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Le soir approche et déjà le jour baisse

Référence : 107252
5 avis
Date de parution : 20 mars 2019
Éditeur : FAYARD (EDITIONS)
Collection : DOCUMENTS
EAN 13 : 9782213705217
Nb de pages : 448
22.90
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Description
"A la racine de l'effondrement de l'Occident, il y a une crise culturelle et identitaire. L'Occident ne sait plus qui il est, parce qu'il ne sait plus et ne veut pas savoir qui l'a façonné, qui l'a constitué, tel qu'il a été et tel qu'il est. De nombreux pays ignorent aujourd'hui leur histoire. Cette autoasphyxie conduit naturellement à une décadence qui ouvre la voie à de nouvelles civilisations barbares".
Cette affirmation du cardinal Robert Sarah résume le propos de son troisième livre d'entretiens avec Nicolas Diat. Son constat est simple : notre monde est au bord du gouffre. Crise de la foi et de l'Eglise, déclin de l'Occident, trahison de ses élites, relativisme moral, mondialisme sans limite, capitalisme débridé, nouvelles idéologies, épuisement politique, dérives d'un totalitarisme islamiste...
Le temps est venu d'un diagnostic sans concession. Il ne s'agit pas seulement d'analyser le grand retournement de notre monde : tout en faisant prendre conscience de la gravité de la crise traversée, le cardinal démontre qu'il est possible d'éviter l'enfer d'un monde sans Dieu, d'un monde sans homme, d'un monde sans espérance. Dans cette réflexion ambitieuse, le cardinal Robert Sarah se penche sans exclusive sur les crises du monde contemporain en livrant une importante leçon spirituelle : l'homme doit faire du chemin de sa vie l'expérience d'une élévation de l'âme, et ainsi quitter cette vie en créature plus élevée qu'il n'y était entré.
Le cardinal Robert Sarah est une figure majeure du monde catholique d'aujourd'hui.  
Ecrivain et spécialiste reconnu de l'Eglise catholique, Nicolas Diat est l'auteur d'un ouvrage de référence sur Benoît XVI, L'Homme qui ne voulait pas être pape (Albin Michel, 2014 ; Pluriel, 2018), et d'Un temps pour mourir. Derniers jours de la vie des moines (Fayard, 2018 ; Pluriel, 2019. Prix du cardinal Lustiger, grand prix de l'Académie française). Le cardinal Robert Sarah et Nicolas Diat ont publié ensemble Dieu ou rien. Entretien sur la foi (Fayard, 2015 ; Pluriel, 2016) et La Force du silence (Fayard, 2016 ; Pluriel, 2017).
TitreLe soir approche et déjà le jour baisse
Auteur SARAH (Cardinal Robert) , DIAT (Nicolas)
ÉditeurFAYARD (EDITIONS)
Date de parution20 mars 2019
Nb de pages448
CollectionDOCUMENTS
EAN 139782213705217
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)35
Largeur (en mm)153
Hauteur (en mm)235
Poids (en Kg)0.66
Critique du libraire
Recueil d'entretiens du cardinal avec Nicolas Diat. Ces réflexions sur une quantité de sujets divers et variés apportent des réponses à la crise culturelle de l'Occident.   
Les avis clients
Le plus prophétique :
5/5 http://www.belgicatho.be/
.----. Le plus prophétique : Le soir approche et déjà le jour baisse, Cardinal Robert Sarah (Fayard, 2019, 448 p.) Profitant résolument de son aura grandissante, le cardinal reprend sa plume à l’image d’un lanceur d’alerte. Crise de la Foi, confusion dans l’Eglise, déclin de l’Occident, trahison des élites, consommation débridée, montée de l’islamisme : notre monde serait-il aux portes de la barbarie ? Dans Le Dialogue des Carmélites, au chevalier qui lui dit : « Je sais que le crépuscule vous rend mélancolique », Blanche de la Force répond : « C’est qu’il n’y a jamais eu qu’un seul matin, Monsieur le chevalier : celui de Pâques. Mais chaque nuit où l’on entre est celle de la Très Sainte Agonie… ». Trois ans après la publication du Soir approche et déjà le jour baisse, le sentiment qui domine est celui d’être entré dans la nuit. Devant les coups de boutoir du wokisme, les vexations liturgiques et les scandales récurrents qui traversent l’Eglise, l’audace de la Foi invite, encore et toujours, chacun de nous à travailler à l’avènement d’un nouveau matin de Pâques. [ Signé : Père Danziec sur le site de l'Homme Nouveau et repris par belgicatho ] PS : Belgicatho ? Blog de réinformation proposé par des laïcs catholiques belges.
Quel est le secret du cardinal Sarah ?
5/5 Minute .
.----. Réponse : Simplement garder le sens de Dieu. On peut dire la même chose de la liturgie traditionnelle que de la liberté religieuse, le cardinal penche clairement de ce côté, même s'il n'entre pas en guerre sur ces questions liturgiques. Il tient, comme Benoît XVI si souvent cité dans ce livre, à ce que la liturgie nous tourne vers Dieu. Et il souligne l'importance de l'autel, qui est, pour le prêtre comme pour les fidèles, un " seuil ", qui nous introduit vers Dieu : " Il ne sied pas que le prêtre célébrant se tienne de l'autre côté de l'autel, comme s'il prenait la place de Dieu. Ce faisant, il est comme un écran qui cache la transcendance de Dieu ". Quel est le secret du cardinal Sarah ? Comment peut-il dire de telles choses sur un ton si tranquille ? Comment peut-on s'éloigner à ce point de la pratique universelle de l'Eglise aujourd'hui (la messe face au peuple), sans déclencher les foudres du pape et de ses collègues du Collège cardinalice ? Le cardinal Sarah est avant tout l'homme qui vit, à contre-temps, l'évidence de Dieu. Et il n'hésite pas à faire valoir son identité africaine pour exalter une proximité avec Dieu, qui ne vient pas de je ne sais quel système théologique rationalisant, mais qui naît d'une expérience spirituelle. Malgré sa culture occidentale, très vaste, il vient d'un pays où Dieu est un fait et où l'homme est encore un animal religieux. C'est le message simple et fort qu'il délivre à l'Occident : il nous exhorte simplement à garder le sens de Dieu. [ Signé Joël Prieur dans Minute du 2 mai 9019, numéro 2920 ]
Réponse le 05/05//2019.
5/5 Xam Cirederf .
.----. Cela est un exemple que nombre de nos compatriotes de Guadeloupe pourraient suivre, au lieu de persévérer dans leur "haine" de la France qui leur a tant donné, y compris la liberté de proférer ces paroles stupides qu'ils répètent à souhait. Mais il serait aussi nécessaire que des "PRESIDENTS" qui prétendent que la colonisation n'a été qu'un désastre dont il faut avoir honte lisent et relisent cette page du livre du Cardinal.
une belle citation !
5/5 Le Scrutateur.
.----. Alors que des sites africanistes glapissent comme des hyènes contre l'Europe, particulièrement la FRANCE, et les blancs, il est réconfortant de voir que les plus éminents des Africains refusent de s'adjoindre à ces troupeaux. Tel le cardinal Sarah qui à la page 306 de son livre Le soir approche, écrit : « Dans ma propre vie en Afrique, j'ai pu apprécier les plus beaux fruits de la colonisation Occidentale. Les valeurs culturelles, morales et religieuses que les Français ont données à mon pays étaient d'une grande richesse. ...La France m'a donné une langue extraordinaire....Je n’ai pas peur de dire que je suis l'enfant d'une colonisation constructive.... » [ Publié en Guadeloupe par Le Scrutateur le 5 mai 2019 . Ce blog se définit comme : " Blog destiné à commenter l'actualité, politique, économique, culturelle, sportive, etc, dans un esprit de critique philosophique, d'esprit chrétien et français. " ]
Pas de langue de buis
5/5 Boulevard Voltaire
Si j'étais Jean Raspail ou Michel Houellebecq, j'en ferais le héros de mon prochain roman. Non plus Soumission mais Conversion. Il y a quelque chose de singulièrement prophétique dans cette silhouette sèche de cardinal ascétique venu d'Afrique avec son bâton de pèlerin pour rendre avec détermination aux Occidentaux, à leur corps défendant, le dépôt qu'ils lui ont confié quand il était enfant et qu'il a précieusement gardé. Il veut leur redonner, ainsi qu'au reste du monde, la foi qui ne rime pas avec sensiblerie, la charité qui est tout le contraire du relativisme, l'espérance « qui n'est pas un optimisme béat », et pour cela, il vient de publier, après Dieu ou rien, et La Force du silence, un troisième livre d'entretien avec Nicolas Diat : Le soir approche et déjà le jour baisse. Il y a urgence, il ne peut plus se taire : « L'Église fait l'expérience de la nuit obscure », écrit-il dans un premier chapitre qui évoque sans détour les récents scandales. « L'Église souffre, elle est bafouée et ses ennemis sont à l'intérieur. […] Les chrétiens tremblent, vacillent, doutent. J'ai voulu ce livre pour eux. […] Tenez ferme la doctrine ! Tenez la prière. » On ne sait quelles citations choisir pour évoquer ce livre, tant les passages que l'on voudrait voir punaiser en format XXL sur les murs de toutes les sacristies sont nombreux… Ne mettre en relief que ceux propres à attirer les foudres du politiquement correct serait faire passer le cardinal Sarah pour le polémiste qu'il n'est pas. S'il dit l'indicible, ce n'est pas par goût de la provocation, mais parce qu'on le sent incapable de cette compromission polie avec la vérité dont nous autres avons pris l'habitude pour pouvoir vivre tranquillement. Et parce qu'il se sait le devoir de parler à la place d'Occidentaux bourrelés de pusillanimité, bâillonnés par la sourde culpabilité dont on les a accablés et qu'ils ont intériorisée. Comme il le dit, « il faut certainement être africain pour oser dire sans complexe » qu'« il règne un irénisme envers les religions non chrétiennes » et évoquer « l'urgence de la mission ». Pour affirmer encore « avoir pu apprécier les plus beaux fruits de la colonisation occidentale » - « les colons venaient avec des traditions ancestrales riches et vivantes ennoblies par le christianisme » - et se définir comme un « enfant d'une colonisation constructive » qui s'interroge douloureusement : « Pourquoi l'Occident veut-il annihiler ce qu'il a lui-même construit ? » Pour marteler que « l'Occident souffre d'une perte de repères fondamentaux », que « le renoncement à ses racines chrétiennes en est un des aspects » et que « dans ce contexte, son philanthropisme utopique l'expose aux attaques de l'islamisme radical » : « Si l'Europe retrouve son identité, elle pourra relever la tête et combattre le terrorisme. » Pour dénoncer enfin « la mondialisation [comme] contraire au projet divin » « qui a voulu placer sa créature dans un jardin, dans un pays, dans un continent », « Dieu [ayant] voulu des hommes enracinés » et « l'homme [n'ayant] pas été créé pour être un agent économique ou un consommateur ». Le pacte de Marrakech, notamment, le laisse plus que circonspect. Il se demande « pourquoi les peuples des nations qui ont signé ce texte n'ont pas été consultés ». Pour lui, « la seule solution durable passe par le développement économique de l'Afrique » et il pointe du doigt les « chefs d'État de son continent [qui] ont une grande responsabilité », soulignant que « le déracinement culturel et religieux des Africains projetés dans des pays occidentaux qui traversent eux-mêmes une crise sans précédent est un terreau mortifère ». Vous l'avez compris, pour la langue de buis, ne pas compter sur lui. On pourrait l'appeler Robert Chrysostome : sa parole est d'or. Simple, droite, sans circonlocution. Et à 74 ans, il fait souffler un vent de fraîcheur pour le moins tonifiant. <p align="right">Gabrielle Cluzelle sur Boulevard Voltaire le 01/04/2019 <a href= https://www.bvoltaire.fr/ target=_blank>www.bvoltaire.fr</a>