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Le crépuscule des Lumières

Référence : 121307
2 avis
Date de parution : 16 novembre 2021
EAN 13 : 9782372711906
Nb de pages : 308
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Description
Le cycle des Lumières, ouvert au XVIIIe siècle, a détruit l'Ancien Régime, combattu la religion catholique et triomphé au XXe siècle. 

Le progressisme des Lumières a formaté le monde occidental, accumulant les révolutions : égalitarisme, socialisme, révolution communiste, révolution des moeurs, révolution libérale/libertaire. Nous subissons de nos jours une nouvelle révolution "éclairée" : la révolution arc-en-ciel, sociétale et indigéniste, mélange détonnant de Lumières, de déconstruction et de puritanisme américain. 

Les Lumières n'ont pas libéré l'homme pour autant : au contraire, elles l'ont transformé en matière première pour un système économique désormais totalement indifférent au bien commun. Elles ont rendu l'homme, esclave de ses pulsions égoïstes. La post-démocratie despotique a détruit la démocratie en Occident. Et les Lumières de la raison n'ont pas débouché sur le progrès des moeurs mais sur le nihilisme, l'obscurantisme politiquement correct, et la guerre de tous contre tous. 

Pour cette raison nous vivons le crépuscule des Lumières. 

L'Occident est devenu au XXIe siècle la Nef des Fous. Des fous qui donnent aux étrangers les mêmes droits qu'à leurs citoyens et qui pourchassent ceux qui veulent défendre leurs frontières. Des fous qui incitent les hommes à se transformer en femmes ou inversement. Des fous qui promettent de déconstruire la famille. Des fous qui abandonnent leur souveraineté et leur indépendance aux autres pays. Des fous qui croient qu'allumer des bougies suffit à arrêter les criminels. Des fous qui conchient leur propre culture et leur religion et qui n'enseignent plus rien à leur progéniture sinon sa propre détestation. 

Les Lumières du XXIe siècle, tel le joueur de flute de Hamelin, nous entraînent vers la catastrophe civilisationnelle au son du pipeau des "valeurs" inversées. 

Il est donc temps de combattre frontalement cette idéologie car, comme l'islamisme, dont elle est d'ailleurs le fourrier en Europe, elle menace la survie de notre civilisation, dans un monde polycentrique de plus en plus instable. Cela signifie qu'il faut avoir le courage de dénoncer sa supercherie et ses fausses évidences.
TitreLe crépuscule des Lumières
Auteur GEOFFROY (Michel)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution16 novembre 2021
Nb de pages308
EAN 139782372711906
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.14
Critique du libraire
" Le dernier livre de Michel Geoffroy se lit, comme les précédents, avec profit et met à notre portée les éléments du puzzle qu'il entend reconstituer. Ici, notre auteur s'attaque au cycle des Lumières, nées au XVIIIe siècle en France avec les philosophes."
Les avis clients
" émanciper l'homme " ?
5/5 Lectures Françaises.
.----. « Le dernier livre de Michel Geoffroy se lit, comme les précédents, avec profit et met à notre portée les éléments du puzzle qu'il entend reconstituer. Ici, notre auteur s'attaque au cycle des Lumières, nées au XVIIIe siècle en France avec les philosophes pour lesquels il fallait émanciper l'homme de tout ce qui l'asservissait au nom de la raison et du progrès. Ce cycle s'achève aujourd'hui puisqu'il ne reste plus rien à déconstruire et que leur universalisme touche à sa fin. En effet, le progressisme, fils des Lumières, a conduit à la destruction de notre civilisation occidentale et chrétienne et à la mise en servitude de l'homme européen. « L'Occident est entré dans un âge post-démocratique, un nouveau "despotisme éclairé" avec le gouvernement des juges, s'appuyant sur l'État de droit, les valeurs de la République et le principe de non-discrimination. Désormais, l'individu est seul face à l'État et face à ceux qui font la Loi. La multiplicité des droits détruit les libertés réelles, les droits de l'homme deviennent les droits de la minorité, les droits de "Big Other", comme disait Jean Raspail. Michel Geoffroy décortique avec talent les "nouvelles Lumières" qui détruisent nos États, nos Nations, "Lumières" qui sont, en réalité, le régime de l'obscurantisme, du totalitarisme narcissique et numérique. « Heureusement, source pour nous d'espérance, les « nouvelles Lumières occidentales » ont de moins en moins prise sur les autres civilisations du XXIe siècle et sur la nôtre, par ricochet. La nouvelle crise de la conscience européenne, pour reprendre le titre du maître livre de Paul Hazard, découle de la découverte du caractère mortel des valeurs de la post-démocratie. C'est le grand désenchantement de l'Occident. Face à cet échec flagrant-, Geoffroy nous propose de revenir à un nouveau conservatisme qui redonnera vie aux valeurs ancestrales de notre civilisation (identité, droit des peuples à la continuité historique, rejet du cosmopolitisme et du multiculturalisme, préférence nationale, retrouver le sens de la liberté, redonner vie à la démocratie confisquée). C'est bien là le programme des mouvements populistes et identitaires qui, en Europe, annoncent la défaite des "Lumières" et de leurs successeurs progressistes, libéraux-libertaires. » [ Signé : Olivier Destouches, dans Lectures Françaises n° 777 - janvier 2022 ] PS : Tous les numéros de notre revue (création 1957) sont présentés sur ce site et le plus souvent sont encore disponibles .
Remettre en question les certitudes reçues
5/5 https://laportelatine.org/
.----. Puisque le progressisme aime remettre en question les certitudes reçues, pourquoi ne pas l’interroger à son tour sur son prétendu succès ? C’est le but du livre de M. Michel Geoffroy : proposer une critique rationnelle des Lumières. Les idées des philosophes du XVIIIe siècle forment l’armature de la modernité. Nous avons appris à l’école qu’elles ont fait entrer l’humanité dans une ère de progrès fantastique, qu’elles ont libéré la raison humaine de la chape de plomb de la religion, qu’elles nous ont fait passer des ténèbres à la lumière. L’instrument politique des Lumières, la Révolution, a renversé l’ordre établi pour y substituer la modernité. Curieusement, la victoire de la raison sur les dogmes est devenue une sorte de super-dogme. Ainsi, M. Macron, partisan du progrès s’il en est, déclarait devant le Congrès : « Je crois à cet esprit des Lumières qui fait que notre objectif à la fin est bien l’autonomie de l’homme libre, conscient et critique »[1]. Puisque le progressisme aime remettre en question les certitudes reçues, pourquoi ne pas l’interroger à son tour sur son prétendu succès ? C’est le but du livre de M. Michel Geoffroy : proposer une critique rationnelle des Lumières. « De nos jours les Lumières ne font donc plus rêver : au contraire elles provoquent une indifférence voire une aversion croissante » (p.12). Pourquoi ? Non pas qu’elles aient échoué, au contraire, mais parce qu’elles ont trop bien réussi. Et parce que nous en voyons aujourd’hui les conséquences logiques : « Comme pour illustrer le crépuscule du cycle ouvert au XVIIIe siècle, les nouvelles Lumières du XXIe siècle débouchent sinistrement sur l’extension du « droit » à la mort : la mort des enfants à naître, l’euthanasie pour les personnes âgées, la mort « autodéterminée » pour les Européens qui restent (p.12) ». Des signes de déclin apparaissent de plus en plus nombreux et préoccupants. Tout d’abord, les Lumières se définissent comme une idéologie de combat, comme un rejet des ténèbres du monde d’avant la Renaissance. Loin d’être fondée sur des principes irréfutables, cette idéologie part en fait de postulats d’ordre philosophique que l’auteur résume en quelques pages et que nul aujourd’hui ne s’aviserait de remettre en question. Or le processus révolutionnaire, pour fonctionner, a besoin d’une opposition que le succès même de la modernité a purement et simplement éradiqué. L’adversaire du progrès, le fameux « réactionnaire », est discrédité d’avance, hérétique des temps modernes. Comment la révolution peut-elle avancer si elle n’a plus rien à révolutionner ? Mais cette victoire apparente laisse place à la critique. D’une part, l’héritage occidental est bien plus large que les seules idées nouvelles du XVIIIe siècle. Si celles-ci ont pu s’imposer à toute la planète, c’est parce qu’elles se sont appuyées sur une civilisation préexistante dont les Lumières ne sont qu’une partie. La légende noire de l’Ancien Régime repose sur bien des préjugés et des calomnies : « L’Europe n’a pas attendu les Lumières pour découvrir la démocratie élective, la liberté personnelle, la souveraineté, la sagesse (la philo sofia, l’amour de la sagesse et la recherche de la vérité) ou la curiosité scientifique » (p.53). Plus encore, notre époque traverse une grave crise de confiance dans le système démocratique, pourtant seul compatible avec la modernité politique. On assiste à un affrontement entre élites aisées et classes populaires attirées par les « extrêmes » – la récente élection présidentielle en est l’illustration. Un décalage s’est installé entre la prétention démocratique à incarner la “volonté générale” et le sentiment d’impuissance des citoyens face à la politique. L’intrusion des juges dans le champ exécutif, le principe de non-discrimination envers les minorités qui limite l’influence de la majorité, l’omniprésence de l’Etat appuyé sur des technologies de contrôle de plus en plus envahissantes, le pouvoir des médias, le fossé croissant entre les élites mondialisées et les métiers de plus en plus précaires, sont ainsi abordés avec des exemples très récents et bien documentés. Force est de constater que la modernité n’a pas tenu ses promesses, en particulier celle d’instaurer la paix et la concorde entre les citoyens. La Révolution n’a pu s’installer, en bien des pays, que par la violence, et celle-ci gagne du terrain dans la plupart des démocraties occidentales. En effet, les Lumières font reposer l’unité du corps social sur la volonté individuelle et non plus sur des principes collectifs. Ceux-ci sont en permanence critiqués par les minorités ethniques, sociales et même sexuelles. Le remplacement de la morale par un système de “valeurs” fluctuantes détruit le sentiment commun du bien et du mal, en inversant bien souvent les pôles. Ce qui était jadis sacré devient suspect, voire nocif : ainsi le “droit au blasphème” revendiqué à l’occasion de plusieurs affaires récentes. Loin de supprimer le fanatisme, la modernité en réclame l’exclusivité en se proclamant le “camp du Bien”, immédiatement autorisé à user des moyens qu’elle refuse au “camp du Mal”, c’est-à-dire les contre-révolutionnaires. On pense bien sûr au martyre de la Vendée, mais aussi aux climato-sceptiques, aux antivax, aux populistes de tout poil auxquels on concède tout juste la qualité d’êtres humains… Le problème est le retour de bâton de cette violence systémique. Même les Droits de l’Homme doivent faire face à des revendications de la part des non-occidentaux, ce qui relativise sérieusement leur universalité… A force de “déconstruire” toutes les certitudes, la modernité ne peut empêcher la remise en cause de ses propres principes. Même la foi dans le progrès et la science a sérieusement souffert de l’impuissance de la médecine devant un simple virus… En France, la génération de mai 68 est accusée de laisser à ses enfants un pays culturellement et socialement appauvri. Les rancœurs s’accumulent, le progressisme semble en panne, les penseurs du déclin se multiplient qui annoncent la fin de notre civilisation… Le dernier chapitre s’efforce de donner des pistes pour une reconstruction de la société : rejeter l’idée d’un progrès fatal, combattre l’individualisme et le multiculturalisme, renoncer à construire de toutes pièces une société idéale, adhérer à un paradigme de l’identité qui commence à percer, réguler le libéralisme économique destructeur des nations et des individus. M. Geoffroy recommande de “rétablir la démocratie”, ce qui n’échappera pas au reproche de populisme… Sa conclusion ouvre des perspectives plus larges. Si son propos en reste à une critique seulement naturelle, et ne s’étend pas sur le matérialisme foncier des Lumières, il termine en déclarant que, pour sortir de la tyrannie de la raison humaine, il faudra bien redonner sa place au sacré, au mystère, à une “foi collective” capable de rétablir l’union des citoyens. Le lecteur catholique sait que seul le Christ Roi peut jouer ce rôle. Notes de bas de page (1) A Versailles, le 3 juillet 2017. Cité p. 19. [Source : La Couronne de Marie n°109. Signé : Abbé Louis-Marie Carlhian le 5 mai 2022 ] PS : La porte latine, QUI SOMMES-NOUS ? La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X ( qui nous édite ) est une société de prêtres catholiques fondée par Monseigneur Marcel Lefebvre en 1970. Son but essentiel est la formation de bons prêtres par les moyens que l’Eglise a toujours employés : le saint sacrifice de la messe dans son rite de toujours, la prédication de la foi et de la morale catholiques, la dispensation de la grâce par les sacrements de l’Eglise, la doctrine catholique puisée aux meilleures sources, la vie en commun dans la charité et la prière.