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Ma vie et le cinéma 1931-1981 - T1 - Mémoires intempestifs

Référence : 121424
1 avis
Date de parution : 28 novembre 2021
EAN 13 : 9782372711913
Nb de pages : 478
24.00
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Description
En matière de cinéma, de génériques de films certes, mais bien au-delà, dans ce qui fait la matière même d'une vie : choses vues, choses lues, rencontres, dialogues ou conversations, il semble tout emmagasiner, de par sa volonté ou en
dépit de celle-ci. Et parce qu'il est un homme de haute culture, son capital de données, comme on le dit en informatique, s'enrichit des leçons, des appréciations et des jugements qu'il en tire. On peut appeler ça une forme de sagesse.
Mieux, ce qu'il a ainsi retenu, voilà qu'il s'en délivre soudain, au soir de sa vie, pour nous offrir ce livre de souvenirs qui ressemble à un torrent où tournoient des centaines, des milliers de silhouettes, célèbres ou pas, des anecdotes en pagaille, plus savoureuses les unes que les autres, des portraits vitriolesques ou tendres, des jugements péremptoires, des émotions contradictoires parfois. Epoustouflant ! 
À ses Mémoires, Philippe d'Hugues a associé l'épithète d'intempestif. Retenons-la ! Selon son étymologie, est intempestif ce qui est hors de saison, ne prend pas sa place au moment qu'il convient. Parfait ! Tout pour combler notre auteur
durablement fâché avec son époque, ses lâchetés, ses conformismes et qui, aux idées reçues, a toujours préféré l'inconfort des convictions qui l'éloignent de ses contemporains. Pourtant, sa carrière professionnelle nous paraît assez
sage. Après avoir travaillé à l'Institut national d'études démographiques, il eut la bonne idée d'attraper la varicelle en mai 68 et d'en suivre les turbulences du fond de son lit. Où pouvait-on être mieux, en ces semaines-là, pour se garder de la tentation de trop d'espoirs fous, de slogans catégoriques et de sottises sans appel ?
Par la suite, il sera engagé comme chargé de mission au Centre national de la cinématographie. Le cocon rêvé, pour ce cinéphile impénitent, placé soudain au coeur du réacteur qui accompagnait et encourageait le 7e art. Mieux, il rejoindra
aussi, un peu plus tard, le Conseil d'administration de la Cinémathèque. Et le temps lui sera laissé pour écrire, collaborer à diverses revues et signer des ouvrages de référence sur l'histoire du cinéma français qu'il connaît mieux que personne...
Mais basta ! Ce livre de mémoires, intempestif et torrentiel à la fois, est le joyau d'un misanthrope qui aima sans doute le cinéma plus encore que la vie et qui n'a pu s'empêcher de tout retenir et de tout nous livrer - jetant sur notre époque un regard singulier mais nous livrant surtout un témoignage fraternel. 
Né le 4 janvier 1931 à Saïgon, Philippe d'Hugues fut administrateur de la Cinémathèque française et administrateur général du Palais de Tokyo de 1986 à 1989 après une longue collaboration à l'lnstitut national d'études démographiques
sous la direction d'Alfred Sauvy. Critique de cinéma et conseiller au CNC, il fut commissaire général de l'exposition "Image et magie du cinéma français : 100 ans de patrimoine". Il rassemble ici près d'un siècle de souvenirs cinématographiques, littéraires, politiques et sociétaux avec une pointe d'humour incomparable et un art consommé du portrait. Il a récemment publié
Viva Cinecittà chez Bernard de Fallois en 2019.
TitreMa vie et le cinéma 1931-1981 - T1 - Mémoires intempestifs
Auteur HUGUES (Philippe d')
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution28 novembre 2021
Nb de pages478
EAN 139782372711913
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.58
Critique du libraire
Préface de Frédéric Vitoux, de l'Académie française - Cahier photos, index
Les coulisses d'un siècle de vie littéraire et de création cinématographique, décrypté avec humour, anecdotes et portraits inédits
Le témoignage d'un homme de coeur sur de nombreux grands acteurs et cinéastes français ou étrangers du XXe siècle
Le regard d'un esprit libre sur l'administration de la culture en France et les ministres dont il fut l'obligé : de Michel Guy à Jacques Lang en passant par Philippe de Villiers...
Les avis clients
Souvenir heureux des colonies.
4/5 https://www.causeur.fr/
.----. De son enfance en Indochine, Philippe d’Hugues a gardé le souvenir heureux des colonies. Son indépendance d’esprit, il l’a forgée avec Alfred Sauvy et, à la tête de la Cinémathèque française puis du Palais de Tokyo, il a collectionné les amitiés du monde des arts et des lettres. Ses Mémoires intempestifs se lisent avec gourmandise. Le Larousse donne d’« intempestif » la définition suivante: «Qui est fait à contretemps, se produit mal à propos, inconvenant. » Les synonymes sont déplacé, importun, indiscret ; et les contraires à propos, convenable, opportun. Or, Philippe d’Hugues paraît tout à fait convenable et rien chez lui n’évoque un importun. Sa carrière ne signale pas une personnalité éruptive, et non plus une ambition insatisfaite : il a travaillé auprès d’Alfred Sauvy à l’Institut national d’études démographiques (INED), il a été administrateur de la Cinémathèque française et, enfin, administrateur général du Palais de Tokyo. Alors, intempestif ? Il faut consulter l’étymologie, qui nous donne une clef latine : intempestivus, « hors de saison », c’est-à-dire hors de la mode. D’Hugues l’intempestif n’aura pas succombé au mal dominant, au virus très ancien d’une misère de l’esprit qui n’a pas fini de nous accabler : le conformisme. Un colonial sans remords Philippe d’Hugues a 91 ans. Le moment était venu, après tant d’ouvrages, d’articles, de missions accomplies, de mettre en ordre le passé, de le transmettre. Et c’est admirablement qu’il restitue le chaos du monde, ainsi que cette « affaire » collective et intime à la fois qu’est la France, ce « cher et vieux pays », comme disait le Général. [ Début d'un article signé : Patrick Mandon le 10 juillet 2022 sur Causeur ] P.S. : Causeur : Venez-nous voir, il ne vous sera fait aucun mal. Visitez le site, achetez ou abonnez-vous au magazine, faites-le connaître à vos amis et à vos ennemis. Vous risquez de vous énerver, pas de vous ennuyer. ( Elisabeth Lévy directrice de la rédaction )