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N° 90 (nouvelle série), octobre 2018 : La grande illusion. Comment la France a perdu la paix (1914-1920)

Référence : 99115
Date de parution : 8 octobre 2018
Auteur : LECTURE ET TRADITION
Éditeur : DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 : 0000000991155
Nb de pages : 32
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Description
SOMMAIRE :  

- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p. 2 de couverture)
- La grande illusion : Comment la France a perdu la paix (1914-1920), de Georges-Henri Soutou (par Serge Iciar) (p. 1) 
L'auteur (p. 2) - La méthode (p. 3) - La thèse (p. 4) - Les buts de guerre évoluent dès 1914 jusqu'en 1918... (p. 5) - La définition des buts de guerre... (p. 6) - 1914-1917 : L'alliance franco-russe (p. 7) - 1916 : La guerre devient franco-britannique (p. 9) - La dimension idéologique républicaine (p. 10) - « 1917, l'année trouble » (p. 11) - 1917-1918 : La victoire des démocraties occidentales et les armistices (p. 14) - 1919-1920 : « Une paix morose » (p. 16)
- L'accord de Metz et les derniers avatars de la crise de l'Église (par Paul-André Maur) (p. 20)
- Les cadeaux de Tante Anne (la bibliothèque des petits Chouans) (p. 23) 
Anne de Guigné (d'Odile Gautron) - La Joie de lire et Sur la piste (de H. Filloux) - Le Commando de l'Ange (du père Albert Hublet).
- L'histoire et les bienfaits de l'image du Sacré-Cœur de Loublande. Pour commémorer l'armistice de 1918 (par Claude Mouton-Raimbault) (p. 25)
Critique du libraire
ÉDITORIAL :  

Manifestations du centenaire de la fin de la Grande Guerre de 1914-1918 obligent, nous consacrons ce numéro à l'événement en publiant un important article de notre ami Serge Iciar (pages 1 à 19) qui donne une analyse fouillée du contenu d'un livre plutôt « historiquement incorrect » dès la lecture de son titre : La Grande illusion. Comment la France a perdu la paix, 1914-1920, n'en déplaise à l'ensemble de la coterie médiatique et politicienne qui se rengorge de cette « belle victoire », mais ignore totalement que ses suites et ses conséquences furent une catastrophe, du fait de l'inconséquence des différents signataires des traités de 1919. Pour conforter sa thèse, l'auteur du livre se réfère à Jacques Bainville et à son ouvrage exceptionnel de clairvoyance et de lucidité, Les Conséquences politiques de la paix qui a décrit, dès 1920, par le détail, le déroulement des vingt années ultérieures s'achevant dans l'immense apocalypse de 1940 !  

« Le traité qui fut signé à Versailles, le 28 juin 1919, avec tant de solennité, n'allait pas durer vingt ans, « œuvre d'experts et de techniciens dans les détails, mais ouvrage d'amateurs dans son ensemble et ses grandes lignes », selon les termes utilisés par Jacques Bainville, il devait conduire à une seconde guerre mondiale encore plus épouvantable que la première. Ce fut l'honneur de J. Bainville d'avoir démonté le mécanisme de cette lourde machine et d'avoir montré comment et pourquoi celle-ci mènerait à un nouveau conflit » (1).  

* 


Un autre texte a trait au même événement, mais sans y être directement impliqué, L'image du Sacré-Cœur de Loublande (pages 25 à 32, par Claude Mouton-Raimbault). Il faut y apporter toute l'attention nécessaire car, sa distribution effectuée à des centaines de milliers d'exemplaires, n'est probablement pas étrangère à la défaite des armées allemandes.  

Jérôme SEGUIN
  

1 - Extrait de Jacques Bainville, historien de l'avenir, par Jean Montador (Éditions France- Empire, 1984).