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La France orange mécanique - Edition définitive - Ed 2018

Référence : 94334
2 avis
Date de parution : 18 janvier 2018
Éditeur : RING (EDITIONS)
EAN 13 : 9791095776130
Nb de pages : 526
9.90
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Description
Dans le Var, un homme laissé libre après une agression à la hache, a abattu de trois coups de feu dans le dos la belle-mère de sa concubine. Selon le parquet, "la dangerosité de l'individu, qui aurait pu justifier sa mise en détention, n'avait pas été établie". Pourquoi notre société protège-t-elle les criminels ? Dans notre pays, on agresse des pompiers à coups de marteau. On lynche des flics devant leurs enfants.
On viole des enfants de quatre ans au parloir des prisons. On assassine des Chinois parce qu'ils sont chinois, et ça ne coûte pas plus de deux ans ferme. On trouve normal que ce soit aux victimes de "prendre leurs précautions". On trouve normal de criminaliser l'inquiétude des honnêtes gens. On trouve normal que trois millions de femmes se disent harcelées dans la rue, qu'à peine 1 % des violeurs soient un jour condamnés, que le terrorisme soit devenu la "préoccupation principale" des Français, et qu'il soit interdit d'évoquer l'impressionnante part de criminalité liée à l'immigration.
Et pendant ce temps-là, les féministes évoquent des trottoirs "pas assez larges", les antiracistes dénoncent le "racisme systémique" de la France, nos responsables votent des "plans banlieue", disent l'urgence de développer les "peines alternatives", et lâchent des ballons contre le terrorisme. Alors, pourquoi ce livre ? Parce que nul n'est censé ignorer la réalité.
TitreLa France orange mécanique - Edition définitive - Ed 2018
Auteur OBERTONE (Laurent)
ÉditeurRING (EDITIONS)
Date de parution18 janvier 2018
Nb de pages526
EAN 139791095776130
PrésentationPoche
Épaisseur (en mm)22
Largeur (en mm)111
Hauteur (en mm)171
Poids (en Kg)0.27
Critique du libraire
- "Reste-t-il un peu de place pour l'espoir ? Le principal objectif de Big Brother c'est d'empêcher les gens de penser. Il est très difficile de prédire ce qui va se passer, mais le temps qui passe joue pour le système. En même temps, on voit de plus en plus d'auteurs et de médias dissidents exister sans lui, ou plutôt malgré lui : l'espoir est donc permis. "
Les avis clients
Ensauvagement d'une nation
5/5 GAELLE MANN
.----. •Enquête sur un sujet tabou : l'ensauvagement d'une nation. Toutes les 24 heures : 13 000 vols, 2 000 agressions, 200 viols. « Ces derniers jours, un charmant individu, que nous nommerons Vladimir, a ramassé trente ans pour le meurtre de sa compagne, dont 22 ans de sureté, soit un an le coup de marteau. Ledit Vladimir, quelques semaines plus tôt, était jugé dans le cadre de la désormais célèbre affaire des tournantes , où la justice a expliqué aux Françaises, sans trembler, qu on pouvait être un violeur en réunion et s'en tirer avec du sursis. Sur 14 prévenus, Vladimir était l' heureux élu, le seul à prendre de la prison ferme. Un an. Pendant ce temps-là, un clandestin était interpellé, pour la 97e fois, au volant d une voiture volée, après avoir mordu et fracturé le bras d un policier d un coup de tête. Pendant que Christiane Taubira veut rompre avec le tout carcéral , une centenaire a été poussée au sol et gravement blessée par plusieurs personnes , pour une montre. Pendant ce temps-là, on apprend que les barquettes de viande vendues dans un supermarché de Lille sont protégées par des antivols. Pendant ce temps-là, un policier de la BAC a été lynché dans une cité sensible de Montpellier. Pendant ce temps-là, un Toulousain a eu l idée pas très vivre-ensemble de klaxonner derrière un véhicule qui bloquait la chaussée d un quartier populaire . Vigilants, vingt riverains lui ont administré une correction citoyenne, à coups de chaises et de tessons de bouteilles. Alors, pourquoi ce livre ? Parce qu aujourd hui, un simple regard peut tuer. » Laurent Obertone. ( Signé : GAELLE MANN qui introduisait son site par : " Je crois que ce qui importe, c'est d'être un joyeux pessimiste." (Jean GIONO) ¨Précision ce site semble endormi en décembre 2020 ! )
« Les Français, victimes consentantes de Big brother »
5/5 Politique Magazine .
.----. La France Big Brother, le dernier opus de Laurent Obertone, décrit la façon dont les Français sont manipulés par la caste politico-médiatique. Paradoxalement, cette manipulation s’exerce avec leur consentement… Qui est Big Brother ? Big Brother, c’est le système qui s’exprime à travers tous les individus qui contrôlent l’expression et pensent la même chose. C’est le prêt-à-penser délivré par les faiseurs d’opinion. C’est cette « République des écrans » qui, sous couvert de liberté d’opinion, définit les limites de la pensée. Pour autant, ce système fondé essentiellement sur la collusion des politiques et des médias, fonctionne, ce qui peut paraître paradoxal, avec le consentement de ceux sur qui il s’exerce. Le sous-titre de votre livre dénonce justement le « conditionnement » des Français. Vous dîtes que « Monsieur Moyen », le Français moyen, se laisse volontairement manipuler… L’anthropologie nous enseigne que les individus ne peuvent exister seuls. Sans maître, point de salut ! Qui ne serait pas heureux et soulagé d’être déchargé de responsabilités trop lourdes à assumer ? Prenons l’exemple de la sécurité. à de rares exceptions près, une personne agressée ne peut compter que sur elle-même. Personne ne bouge pour lui venir en aide : chacun espère que son voisin va intervenir ou que la police, dont c’est le travail, va arriver… C’est l’illustration parfaite d’un conditionnement général : comme si nous étions désormais dressés à demeurer passifs en toute circonstance. Comment expliquez-vous cette passivité des individus face à la manipulation dont ils font l’objet ? Bien souvent, plus un individu prétend être libre, plus il est au contraire soumis à toute sorte de liens qui l’entravent. Et de fait, dans une démocratie, les gens se conforment à la masse et adoptent, par mimétisme, le comportement de la majorité. Cette peur de quitter le rang renvoie au syndrome de l’exclusion : la crainte, traumatisante, du jugement excluant émanant de la majorité ou du groupe dominant. La puissance médiatique symbolise par excellence ce pouvoir d’exclusion tant il est impossible et même inconcevable d’échapper au pilonnage des slogans publicitaires et des « messages » politiques – ce qui revient à peu près à la même chose. Comme ils les subissent au quotidien, les gens finissent par les adopter. C’est une question de facilité, de peur ou même de besoin d’exister. De telle sorte que le Français « moyen », celui que j’appelle « Monsieur Moyen », se retrouve, avec des millions de ses semblables, sur la place de la République à Paris en brandissant une pancarte « Je suis Charlie ». Cette uniformité de la pensée a quelque chose d’effroyablement saisissant pour un pays qui se prétend libre. En quoi l’affaire Charlie Hebdo est-elle particulièrement révélatrice de Big Brother ? Le plus frappant évidemment, c’est que l’idéologie et les individus responsables de ce désastre en sortent renforcés et qu’ils ont réussi, avec une facilité déconcertante, à retourner les faits à leur avantage. « Je suis Charlie », c’est vraiment une manipulation de masse. Ce qui prouve que pour Big Brother, l’utopie – c’est-à-dire la représentation factice de la réalité – est plus importante que les faits qui, en l’occurrence, parlaient d’eux-mêmes. D’où l’importance de la communication qui permet de réécrire le présent. Regardez les événements qui ont suivi les attentats de janvier : d’une attaque islamiste particulièrement meurtrière, on a fait une campagne contre « l’amalgame » et « l’islamophobie ». Autrement dit, Big Brother nous a expliqué qu’il a eu raison de promouvoir depuis des années le multiculturalisme, l’immigrationnisme et l’islam ! Un tel exemple de manipulation devrait être enseigné dans les écoles… Peut-on mettre un terme à ce conditionnement ? Il n’est pas certain qu’il dure éternellement, mais les gens ont tellement investi dans la société factice de Big Brother qu’il est impossible pour eux d’imaginer s’en détourner. Surtout que tout le monde y trouve son compte. Nous vivons dans une société de confort, ce qui fait de nous des êtres domestiqués. La consommation de masse signe le triomphe de Big Brother… Reste-t-il un peu de place pour l’espoir ? Le principal objectif de Big Brother c’est d’empêcher les gens de penser. Il est très difficile de prédire ce qui va se passer, mais le temps qui passe joue pour le système. En même temps, on voit de plus en plus d’auteurs et de médias dissidents exister sans lui, ou plutôt malgré lui : l’espoir est donc permis. [ Dernier livre paru : la France Big brother, éditions Ring, 361p. Entretien relevé sur Politique Magazine au moment de la parution de la première édition ]