« Une période de haute turbulence » (Claude Beauléon)
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.----. Vision prophétique… Alors que la révolution industrielle avait enfin éliminé l’islam d’Europe à la fin du XVIIe siècle (victoire du siège de Vienne), il revient aujourd’hui en conquérant. La main armée, chez ces terroristes dont le nombre s’accroît, la main vide et tendue chez ces migrant-s-faux-réfugiés réclamant une aumône que l’Etat maçonnique s’empresse de leur donner… Étonnant revirement de l’histoire !
Bien sûr, ces moyens de conquête ont été largement appuyés, il faut le répéter et Claude Beauléon le fait, par un complaisant calcul géopolitique : le wahhabime et le salafisme ne se sont pas développés tout seuls, ils ont été portés, financés par des sources extérieures.
La créature monstrueuse échappe-t-elle à ses maîtres ? Ou sert-elle encore leurs intérêts ? Demeure un autre calcul, idéologique celui-là : l’islam permet la mise à genoux de la vieille Europe et de tout son héritage. Une vieille Europe qu’on avait sagement depuis la Révolution désarmée, c’est-à-dire déchristianisée, vider de toute ressource spirituelle. Gardons à l’esprit que Mahomet a pu asseoir son emprise sur le Moyen-Orient chrétien parce qu’il était abîmé par les nombreuses hérésies de l’époque. Que peut-on dire de l’Europe d’aujourd’hui ?!
Voilà pourquoi Claude Beauléon parle de « révolution ».
Après, l’islam subit aussi une importante « crise civilisationnelle », confronté à une modernité qu’il ne peut pas assumer, à une réislamisation en dur des sociétés arabes… Une faille dont certains se serviront – mais peu de chances, pour l’instant, que ce soit l’Église catholique. [ Clémentine Jallais le 1 décembre 2016 à 14h 55 ]
Quelques éléments de discernement
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.----. Il est curieux de constater comment la civilisation moderne occidentale issue de la Révolution s’obstine à vouloir ingérer, digérer une réalité religieuse pourtant totalement à rebours de tout ce qu’elle a combattu, synonyme d’embrigadement religieux, de misogynie, de refus de la modernité, figée, fataliste, involutive… et comment elle rejette toujours plus la chrétienté d’antan qui laissait pourtant les hommes essentiellement libres. Un paradoxe qui montre bien la folie du monde et où peut le mener la haine de la Vérité.
Et qu’on cesse de vouloir à tout prix établir une distinction entre islam et islamisme. Comme le dit Claude Beauléon, « il n’y a pas de différence de nature, seulement une différence de degré ». Tout est contenu dans les écritures islamiques. Le djihad, cette offensive dans le « dar el harb » (par opposition au « dar al islam ») en est l’illustration majeure.
L’auteur cite, parmi d’autres, le discours du président de la république algérienne, Houari Boumédiène, prononcé à la tribune de l’ONU en 1974 :
« Un jour des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et il n’iront pas là-bas en tant qu’amis parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire. » ( suite ... )
A propos de l’islam
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.----. Claude Beauléon revient aux sources de la religion islamique et donne la parole au Coran, à la Sunna, aux hadiths, à la charia et à la Sira. Condensés ainsi en trois pages, ces textes frappent à nouveau par le formalisme très creux qu’ils renvoient. Tout est figé et pensé pour l’homme à qui est strictement dénié l’usage du libre-arbitre, cette qualité intrinsèque qui fait pourtant sa dignité radicale, dont le mauvais usage nous a peut-être valu le péché originel, mais nous vaut aussi de participer chaque jour à notre Rédemption.
L’islam « nie plus qu’il n’affirme » : les fidèles se soumettent donc à une interdiction globale. La conversion intime, celle du cœur n’a pas sa place – on ne la considère même pas. L’auteur fait cette remarque intéressante : « Les musulmans emploient 99 épithètes pour nommer Dieu, mais il leur manque un mot, le plus important : « abba », c’est-à-dire père… »
Un cadre « extérieur » avant tout, et donc politique. Que l’on comprend mieux en examinant les conditions de la naissance du phénomène : la conquête de Mahomet, « le beau modèle à imiter », fut opérée à la force du glaive et non du verbe, comme le souligne l’auteur. Le temporel et le spirituel se confondaient d’ores et déjà. « Mahomet fut prédicateur, chef de bande, chef de guerre, chef d’Etat, mais en aucun cas prophète, au sens propre du mot ».
De fait, toute connaissance est fermée ou au moins orientée, la liberté est fortement réduite, la vie quotidienne profondément réglementée. Et à quoi ce système totalisant doit-il sa survie (ce n’est plus l’auteur qui parle) ? A l’œil… non pas celui d’Allah, mais celui du frère, du cousin, du voisin qui veille, juge et dénonce… C’est la grande « réussite » du système : la peur. ( suite ... )
L'Islam tel qu'il se présente en 2016.
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.----. C’est un opuscule, mais il fait son office, qui est de tout dire ou presque en moins de trente pages. Paru aux éditions de Chiré, A propos de l’islam, quelques éléments de discernement résume et met en perspective l’islam tel qu’il se présente, à nos yeux, en 2016, en tant que phénomène historique, religieux et politique. Les enjeux qu’il dessine pour le vieux monde chrétien sont colossaux.
Ajoutons que « cette religion de paix et d’amour » à laquelle adhère aujourd’hui près d’1,6 milliard de personnes dans le monde, soit 23,4 % de la population mondiale, augmente à peu près deux fois plus vite que la religion chrétienne, selon une étude de 2015 de l’institut Pew Research Center. Il est fort à parier qu’à l’horizon 2050, leur nombre rattrape celui des chrétiens… ( suite ... )