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Histoire des traditionalistes

Référence : 122488
5 avis
Date de parution : 17 février 2022
Auteur : CHIRON (Yves)
Collection : HISTOIRE
EAN 13 : 9791021039407
Nb de pages : 640
26.90
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Description
Pour la première fois, cet ouvrage raconte l'histoire des "traditionalistes", catholiques qui critiquent ou rejettent le concile Vatican II et la réforme liturgique qui s'ensuivit. Il décrit aussi l'histoire de ces prêtres ou de ces laïcs qui, en France, aux Etats-Unis et dans d'autres pays, sans s'opposer au concile et à la "nouvelle messe", restent attachés à la liturgie traditionnelle et sont soucieux d'une défense de l'orthodoxie de la foi.
En historien de l'Eglise, Yves Chiron dévoile les origines de ce mouvement à l'époque de Pie X. En fin connaisseur du catholicisme contemporain, il met en perspective son actualité au cours des pontificats de Benoît XVI et de François. Cette recherche, engagée depuis plus de vingt ans, se fonde sur de nombreuses archives et sources inédites, et sur une large enquête menée auprès de personnalités des communautés traditionalistes ou de sensibilité traditionnelle.
Un dictionnaire biographique recensant plus d'une centaine de personnalités montre combien cet univers, traversé de tendances variées, est loin d'être monochrome. Un livre de référence qui fera date sur le sujet.  
Yves Chiron, historien, est spécialiste de l'histoire de l'Eglise contemporaine. Il est l'auteur de plusieurs biographies de papes, traduites en de nombreuses langues, dont notamment Jean XXIII, un pape inattendu (Tallandier, 2017).
TitreHistoire des traditionalistes
Auteur CHIRON (Yves)
ÉditeurTALLANDIER (EDITIONS)
Date de parution17 février 2022
Nb de pages640
CollectionHISTOIRE
EAN 139791021039407
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)32
Largeur (en mm)165
Hauteur (en mm)238
Poids (en Kg)0.73
Critique du libraire
Sommaire : De l'"intégrisme" à la romanité Les crises du catholicisme La "minorité" au concile Vatican II 1966, l'année des condamnations La deuxième bataille du catholicisme Contre la "nouvelle messe" Mgr Lefebvre, "le doux obstiné" Des religieux dans la tourmente postconciliaire Mgr Lefebvre, de la "Déclaration" à la suspens a divinis D'un pontificat à l'autre Restauration ou tactique ? Les séparations et les réconciliations La messe traditionnelle sous condition Le pontificat de Benoit XVI, kairos pour les traditionalistes Le pape François Conclusion - Quel avenir pour les catholiques de tradition ? Dictionnaire biographique des catholiques de Tradition
Les avis clients
Excellent livre sur le courant traditionnaliste
5/5 Xavier
Excellent livre qui remet correctement en perspective les débats, polémiques, événements qui ont marqué le courant traditionnaliste depuis un siècle, et évidemment pendant et après le concile. Le livre se lit bien, ne s'attarde pas excessivement sur les détails techniques en théologie mais les enjeux sont correctement présentés. Bref, un livre référence sur le sujet.
Une recherche engagée !
4/5 https://www.medias-presse.info/
.----. Un livre d’une actualité brulante, incontournable, assez complet. Chaque lecteur sensible à ce sujet y trouvera un chapitre, quelques pages, quelques lignes qui évoqueront son histoire, son combat pour la défense de la messe, du catéchisme, etc, son combat ou celui de ses parents, de sa famille. Un combat qui dure encore. Jean Madiran disait « Les “traditionalistes”, ce n’est pas, ce ne peut-être, ni un parti, ni une armée, ni une Église ; c’est un état d’esprit. Et, bien sûr, un comportement. Une professio et une devotio. » » Ce livre est le fruit d’une recherche engagée il y a environ trente ans et d’une documentation, sans exclusive, accumulée au fil des décennies. Celle-ci a été complétée par l’exploration de nombreuses archives et les questions posées à de multiples acteurs et témoins. Sachant qu’un souvenir, un témoignage ou un document ne suffisent pas à faire toute la lumière. » Y.C. Le traditionalisme compris comme la défense de la tradition catholique mise à mal par des novateurs n’est pas apparu à la suite du Concile Vatican II. Il date du début du XX° siècle. Et si l’on établit la généalogie du traditionalisme on constate qu’il est en droite ligne l’héritier du catholicisme né en opposition avec la Révolution française. Dans le livre c’est d’une manière générique que le mot est employé pour désigner les communautés, les congrégations religieuses, les fraternités sacerdotales, les évêques, les prêtres, les mouvements, les organisations, les écrivains, les revues qui ont été et qui sont attachés à la défense de la transmission de la Tradition catholique. La Tradition étant à la fois l’acte de transmettre et le contenu de ce qui est transmis. Chez certains, cette défense de la doctrine traditionnelle va jusqu’à la remise en cause des enseignements du concile Vatican II, chez d’autres c’est un effort pour les réinterpréter à la lumière de la Tradition… L’attachement des fidèles à la Tradition n’est pas sentimental mais une conviction réelle que cette liturgie traditionnelle exprime pleinement la foi catholique -Lex orandi, lex credendi. L’éventail des catholiques qui se déclarent attachés à la tradition est très large, allant des « bi-ritualistes » à ceux qui déclarent la nouvelle messe invalide… La figure la plus connue du traditionalisme est incontestablement celle de Mgr Marcel Lefebvre dans l’histoire de l’Eglise contemporaine. Son œuvre la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X est sur la ligne de crête dans ce combat. Le but de ce livre est d’abord de dresser un panorama rigoureux et si possible incontestable quant aux noms, aux faits et aux dates. Chaque personnalité marquante, chaque communauté en activité ou pas aujourd’hui a sa page, ses références, son histoire, avec une réelle objectivité. Le dictionnaire biographique est éloquent par ses sources, sa diversité et sa précision. Tous les grands noms y sont avec leur combat, leur espoir et les œuvres qu’ils ont élaborées. Des catholiques intégraux moins connus de la Contre-Révolution, la Cité catholique, en passant par la prise de Saint-Nicolas du Chardonnet, et des prises de positions après 1988, des grands pèlerinages, des fondations qui fleurissent…Un chose est frappante : l’importance du rôle des laïcs, la diversité des parcours des prêtres ou religieux et les évolutions de certains. Il y eut du courage, de l’héroïsme parfois, de l’obstination aussi, en certains cas de la rigidité jusqu’à l’aveuglement. Mais ces pages situent également les traditionalistes dans l’histoire plus générale de l’Eglise. En France et dans le monde entier sont évoquées et situées dans le contexte de l’époque, les différents courants, les acteurs et les communautés qui ont œuvré dans ce combat et le contexte de l’époque permet de mieux comprendre les positions de chacun. Beaucoup se souviendront du Brésil et des espoirs déçus ! Le livre d’Yves Chiron, au delà des éléments historique rapportés, conserve malheureusement une vision axée sur le point de vue Ecclesia Dei. Car plutôt que de parler de ralliement, que ce soit celui de 1988 ou celui tenté par Mgr Fellay en 2012, qui constituent objectivement un compromis pour les uns et pour d’autres une trahison, l’auteur n’hésite pas à parler de « pleine communion », le pendant de « communion imparfaite », concept étranger à la théologie catholique mais largement usité par les autorités conciliaires. Et pourtant les trahisons que constituent les ralliements ou tentatives de ralliement sont des faits en tant que trahison et non en tant que point de vue, la Tradition ne pouvant faire l’objet de compromis politiques. Le sommaire très détaillé permet de consulter une période plus qu’une autre, les notes authentifient les faits, les déclarations avec une grande rigueur. L’index permet en un clin d’œil de retrouver celui que vous cherchez. Et le dictionnaire biographique de 126 pages présente les grands noms de ce combat avec la rigueur de l’historien. [ Signé : Laure Macaire le 28 mars 2022 ]
3 extraits d'un article de 10 pages.
3/5 Lectures Françaises.
.----. Voilà un sujet attendu avec impatience mais aussi peut-être avec appréhension, tant il est porteur de controverses et sujet de polémiques. M. Yves Chiron s’est lancé dans l’aventure, non sans courage, parce qu’un tel travail est forcément exposé à la critique. Le monde des traditionalistes est en effet traversé par une infinité de courants,de tendances, de sensibilités, représentés par de fortes personnalités, peu enclines au débat apaisé ; mais c’est souvent la rançon d’engagements doctrinaux sans concession. M. Chiron a ici réalisé un travail considérable, tant par l’ampleur des sources et de la documentation rassemblée, exploitée, que par la précision et la rigueur d’un exposé qui satisfait, en général, à l’exigence d’objectivité. D’un point de vue formel, le livre est d’une présentation satisfaisante, la documentation saisie par l’auteur est certainement de grande ampleur, même si, en raison de l’absence d’une bibliographie générale distincte du récit, il est impossible de la mesurer. Elle est en fait contenue dans les notes très nombreuses – ce qui empêche toute recherche particulière de titres ou d’auteurs – et de plus reportées en fin d’ouvrage, ce qui est très incommode. Ajoutons que le livre est doté d’un index des noms cités (mais c’est un minimum), complété par un très substantiel « Dictionnaire biographique des catholiques de tradition », dont les notices sont la plupart de qualité, même si certaines sont un peu superficielles et parfois erronées (1). Le livre de M. Chiron porte donc sur les traditionalistes, c’est-à-dire sur les hommes et les femmes qui ont peuplé ce courant spirituel du monde catholique au XXe siècle : évêques, prêtres, religieux, laïcs, intellectuels, écrivains, journalistes, associations, revues et journaux, et peut être surtout tout un peuple de fidèles anonymes qui forment l’armature de paroisses, anciennes ou nouvelles, de chapelles « sauvages », de garages improvisés, transformés en lieux de culte où ils perpétuent la Tradition. Le champ d’investigation est donc considérable et M. Chiron s’est voulu exhaustif. Sans doute son livre contient-il quelques oublis. Ils n’entachent pas pour autant la qualité générale de l’ouvrage. Qu’il s’agisse des personnes, des grands ouvrages, des journaux ou revues qui ont illustré la Tradition, à peu près tous ont été évoqués. On regrettera toutefois que les noms de Louis-Hubert Remy, Jean-Pierre Maugendre ou Daniel Raffard de Brienne aient été omis (2)... ... Nous ne nions pas l’intérêt réel de l’ouvrage de M. Chiron, sa présentation très complète, très fouillée de ce monde des traditionalistes, ses figures de proue comme ses modestes ouvriers, ses plumes, sa presse, ses œuvres de sanctification et d’éducation (notamment le remarquable réseau de ses écoles). Je regrette toutefois que cette évocation soit sans chaleur. L’objectivité du récit (3) n’excluait pas un minimum d’empathie à l’égard d’un mouvement dont personne ne peut nier la pureté de l’engagement, le dévouement pour l’Église, la ferveur de la foi,le courage dans l’adversité. Mais surtout il manque à l’ouvrage une part de la sève doctrinale qui anime le mouvement, et la recherche d’un sens qui permette à cette histoire d’être vraiment comprise. Cette histoire des traditionalistes est sans aucun doute à lire avec profit. Celle du traditionalisme reste à écrire. --------------------- [ Extrait signé : Jean-Baptiste Geffroy dans le numéro 790, février 2023 de Lectures Françaises - Tous les numéros de notre revue sont présentés sur ce site et le plus souvent sont encore disponibles. La revue a été créée par Henry Coston en 1957, puis dirigée par Jean Auguy de 1977 à 2011 ] ] -------------------------------- (1)– Je n’y figure qu’indirectement comme fondateur du journal Poitiers-Université. Or, en 1964, année de sa création, je n’avais que seize ans. P.-U. a été fondé par Jean Auguy, Jacques Meunier et Christian Lagrave. (2)M. Chiron consacre une notice à Jean Auguy, mais sans relier son action à l’objet du livre qui est essentiellement religieux, et ce, malgré les nombreuses publications réalisées par lui depuis 1966, concernant les thèmes majeurs du combat spirituel : La Révolution liturgique de Jean Vaquié (1971), un des premiers ouvrages sur la réforme liturgique, La Nouvelle Messe qu’en penser d’Arnaldo-Xavier da Silveira, le remarquable L’Église occupée de Jacques Ploncard d’Assac, ES 1025 de Marie Carré. Les numéros spéciaux de Lecture et Tradition sur Lex orandi, La nouvelle messe et la foi et Il n’y a qu’un seul Dieu de Daniel Raffard de Brienne, Institutions liturgiques de Dom Guéranger, les travaux d’Étienne Couvert sur la gnose, etc. (3 – Objectivité d’ailleurs relative. M. Chiron laisse parfois transparaître une certaine... réserve à l’égard de certaines personnalités ou de certains mouvements, tels l’abbé de Nantes et sa CRC (Contre-Réforme catholique), Maurras et son Action française. Le traitement que M. Chiron, réserve à Mgr Lefebvre, est d’une stricte neutralité, très en deçà de la place considérable qu’il a tenue en réalité non seulement au sein de la Tradition, mais de l’Église toute entière. Je n’insisterai pas sur les commentaires consacrés à son état... psychologique, à ses «failles», qui manquent au moins de délicatesse.
Qui sont vraiment les tradis ? Retour sur leur histoire mouvementée de Vatican II au pape François
3/5 https://www.famillechretienne.fr
.----. L’historien Yves Chiron publie Histoire des traditionalistes, un livre somme sur cette famille spirituelle qui connaît des relations parfois difficiles avec Rome. Bilan et perspectives avec l’auteur. Qu’est-ce qu’être traditionaliste ? C’est un état d’esprit, où la notion de transmission est essentielle. Une famille intellectuelle, spirituelle, qui remonte à la Révolution française. Le premier traditionaliste, c’est le pape Pie VI qui refuse la Constitution civile du clergé et la Déclaration des droits de l’homme. Pie IX, avec son Syllabus, liste des « erreurs de notre temps », est dans cette même logique. À ce combat antilibéral, contre des idées venant de l’extérieur de l’Église, va s’ajouter le combat antimoderniste, sur la doctrine catholique, la théologie, l’exégèse. Ce deuxième combat a lieu au sein même de l’Église depuis la fin du XIXe siècle. La notion de liberté religieuse, définie par Vatican II, est-elle la pomme de discorde essentielle entre les traditionalistes et les autres catholiques ? Cela dépend. Vous avez dans le monde traditionaliste des personnes qui estiment qu’il y a une continuité entre la liberté telle qu’on la concevait autrefois et la liberté religieuse telle que le Concile la définit. C’est le cas du Père Basile Valuet, du Barroux. C’est aussi le cas de la Fraternité Saint-Vincent Ferrier, qui a... [ Début d'un article signé :Charles-Henri d'Andigné et Élisabeth Caillemer le 29 mars 2022 ]
Avis pastoral sur un livre récent
1/5 https://laportelatine.org/
.----. Bien chers fidèles, Au début du 20e siècle, un certain abbé Bethléem dressait une liste de livres à lire et à proscrire. Je n’ai pas tellement l’habitude de m’occuper de la seconde partie de ce vaste programme qui peut faire un peu sourire, mais le renom d’Yves Chiron, historien auteur de nombreux livres dont certains publiés aux éditions Clovis (Pie IX, Veilleur avant l’aube, une biographie du père Eugène de Villeurbanne), ainsi que la matière traitée dans son dernier opus, Histoire des Traditionalistes[1], m’incitent cependant à cette mise en garde. Puis-je vous conseiller ce livre ? Non, au contraire. Je crains que le lisant de confiance parce que vous pensez l’auteur catholique et traditionaliste comme vous, cette lecture ne vous laisse dans un état pire que le premier[2]. « Le courant traditionaliste : un vaste continent, mouvant et diversifié », résume l’auteur lui-même pour le journal Présent[3], et c’est bien ce qui ressort de son livre : l’impression d’un panorama (d’ailleurs fort bien documenté) des diverses opinions sur la fidélité à l’enseignement de l’Église, qui se justifient plus ou moins, sans jamais porter sur les hommes et les événements un jugement de foi. Dès lors, loin de renforcer des convictions, ce relativisme latent risque de les amoindrir. Ainsi, pour certains, être traditionaliste, c’est uniquement combattre pour la messe tridentine. D’autres en sont restés à la défense du catéchisme. D’autres encore y ajoutent l’opposition aux documents du concile Vatican II : ont-ils tort ? On saura seulement qu’il y a des arguments pour et des arguments contre, sans pouvoir tirer de conclusion. Certains déballages malheureux, en fin d’ouvrage ou dans les notes, sur les chutes de tel ou tel abbé, répondent à cette même tentation de dresser un inventaire apparemment détaché de tout jugement de valeur. Étalage bien inutile puisqu’il n’en ressort aucune conclusion. Jouant jusqu’au bout l’air du catalogue, l’auteur ne manque pas de signaler l’existence de mouvements dits de la « résistance », déjà morts à peine nés. Une telle manière de procéder en cette manière risque davantage, je le crains, de créer chez vous un sentiment de malaise devant une telle dispersion dont on n’a pas les clés de compréhension plutôt que d’être l’occasion d’éclairer vos convictions. Le panorama perd d’ailleurs parfois de son parti-pris de neutralité apparente. Mgr Lefebvre a-t-il posé en 1988 un acte héroïque ? Quelques détails choisis par l’auteur tout en en laissant d’autres de côté donnent à penser que cet acte était celui d’un homme seul, un peu illuminé : on ne garde du sermon des sacres que la seule allusion à l’apparition de Notre-Dame de Quito, comme si le fondateur de la Fraternité Saint-Pie X n’avait parlé que de cela, comme s’il s’en était fait une application directe et sans nuance … L’abbé Schmidberger aurait eu l’air gêné à la lecture du mandat. Vraiment ? Il reste pourtant des témoins qui ne l’ont pas ainsi compris, et des images de la cérémonies qui ne donnent pas une telle impression. Il est vrai que le récit des sacres vient après celui des premières condamnations des années 1970 où l’auteur pose la question de savoir si Mgr Lefebvre était vraiment maître de lui-même, ou s’il n’était pas psychologiquement affecté : insulte pour des milliers de personnes qui l’ont côtoyé, peut-être sans être d’accord avec lui, mais qui n’ont pu que remarquer sa présence et profondeur d’esprit. Insulte à Jean Madiran, autre figure du traditionalisme bien connue de l’auteur qui prépare d’ailleurs une biographie du fondateur d’Itinéraires. S’il ne fut pas d’accord avec les sacres de 1988, il ne nia jamais la lucidité de notre fondateur. À la fin de sa vie, il fit cet aveu à propos de cet acte de consécration posé par Mgr Lefebvre : « Il m’est difficile de trouver qu’il a eu tort »[4]. A ne pas oublier par le biographe … Dans un livre précédent, Françoisphobie. François Bashing. Ceux qui dénigrent le pape François quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse, l’historien s’est livré à un « plaidoyer pour le pape François » (selon les termes de la lettre Aletheia n°299, que dirige … monsieur Chiron). Il est vrai qu’une telle admiration pour le pape actuel quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse ne prédispose pas forcément à porter un jugement de sagesse sur la tradition de l’Église. Notes de bas de page (1)Yves Chiron, Histoire des Traditionalistes, Tallandier, 2022 (2) Citation adaptée de Dom Guéranger dans Le sens chrétien de l’Histoire. (3)Présent en date du 19 mars 2022, p. 14 et 15.[?] (4)Témoignage pour le Film Mgr Lefebvre, un évêque dans la tempête. [ Abbé Benoît Espinasse - FSSPX - Source : Le Carillon n°202 (à paraître). ]