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N° 732 - Avril 2018 : La République et ses valeurs : la nation séparée du réel

Référence : 95296
2 avis
Date de parution : 13 avril 2018
EAN 13 : 0000000952965
Nb de pages : 64
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Description
SOMMAIRE : 

- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p. 1)
- Les brèves (p. 3)
- Les dates à retenir (p. 5)  

Politique française
- Les slaloms du gouvernement macronien sur les libertés scolaires (par Pierre Romain et Jacques De Kremer) (p. 7)
- Souâd Ayada, la cheville ouvrière de la réforme (p. 14)
- Le rapport Taché et ses propositions en faveur de l'intégration des immigrés (par J. De K.) (p. 15)
- Fusion entre la haute administration et le parti présidentiel (par P. R.) (p. 17)
- Les comptes des présidentielles validés (par Michel Leblanc) (p. 19)  

Actualité
- Quelle guerre mener contre le terrorisme ? (par le général de division (2S) Jean-Louis Vergez) (p. 21)  

Études
- La République et ses valeurs (par Claude Beauléon) (p. 30)  

*
- Dans notre courrier (par Jean Auguy et J. S.) (p. 39) 
Migrants et écoles tradis... - L'Inguimbertine (musée-bibliothèque de Carpentras) - Un hommage à Jean Jan, compagnon de Cadoudal - L'œuvre boursière du CEFOP - La Fondation Raoul Follereau - Victor Kravtchenko - Le Combat de la Foi catholique (bulletin) - Guerre de Vendée (une manifestation commémorative) - Ordre de Saint-Rémi (communauté religieuse) - Multiples dérives de notre société contemporaine - La Fondation Jérôme Lejeune - Liberté de l'enseignement.
- Courrier des lecteurs (p. 45)  

*
- Échos et rumeurs (par P. R, J. De K., et M. L.) (p. 47) 
Haro sur le FN - L'indemnisation des victimes algériennes - Jacques Toubon, le défenseur des droits... des migrants - Banalisation de provocations parfois criminelles - La « lutte contre le réchauffement » va-t-elle devenir constitutionnelle ?  

Géopolitique
- Le mondialisme en marche (par Claude Vignon, Winston Smith et Jérôme Seguin) (p. 52) 
Du mauvais usage des données biométriques - Les « avancées » transnationales activées par Macron - La France viole-t-elle ses engagements internationaux ?  

*
- Ils nous ont quittés (p. 55) 
Michel Delenclos - Monique Touvier.  

*
- La vie des livres (par J. S.) (p. 57) 
Le Gaullisme, maladie sénile de la droite (quelques « bonnes feuilles » d'un livre à paraître) - Une basilique pour des livres - Louis-Ferdinand Céline (retour sur des polémiques) - À propos de Denys Cochin, nommé dans les Mémoires de Jean-Marie Le Pen - Le Patrimoine artistique français de l'Algérie (d'Élisabeth Cazenave et Jean-Christian Serna) - La Littérature française au XIXe siècle mise à l'index (de Jean-Baptiste Amadieu) - Une « institution » poitevine menacée de disparition : la librairie Gibert - Une représentation régionale de La Renaissance française en Poitou-Charentes - Vent de révolte en faveur de Maurras !  
Critique du libraire
ÉDITORIAL : Le 23 mars dernier, la France a été frappée par un acte de barbarie terroriste. Une fois encore, les pleureuses médiatiques de service se désolent que de telles abjections puissent encore être commises dans notre « beau » pays du « vivre ensemble ». Une fois de plus, une cérémonie d'hommage (très émouvante, il faut le reconnaître) s'est déroulée, le 28, dans la cour des Invalides pour honorer la mémoire du colonel Arnaud Beltrame. Mais au-delà de cette émotion, une fois supplémentaire, force est bien de constater que le terrorisme continue de frapper inexorablement où il veut, quand il veut, en dépit des discours solennels, des engagements « sur l'honneur » et des serments de tous ordres ressassés à foison depuis maintenant trois ans. « Charlie Hebdo », c'était en janvier 2015. Les mesures envisagées n'ont été ni prises ni mises en application et la France a été gravement ensanglantée à plusieurs reprises : Bataclan, stade de France, Nice, le père Hamel en Seine-Maritime, deux jeunes filles assassinées devant la gare de Marseille, aujourd'hui le supermarché de Trèbes. Les drames se poursuivent, tuant des dizaines d'innocentes victimes. L'un de nos amis et rédacteur nous a adressé, très à propos, un article sur le sujet : Quelle guerre mener contre le terrorisme ? que nous publions dans ce numéro (pages 21 à 29). Car il s'agit bien d'une guerre (d'ailleurs l'ancien Premier ministre, Manuel Valls, l'avait bien désignée en ce terme) et pour la mener, l'officier général qui écrit l'article, l'explique précisément dans son exposé qu'il présente sous un angle technique et stratégique. Nous pouvons en retenir deux points essentiels : « 400 à 500 000 fondamentalistes acharnés ont pour seul objectif de déstabiliser la France ». Or, en regard de cette détermination, « nos gouvernements, depuis trente ans, montrent leurs inconséquences en réduisant les crédits consacrés aux véritables moyens de coercition et en bridant les capacités d'action des forces de l'ordre et de nos armées ». Pourquoi et comment a-t-il été possible d'en arriver à une telle « inconséquence » ? Nous trouvons la réponse dans l'article de Claude Beauléon, La République et ses valeurs (pages 30 à 38) dans lequel est reproduit le contenu d'une longue lettre adressée par le chancelier prussien Bismarck à son ambassadeur en France (le comte von Arnim). Nous y lisons des propos qui nous semblent aujourd'hui invraisemblables, mais qui dénotent tout de même ce que l'homme d'État avait pu analyser de la politique française, estimant que la « République est un parti de sots et de bavards, de brouillons et de voyous » ! Or, le jugement est assez bien vu car il faut bien reconnaître que plus d'un siècle plus tard, notre personnel gouvernemental, depuis trente ans, ressemble fort à un conglomérat de « sots, de bavards et de brouillons » (nous leur faisons grâce des « voyous », quoique ?). S'il avait été d'une autre stature, il y a bien longtemps que le terrorisme ne frapperait plus chez nous... Jérôme SEGUIN
Les avis clients
REPUBLIQUE OU MONARCHIE ?
5/5 Le Christ-Roi Blog
Personne ne complote c’est une évidence ! On pourrait dire que la République démocratique et révolutionnaire c’est l’amour de la tromperie et de la crapulerie. Les politiciens, dont le degré de crédibilité va de pair avec leur grand amour de la République judéo-maçonnique, de la laïcité révolutionnaire et des Droits de l’homme sans Dieu et, la confiance qui leur est due avec celle des promesses d’un ivrogne. Ces politiciens flattent sans cesse l’orgueil des électeurs en disant : « les Français ne sont pas idiots ! » Mais, avec une telle persistance dans l’aveuglement, la question se pose tout de même lorsqu’avec les media, perroquets souffleurs stipendiés et subventionnés par l’Etat, ils ne cessent de vouloir des Barabbas ou des Judas au pouvoir, tout en prétendant être Catholiques ou chrétiens. http://lechrist-roi.hautetfort.com/archive/2018/07/11/republique-ou-monarchie-6065693.html <p align="right">Le Christ-Roi Blog <a href= http://lechrist-roi.hautetfort.com/archive/2018/07/11/republique-ou-monarchie-6065693.html/ target=_blank>http://lechrist-roi.hautetfort.com/archive/2018/07/11/republique-ou-monarchie-6065693.html</a>
La République des canailles
5/5 Le Christ-Roi Haut et fort 16 mai 2018
Ci-dessous, la première partie de la lettre adressée, depuis Berlin le 16 novembre 1871, par le comte Otto von Bismarck à son ministre plénipotentiaire à Paris, le comte Harry von Armin. Mon cher baron, « (…) Vos appréhensions sur la possibilité d’une revanche de la France ne sont pas fondées. Elles ne le seraient que si cette nation était unie au dedans. Alors, vous avez raison, il ne faut pas se le dissimuler, cette puissance (…) avec sa bravoure proverbiale et ses immenses ressources, serait redoutable pour nous si elle était unie. Mais elle ne l’est pas, et ne peut, heureusement, pas l’être, l’esprit des français étant ce qu’il est (…). La France est partagée en bonapartistes, en orléanistes, en légitimistes et en républicains. C’est, pour nous, comme si elle était divisée en quatre états indépendants et même rivaux. Leur rivalité fait notre force et garantie notre sécurité. Il faut bien, il est vrai, qu’un parti finisse par l’emporter sur les autres. Heureusement pour nous, cela paraît être le parti républicain. (…) Donc, la république va s’implanter en France. Vous devez, par votre parole, par vos subventions à certains journaux démocratiques et par tous les moyens en votre pouvoir travailler secrètement à en amouracher les Français. Soutenez donc la République pour cinq raisons : 1 - Parce que le gouvernement républicain est, par sa nature-même, un dissolvant, un principe de troubles, celui qui crée le plus de compétitions, le plus de prétendants au pouvoir ; en un mot, celui qui, n’en déplaise à Thiers, achève de diviser tout-à-fait les français. 2 – Parce que la République, excellente en Amérique ou en Suisse, où elle a, pour elle, les mœurs et les traditions, est, en France, le parti des sots et des bavards, des brouillons et des voyous. Je ne parle pas des banqueroutiers, des repris de justice, et des gens tarés de toutes sortes. Si tous les républicains en France, ne sont pas de la canaille, toute la canaille est républicaine. La République est le gouvernement qui lui plait le plus. Donc c’est le plus mauvais, et celui que nous devons souhaiter pour la France. 3 – Parce que tant que la République durera, la confiance ne pourra renaître (…) 4 – Parce que le parti républicain est, en France, le moins patriote. Pendant le siège de Paris, les farouches républicains de Belleville, de Montmartre et de Ménilmontant ont été le type de la lâcheté tout en demandant à grands cris la guerre à outrance. Ils n’ont su que jeter leurs fusils dans les tranchées, hurler dans les clubs et souiller les églises de leurs ordures. (…) Ce sont des républicains du 4 septembre qui ont eu l’attention, lorsque Paris était investi par les Prussiens, d’inaugurer la statue de Voltaire, chambellan de notre grand Frédéric, et qui avait félicité ce prince d’avoir battu les Français à Rosbach. On n’est pas plus plat, plus lâche et plus bête. Quant à la Commune, son premier soin a été de faire insérer à son journal officiel la recommandation de ne rien faire, autour de Paris, qui pût nous déplaire. Elle a renversé la colonne Vendôme faîte avec le bronze de nos canons (…) 5 – Enfin, vous devez soutenir énergiquement la République, parce que la France, sous ce gouvernement, ne trouvera pas d’alliance en Europe, et qu’ainsi isolée au dehors et déchirée au dedans, elle ne pourra pas se relever et nous nuire. (…) La démocratie, selon voltaire, aboutit toujours à la tyrannie de la populace. Sous le régime du suffrage universel, c’est avec les masses qu’il faut compter. Vous dites que le suffrage universel c’est le nombre, et que le nombre c’est la force brutale ; que le suffrage universel est, ainsi, un retour déguisé à la barbarie. Je le sais très bien ; et c’est pourquoi je me réjouis qu’il règne en France. Il y perpétuera le gâchis ; car il donne à la voix des imbéciles et des pervers le même poids qu’à celle de l’homme de génie et de l’homme de bien. Donc, les masses sont ou croient être républicaines dans les villes et le deviendront avec le temps dans les campagnes. Il ne faut pour cela, que la continuation de la liberté de cette presse démocratique rédigée par des hommes sans éducation, gens déclassés, à idées courtes, politiques d’estaminet décidant, entre deux choppes, les questions les plus hautes, sans en comprendre le premier mot, mais habiles à soulever l’envie, la haine, la cupidité et toutes les mauvaises passions du peuple. Ce sont nos alliés les plus sûrs pour désorganiser la France : secondez-les, achetez-les. Par contre, travaillez de toutes vos forces à empêcher le rétablissement de la Monarchie. (…) Ce qu’il faut surtout empêcher, c’est l’avènement de la légitimité : » (La République et ses valeurs, par M.Claude Beauléon : Extrait de la revue Lectures Françaises, n° 732, avril 2018 http://www.lectures-francaises.info/ ) <p align="right">René Pellegrini <a href= http://lechrist-roi.hautetfort.com/archive/2018/05/16/la-republique-des-canailles-6051924.html/ target=_blank>http://lechrist-roi.hautetfort.com/archive/2018/05/16/la-republique-des-canailles-6051924.html</a>