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Adieu Simone ! - Les dernières heures du féminisme

Référence : 105275
7 avis
Date de parution : 1 mars 2016
EAN 13 : 9791092801378
Nb de pages : 130
11.90
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Description
"Je n'ai pas la prétention de faire une analyse du féminisme depuis des siècles à travers le monde. De remonter à l'âge de pierre pour étudier la condition de la femme dans les grottes préhistoriques. Je veux seulement évoquer ce que je connais. Ce féminisme en mini-jupe, mutin comme une parisienne de Kiraz, que l'on trouvait sur les barricades de mai 68, devenu ce féminisme imposant et tyrannique, aux allures de rombière de Faisant, que l'on trouve à présent sur les ruines de mai 68.
Une rombière acariâtre et autoritaire avec sa moitié, l'homme occidental, faible et maigrelet, qu'elle morigène toute la sainte journée et fait avancer tête baissée mais une rombière laxiste, aveugle, et masochiste avec les enfants qu'en couchant avec l'amant de toujours, la gauche, elle a engendrés et réchauffés dans son sein : libération sexuelle, laxisme judiciaire et islam impérieux"
Gabrielle Cluzel est rédactrice en chef pour Boulevard Voltaire, elle scrute et analyse les mouvements politiques et culturels sans jamais donner sa langue au chat ! Sa chronique Sur le vif dans Famille Chrétienne enchante des milliers de lecteurs chaque semaine. Elle a récemment publié Méfiez-vous de la France bien élevée !
TitreAdieu Simone ! - Les dernières heures du féminisme
Auteur CLUZEL (Gabrielle)
ÉditeurLE CENTURION (EDITIONS)
Date de parution1 mars 2016
Nb de pages130
EAN 139791092801378
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)190
Poids (en Kg)0.15
Critique du libraire
J'ai découvert Gabrielle Cluzel, voici une quinzaine d'années, en recevant en service de presse un recueil de nouvelles intitulé « Rien de grave ». Pour être franc, le titre n'étant pas spécialement explicite et le nom de l'auteur de ne me disant rien, je m'apprêtais à opérer un "classement vertical ". Mais, machinalement, j'ai tout de même feuilleté pour me faire une idée. Et j'avoue que j'ai été séduit par le style et par l'humour un tantinet décalé comme dirait Audiard - alliés aux idées d'une « fieffée réactionnaire. » Moyennant quoi, je me suis trouvé « contraint » de reprendre le recueil au début et de ne plus le lâcher avant de l'avoir terminé... Depuis, je lis, irrégulièrement, des articles de cette excellente chroniqueuse, sur « Boulevard Voltaire », dans « Monde et Vie » ou dans « Famille chrétienne ». Et je constate avec joie que certains font mouche, comme le truculent « Méfiez-vous de la France bien élevée », admirable illustration du mouvement opposé à la loi Taubira. droite française. Car Gabrielle Cluzel n'est pas simplement une chroniqueuse légère, qui joue si bien son propre personnage de mère de famille débordée. De cette droite qui assume, qui dit tranquillement, mais fermement, qu'elle veut refermer la parenthèse de 1968. De cette droite "hors les murs", comme dirait Patrick Buisson, ou de cette « droite qu'on aime » comme dirait « Valeurs actuelles »... Cette droite conservatrice socialement et moralement, attachée à l'autorité, aux libertés économiques, à la famille... Cette droite détestée par les bobos, qui n'a guère de représentant dans la caste politico-médiatique, mais qui représente tout de même le coeur battant de notre pauvre pays. Dans ce court essai, Gabrielle Cluzel fait la preuve de toutes ses qualités : l'humour et le style toujours, mais aussi le courage intellectuel. Car il en faut pour s'attaquer au féminisme (la Simone du titre étant naturellement Simone de Beauvoir, la compagne de l'horrible Sartre). Sans agressivité, avec des formules d'une irrésistible drôlerie, Gabrielle Cluzel démonte les contradictions d'un féminisme qui s'est développé contre le christianisme et qui n'a rien à dire devant l'islam. Les féministes « canal historique », à la suite de Simone de Beauvoir, prétendaient arracher la femme à la société patriarcale. Elles semblaient ignorer - ce que leur rappelle fort bien notre amie - que la dignité de la femme est une « invention » de l'Europe chrétienne. Au Moyen Âge, des femmes ont gouverné, ont écrit, ont brillé dans cette société prétendument « patriarcale », qui a tout de même inventé l'amour courtois. C'est d'ailleurs la modernité qui a renvoyé la femme à la cuisine. C'est le code Napoléon qui en fait une mineure Et ce sont les parlementaires radicaux-socialistes qui lui refusèrent longtemps le droit de vote, de peur qu'elle ne soit influencée par les « curés ». On lit avec consternation ces pages sur le laxisme de la « féministe » Taubira qui relâchait des violeurs pour le plus grand malheur des femmes de France. On lit avec jubilation les remarques « assassines » sur la « regrettable » absence de parité dans les prisons. Mais on constate surtout que Gabrielle Cluzel est bien seule, parmi les féministes (car elle l'est, authentiquement, comme toutes les personnes attachées à notre si belle civilisation européenne et donc, en particulier, au respect de la femme), à dénoncer la triple menace qui pèse aujourd'hui sur les femmes. Une première menace, conséquence directe du féminisme " historique ", pour qui la femme doit urgemment gommer sa féminité pour être « un homme comme les autres ». Une deuxième menace, conséquence de la « révolution sexuelle », pour qui la femme devient un objet (plus ou moins consentant) de plaisir voire de commerce (comme avec la « gestation pour autrui », promue par maintes « féministes » socialistes !). Et une troisième menace, avec l'arrivée massive de l'islam, pour qui la femme n'est pas un être humain, égale en dignité à l'homme. Gabrielle Cluzel a ainsi mille fois raison de constater le silence assourdissant qui entoura les viols de Cologne. Oui, le féminisme vit ses derniers instants. Ses contradictions deviennent trop criantes. Espérons que cette fin du féminisme sera l'occasion de redécouvrir la dignité de la femme! Guillaume de Thieulloy. Les 4 vérités Hebdo, n°1039, p. 8.
Les avis clients
Féminisme : incohérence du combat !
5/5 Le sel de la terre .
.----. Le livre de Gabriel Cluzel nous expose dans un style direct et parfois cru, les souffrances dans lesquelles les féministes ont jeté les femmes (double dose de travail, perte de la protection des hommes, agressions multiples...), tout en leur faisant croire à la liberté. Nous y voyons aussi l'incohérence du combat des féministes qui se battent contre des détails, comme les règles de grammaire fixant le masculin qui l'emporte sur le féminin, sans lutter pour l'essentiel, comme par exemple l'esclavage des femmes par l'Islam. En conclusion, elle nous montre avec saint Paul que la vraie protection et promotion de la femme est dans la religion catholique : " Il n'y a plus ni homme, ni femme, car vous êtes tous un en Jésus-Christ." [ Chronique " Parmi les livres reçus " dans le numéro 106 - automne 2018 de la revue " Le sel de la terre " . Les numéros disponibles de cette revue sont en vente sur ce site ]
Complément :
5/5 " Chiré "
Ce livre a fait l'objet d'une conférence de G. Cluzel prononcée le 27 novembre dernier à la Maison de la Mutualité ( Paris ) à l'occasion de la Journée du livre de Chiré ( anniversaire, 50 ans ) dont un compte-rendu a été établi dans le numéro de janvier 2017 de " Lectures Françaises "
Sans concession
5/5 Lecture et Tradition
.----. Avec une pointe d'humour non dissimulé, ( l'auteur ) dresse le bilan sans concession de ce féminisme ridicule qui a provoqué des dégâts considérables dans l'ensemble de la société et dont nous constatons et déplorons aujourd'hui les fruits amers . Le prénom mentionné dans le titre est, bien entendu, celui de Simone Veil qui porte une lourde responsabilité dans la déconstruction de notre société française, n'en déplaise à ses adulateurs, ses louangeurs et ses encenseurs . [ Notice de Jérôme Seguin dans " Lecture et Tradition - nouvelle série " - février 2017 ]
Adieu Simone
5/5 Reconquete, n° 332 novembre 2016
CETTE SIMONE c'est Simone de Beauvoir, qui fut d'abord cette jeune fille, indubitablement intelligente, en réaction, compréhensible à certains égards, contre les étroitesses d'un milieu familial dont les règles de la convenance bourgeoise étriquée et moraliste n'étaient que caricaturalement celles des valeurs authentiques de la civilisation chrétienne, admirablement illustrée et façonnée par ces « femmes au temps des cathédrales » si bien évoquées par Régine Pernoud. Simone de Beauvoir, très tôt devenue la compagne, comme on dit aujourd'hui, et la triste comparse du crapoteux Jean-Paul Sartre, fut, durant sa vie, l'égérie des femmes, des courants de l'idéologie gaucho-féministe dont le trait essentiel résida dans une constante posture d'aversion de la féminité, triste alignement de la femme sur les critères de la masculinité. Mère de sept enfants, Gabrielle Cluzel est journaliste, notamment rédactrice en chef de Boulevard Voltaire, et depuis ses années d'étudiante, une militante des combats essentiels de la droite de conviction et notamment du respect de la vie. Elle pourfend avec une belle allégresse de plume les pesants stéréotypes d'un féminisme qu'elle qualifie de dérisoire tant il aboutit au contraire de ce qu'il revendique. Selon une implacable logique, agrémentée de sens de la formule et avec une ironie qui fait mouche, Gabrielle Cluzel, hors de toute lourdeur moraliste fait vivre le mot de Pascal sur « la vraie morale qui se moque de la morale ». Enfin, elle consacre de justes pages à la stupéfiante convergence du féminisme et de l'Islam. Elle écrit : « l'incohérence la plus flagrante, la plus incroyable, la plus ubuesque du féminisme est son extrême complaisance vis-à-vis de l'Islam ». <p align="right"> <a href= http://soleil151.free.fr/reconquete// target=_blank>soleil151.free.fr/reconquete</a>
Tranchant !
5/5 Le Harfang, Vol 5, n°1, oct-nov 2016
NOTRE ILLUSTRE PREMIER MINISTRE N'A EU CESSE DE NOUS LE RÉPÉTER, C'EST UN FÉMINISTE ET NOUS NOUS DEVONS DE SUIVRE SON EXEMPLE ET DE NOUS RÉCLAMER NOUS AUSSI DE CETTE IDÉOLOGIE, DEVENUE LA NORME DANS NOTRE SOCIÉTÉ ASEPTISÉE. Homme de convictions, Justin est même allé jusqu'à s'en prendre physiquement à une femme pour nous prouver que la femme est l'égale de l'homme dans tous les domaines. Après la parité au conseil des ministres, la parité dans tous les domaines, y compris le coltaillage. Est-ce justement cette égalité totale qui est réclamée par les féministes actuelles ? La talentueuse journaliste française Gabrielle Cluzel se pose la question dans son essai Adieu Simone récemment paru aux Éditions Centurion. Avant d'ouvrir la première page, le livre sent déjà l'hérésie, l'auteur étant une mère accomplie qui osa mettre, au grand dam de ces dames qui aimeraient ne pas en être, sa famille avant son chèque de paye. Une fois le livre ouvert, elle cerne ce qu'on craignait : elle ne s'est jamais reconnue dans cette « libération forcée» nommée féminisme. D'abord, il faut oser le dire, le féminisme actuel ne lutte plus pour le droit de vote ou pour l'égalité légale. Pire, en disant lutter contre le sexisme, qui est en fait le sexisme fantasmé du père de famille et de la division traditionnelle des rôles, le féminisme a accouché d'un sexisme plus délétère. Il y a tout d'abord l'existence d'une presse féminine débilitante à laquelle les féministes collaborent de façon enthousiaste. Entre un article sur les bienfaits du jus de pamplemousse de Bombay et un sur la vie privée d'une star de télé réalité, des articles toujours dominés par l'idéologie de gauche, celle-ci ayant réussi à monopoliser ce secteur de la presse. Ce n'est évidemment que la pointe (anodine) de l'iceberg et les féministes actuelles sont elles-mêmes caricaturales. Alors que l'islam misogyne gagne quotidiennement du terrain en Occident et que le laxisme judiciaire fait que des prédateurs sexuels écument les rues quelques mois après leurs condamnations, les militantes féministes s'inquiètent de grammaire, de l'hymne national canadien, de jouets stéréotypés et du sexisme bienveillant. Oui, le sexisme bienveillant. Ce qu'on appelait à une époque sombre et révolue être gentleman. Quelle insulte que de laisser sa place à une femme dans le transport en commun, lui porter ses paquets avec comme seule motivation inconsciente que de démontrer sa supériorité. Les gentlemen sont, il faut oser le dire, des machistes suprématistes misogynes. Ça, Trudeau l'a bien compris, Ruth Ellen Brosseau vous le confirmera. Par contre, si on veut lutter contre ce genre de sexisme dans la société, on combat aussi pour l'institutionnaliser, notamment dans les forces de l'ordre où l'on demande d'abaisser sciemment les critères physiques à l'embauche pour être plus inclusif. N'ont-elles pas elles aussi le droit de courir au-delà de la mitraille et des balles meurtrières ? Et ce, de façon moins bien préparée que leur contrepartie masculine puisque les tests ont été nivelés vers bas... Il y a aussi la libération sexuelle ! Quelle réussite ! Maintenant on peut risquer sa vie en prenant la pilule, sa santé psychologique en avortant. Et puis, quand on y pense, cette grande avancée pour les droits de la femme que représente l'avortement tout azimut connaît un certain effet boomerang : dans les communautés immigrées il arrive fréquemment que les foetus femelles soient avortés, car on préfère un enfant mâle. Belle réussite ! La maternité est intrinsèquement liée à la femme et au lieu de vouloir l'abolir, les féministes devraient la revaloriser et la protéger à tout prix... si elles étaient de bonne foi. Dernier exemple pour terminer le décapant exposé de Mme Cluzel : l'hypocrisie antiraciste qui fait que les féministes ont refusé de condamné les viols de Cologne et autres violences sexuelles commises par les migrant-s pour éviter de stigmatiser. C'est d'ailleurs cette peur de stigmatiser qui fait qu'elles ferment sciemment les yeux sur le voile, les mariages forcés, les agressions et tout ce qui vient avec certaines communautés. Beaucoup plus facile de s'attaquer à l'église catholique en exigeant des prêtres femmes, voire une papesse. Elle ose le dire, « le féminisme fait le lit bien sûr, parmi les plus jeunes générations de l'islamisme radical, qui vient - et de quelle manière...- combler le vide. »
Adieu Simone
5/5 Les 4 Verites n 1039 15 avril 2016 p 8
Dans ce court essai, Gabrielle Cluzel fait la preuve de toutes ses qualités: l'humour et le style toujours, mais aussi le courage intellectuel. Car il en faut pour s'attaquer au féminisme (la Simone du titre étant naturellement Simone de Beauvoir, la compagne de l'horrible Sartre). Sans agressivité, avec des formules d'une irrésistible drôlerie, Gabrielle Cluzel démonte les contradictions d'un féminisme qui s'est développé contre le christianisme et qui n'a rien à dire devant l'islam. Les féministes « canal historique », à la suite de Simone de Beauvoir, prétendaient arracher la femme à la société patriarcale. Elles semblaient ignorer — ce que leur rappelle fort bien notre amie — que la dignité de la femme est une « invention » de l'Europe chrétienne. Au Moyen Âge, des femmes ont gouverné, ont écrit, ont brillé dans cette société prétendument « patriarcale », qui a tout de même inventé l'amour courtois. C'est d'ailleurs la modernité qui a renvoyé la femme à la cuisine. C'est le code Napoléon qui en a fait une mineure. Et ce sont les parleme,taires radicaux-socialistes qui lui refusèrent longtemps le droit de vote, de peur qu'elle ne soit influençée par les "curés". On lit avec consternation ces pages sur le laxisme de la "féministe" Taubira qui relâchait des violeurs pour le plus grand malheur des femmes de France. On lit avec jubilation les remarques "assassines" sur la "regrettable" absence de parité dans les rpisons. Mais on constate surtout que Gabrielle Cluzel est bien seule, parmi les féministes, (car elle l'estn authentiquement, comme toutes les personnes attachées à notre si belle civilisation européenne et donc, en particulier, au respect de la femme), à dénoncer la triple menace qui pèse aujourd'hui sur les femmes. Une première menace, conséquence directe du féminisme « historique », pour qui la femme doit urgemment gommer sa féminité pour être « un homme comme les autres ». Une deuxième menace, conséquence de la « révolution sexuelle », pour qui la femme devient un objet (plus ou moins consentant) de plaisir, voire de commerce (comme avec la « gestation pour autrui », promue par maintes « féministes » socialistes !). Et une troisième menace, avec l'arrivée massive de l'islam, pour qui la femme n'est pas un être humain, égale en dignité à l'homme. Gabrielle Cluzel a ainsi mille fois raison de constater le silence assourdissant qui entoura les viols de Cologne. Oui, le féminisme vit ses derniers instants. Ses contradictions deviennent trop criantes. Espérons que cette fin du féminisme sera l'occasion de redécouvrir la dignité de la femme ! <p align="right">Guillaume de Thieulloy <a href= http://www.les4verites.com/ target=_blank>www.les4verites.com</a>
Il n'y a rien à sauver du féminisme !
5/5 Politique Magazine, 152 juin 2016 p 28
ENTRETIEN. Journaliste, rédactrice en chef à Boulevard Voltaire, Gabriel le Cluzel exécute l'idéologie féministe dans un petit Iivre aux formules ciselées. LE TITRE DE VOTRE LIVRE EST UNE RÉFÉRENCE À LA CÉRÉMONIE DES ADIEUX DE SIMONE DE BEAUVOIR. L'oeuvre de Simone de Beauvoir puise largement dans la frustration d'être née à une époque qui réservait peu de places aux femmes intellectuelles. D'une certaine façon, le beauvoirisme est un bovarysme ! Comprenez bien que dans la France patriarcale de l'après-guerre, il a bien fallu que le féminisme se nourrisse, pour prospérer, d'un certain terreau d'injustice et de colère... Le problème, c'est qu'après avoir exigé la libération des femmes, il a prétendu libérer la femme d'elle-même et, ce faisant, l'a purement et simplement niée. Il est devenu une idéologie, une sorte d'utopie qui pouvait avoir un impact dans des sociétés riches et prospères mais qui apparaît pour ce qu'elle est dans un monde fragilisé comme le nôtre : une tyrannie plus ou moins feutrée qui prétend occulter le réel en dictant aux femmes - et aux hommes - leur conduite. Adieu Simone : il n'y a rien à sauver du féminisme ! OÙ VOYEZ-VOUS DES BRÈCHES DANS L'IDÉOLOGIE FÉMINISTE ? Les féministes ne peuvent pas éternellement nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Elles font un bruit épouvantable pour imposer que l'on dise «madame "la" ministre» plutôt que «madame "le" ministre», mais on ne les entend plus quand il s'agit de dénoncer de vrais scandales. Qu'elles s'en prennent au laxisme judiciaire qui fait de notre pays une jungle où s'exerce la loi du plus fort. Car, bien évidemment, cette loi s'exerce au détriment des femmes, plus faibles physiquement - et oui ! - que les hommes. C'est d'ailleurs aussi pourquoi elles sont victimes de harcèlement. Encore un brillant « acquis » du féminisme qui, en oeuvrant pour la libération sexuelle, a contribué à faire tomber les conventions qui régissaient somme toute assez bien les rapports entre les hommes et les femmes. Et je ne parle même pas du silence radio des féministes sur les risques sanitaires de la contraception et sur la souffrance morale d'une IVG. Quant au traitement dégradant subi par certaines musulmanes, jamais une voix ne s'élève pour le dénoncer. Mais la réalité est cruelle. On l'a vu au moment des événements de Cologne où le Titanic féministe s'est écrasé sur l'iceberg islamique... MAIS, TOUT DE MÊME, NE FAUT-IL PAS SE RÉJOUIR QUE LA FEMME SOIT AUJOURD'HUI L'ÉGALE DE L'HOMME ? Cela dépend de quoi on parle. Promouvoir des femmes, non pour leurs compétences, mais parce qu'elles sont des femmes, j'appelle cela un système condescendant et odieusement sexiste. Il résume d'ailleurs l'erreur fondamentale du féminisme qui voudrait faire croire aux femmes qu'il leur faut choisir entre leur cerveau et leur désir de maternité. À mon avis, il devrait être tout à fait possible de mener de front une carrière professionnelle et une vie de famille épanouie. On attend le candidat qui proposera une politique familiale intelligente, valorisant les différents aspects de la féminité et de la masculinité. <p align="right">JBA <a href= http://www.politiquemagazine.fr/ target=_blank>www.politiquemagazine.fr</a>