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Charles de Gaulle - Une tragédie française en trois tableaux (2 volumes)

Référence : 124437
1 avis
Date de parution : 2 septembre 2022
EAN 13 : 9782851903310
Nb de pages : 100
13.00
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Description
On sait que Charles de Gaulle s'est toujours fait une certaine idée de la France, et que cette idée de la France épousait étroitement une certaine idée de lui-même. À Chiré, et à Lectures françaises, nous nous sommes toujours fait une certaine idée de De Gaulle. Une idée sans doute iconoclaste par rapport à la vision agenouillée qu'impose le conformisme historique selon lequel le général est entré depuis longtemps dans le domaine de l'intangible, de l'incontestable, dans le domaine du dogme. Une vision qui expose tout contestataire aux anathèmes des gardiens de l'histoire officielle, parfois même aux rigueurs de la loi et de la justice. 

Aujourd'hui, plus que jamais, s'impose la dénonciation de l'ère gaullienne. Dans le désert intellectuel qui est aujourd'hui celui du monde politique, notamment celui de la droite, de cette droite niaise, abêtie par soixante ans de Ve République, le gaullisme a été - et reste à bien des égards - une cause d'aveuglement politique et moral. Le gaullisme a été, et reste ce que Gérard Bedel a fort bien qualifié de « maladie sénile de la droite ». 

2020 fut l'année de Gaulle : cent-trentième anniversaire de la naissance du général, cinquantenaire de sa mort et quatre-vingtième anniversaire de l'appel du 18 juin. Il nous faut donc faire un peu de tri dans le bric-à-brac des mythes qui peuplent cette légende, à savoir une petite part de vérité à côté d'une masse de mensonges, de mystifications et d'impostures construites sur le « grand homme », et qui forment la trame de cette tragédie française, une tragédie en trois tableaux qui mettent à nu les trois faces de cet homme de haine et de sang : l'ambitieux, le factieux et le tyran.   


Jean-Baptiste Geffroy est professeur émérite de la Faculté de droit de l'Université de Poitiers. Il est depuis 1971, un collaborateur régulier des revues Lecture et Tradition et Lectures Françaises.
TitreCharles de Gaulle - Une tragédie française en trois tableaux (2 volumes)
Auteur GEFFROY (Jean-Baptiste)
ÉditeurCHIRE (EDITIONS DE)
Date de parution2 septembre 2022
Nb de pages100
EAN 139782851903310
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)4
Largeur (en mm)148
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.18
Biographie
Critique du libraire

L'ambitieux - Le factieux - Le tyran.
Premier volume : Premier et deuxième tableaux - Deuxième volume : Troisième tableau.  

« À travers ces deux brochures, Jean-Baptiste Geffroy réussit l'exploit de nous présenter la vérité sur Charles de Gaulle, de son entrée à Saint-Cyr, en 1909, à l'abandon de l'Algérie en 1962. Cinquante-trois années d'une "aventure gaullienne" que l'auteur a très judicieusement intitulée "une tragédie française" qu'il a découpée en trois tableaux : l'Ambitieux, qui couvre sa carrière militaire ; le Factieux, de Londres à Alger ; le Tyran, de la première (1943-45) à la seconde épuration (1961-62).  Trois tableaux d’une vie d’homme : trois tableaux d’une tragédie française. L’ambitieux : comment De Gaulle a construit son personnage. Le factieux : comment De Gaulle a prétendu, face au maréchal Pétain, incarner une légitimité alternative. Le tyran : comment De Gaulle au pouvoir a fait litière des libertés françaises.

« De cette longue période, on retiendra deux traits de caractère du "Général" : l'Orgueil et la Haine qui seront le fil conducteur de toute son existence. Un dialogue particulièrement explicite vient donner la clef de la psychologie gaullienne. Il se place avant la campagne de Syrie :
"Au futur général Monclar (alors lieutenant-colonel Magrin-Verneret commandant la 13e Demi-Brigade de Légion étrangère), qui déclare à De Gaulle : "Je regrette, je ne marche pas. L'engagement que j'ai souscrit précise que nous ne serons pas engagés contre la France", de Gaulle répond froidement : "La France, c'est moi." » (note 38, page 50).  

« Dès lors, tout s'explique : attaquer de Gaulle, c'est attaquer la France et ceux qu'il attaque n'ont pas droit au titre de Français. Et parlant des autorités militaires de Vichy qui l'envoient devant le tribunal militaire pour sa rébellion, il déclare :
"[...] je dis que ses soldats ne sont plus des soldats ; que ces Français ne sont plus des Français ; que ces hommes ne sont plus des hommes" ! (discours du 22 août 1940).  

« Ces paroles "terrifiantes" ouvrent la porte à tous les excès qui, hélas, ne manqueront pas...  

« À partir de cette présentation, il n'est plus qu'à suivre la passionnante enquête de l'auteur dans ces trois périodes où l'on découvrira qu'il y a loin du mythe à la réalité. Tout d'abord, l'Ambitieux : sa période militaire qui va de Saint-Cyr, 1909, à la bataille de Montcornet, mai 1940. À travers les notes de ses chefs apparaît un homme arrogant, d'une brillante intelligence, mais d'un esprit plus théorique que pratique. Notons toutefois qu'il jouira de la bienveillante protection du colonel puis maréchal Pétain jusqu'à la fin des années 30. Pour impressionner le monde politique, il commet plusieurs ouvrages et articles sur l'Armée, recueils de généralités, où, contrairement à la légende, il n'a pas la paternité de la doctrine de l'emploi des chars. Mais il est remarqué par Paul Reynaud qui, après l'échec de Montcornet, en mai 40, l'appellera au gouvernement comme secrétaire d'État à la Défense. Adversaire de l'Armistice, qu'il travestit sciemment en capitulation, partisan de la guerre à tout prix, il propose, dans un déni total de la situation militaire, la construction d'un "réduit breton", puis l'embarquement de 900 000 hommes en 45 jours vers l'Afrique du Nord. Enfin, envoyé à Londres par Reynaud, dont la duplicité est mise à nu, il en revient avec une ahurissante proposition de fusion de la France, avec ses ressources, et de la Grande-Bretagne.  

« Devant le tollé qu'il provoque, il s'enfuit, par ruse, en Angleterre, le 17 juin, d'où il prononcera, le 18, son célèbre appel, soumis auparavant à Churchill. Dès lors, il est devenu le Factieux et n'a de cesse de combattre le régime de Vichy, y compris par les armes. Ses propos virulents serviront de caution à Churchill pour l'attaque de Mers-el-Kébir. C'est lui qui lancera l'attaque ratée de Dakar puis poussera au conflit fratricide de Syrie. Il réserve ses attaques non pas aux Allemands, mais au Maréchal et à son gouvernement qu'il flétrit d'injures et de calomnies. Le débarquement américain en 1942, l'assassinat de Darlan, dont il est, avec le comte de Paris, partie prenante, l'hostilité de la maréchaliste Afrique du Nord, et la nomination de Giraud comme commandant en chef civil et militaire sont autant d'obstacles à l'arrivée de De Gaulle à Alger. Fort de l'appui anglo-saxon et communiste, de son auréole de résistant, il s'imposera au Comité Français de Libération Nationale (CFLN) face à Giraud qu'il discréditera en l'obligeant à renier sa fidélité maréchaliste et à laisser faire l'épuration de ses proches (exécution de Pucheu, entre autres). "Après un an de basses manœuvres [...] de Gaulle détient seul le pouvoir. Il s'engage résolument sur le chemin de la tyrannie".

*
  

« Voici donc le Tyran. De Gaulle a éliminé ses rivaux : il se proclame chef de la France Combattante "mais l'armée dont il se saisit n'est pas la sienneL'Armée d'Afrique est celle de Vichy, celle de Weygand" Ce sont Giraud et Juin, mis en place par le Maréchal, qui vont mener les campagnes de Tunisie, de Corse et d'Italie. Et de Gaulle n'est pour rien dans ces victoires.  

« Mais il est en contact avec Moscou depuis juin 1941, car il veut l'appui du PCF. Staline accepte à condition qu'il serve ses intérêts, à savoir la création d'un front à l'Ouest pour le soulager à l'Est. Jean-Baptiste Geffroy démontre alors, à travers faits et citations, combien, à force de concessions, de Gaulle est l'otage de Moscou. C'est ce qui va conduire à placer la Résistance sous la coupe des FTP de Tillon qui mènent une politique terroriste, qu'il avait, auparavant, condamnée, et qui va le contraindre à prôner l'insurrection nationale, c'est-à-dire la révolution. C'est le feu vert pour les communistes qui vont se livrer aux pires exactions contre leurs adversaires politiques, opportunément qualifiés de "collabos".  

« Vient ensuite l'analyse fouillée de la manipulation juridique, anticonstitutionnelle, montée pour asseoir la tyrannie gaullienne. Le vrai visage de De Gaulle se révèle : c'est celui d'un "épurateur assumé" : il a besoin, pour sa légitimité, que l'Armistice, travesti en capitulation, soit une trahison, sinon c'est Pétain qui a raison, et lui n'est plus rien. Épuration sauvage, dans un premier temps, puis "légale" par des tribunaux spéciaux et particulièrement partiaux. Là encore, la lecture de ce troisième tableau est accablante. Les condamnations pleuvent : 30 000 exécutions sommaires, selon Robert Aron, puis plusieurs milliers de condamnations à mort, 100 000 "indignité nationale". D'après Jean Paulhan entre 1,5 à 2 millions de personnes ont été touchées par l'épuration.  

« L'auteur se demande si le Général a libéré la France. Et, là encore, le constat est accablant : les libérateurs, ce sont les Anglo-Américains en Algérie puis en Normandie et, en Provence, l'Armée d'Afrique, débaptisée 1re Armée, à laquelle de Gaulle a retiré son chef légitime, Juin, pour la confier à de Lattre. Alors que Juin et Churchill voulaient prendre l'Allemagne à revers par l'Autriche et éviter ainsi à la fois l'avancée soviétique et la dévastation de la France, Roosevelt et De Gaulle, qui avaient chacun donné des gages à Staline, s'y opposèrent, le second craignant, dans cette hypothèse, de ne pas disposer des forces nécessaires pour prendre le pouvoir.  

« Ce pouvoir, pris en août 1944, sera de courte durée, la nouvelle assemblée lui est hostile : le 20 janvier 1946, il se retire. L'auteur dresse le triste bilan de ces 18 mois. Désormais en retraite à Colombey, il se voit en recours, mais il faut pour cela une situation de crise.  

« C'est l'affaire algérienne qui sera le déclencheur. On connaît la manifestation du 13 mai 1958 à Alger, et l'appel, malgré lui, de Salan à De Gaulle qui se déclare aussitôt "prêt à assumer les pouvoirs de la République". Il n'aura pas besoin de déclencher "l'Opération Résurrection" puisqu'il est, depuis le 3 juin, investi des pouvoirs constituants. On suit alors, avec l'auteur, le chemin de la trahison gaullienne. Elle est remarquablement analysée et, devant les faits et les déclarations qu'il énumère, on ne peut vraiment parler que de trahison. Il voulait le pouvoir même au prix d'un parjure ! Alors que l'Armée française est victorieuse sur le terrain, il offre la victoire au FLN et capitule sur toute la ligne cédant à toutes ses exigences, lui livrant, entre autres le Sahara. "Les accords d'Évian ont transformé notre victoire en une défaite - en une défaite honteuse" (Hélie de Saint Marc).  

« Cette politique d'abandon ne s'est pas passée sans heurts : la sanglante semaine des barricades à Alger, en janvier 1960, ne donne pas lieu à la répression militaire qu'attendait le gouvernement qui se vengera sur les mouvements nationaux. Le Putsch, en avril 1961, puis l'OAS seront l'occasion pour De Gaulle d'épurer l'Armée de l'élite de ses soldats ; les massacres de la rue d'Isly et d'Oran, je désarmement des Harkis et la fin horrible de plus de 100 000 d'entre eux, la lutte contre l'OAS, tout cela sera d'une férocité inouïe : la torture, la prison et les condamnations à mort pleuvront sur ceux qui avaient cru à celui qui avait déclaré : "Moi vivant, jamais le drapeau de FLN ne flottera sur Alger".  

« Pour conclure, constatons que le fil conducteur de ces 53 années aura bien été l'orgueil et la haine. Laissons la parole à Lady Spears, qui l'a bien connu à Londres :
"Je crois que l'orgueil est à la base de son caractère... son unique plaisir était de haïr. Et il haïssait le monde entier, mais plus particulièrement ceux qui essayaient d'être ses amis... Être l'obligé de quelqu'un lui était déjà odieux".  

« De qui fut-il l'obligé ? De Pétain, dans sa période militaire, de l'Armée d'Afrique, dans sa conquête du pouvoir, des Pieds-Noirs et de l'Armée, dans son retour en 1958. On a vu comment il les en a remerciés.  

« Merci à Jean-Baptiste Geffroy d'avoir, avec brio et de façon irréfutable, dénoncé, à travers cette tragédie en trois actes, l'imposture gaullienne qui continue à polluer la vie politique française dont elle est, hélas, la référence morale y compris pour la droite nationale... Ce qui promet des lendemains qui chantent !»

Colonel (er) Pierre Brière-Loth, dans Lectures Françaises n° 788 (décembre 2022)
 

Les avis clients
Un portrait sans concession.
5/5 https://www.lesalonbeige.fr
.----. Jean-Baptiste Geffroy, professeur émérite de la Faculté de droit de l’Université de Poitiers, un collaborateur régulier des revues Lecture et Tradition et Lectures Françaises, vient publier un portrait de Charles de Gaulle, Une Tragédie française en 3 tableaux, une centaine de pages éditées en deux livrets. Ces deux livrets (pourquoi deux, un seul ouvrage aurait été plus pratique) dressent un portrait sans concession du fondateur de la Ve République : l’ambitieux, le factieux et le tyran. Le ton est donné : On sait que Charles de Gaulle s’est toujours fait une certaine idée de la France, et que cette idée de la France épousait étroitement une certaine idée de lui-même. À Chiré, et à Lectures françaises, nous nous sommes toujours fait une certaine idée de De Gaulle. Une idée sans doute iconoclaste par rapport à la vision agenouillée qu’impose le conformisme historique selon lequel le général est entré depuis longtemps dans le domaine de l’intangible, de l’incontestable, dans le domaine du dogme. Une vision qui expose tout contestataire aux anathèmes des gardiens de l’histoire officielle, parfois même aux rigueurs de la loi et de la justice. Aujourd’hui, plus que jamais, s’impose la dénonciation de l’ère gaullienne. Dans le désert intellectuel qui est aujourd’hui celui du monde politique, notamment celui de la droite, de cette droite niaise, abêtie par soixante ans de Ve République, le gaullisme a été – et reste à bien des égards – une cause d’aveuglement politique et moral. Le gaullisme a été, et reste ce que Gérard Bedel a fort bien qualifié de « maladie sénile de la droite ». L’auteur évoque la formation et la carrière avant de raconter ses tentatives pour s’opposer au Maréchal Pétain puis la terrible épuration qui lui a permis d’annihiler toute opposition, avant de revenir sur son retour peu glorieux en 1958, qui donneront lieu aux massacres de milliers de Français et de harkis. Sans de Gaulle, Darlan n’aurait pas été assassiné, ni Giraud écarté, ni les communistes propulsés premier parti de France. Il n’y aurait pas eu d’Epuration ou elle aurait été moins meurtrière, ni de guerre civile. Sans de Gaulle, le lâchage de l’Algérie n’aurait pas été cette meurtrière et honteuse déroute. Cette lecture d’une histoire dramatique, celle de la France, qui rappelle l’ouvrage publié par Roger Holeindre il y a quelques années, L’homme qui faisait se battre les Français entre eux, épais d’environ 700 pages, retraçant l’histoire du Général depuis la Première guerre mondiale jusqu’à mai 1968 où il a pactisé avec l’URSS. [ Publié par Michel Janva le 7 novembre 2022 ] P.S. : Salon Beige, qui êtes-vous ? Nous sommes quelques laïcs catholiques, dans la tranche d'âges 30-50 ans. Ce qui nous unit, c'est notre Foi catholique et notre désir, au fil de l'actualité, de réfléchir à voix haute sur la façon de l'appliquer dans la société actuelle. Fidèles au Pape, au Magistère de l'Eglise, nous voulons travailler au Bien commun de la société en informant nos lecteurs sur l'actualité, vue au regard de la doctrine sociale de l'Eglise. Le directeur de la publication est Guillaume de Thieulloy. Adresse : Tour CIT, 3 rue de l'Arrivée, 75015 Paris ].