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2084 - La fin du monde - Roman

Référence : 103102
1 avis
Date de parution : 20 août 2015
Auteur : SANSAL (Boualem)
Collection : BLANCHE
EAN 13 : 9782070149933
Nb de pages : 288
19.50
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Description
L'Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi, "délégué" de Yölah sur terre. Son système est fondé sur l'amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. Officiellement, le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions. Le personnage central, Ati, met en doute les certitudes imposées.
Il se lance dans une enquête sur l'existence d'un peuple de renégats, qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion... Boualem Sansal s'est imposé comme une des voix majeures de la littérature contemporaine. Au fil d'un récit débridé, plein d'innocence goguenarde, d'inventions cocasses ou inquiétantes, il s'inscrit dans la filiation d'Orwell pour brocarder les dérives et l'hypocrisie du radicalisme religieux qui menace les démocraties. 
Boualem Sansal, né le 15 octobre 1949 à Theniet El Had, petit village des monts de l'Ouarsenis, est un écrivain algérien francophone, principalement romancier mais aussi essayiste, censuré dans son pays d'origine à cause de sa position très critique envers le pouvoir en place. Il habite néanmoins toujours en Algérie, considérant que son pays a besoin des artistes pour ouvrir la voie à la paix et à la démocratie.
Il est en revanche très reconnu en France et en Allemagne, pays dans lesquels ses romans se vendent particulièrement bien, et où il a reçu de nombreux prix
.
Titre2084 - La fin du monde - Roman
Auteur SANSAL (Boualem)
ÉditeurGALLIMARD (EDITIONS)
Date de parution20 août 2015
Nb de pages288
CollectionBLANCHE
EAN 139782070149933
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)220
Poids (en Kg)0.31
Les avis clients
Menaces, perte de métier, censure ...
5/5 https://www.delitdimages.org/
.----. Boualem Sansal a décidément bien du courage. Et de la ressource. Après avoir essuyé des menaces de la part du Hamas parce qu’il se rendait à un salon du livre à Jérusalem, après avoir perdu son métier à cause de ses prises de position contre le pouvoir algérien, et avoir vu son livre Poste restante : Alger censuré par le régime, après avoir fait le parallèle entre islamisme et nazisme dans Le Village de l’Allemand, l’écrivain algérien ose se mettre dans les pas de George Orwell, l’auteur de l’indépassable 1984, avec son nouveau roman. 2084. La référence est transparente. Et tout le dispositif orwellien est là en effet : un système totalitaire où tout le monde est surveillé, un dictateur tout puissant, un appareil politique et policier redoutable, et des devises où l’absurde le dispute à la manipulation : « La mort, c’est la vie » « Le mensonge, c’est la vérité », « La logique, c’est l’absurde ». Seule différence, et de poids : dans 2084, l’islamisme, comme projet despotique, a remplacé le stalinisme athée. Big Brother est appelé « Abi », il est le « délégué de Yölah sur terre », un dieu unique qu’on prie neuf fois par jour dans les « Mockbas », qu’on sert via une langue sacrée appelée le « gkabul » pendant que les mauvais croyants sont châtiés en place publique. L’Abistan serait-il l’autre nom de Daesh ? Dans cet enfer religieux, dont Sansal nous fait visiter méthodiquement, didactiquement, tous les cercles, avec un sens de l’horreur aussi aiguisé que son sens de l’humour, un homme a décidé de ne pas faire comme les autres. Il s’appelle Ati, et cherche la mystérieuse « frontière » qui lui permettrait de fuir… À la fois farce et cauchemar, ce roman est sous-titré La Fin du monde. Mais, comme nous en avertit l’auteur : « C’est une œuvre de pure invention, (…), dormez tranquille, bonnes gens, tout est parfaitement faux et le reste est sous contrôle. » [ Publié le 7 septembre 2015 ]