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Castelnau "Le quatrième maréchal" 1914-1918

Référence : 92722
1 avis
Date de parution : 8 juillet 2021
Auteur : CHENU (Benoit)
EAN 13 : 9782810010400
Nb de pages : 448
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Description
Le général de Castelnau incarna avec Joffre, Pétain et Foch le haut commandement français pendant la Grande Guerre. Bien qu'ayant eu un rôle prépondérant dans la victoire des armées françaises, notamment en 1914, il fut le seul des quatre à ne pas avoir été élevé à la dignité de maréchal de France. Et pourtant, sans la victoire décisive de Castelnau à la bataille de la Trouée de Charmes, le miracle de la Marne n'aurait pas été possible.
Verdun n'aurait pas été davantage sauvé sans les décisions que Castelnau prit sur place dès les premières heures de l'attaque allemande. L'armistice du 11 novembre contremanda en Lorraine la grande offensive qui aurait dû conduire le groupe d'armées qu'il commandait en Allemagne. Tout au long du conflit, pour des raisons politiciennes, le gouvernement l'écartera du commandement en chef et le privera après l'Armistice du bâton de maréchal que l'opinion publique réclamait pour lui.
A l'appui d'une impressionnante masse documentaire jusqu'ici peu exploitée, Benoît Chenu éclaire l'action du général de Castelnau dans les grandes opérations du front occidental, ainsi que celle des autres généraux ayant exercé un grand commandement. Ces pages d'histoire militaire contribuent grandement à la connaissance de la guerre de 14-18 et à celle d'une personnalité dont l'influence s'imposa au-delà du monde militaire dans l'entre-deux-guerres.
Arrière-petit-fils du général de Castelnau, officier de réserve, Benoit Chenu manifeste depuis toujours une passion pour l'histoire militaire. Cadre dirigeant au sein d'un grand groupe bancaire, il apporte notamment à son analyse du haut commandement militaire français de cette époque son expérience des grandes organisations.
TitreCastelnau "Le quatrième maréchal" 1914-1918
Auteur CHENU (Benoit)
ÉditeurGIOVANANGELI BERNARD (EDITIONS)
Date de parution8 juillet 2021
Nb de pages448
EAN 139782810010400
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)32
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)224
Poids (en Kg)0.46
Les avis clients
C’est depuis toujours amplement mérité
5/5 France Catholique .
.----. Le quatrième donc, après Joffre, Foch et Pétain.… Et c’est depuis toujours amplement mérité et toujours refusé ! La polémique a commencé dès 1918 et elle pourrait être relancée un siècle plus tard. Mais soyons honnêtes, un tel mouvement d’opinion n’intéresserait que quelques centaines d’amateurs d’histoire suffisamment au fait de la question, quelques autres centaines d’acharnés, sans compter la famille et les descendants du général Edouard de Curières de Castelnau, a priori « naturellement » concernés. Maréchal cent ans plus tard ? On commence pourtant à parler de à lancer une opération visant à faire obtenir aujourd’hui le bâton au général. Cela serait un événement atypique : une dignité accordée par un pays cent ans après les actions qui la justifieraient et soixante quatorze ans après la mort du récipiendaire ! Du jamais vu, mais pourquoi pas ? Imaginons l’assemblée nationale d’aujourd’hui, dont aucun membre n’a certainement jamais entendu parler de Castelnau décréter que, suivant la formule préalable, ’Edouard de Castelnau avait bien mérité de la patrie » et du coup décider dans la foulée de l’élever à la dignité de maréchal de France ! Il succéderait ainsi au général Koenig, fait maréchal de France en 1984 par François Mitterrand quatorze ans après sa mort. Dans la France d’aujourd’hui le président de la République est tout puissant et si ses conseillers, sensibilisés à un courant d’opinion parmi quelques politiques et personnalités dans un domaine ou un autre, lui glissaient que c’est une chose à faire …..Pour la « com. » vis à vis du monde catho et les militaires « tradis » » (il y en a beaucoup plus que l’on pense) , tout est parfois possible ! Après tout, dans le monde de l’Eglise, béatification et canonisation sont généralement très longs et ont parfois atteint plusieurs siècles ! Certes la comparaison est osée et il y a un grand pas entre le « maréchal de Castelnau » et « Saint Noël - Edouard » ! Castelnau, un « sujet » plusieurs fois étudié. Et puis, voyons les choses positivement. Pour un soldat qui n’a pas été honoré par la dignité militaire suprême – ce à quoi lui-même s’était résigné avec sagesse – Castelnau a été et est encore l’objet d’écrits flatteurs. Depuis la guerre de 1918, des centaines d’articles, de nombreux passages dans presque tous les ouvrages traitant de la guerre (certains très importants comme le bien connu « GQG secteur n°1 » de Jean de Pierrefeu,) et pas moins de cinq livres biographiques. Le premier, celui du Victor Giraud, « Castelnau », sorti en 1921, œuvre d’un universitaire qui connut bien le général mais qui écrit dans l’esprit quelque peu manichéen du temps. Le second, soixante dix ans plus tard, publié en 1991 par le général Yves Gras, « Castelnau ou l’art de commander 1851-1944 », écrivant à la suggestion de la famille. Excellent livre ; très documenté et chez Denoël, éditeur connu après un parcours du combattant car plusieurs grands éditeurs refusaient le manuscrit trouvant le « sujet », « sans intérêt »… Le troisième est un petit ouvrage du colonel Jean Paul Huet « Edouard de Castelnau, l’artisan de la Victoire », sorti en 2013 dans la collection « Vitae », consacré à de grands Français, essentiellement des militaires. Simple, clair, précis, il s’adresse principalement aux étudiants. Le quatrième ouvrage « Le général de Castelnau, le soldat, l’homme, le chrétien », publié par l’auteur de cet article en 2014, ne se veut pas une biographie classique, mais plutôt un album biographique reproduisant plusieurs centaines de documents : photos, gravures, livres, documents de toutes sortes. Voici donc le cinquième ouvrage, la cinquième biographie. Elle est l’œuvre de Benoît Chenu qui, sans être aucunement historien de formation ou de fait, a une profonde connaissance de l’histoire de la première guerre mondiale et ajoute à cette qualité celle d’être l’un des arrière petit-fils du général, sa mère, Bernadette Chenu, née Castelnau, étant l’une de ses petites filles. Le général Chenu, son père, fut un officier de cavalerie qui se conduisit particulièrement bien en 1940 à la tête de ses chars et Benoît, son fils est lui même officier de réserve de l’arme blindée cavalerie. Il avait donc toutes les bénédictions pour d’intéresser au sujet. Cinq biographies depuis 1921…. [ signé : Patrick de Gmeline lundi 4 décembre 2017 ]