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Servir

Référence : 93427
4 avis
Date de parution : 8 novembre 2017
Éditeur : FAYARD (EDITIONS)
Collection : DOCUMENTS
EAN 13 : 9782213705996
Nb de pages : 260
20.90
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Description
"Le lundi 17 juillet 2017, dans la solitude de mon bureau, après mure réflexion, je viens de prendre la décision de quitter ma fonction de chef d'Etat-major des armées. Cette démission, que rien n'annonçait quinze jours plus tôt, était devenue pour moi un devoir. J'ai désormais une responsabilité, celle de dire la vérité sur les menaces auxquelles nous devons faire face et sur les défis de nos armées.
Ainsi, les Français pourront mieux comprendre. Ce livre est un appel. Oui, nous pouvons être fiers de notre beau pays et de son armée. Oui, cette nation est fidèle à son histoire quand elle est rassemblée. Je veux parler de nos forces, de nos fragilités, de notre courage, de notre honneur. Je veux servir."  
Pierre de Villiers a été chef d'Etat-major des armées de 2014 à 2017, concluant quarante-trois ans d'une grande carrière militaire, au service du succès des armes de la France.
TitreServir
Auteur VILLIERS (Pierre de)
ÉditeurFAYARD (EDITIONS)
Date de parution8 novembre 2017
Nb de pages260
CollectionDOCUMENTS
EAN 139782213705996
PrésentationBroché
Largeur (en mm)153
Hauteur (en mm)235
Poids (en Kg)0.42
Les avis clients
Les valeurs de la République ?
5/5 Lectures Françaises .
.----. Tout en affirmant que " La France n'est pas un corpus de valeurs " et ignorant ainsi les fameuses " valeurs de la République " qui seraient, aux dires de nombreux politiques, la substance même de notre patrie, sa conception de la France laisse un moment croire qu'il la conçoit évolutive à l'image de la " tradition vivante " chère aux modernistes : " patrimoine vivant ", " la France est ce qu'elle fait, ce qu'elle ne cesse de devenir ". Tout s'éclaire cependant lorsqu'il écrit " la France est un choix d'amour " ( on croit alors lire du Philippe de Villiers ), et qu'il cite les célèbres vers de Péguy : " Heureux ceux qui sont morts pour la terre charnelle / Mais pourvu que ce fût dans une juste guerre ". En se recentrant sur la " terre charnelle " que défendent nos soldats, on retrouve Barrès et l'on comprend mieux la profondeur de l'engagement des militaires qui ne risquent certainement pas leur vie pour les " valeurs de la République " et les " droits de l'homme ". [ Extrait d'un long article de 7 pages dans " Lectures Françaises " numéro 729 - janvier 2018 . Cet article est signé : " Capitaine (r) Laurent Vergez . Précisons que tous les numéros de notre revue sont présentés sur ce site et très souvent encore disponibles ]
La voie à suivre ...
5/5 Lectures Françaises .
.----. En citant Charles de Foucauld dans sa conclusion, " Lorsque l'on se trouve devant deux chemins et que l'un d'eux semble plus difficile, c'est celui-là qu'il faut choisir ; la crainte est le signe du devoir ", l'ancien CEMA montre la voie à suivre, une voie de service, de servitudes, de devoir, mais aussi une voie d'honneur et de grandeur. [ extrait de " Lectures Françaises ; voir ci-dessous ]
Merci beaucoup .
5/5 Jean Saumur 49.
Merci beaucoup d'annoncer ce livre aussi vite . J'ose espérer que sa lecture m'apportera autant de satisfaction que ceux du frère de l'auteur . L'armée est abandonnée par des mondialiste tous plus ou moins manipulés par les FM !
Réaction
1/5 Martial
Chers Amis, Permettez-moi de réagir au sujet du livre «Servir» du Général de Villiers. En le refermant j’ai ressentie un sentiment de doucereuse béatitude qui, sur le coup, laisse rêveur mais ne trompe pas les bonnes gens de la maison. Je n’aurais jamais acheté ce livre parce que je savais ce que j’allais y trouver; or, comme ce fut un cadeau d’un membre de ma famille je me suis décidé à le lire mais avec un crayon à la main. Il est ainsi parsemé d’annotations spontanées parfois épidermiques. Tout d’abord recadrons la définition du verbe «servir» tiré du mot latin servire: être soumis ou dévoué à. Ainsi le dictionnaire donne cette première définition: s’acquitter de certaines obligations ou de certaines tâches envers quelqu’un auquel on obéit. Le général à la tête des Armées était donc soumis aux autorités civiles qui gouvernent. Je précise que la soumission a deux aspects: la soumission volontaire et acceptée opposée à la soumission obligée, imposée parfois par la force. Dans ce livre, le général explique sa carrière militaire, sa position de CEMA, le rôle du militaire en général et dit quelques vérités mais ne va pas au fond de ses pensées. Il aime le métier des armes et l’explique très bien avec sûrement un certain don de sa personne. Il y a du Pétain dans cet homme! De plus, il a su se faire aimer de ses subordonnés ce qui est une excellente chose. Faites-vous aimer si vous voulez qu’on vous obéisse disait Dom Bosco. Un néophites qui lit ce livre sera charmé mais, si «la lecture nous fait comprendre même les choses que nous ne lisons pas» (St Augustin), un militaire de carrière ne peut rester indifférent. Il a bien servi, oui… le système politique en place! J’ai donc noté: Page 12 -la vraie obéissance se moque de l’obéissance aveugle. C’est l’obéissance d’amitié. Le Père de Lombez lui répond: Il faut être sobre en sagesse mais il faut aussi être prudent et raisonnable en soumission. Il faut obéir sans réplique, mais il faut savoir à qui l’on obéit, et ce qui autorise à nous faire obéir, sans quoi on risque de ne pas bien obéir, même en obéissant à qui on doit (traité de la vie intérieure). Page 12 toujours. L’alliance du maréchal Leclerc et de Jeanne d’Arc, deux figures de chef dans notre histoire de France, était singulière. (au sujet de l’implantation de la 2° DB à Orléans). Mettre en parallèle ces deux personnages c’est aller un peu vite en besogne. Ste Jeanne d’Arc ne se serait jamais comportée comme s’est comporté Leclec à Bad Reichenhall. Page 19 -Je suis bien trop soucieux de «l’union sacré», chère à Clémenceau, pour Oeuvrer à mon tour à la division. Faire référence à Clémenceau c’est semble-t-il ne pas connaître le personnage. Relisons Bainville. Page 20 -Nous pensons que la vérité et la liberté suffisent à une bonne communication, celle qui repose d’abord sur la sincérité et la dignité. Mais «d’où, (…) la personne tire-t-elle sa dignité? La personne tire sa dignité de sa perfection. Or, la perfection de la personne humaine consiste en la connaissance de la vérité et l’acquisition du Bien» (Mgr Lefèbvre - «J’accuse le concile». Page 37 -C’est parce qu’il (Daech) fournit une identité de substitution, à travers l’évocation d’un passé idéalisé et d’un futur fantasmé, que cet idéal dévoyé trouve une résonnance chez certains – plutôt jeunes – désespérés, exclus, affamés, humiliés … Je ne pense pas que les islamistes venus de Lunel rentrent dans ces catégories. Page 40 -Qu’on se s’y méprenne pas: les terroristes islamistes radicaux comptent dans leurs rangs des hackers qui ont prouvé une compétence au moins égale à celle qu’on trouve en Russie, en Chine, en Europe ou aux Etats-Unis. D’où viennent-ils? Où ont-ils été formés? Page 41 -vaincre (les dijahadistes) demandera des années d’endurance, de constance et de persévérance. Le général joue-t-il les Don Quichotte? On sait que ces dijahadistes ont été en partie créés par les USA, financés par l’Arabie Saoudite, le Qatar, entre autres. Page 45 -Ne sous-estimons pas non plus la misère qui pousse des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à prendre tous les risques pour rejoindre l’Europe. Quand un migrant- paye jusqu’à 3000 euros à des passeurs on ne peut le taxer de «miséreux». Page 46 -La situation en Libye illustre cette situation: un Etat avec deux Parlements, deux gouvernements, des frontières totalement poreuses et le trafic généralisé… Qui est à l’origine de cet état de fait? Page 47 -La situation dans les Balkans est également préoccupante… Qui l’a provoquée? -Il ne faut pas oublier la morosité des perspectives économiques, qui ajoutent à l’incertitude et complique la mobilisation des ressources nécessaires pour adapter les outils de défense aux défis sécuritaires. La je m’insurge car nous savons le gaspillage éhonté que font nos politiques des deniers publics. Il suffit de connaître ce que dénonce la Cour des Comptes et encore, car celle-ci inféodée au pouvoir se garde bien de tout dire. J’affirme qu’un cinquième du budget de l’État est gaspillé! Page 48 -On se souvient d’Aylan, cet enfant syrien mort en 2016, gisant abandonné sur la plage. On sait depuis la véritable cause. Le général le sait-il? Page 49 -La période de paix -sans précédent dans l’histoire- que nous avons vécue a fini par chasser de notre vision de l’avenir la possibilité d’une guerre, au sens classique du terme. Mais dans le même temps se développe une idéologie qui récuse l’idée même de paix et ne voit le monde qu’en état de guerre permanent. Mais St Augustin rappelle: «La paix c’est la tranquillité de l’ordre». Page 64 -le premier principe la liberté d’action, commande de ne pas subir la volonté de l’adversaire… A l’opposé, on trouve la passivité et le fatalisme. Une chose est sûre: seuls les poissons morts suivent scrupuleusement le sens du courant… Je suis libre d’agir à la condition expresse et première de l’avoir décidé. C’est la force du courage. Le Cardinal Pie répond: Le courage, après tout, n’a sa raison d’être qu’autant qu’il est au service d’une conviction. Quoi qu’on fasse, il n’y aura jamais de national en France que ce qui est chrétien. (Sermons) Page 66 -Rappelons-nous les troupes coalisées austro-prussiennes à Valmy le 20 septembre 1792, qui ont perdu du terrain en partie à cause d’une épidémie de dysenterie qui a décimé les effectifs. Ou tout simplement une entente maçonnique entre les généraux Dumouriez, Kellermann et le duc de Brunswick! Page 73 -l’intelligence ne suffit pas; il faut du caractère. Dans la fatigue, le danger, le stress des combats, ce sont eux (les chefs militaire) qui doivent être à même de faire face à l’imprévu, et ils doivent le dominer. Oui, mais, «il n’y a pas d’hommes là où il n’y a pas de caractères, il n’y a pas de caractères où il n’y a pas de principes, de doctrines, d’affirmations; il n’y a pas d’affirmations, de doctrines, de principes, où il n’y a pas pas de foi religieuse et par conséquent de foi sociale» (Cal Pie). Page 78 -la France se doit de mener ces combats pour la sécurité et pour la paix, au plus près comme au plus loin. Tacite nous dit: «Là où ils ont fait le désert, ils appellent cela la paix!» . Or, ces chers mondialistes ont provoqué le chaos dans toute l’Asie Mineure et en Afrique du Nord; au Liban, en Irak, en Syrie, En Iran, en Egypte, en Libye, en Tunisie, etc.….. Et à qui profite le crime? Page 81 -J’ai rencontré le 1er déc. 2015 des sous-officiers aviateurs, qui avaient été absents de leur domicile 230 jours au cours de cette année. Parce que l’Armée est en sous-effectifs et que les missions internationales sont de plus en plus nombreuses. Page 93 -Sous des apparences de stabilité, la zone controlée par la FINUL est fragile. Et là je complète la pensée du général, «parce que le voisin du Sud maintient cette instabilité!» Page 97 -Opération Sophia, au large de la Lybie, sous commandement européen, mobilise en quasi-permanence une frégate française, sans pour autant s’attaquer au mal endémique des passeurs… Alors à quoi sert-elle? On comprend que les européens ne sont pas capables d’endiguer le flux migratoire. Mais le veulent-ils vraiment? Page 127 -Notre plate-forme industrielle - c’est-à-dire les groupes industriels, la Direction générale de l’armement, l’État-Major – souffre des à-coups liés en particulier aux inflexions ou aux régulations budgétaires. Ah! Que cela est joliment dit. En fait, les programmes d’armement gelés augmentent la facture lorsqu’ils sont interrompus puis repris. Exemple: Le Rafale qui trop cher est invendable. Page 132 -Notre flotte de transport aérien à bout de souffle attend avec impatience l’arrivée des A400M qui tarde depuis des années. Cet avion c’est «l’arlésienne» car il est attendu par les aviateurs depuis 25 ans! Page 155 -la loi de programmation militaire 2019-2025. A ce jour aucune n’a été respectée. C’est de la poudre aux yeux pour calmer «la grande muette». En conclusion on sent que le général dans ce livre «transpire» sa culture catholique. Associer les mots vérité et liberté (page 20) c’est se référer à St Jean. Mais à aucun moment il ne fait référence à sa religion. Il insiste sur le droit de réserve qui lui permet avec un brin de soulagement de ne pas approfondir sa pensée. L’armée est présentée sous un cadre agréable or, nous savons qu’il y a un malaise majeur dans cette institution. L’armée d’aujourd’hui n’est plus l’armée de 14-18 qui se composait à 90% de catholiques. Dans certains régiments on trouve près de 40% de musulmans qui pour certains professent leur foi ouvertement sans que les chefs n’interviennent puisqu’ils les ménagent au détriment des autres jeunes soldats qui parfois sont embrigadés dans cette religion. Pourtant, tous les germes de la destruction sociale sont dans la religion de mahomet. (Chateaubriand - Mémoires d’Outre-tombe). Ainsi, la cohésion si chère au général est bien difficile actuellement et la gestion du personnel des plus acrobatiques. Lors d’une période de réserve je posais la question à un capitaine, commandant un escadron de protection sur une base aérienne, s’il n’avait pas de problème avec les commandos féminins qu’il gérait: «pas du tout, cela se passe très bien!» me répondit-il, «alors vous autorisez les patrouilles mixtes le soir» (la protection des installations et en particulier des avions se fait en dehors des heures ouvrables par des partouilles de 2 à 4 heures entre autres). «Ah! Non» m’affirma-t-il, décidé. «Refuser la réalité c’est se détruire» dit un prêtre de ma connaissance. Je précise que participant au conseil supérieur de la fonction militaire sous le «règne» de Charles Hernu il avait été bien établi et arrêté que dans l’Armée de l’Air il n’y aurait pas de femme chez les pilotes de chasse et chez les commandos. J’ai malheureusement bien d’autres anecdotes pénibles dans mon havresac, vécues durant mes 42 ans de vie militaire. Il n’est pas concevable de faire confiance à des gouvernements qui agissent contre le peuple et les intérêts de la France. Nous voyons tous les jours ce beau pays s’enfoncer dans une décadence inexorable voulue. «Pauvre France, tu es trahie par tes enfants» disait ma défunte mère. Bien des chefs militaires sont francs-maçons, on en trouve même chez les subalternes qui, pour ma part, peuvent être menaçants. Ce fait doit être dans tous les esprits quand nous avons affaire à l’administration et aux institutions étatiques aux arcanes métastasiques. «La France ne doit pas oublier que l’intérêt maçonnique est supérieur à l’intérêt français.» (F. de Mahy-député du XIX°s.). Et le principal but de cette secte est de s’acharner à détruire la seule vrai religion, le catholicisme. «la guerre faite à la religion cause la ruine du patrotisme dans les coeurs». J. de Maistre. Pour terminer, c’est en feuilletant le n° 729 de Lectures Françaises que j’ai réagit aussi vivement. Mise à part l’éditorial de Jérôme Seguin, le reste de la revue est pris en sandwich entre l’article élogieux du Capitaine Vergez et la page 4 de couverture qui présente le dit livre. J’invite donc ces messieurs à ouvrir ce numéro et à lire les différents articles, ils auront une première idée des malheurs de la France, puis à méditer ces écrits: «lorsque les impies prendront le gouvernement le peuple gémira» (livre des Proverbes – chap. XXIX) Et pour finir je profite de ce temps pour vous souhaiter à tous une heureuse et sainte année avec le Paradis à la fin de vos jours.