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Elisabeth de Hongrie - Princesse de charité - Biographie

Référence : 119405
3 avis
Date de parution : 26 août 2021
EAN 13 : 9782706721083
Nb de pages : 190
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Description
Grande et belle figure spirituelle du XIIIe siècle, sainte Élisabeth de Hongrie (1207-1231) est la patronne du Tiers-Ordre franciscain. Fille d'André II de Hongrie de l'illustre famille des Árpád fondée par saint Étienne, épouse très aimée de Louis IV de Thuringe, mère de trois enfants, cette princesse laïque, dont la courte vie mêle légende et vérité, n'a cessé par amour de porter ses soins aux plus faibles, enfants, pauvres ou malades. Devenue veuve, dépouillée de tous liens affectifs et matériels, Élisabeth s'est engagée en charité à la suite de saint François, répétant à son entourage : "Nous avons l'obligation de rendre les gens heureux". Sa renommée qui perdure depuis huit cents ans la fait appeler "la princesse des pauvres".
TitreElisabeth de Hongrie - Princesse de charité - Biographie
Auteur SABOURDIN-PERRIN (Dominique)
ÉditeurSALVATOR (EDITIONS)
Date de parution26 août 2021
Nb de pages190
EAN 139782706721083
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.23
Critique du libraire
" Faisant la part entre légende et vérité, Dominique Sabourdin-Perrin brosse un saisissant portrait de sainte Élisabeth de Hongrie (1207-1231), par son héroïcité dans l'adversité et son audace dans la charité." « C'est l'histoire d'une vie courte, 24 ans, mais si pleine d'événements, d'actions, de bienfaits, de prières et de souffrances. Très jeune, âgée simplement de 4 ans, il est prévu qu'elle soit mariée au futur landgrave de Thuringe, Louis, son aîné de 5 ans. La coutume est qu'alors l'éducation des princesses se passe dans leur nouvelle famille, et ici, donc, en 1211, au château de la Wartbourg, véritable forteresse, d'accès difficile, distante de neuf cents kilomètres de la cour de Hongrie. Dames et demoiselles d'honneur, servantes et domestiques, mais aussi aumôniers et hommes d'armes forment sa suite, sans compter une immense dot. En 1217, à la mort du landgrave Hermann Ier, lui succède donc son fils Louis qui, en 1221, épouse Élisabeth. En 1222 naît Hermann, en 1224 naît Sophie, et en 1227, de façon posthume, naît Gertrude (son père Louis étant mort à la croisade 17 jours avant). « Non seulement Élisabeth fut une épouse aimante et une mère attentionnée, mais aussi une landgravine prenant au sérieux ses fonctions de souveraine, faisant régner la justice, mais aussi veillant au bien de ses sujets, distribuant sans compter des aumônes aux pauvres et demandant à ses proches, suivantes et servantes, une vie exemplaire et vertueuse. Elle est aussi la bienfaitrice des abbayes, couvents et monastères, mais aussi des hôpitaux, jusqu'à soigner volontiers lépreux et autres malades, et coudre elle-même des vêtements pour les pauvres. Mais le temps des épreuves avec son lot de souffrance n'est pas loin : solitude lorsque son mari part en croisade, incompréhension et reproches de sa famille vis-à-vis de ses bienfaits envers les pauvres, tristesse immense lors du décès de son mari, départ du château où on l'empêchait de faire l'aumône, au point de trouver comme seul refuge une ancienne porcherie... « Cet ouvrage est cependant nanti, œcuménisme conciliaire oblige, d'une postface du pasteur luthérien Alain Joly. Ce dernier fait l'éloge d'Élisabeth et, en bonne logique protestante, concède qu'elle doit être honorée au nom de "l'exemplarité des témoins de la foi" (une "foi" entendue au sens luthérien), alors que les catholiques vénèrent Élisabeth en raison du culte dû aux saints. Mais qu'à cela ne tienne, M. le Pasteur forme des vœux pour que les uns et les autres avancent sur "le chemin des rapprochements sur l'essentiel de l'engagement chrétien". Un engagement qui précisément sacrifie l'essentiel, à savoir la foi catholique. » Hermine Chabrol, dans Lectures Françaises n° 778 (février 2022)
Les avis clients
Un saisissant portrait
5/5 Petrus Angel
.----. Faisant la part entre légende et vérité, Dominique Sabourdin-Perrin brosse un saisissant portrait de sainte Élisabeth de Hongrie (1207-1231), par son héroïcité dans l'adversité et son audace dans la charité. De lignée prestigieuse, sainte Élisabeth de Hongrie compte plusieurs saints parmi ses aïeux dont saint Étienne, fondateur de la Hongrie et une tante, sainte Edwige, duchesse de Silésie. Mais ce qui fait d'Élisabeth une des figures féminines éminentes du Moyen Âge, c'est l'éclat de sa propre sainteté, tant dans son amour conjugal que dans sa vie caritative. Six années de bonheur Mariée à l'âge de 14 ans à Louis IV de Thuringe, le couple vit six années de bonheur au cours desquelles ils auront trois enfants. « Son mariage fut profondément heureux. Élisabeth aidait son mari à élever ses qualités humaines à un niveau surnaturel, et lui, en échange, protégeait sa femme dans sa générosité envers les pauvres et dans ses pratiques religieuses », atteste Benoît XVI, lors d'une audience générale citée dans le présent opus. Mais, dès le temps de ses fiançailles, sa religiosité indispose son entourage. « C'est à travers son habillement et son comportement que, dès l'adolescence, la princesse manifeste ostensiblement son désir de plaire à Dieu, multipliant les actes de mortification, soulevant critiques et polémiques », note l'auteur. Douée d'un caractère vif et d'une foi ardente, elle résiste à Sophie de Bavière, sa future belle-mère et à quelques nobles qui la verraient mieux au couvent qu'à la cour, au point d'envisager la rupture de ses fiançailles. C'est sans compter sur Louis dont le cœur est épris : « Laisse parler les gens. Je dis que je l'aime et que je ne possède rien en ce monde qui me soit plus cher », répond-il à l'échanson qui l'a averti de la situation. Veuve à 20 ans Intrépide dans la charité, Élisabeth déborde de générosité et casse les codes. En l'absence de Louis, alors qu'elle est enceinte, ne laisse-t-elle pas le lit conjugal à un lépreux, au désespoir de Sophie de Bavière ? Mais Louis prend encore son parti, ayant reçu la grâce d'une vision intérieure où le Christ en croix reposerait dans le lit. Engagé dans la sixième croisade, le landgrave meurt en septembre 1227, laissant la jeune veuve dévastée de chagrin, attendant son troisième enfant. Il avait 24 ans, elle en a 20. Au lieu de trouver du réconfort dans sa belle-famille, elle se voit empêchée de poursuivre ses œuvres caritatives. « Le conseil de famille, gardien de la dynastie, ne souhaite plus qu'elle continue à mener la vie autorisée par Louis et lui supprime la libre disposition des revenus de ses domaines, au prétexte qu'elle dilapide l'argent et ruine le landgraviat de Thuringe », résume l'auteur. Sœur de la Pénitence Résolue à obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes, Élisabeth s'enfuit dans le plus grand dénuement. Sans ressources, elle confie son fils à un oncle et ses filles à des religieuses. Pour survivre, elle file la laine, fidèle à la prière : « Jésus lui apparaissait face à face et la réconfortait en compagnie d'une multitude de saints », selon les témoins de ses extases. Les rumeurs sur sa situation remontent jusqu'à Grégoire IX qui l'assure de son soutien, ce qui lui permet de rentrer en possession de sa dot et d'engager la construction d'un hôpital. Sous la robe grise des Sœurs de la Pénitence, elle va se donner sans compter auprès des malades, des mourants, des indigents. Consumée d'amour, elle meurt à 24 ans. <p align="right">Maryvonne Gasse le mercredi 6 octobre 2021 <a href= http://petrus-angel.over-blog.com/ target=_blank>http://petrus-angel.over-blog.com</a>
Une vie exceptionnelle
5/5 Média Presse info
.----. Dominique Sabourdin-Perrin nous avait déjà ravis avec son Marie-Clotilde de France, la sœur oubliée de Louis XVI et là encore, nous restons sous le charme. Docteur ès lettres et historienne, deux atouts majeurs pour nous divertir et nous instruire : un ouvrage historique, faits, dates, documents, sources… le tout amené dans une langue claire et belle. En historienne elle donne la parole pour une préface à Mgr Otto Molnar « Ce livre est un trésor historique et spirituel sur une femme extraordinaire, une sainte pas du tout habituelle » et une postface au pasteur A. Joly, « Luther possédait une relique de sainte Elisabeth… « Sainte Elisabeth. Qui ? Où ? Quand ? comment ? En cette année 1207, la France est ensanglantée par la guerre entre Capétiens et Plantagenêt et l'Espagne continue la reconquête de son territoire envahi depuis cinq cents ans par les Arabes. L'Allemagne est déchirée par une guerre interminable entre Gibelins et Guelfes et sur le Bosphore, Henri de Flandre, empereur de Constantinople a repris les armes contre les Bulgares. Pourtant en ce nouveau siècle, François d'Assise quitte la maison de son père pour servir Dieu, Dominique de Guzman parcourt le midi pour lutter contre l'hérésie, et les ordres mendiants qu'ils ont institués ainsi que les frères du mont Carmel, les Augustins et quelques autres rédigent des règles pour leurs frères sur le chemin de la spiritualité faisant de ce XIII° siècle, le plus chrétien de tous. En cette même année 1207 il est né à Mgr le roi de Hongrie, une fille Elisabeth « qui sera sainte et dont la sainteté réjouira toute la chrétienté » Une toute petite enfance dans une ambiance très chrétienne, puis dès quatre ans projet de mariage entre les familles de Hongrie et Thuringe ; Elisabeth quitte sa famille pour être élevée par sa future belle famille, auprès de son fiancé Louis, âgé de 11 ans. Dès son plus jeune âge Elisabeth manifeste un grand amour de Dieu et un désir de lui plaire en tout. Sacrifices, mortifications, humilité, dans toutes les petites choses font son quotidien, dans la joie, la prière et l'abandon total à la providence. Mais cela n'est pas sans mécontenter la cour de Thuringe et déclenche ainsi calomnies, critiques et polémiques. Elle sera toujours soutenue par son royal époux. « Son mariage dont ils eurent trois enfants fut profondément heureux. Elisabeth aidait son mari à élever ses qualités humaines à un niveau surnaturel et lui, en échange, protégeait sa femme dans sa générosité envers les pauvres et dans ses pratiques religieuses ». En 1218 Louis est sacré chevalier, sa devise -piété, pureté, justice -et restera fidèle à son serment, aidé en cela par la foi sans faille d'Elisabeth qui lui communiquera élan, abandon, fidélité. La vie du couple, très pieuse, est marqué par les absences de Louis, et Elisabeth -la duchesse des pauvres- développe une charité toute ingénieuse pour aider les indigents. Elle commence en l'absence de Louis à réduire son train de vie, habillement, repas, divertissements, multiplie les temps de prières, adorations et silences. Elle se rapproche alors de l'esprit franciscain dont elle gardera une aspiration jusqu'à son dernier souffle. Ses directeurs spirituels nous semblent « hors-temps » mais elle est soumise et son entourage proche la suit dans cet esprit d'abnégation. Conflits, guerres, puis le départ en Croisade de Louis, autant de chagrins, de pleurs et d'angoisse. Louis meurt en route pour la Croisade. Elle est terrassée de chagrin puis se relève. Succession houleuse, jalousies rancœurs, vengeances ressortent. Elisabeth est dépouillée de tout, de ses biens, ses richesses, et de ses enfants placés auprès de protecteurs comme le veut la coutume pour la famille royale. Isolée, abandonnée, elle se confie à Dieu. Et Dieu s'occupera d'elle…. A sa mort, une foule immense, douloureuse, arrive de toute part, et pour répondre à la dévotion populaire le corps d'Elisabeth est exposé trois jours, revêtu de sa tunique grise de pénitente. Très vite, guérisons, miracles. Elisabeth de Hongrie est canonisée le 27 mai 1235 par Grégoire IX. Ses enfants sont alors âgés de 13, 12 et 9 ans. Une vie exceptionnelle de petite fille, de fiancée et d'épouse, de veuve et de consacrée à Dieu. « Nous avons l'obligation de rendre les gens heureux ».
Princesse des pauvres
1/5 Plaisir de Lire
.----. « Nous avons l’obligation de rendre les gens heureux » s’exclamait sainte Élisabeth de Hongrie. La vie de cette jeune princesse morte à 24 ans ne peut que nous éblouir par son sens du sacrifice et du renoncement. La « princesse des pauvres », patronne du TiersOrdre franciscain n’a cessé de s’occuper des déshérités. Le pape Benoit XVI écrivait pour le 800e anniversaire de sa mort qu’il souhaitait que […] « la connaissance approfondie de sa personnalité et de son œuvre invite les responsables à développer de manière harmonieuse et respectueuse le dialogue entre l’Église et les sociétés civiles pour construire un monde réellement libre et solidaire ». Le pasteur Alain Joly qui offre une postface à cet ouvrage, souhaite que sainte Élisabeth parraine désormais le chemin des rapprochements sur l’essentiel de l’engagement chrétien. Pour qui ce livre ? Pour adultes sachant remettre les événements dans leur contexte. Remarquons que l’auteur a dû s’appuyer sur les seuls récits qui sont encore conservés de ce lointain XIIIe siècle et que certains témoignages sont donc à manipuler avec précaution : « Sa courte vie mêle légende et vérité », nous précise-t-elle ! Attention à ne pas donner la valeur de faits historiques à des témoignages non vérifiables. [ " Plaisir de Lire " , numéro 197 - Décembre 2021 , petite revue trimestrielle qui parait depuis plus de 50 ans (1966) ; demander une documentation de la part de Chiré à l'adresse : Plaisir de Lire , 57 route Nationale - 80160 - Flers-sur-Noye ou plaisirdelire75(x)gmail.com ]