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La Révolution racialiste et autres virus idéologiques

Référence : 117507
2 avis
Date de parution : 15 avril 2021
EAN 13 : 9782258196094
Nb de pages : 240
20.00
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Description
La vision racialiste, qui pervertit l'idée même d'intégration et terrorise par ses exigences les médias et les acteurs de la vie intellectuelle, sociale et politique, s'est échappée de l'université américaine il y a vingt ans. Et la voilà qui se répand au Canada, au Québec et maintenant en France.
Elle déboulonne des statues, pulvérisant la notion même d'histoire, elle interdit de parler d'un sujet si vous n'êtes pas héritier d'une culture, et vous somme de vous excuser "d'être blanc", signe de culpabilité pour l'éternité. Le racialisme sépare et exclut, n'apporte pas de libertés quoi qu'en disent ses hérauts, et, plus dangereux, modélise une manière de penser le monde. 
Mathieu Bock-Côté est sociologue, et chroniqueur pour la presse québécoise et française. Ses travaux portent sur le régime diversitaire, le multiculturalisme et les mutations de la démocratie. Seul lui pouvait signer un essai aussi éloquent, percutant. Sidérant même.
TitreLa Révolution racialiste et autres virus idéologiques
Auteur BOCK-COTE (Mathieu)
ÉditeurPRESSES DE LA CITE (EDITIONS)
Date de parution15 avril 2021
Nb de pages240
EAN 139782258196094
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)17
Largeur (en mm)120
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.24
Critique du libraire
"On ne saurait segmenter une société sur une base raciale sans condamner chaque groupe à s'enfermer dans sa couleur de peau, qui devient dès lors l'ultime frontière au coeur de la vie sociale."
Les avis clients
Face au wokisme, connaître son ennemi pour résister
5/5 https://www.bvoltaire.fr/
.----. « Touz sont de nationalité allemande mais als vivent en France. » À Lyon-2, les étudiants en licence de droit ont eu la désagréable surprise de devoir déchiffrer un sujet d’examen rédigé en écriture inclusive. Adieu les « ils », les participes passés et adjectifs accordés au masculin… place, désormais, à la novlangue woke. Cette transformation de la langue française, accusée d’être inégalitaire, discriminante et sexiste, ne date pas d’hier. Mais de plus en plus, le langage inclusif, bras armé du wokisme, gagne du terrain en France, notamment dans les sphères intellectuelles. « Dans plusieurs endroits, l’écriture inclusive s’est imposée comme norme », s’inquiète, ainsi, Mathieu Bock-Côté, dans la nouvelle préface de son essai La Révolution racialiste et autres virus idéologiques (Éditions Litos, 2023), réédité en version poche. Et d’ajouter : « Qui demeure fidèle au français classique s’affiche de facto comme réactionnaire. » Une société « trop » blanche Le wokisme, virus venu des campus américain – ces « asiles à ciel ouvert », comme les décrit le sociologie québécois -, prend racine en France. Si, en 2021, date de la première parution de cet essai, le terme était encore inconnu, aujourd’hui, il n’est plus un jour sans que nous n’ayons pas à constater une offensive woke. Cible principale de cette offensive, le mâle blanc hétérosexuel, « nouveau bouc émissaire » de notre époque, est sommé de mettre un genou à terre et d’implorer le pardon. Après avoir déboulonné les statues, « on appelle à décoloniser les musées, le cinéma, le théâtre, la littérature en "déblanchissant" nos sociétés ». Et c’est ainsi que Cléopâtre, la petite sirène et même la reine d’Angleterre se retrouvent interprétées par des actrices noires. Côté littérature, Charlie et la chocolaterie et les romans policiers d’Agatha Christie sont les premières victimes de ce nouveau « politiquement correct ». Mais les tenants du décolonialisme ne s’arrêtent pas là. Devenus champions de la comptabilité ethnique, ils en viennent à dénoncer toutes les sphères de la société qui ne seraient pas assez inclusives. Et ce, jusqu’à la cérémonie des César. Souvenez-vous, « en France, début 2020, on a pu entendre dire à Aïssa Maïga, au moment de la cérémonie des César : "C’est plus fort que moi, je ne peux pas m’empêcher de compter le nombre de Noirs dans la salle" », souligne Mathieu Bock-Côté. Et de préciser : « Il s’agissait, sur le mode insolent, de faire le procès d’une salle trop blanche en réinventant le délit de faciès. » Comment y résister ? Ces théories racialistes, accompagnées de leur pendant LGBT et néo-féministe, doivent être « prises au sérieux ». Alors que nos nations ne parviennent plus à transmettre un sentiment d’appartenance patriotique et alors que les religions s’essoufflent, le mouvement woke offre à la jeunesse en quête d’absolu de nouvelles identités auxquelles se raccrocher. Dès lors, comment résister à ce rouleau compresseur qui sape nos racines ? Est-ce peine perdue ? La première chose à faire « relève de l’hygiène intellectuelle et linguistique », soutient Mathieu Bock-Côté. Nous ne devons pas nous « laisser bluffer par la novlangue du régime diversitaire et toujours questionner le sens des formules qu’on nous présente comme des évidences ». Refuser cette novlangue woke, c’est refuser une déformation des consciences et de la réalité. Alors que le wokisme gagne chaque jour de nouveaux adeptes, le sociologue québécois refuse de baisser les bras. « Il est bien possible de croire que nous soyons déjà dans le monde d’après et que la civilisation que nous souhaitons défendre ne soit plus qu’une ombre sans que nous ne nous en rendions compte », admet-il. « Mais même si tel était le cas, cela ne nous dispenserait pas d’entrer dans une forme de dissidence inédite. » [ Clémence de Longraye ,Journaliste à BV le 8 mai 2023 ] P.S. : BOULEVARD VOLTAIRE c'est : œuvrer, petit à petit, à restaurer le vrai débat d'idées qui manque tant dans notre pays ; Donner la parole aux experts ou aux personnalités militantes qui s'opposent à la pensée unique et sont bannis des plateaux télé ou des émissions de radio ; Maintenir un espace de liberté d'expression et d'opinion, sur Internet, qui échappe à la censure du « médiatiquement correct » ; Continuer à diffuser sans relâche l'information alternative qu'on ne trouve pas dans les grands médias.
Son livre a, par sa cruauté, sa profondeur, sa précision, quelque chose de suffocant
5/5 Belgicatho
.----. Devant les délires de la cancel culture [culture du bâillon], le boycottage vertueux de Sylviane Agacinski, l'interruption violente des représentations d'une pièce d'Eschyle, ou la justification balbutiante de réunions non mixtes, réservées aux « non-Blancs », par la présidente de l'Unef, nous avons le sentiment d'assister à de déplorables sorties de route, témoignant que la montée de l'intolérance est corrélée à celle de la bêtise. Nous sourions de l'extension illimitée du domaine de la lutte. De la multiplication des phobies traquées par les experts auto proclamés de la sociologie comme par leurs servants du monde médiatique, vigilants de la conscience morale ou professionnels de l'indignation, vérificateurs de faits du politiquement correct associant l'arrogance du bas clergé à la science confuse de Diafoirus, et prompts à recueillir les humeurs des représentants des minorités ethniques ou sexuelles avec une servilité de domestiques. La Révolution racialiste, le nouveau livre de Mathieu Bock-Côté, vient mettre fin à notre insouciance. Il nous révèle qu'il ne suffit pas d'éteindre nos télévisions non plus que de déserter les réseaux sociaux pour échapper au cirque. Les thèmes mis en circulation, depuis cinquante ans, par les tenants du décolonialisme, pourfendeurs du racisme systémique ou militants de l'indigénisme qui ont prospéré sur les campus américains ou dans les universités françaises, ne relèvent pas d'une polémique absurde. Ils forment une « idéologie toxique », un corpus doctrinal d'une cohérence redoutable. Ils ont préparé la révolution culturelle qui est désormais à l'œuvre des deux côtés de l'Atlantique, et qui vise, par le déboulonnage des statues, l'intimidation, la censure, la mise en accusation des grands personnages de notre histoire, la délégitimation de notre héritage par une « entreprise de nettoyage éthique », à exercer sur les consciences un effet de sidération au terme duquel nous soyons paralysés par la honte, avides de trouver une échappatoire susceptible de nous faire pardonner d'être ce que nous sommes. Mathieu Bock-Côté nous en avertit : face à la déferlante, il est vain de jeter sur notre passé un regard critique, de tenter d'y trier le bon grain de l'ivraie, de rêver de continuer l'aventure de notre civilisation en nous efforçant d'éviter les erreurs et les fautes auxquelles l'imperfection de la nature humaine a parfois condamné nos pères. C'est notre existence même qui est désormais considérée comme un crime, notre survie qui est un scandale. Telle est l'épine dorsale de la révolution racialiste qui a consisté, à l'heure même où les crimes de Hitler avaient conduit les Occidentaux à répudier le vocabulaire de la race, à le réintroduire pour en faire le principal chef d'accusation du procès mené contre nous. L'Occidental hétérosexuel n'est pas, aux yeux de ses instigateurs, criminel par simple accident, il l'est par nature : parce qu'il est blanc et qu'il doit tout ce qu'il croit tenir de l'inventivité, du travail, de l'énergie déployés par ses ancêtres à travers les siècles à l'exploitation millénaire des minorités qui secouent aujourd'hui le joug de sa suprématie. Il ne peut donc trouver sa rédemption qu'en « tuant le vieil homme blanc » qui est en lui, par le rejet de son passé, la repentance et l'acceptation de sa disparition de l'histoire, afin qu'appuyés sur le « coup d'État démographique » qui leur a permis de s'installer en masse sur notre territoire sans plus songer, évidemment, à assimiler nos mœurs, notre langue, notre culture (l'exigence serait elle-même d'une « terrible violence symbolique »), les ressortissants du tiers-monde puissent y imposer la cohabitation de pratiques diversitaires et les substituer au monolithisme hégémonique qui fait de nous, chez nous (quand même nous avons, depuis longtemps, renoncé à les exporter outre-mer), d'insupportables colons. Mathieu Bock-Côté avait décrypté, dans un précédent livre, les enjeux du déploiement du politiquement correct depuis sa naissance aux États-Unis. Il l'avait montré fondateur d'un nouveau régime qui fait de la diversité et du relativisme l'alpha et l'oméga de la science politique. Il sait tout de l'histoire des idées au XXe siècle, de la vie académique aux États-Unis, des débats qui agitent l'intelligentsia française, des recherches qui mobilisent les facultés de sociologie. Il excelle à mêler l'actualité la plus chaude aux concepts les plus pointus. Il appelle de ses vœux le regard d'un « nouveau Tocqueville » qui viendrait faire le récit de la névrose au terme de laquelle la colonisation des sciences sociales par une idéologie de remplacement, après l'échec du communisme, a permis de formater les esprits des Occidentaux pour leur faire admettre que leur rédemption passait par l'avènement d'un monde où ils seraient étrangers à eux-mêmes dans leur propre patrie, et où la dernière mission de leurs nations autrefois souveraines serait de s'abolir. Faute de trouver Tocqueville autour de lui, il a fait lui-même le voyage. Il nous en donne ici le prodigieux compte rendu. Son livre a, par sa cruauté, sa profondeur, sa précision, quelque chose de suffocant. <p align="right">Michel de Jaeghere publiée dans Le Figaro Histoire (avril-mai 2021) <a href= http://www.belgicatho.be/ target=_blank>www.belgicatho.be</a>