution de Février " et " Une minute par jour " --- Notes de lectures de Georges Leroy du mois de février 2008 ]
Un écho d'Henry Coston sur l'auteur.
3/5 Lectures Françaises / 1974.
.----. "SOLJENITSYNE,APRèS TANT D'AUTRES..." Qu'il nous soit permis, en élevant à notre tour une protestation contre cette inqualifiable atteinte aux droits de la personne humaine, comme disent certains tartufes, de faire remarquer que le sort de Brasillach et de Paul Chack, de Maurras et de Béraud, de Pierre-Antoine Cousteau et de Rebatet, pour ne parler que des disparus, était beaucoup moins enviable encore. Ils auraient probablement préféré être bannis... surtout s'ils avaient eu la certitude, comme leur confrère soviétique, de trouver en Suisse deux petits milliards d' A.F. ( droits d'auteur) pour subsister ! ( numéro 203 - mars 1974 ).