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Fatima : Le message pour notre temps

Référence : 89386
8 avis
Date de parution : 11 février 2017
EAN 13 : 9782851902108
Nb de pages : 256
24.00
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Description
La commémoration des apparitions de Fatima ne doit pas seulement consister à « faire mémoire » mais aussi à mesurer notre fidélité aux appels pressants que Marie a adressés en 1917 au monde entier par l'intermédiaire de trois pastoureaux. Jamais Notre Dame ne s'est adressée à ses enfants de la terre avec tant de gravité et d'insistance, utilisant des moyens saisissants pour qu'ils mettent en pratique ses demandes et sauvent leur âme : révélation de son Coeur Immaculé et outragé, vision de l'enfer, miracle du soleil devant 70 000 témoins... 

Le 12 mai 1946, à l'occasion du couronnement solennel de la statue de Notre Dame de Fatima, le pape Pie XII prononça ces paroles graves qui n'ont rien perdu de leur actualité : « À cette heure décisive de l'histoire, où le royaume du mal, avec une stratégie infernale, use de tous les moyens et déploie toutes ses forces pour détruire la foi, la morale, le Règne de Dieu, les enfants de lumière, les fils de Dieu, doivent tout employer et s'employer tous pour les défendre, si l'on ne veut pas assister à une catastrophe infiniment plus grave et plus désastreuse que toutes les ruines accumulées par la guerre ». 

Les XXe et XXIe siècles se comprennent à la lumière de Fatima. La venue de Marie dans ce petit hameau du Portugal est un fait qui s'inscrit dans l'Histoire contemporaine. Nous sommes tous concernés par le Message de Fatima. Sa bienfaisante influence peut s'étendre à chacun de nous, aux familles, aux nations : « SI l'on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d'âmes se sauveront et il y aura la paix », nous a promis Notre Dame de Fatima.
TitreFatima : Le message pour notre temps
Auteur LABOUCHE (Abbé Bertrand)
ÉditeurCHIRE (EDITIONS DE)
Date de parution11 février 2017
Nb de pages256
EAN 139782851902108
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)14
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.33
Biographie
Abbé Bertrand LABOUCHE
Abbé Bertrand LABOUCHE L'abbé Labouche, ordonné prêtre le 29 juin 1987 par S.E. Mgr Marcel Lefebvre, fut nommé la même année au Portugal où il exerça son apostolat jusqu'en 1997. Voir plus
Critique du libraire
Avec un cahier photo de 16 pages.
Un livre exceptionnel qui nous fait revivre les apparitions de Fatima et son grand message de PAIX. 2017 est l'année du centenaire de Fatima, et la Sainte Vierge nous appelle aujourd'hui encore à la conversion ; jamais Notre Dame ne s'est adressée à ses enfants de la terre avec tant de gravité et d'insistance, utilisant des moyens saisissants pour qu'ils mettent en pratique ses demandes et sauvent leur âme : révélation de son Coeur Immaculé et outragé, vision de l'enfer, miracle du soleil devant 70 000 témoins... "Si l'on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d'âmes se sauveront et il y aura la paix", grave responsabilité que nous laisse, ici, notre Mère ! Son chevalier servant, notre ami l'abbé Labouche, ne se ménage pas pour lui obéir et ce petit livre en est la parfaite illustration ; il l'émaille de souvenirs personnels particulièrement intéressants, notamment ses rencontres avec la famille des voyants. Laissez-vous « transfigurer » par l'appel de Notre Dame de Fatima !
Les avis clients
Ce qu'attend de nous Notre-Dame !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. En ce 100e anniversaire des apparitions, comment ne pas présenter ce livre essentiel pour comprendre le message de Notre-Dame aux petits enfants de Fatima ? Il nous concerne tous, avec ses appels pressants et autoritaires de la Mère de Dieu, et les miracles de grande ampleur qu'elle a voulu y déployer ( 70 000 personnes témoins du miracle du soleil ! ). Ecrit avec talent et pédagogie, ce livre permet de faire le point et de mesurer notre fidélité à ces messages. .. .******. .. . POUR QUI CE LIVRE ? A partir de 16 ans, pour tous ceux qui veulent bien comprendre ce qu'attend de nous Notre-Dame. [ Numéro 180 - juin 2017 de " Plaisir de Lire " , petite revue trimestrielle de conseils en lectures pour les plus jeunes ]
Invitation à un sursaut salutaire !
5/5 Fideliter .
.----. L'auteur profite de la narration chronologique des événements pour les mettre en perspective avec la doctrine mais aussi l'histoire de l'Eglise et son avenir. La fidélité à la récitation du chapelet, la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis du mois, l'esprit d'union à Jésus-Hostie offert en sacrifice pour la rédemption des pécheurs, constituent bien le cœur de notre foi. Ils se trouvent magnifiés par cet événement mondialement connu et honoré, survenu il y a un siècle, et qu'aucun catholique respectueux de la sagesse et de la providence divines ne devrait négliger. L'ouvrage de l'abbé Labouche permet d'en mesurer l'importance et invite à un sursaut salutaire, remède au poison du fatalisme et de la résignation. ( Abbé Philippe Bourrat dans Fidliter, numéro 237 ; mai-juin 2017 . Le numéro: 7,50 euros sur demande à Fideliter-Clovis BP 118 - 92153 Suresnes cedex ]
Importance pour notre époque !
5/5 Fideliter .
.----. L'abbé Bertrand Labouche, qui a vécu longtemps au Portugal et a rencontré des membres de la famille des voyants, offre une synthèse précise des événements, de la personnalité des voyants, du contenu des messages et de l'importance que cette révélation revêt pour notre époque. Que l'on soit familier ou ignorant de ces faits historiques, le livre apporte une information précise et accessible pour comprendre l'essentiel des faits et leur signification. L'appel à la pénitence et à l'esprit de réparation pour la conversion des pécheurs, dans le sillage d'une plus grande dévotion au cœur immaculé de Marie, est bien l'ultime remède que Jésus-Christ offre à ses disciples pour limiter les châtiments que m'apostasie des nations et la trahison des clercs provoqueront. ( suite ... )
Mise en lumière !
5/5 Fideliter .
.----. Le centenaire des apparitions de la Vierge Marie à Fatima est l'occasion de nombreuses publications qui mettent en lumière le grand message venu du Ciel durant la Première Guerre mondiale. On aurait tort de le croire révolu, de le classer dans la série des merveilles mariales d'un autre temps, adapté à une guerre qui s'est achevée et ne concerne donc plus notre XXIe siècle . ( suite ... )
pour un pélerinage !
5/5 Xavier ( 13)
Je viens de lire ce livre en préparation pour un pèlerinage, il m'a beaucoup apporté et je vous félicite et remercie de l'avoir édité . Par contre, d'une façon générale, je n'aime pas la simple mention du prénom en signature car on aime bien pouvoir savoir qui écrit ? au moins dans une grande tendance .
Un beau livre à offrir !
5/5 Altaïr .
.----. Des livres sur Fatima, il en existe tant qu'on veut. La caractéristique de celui-ci est qu'il pose un regard critique sur notre monde, qu'il n'en accepte pas les tares, qu'il n'hésite pas à dénoncer même les manquements de l'Eglise " conciliaire " , tels que le manque de respect envers l'Eucharistie. L'abbé Bertrand Labouche, prêtre de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, donc disciple de Monseigneur Lefèbvre, propose uns courte narration des faits de Fatima, donne en entier les messages de la Vierge et développe des méditations sur les paroles mariales, les principales vérités de la Foi et les règles de la morale si souvent bafouées dans notre monde actuel. Il insiste particulièrement sur la nécessité de réciter le chapelet. Les derniers chapitres sont consacrés à l'histoire des trois voyants après les apparitions. Un beau livre à offrir pour le centenaire des apparitions mariales au Portugal. Epinglons encore cette intéressante citation de Mgr Lefèbvre, lors de son jubilé sacerdotale à Paris, le 23 septembre 1979 : " Et je souhaite que dans ces temps si troublés, dans cette atmosphère si délétère dans laquelle nous vivons dans les villes, vous retourniez à la terre quand c'est possible. La terre est saine, la terre apprend à connaître Dieu, la terre rapproche de Dieu, elle équilibre les tempéraments, les caractères, elle encourage les enfants au travail " Bien dit ! [ Notice extraite de " Altaîr " - numéro 172 - juin 2017 . Ce périodique trimestriel est édité par Jean-Pierre Hamblenne, un ami de " Chiré " depuis des années et porte en sous-titre : Poésie et tradition . Vous pouvez demander un spécimen de notre part à l'adresse : BP 19 - B-1420 - Braine l'Alleud - Belgique ]
Pages denses, révélatrices et souvent émouvantes !
5/5 Introibo " ad jesum per mariam "
.----. Dans son allocution du 30 octobre 1942, le cardinal Cerejeira, patriarche de Lisbonne, déclara : " L'essentiel du Message est la conversion, la rénovation chrétienne par la pénitence et la prière, la délivrance du péché et la vie dans le Christ par la grâce ". De nombreux catholiques connaissent, - ou pensent connaître -, les apparitions de Notre-Dame à Fatima et le Message délivré par la céleste Visiteuse. Mais cette connaissance est stérile et devient même un sujet d'accusation quand elle n'est pas suivie d'une réponse généreuse aux demandes du Ciel. Les châtiments sont là : apostasie générale, avortement, euthanasie, divorce, homosexualité, etc, ... et on néglige les vrais remèdes, " le Saint Rosaire et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie " dont Sœur Lucie a révélé qu'ils étaient les derniers offerts par le Ciel. Que le centenaire des Apparitions soit l'occasion de répondre enfin aux appels pressants de la Sainte Vierge ! Tous ne peuvent pas se rendre en pèlerinage à la Cova da Iria, mais chacun peut utiliser ces moyens si simples pour " la paix des armes et la paix des âmes " que sont le chapelet quotidien et la pratique des cinq premiers samedis du mois. Le lépreux Naaman négligea d'abord de suivre le conseil du prophète Elie parce qu'il trouvait trop simple de se baigner dans le Jourdain. Sur les instances de ses serviteurs et faisant preuve finalement de confiance et d'humilité il se plongea dans le fleuve et en sortit guéri ! L'ouvrage de M. l'abbé Labouche nous invite en des pages denses, révélatrices et souvent émouvantes, à écouter et suivre notre Mère du Ciel : " Si l'on fait ce que Je vais vous dire, beaucoup d'âmes se sauveront et il y aura la paix..." [ Numéro 176 - avril-mai-juin 2017 d' Introibo, bulletin de liaison et d'information des membres de l'Association Sacerdotale Noel Pinot. Vous pouvez demander un spécimen de ce bulletin en vous recommandant de " Chiré " à l'adresse : 54 rue Delaâge - 49100 - Angers ]
Le secret de Notre-Dame de Fatima
5/5 Fideliter, n°235, janvier-février 2017
« Fatima », ce nom sonne comme un clairon dans la bataille, jaillit comme d'une source vive, brille comme une lumière dans la nuit, une lumière douce, mais aussi puissante. Jamais, en effet, Notre-Dame ne s'est adressée à ses enfants de la Terre avec autant de gravité et d'insistance, utilisant des moyens inouïs pour qu'ils mettent en pratique ses requêtes : révélation de son coeur immaculé et douloureux (13 juin 1917), annonce d'une miraculeuse aurore boréale (13 juillet 19171), demande, répétée à chacune de ses six apparitions, de la récitation quotidienne du chapelet, miracle du soleil (13 octobre 1917), et puis un secret bouleversant, en trois parties, communiqué aux trois pastoureaux le 13 juillet 1917. Sœur Lucie en publia les deux premières dans son troisième Mémoire, rédigé le 31 août 1941. La troisième partie, rédigée le 3 janvier 1944, fut officiellement publiée par le Vatican le 26 juin 2000. LES TROIS PARTIES DU SECRET Il s'agit d'une vision de l'enfer, de la dévotion réparatrice au coeur immaculé de Marie avec la consécration de la Russie à ce même cœur, et du martyre de nombreux catholiques de toutes conditions, depuis le pape jusqu'à de simples baptisés. Ce secret a donc une portée à la fois individuelle, sociale et ecclésiale: Il s'agit du salut des âmes, de la conversion d'une nation pour le bien d'autres nations, et d'une persécution sanglante de l'Église catholique. «VOUS AVEZ VU L'ENFER» Pour la première fois dans l'histoire de ses apparitions sur la Terre, la très sainte Vierge Marie a montré l'enfer à des voyants. Elle le fit après avoir adressé ces paroles à Lucie, François et Jacinthe : « Sacrifiez-v6us pour les pécheurs, et dites souvent à Jésus, spécialement quand vous ferez un sacrifice : "Ô Jésus, c'est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le coeur immaculé de Marie." » « En disant ces dernières paroles, raconte sœur Lucie, elle ouvrit de nouveau les mains, comme les deux derniers mois. Le reflet de la lumière parut pénétrer la terre et nous vîmes comme un océan de feu. Plongés dans ce feu nous voyions les démons et les âmes [des damnés] ; celles-ci étaient comme des braises transparentes, noires ou bronzées, ayant forme humaine. Elles flottaient dans cet incendie, soulevées par les flammes qui sortaient d'elles-mêmes, avec des nuages de fumée. Elles retombaient de tous côtés, comme les étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, au milieu des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de frayeur. (C 'est à la vue de ce spectacle que j'ai dû pousser ce cri que l'on dit avoir entendu de moi.) Les démons se distinguaient [des âmes des damnés] par des formes horribles et répugnantes d'animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme de noirs charbons embrasés. « Cette vision ne dura qu'un moment grâce à notre bonne Mère du Ciel qui, à la première apparition, nous avait promis de nous emmener au Ciel. Sans quoi, je crois que nous serions morts d'épouvante et de peur. Effrayés et comme pour demander secours, nous levâmes les yeux vers Notre-Dame qui nous dit avec bonté et tristesse : "Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon coeur » (Quatrième mémoire, II, 5). D'aucuns s'étonnent que la meilleure des mères ait pu dévoiler un spectacle aussi terrifiant à des enfants. Mais la pédagogie de Notre-Dame n'a pas été démentie par ses effets. Les âmes de ces enfants ne furent pas traumatisées mais remplies de surnaturelle lucidité, de ferveur dans la prière, et de charité apostolique pour la conversion des pauvres pécheurs. Ce n'est pas tant l'horreur du spectacle qui les a bouleversés que la tristesse de Notre-Dame et le sort des damnés. Une maladie aux plaies repoussantes provoque chez le bon médecin non pas un invincible dégoût, mais le désir de tout mettre en oeuvre pour la guérir. Ces enfants feront tout ce qu'ils pourront, jusqu'à la pratique héroïque des vertus, pour que les âmes en danger de se perdre échappent à cet effroyable péril. Écoutons les plaintes si émouvantes de la petite Jacinthe après la vision de la damnation éternelle : « L'enfer ! L'enfer ! Comme j'ai de la peine pour les âmes qui vont en enfer ! Ces personnes, vivantes y brûlant comme du bois dans du feu ! » Et à moitié tremblante, elle s'agenouillait, les mains jointes, récitant la prière ensei¬gnée par Notre-Dame : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l'enfer et conduisez toutes les âmes au Ciel, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. » Puis elle répétait à genoux, en sanglotant, à Lucie : « il faut dire à Notre-Dame qu'elle montre l'enfer à tous ces gens et tu verras comment ils se convertiront ! Pourquoi n'as-tu pas dit à Notre-Dame qu'elle montre l'enfer à tous ces gens ? Quelle peine j'ai pour les pécheurs ! Si je pouvais leur montrer l'enfer ! J'irai au Ciel, mais je voudrais que tous ces gens y aillent aussi. » Hélas, non seulement notre époque est loin de partager l'angoisse de la petite Jacinthe, mais l'enfer devient « tendance », comme on dit. C'est à se demander si la réflexion de Baudelaire, « la plus grande ruse du démon est de faire croire qu'il n'existe pas », peut encore s'appliquer de nos jours. Inspirateur déclaré de la musique rock, le diable fascine de plus en plus de jeunes en quête d'émotions fortes. Les sectes sataniques se multiplient à un rythme effréné ; leurs adeptes se cachent de moins en moins, proclamant clairement leur attachement au Malin. Portés consciemment ou non, ses emblèmes apparaissent un peu partout. Par milliers, de pauvres âmes se lèveront au Jugement dernier : « Vous qui saviez, pourquoi ne nous avoir rien dit et nous avoir même rassurés ? » « Vous qui connaissiez notre état, pourquoi ne vous êtes-vous pas soucié de notre conversion ? » « Pourquoi n'avez-vous pas au moins prié et fait pénitence pour nous ? » LA DÉVOTION AU CŒUR IMMACULÉ DE MARIE Cette dévotion doit se manifester sous deux formes, comme Notre-Dame l'a indiqué elle-même le 13 juillet 1917: « Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon coeur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. » 1° La consécration de la Russie C 'est le 13 juin 1929, à Tuy, dans le couvent où se trouvait soeur Lucie, que la très sainte Vierge Marie vint lui demander la consécration de la Russie à son coeur immaculé. Laissons soeur Lucie nous décrire cette nouvelle et splendide vision : « J 'avais demandé et obtenu la permission de mes supérieures et de mon confesseur de faire une Heure sainte, de onze heures à minuit, dans la nuit du jeudi au vendredi. Me trouvant ainsi seule, une nuit... la seule lumière était celle de la lampe [du très saint Sacrement]. Soudain, toute la chapelle s'illumina d'une lumière surnaturelle et, sur l'autel, apparut une croix de lumière, qui s'élevait jusqu'au plafond. Dans une lumière plus claire, on voyait, sur la partie supérieure de la croix, la figure d'un homme dont on voyait le corps jusqu'à la ceinture, sur sa poitrine une colombe, également lumineuse et, cloué à la croix, le corps d'un autre homme. Un peu au-dessous de la ceinture [de celui-ci], suspendus en l'air, on voyait un calice et une grande hostie, sur laquelle tombaient quelques gouttes de sang, qui coulaient sur les joues du crucifié et d'une blessure à la poitrine. Coulant sur l'hostie, ces gouttes tombaient dans le calice. « Sous le bras droit de la croix se trouvait Notre-Dame ; c'était Notre-Dame de Fatima, avec son coeur immaculé dans la main gauche, sans épée, ni roses, mais avec une couronne d'épines et des flammes. « Sous le bras gauche de la croix, de grandes lettres, comme d'une eau cristalline qui aurait coulé au-dessus de l'autel, formaient ces mots : "Grâce et miséricorde». Je compris que m'était montré le mystère de la très sainte Trinité, et je reçus sur ce mystère des lumières qu'il ne m'est pas permis de révéler. « Ensuite, Notre-Dame me dit : "Le moment est venu où Dieu demande au Saint-Père de faire, en union avec tous les évêques du monde, la consécration de la Russie à mon coeur immaculé. Il promet de la sauver par ce moyen. « "Il y a tant d'âmes que la justice de Dieu condamne pour des péchés commis contre moi, que je viens demander réparation. Sacrifie-toi à cette intention et prie". » Les conditions de cette consécration de la Russie sont claires : que le pape consacre solennellement au coeur immaculé de Marie la Russie en particulier et non le monde en général et en union, au moins morale, avec les évêques du monde entier. À plusieurs reprises, soeur Lucie rappellera ces conditions sine qua non. Par exemple : a) Lors d'un entretien avec le père Jongen, à Tuy, le 3 février 1946 : — La sainte Vierge demande la consé-cration de la Russie au coeur immaculé de Marie, par le pape, en union avec tous les évêques du monde. — N'a-t-elle pas parlé de la consécration du monde ? — Non. b) Le père Mac Glynn, en février 1947, entendit soeur Lucie répéter avec force cette demande précise : « Non ! Non ! Pas le monde ! La Russie, la Russie ! » c) Dans une lettre adressée au père Umberto Pasquale et datée du 13 avril 1980, elle écrit : « Notre-Dame à Fatima, dans sa demande, se réfère seulement à la consécration de la Russie » : « so se referece a consagraçao da Russia ». d) Après l'acte d'offrande effectué le 13 mai 1982 par Jean-Paul II, la voyante fit remarquer que la Russie n'avait pas été l'objet de la consécration. Or, Dieu voulait « la consécration de la Russie et de la seule Russie, sans aucune adjonction ». Hélas, la demande de Notre-Dame n'est toujours pas accomplie, comme en témoigne le petit tableau ci-dessous. En août 1931, à Rianjo, Notre-Seigneur adressera à soeur Lucie ces paroles très sévères : « Fais savoir à mes ministres, étant donné qu'ils suivent l'exemple du roi de France en retardant l'exécution de ma demande, qu'ils le suivront dans le malheur. Le Saint-Père consacrera la Russie, mais ce sera tard. » Une objection vous vient peut-être à l'esprit, cher lecteur : la Russie n'est-elle pas désormais sauvée du communisme ? Le Mur de Berlin n'a-t-il pas été détruit ? La pratique religieuse russe n'est-elle pas sortie de la clandestinité ? Le président Vladimir Poutine, dit-on, suit une retraite annuelle dans un monastère orthodoxe ! Nous ne sommes plus au temps de Lénine ou de Staline ! Certes, mais la Russie est-elle catholique ? L'effondrement du mur de Berlin n'a-t-il pas aussi permis à la décadence occidentale et aux sectes protestantes de pénétrer en Russie ? Une espérance semble être néanmoins de mise, car est apparu de nos jours en Russie un pouvoir fort, cohérent et respecté, sinon craint des autres nations, ce qui ne pourra que favoriser les merveilleux fruits de la consécration de la Russie au coeur immaculé telle que Notre-Dame de Fatima l'a demandée, si cette consécration se réalise dans un semblable contexte politique ! La Russie pourra alors « se sauver » (termes employés par la sainte Vierge), ce qui, espérons-le, signifiera une conversion officielle à la religion catholique et peut-être même que la Russie deviendra un modèle de nation chrétienne. Lorsque le père Alonso questionna la voyante soeur Lucie sur la parole de Notre-Seigneur (« le Pape consacrera la Russie mais ce sera tard »), la voyante lui indiqua que « la consécration de la Russie et aussi le triomphe final du coeur immaculé de Marie qui lui fera suite sont absolument certains et se réaliseront en dépit de tous les obstacles ». Hâtons ces jours bénis en redoublant de ferveur dans la récitation du chapelet et l'offrande de sacrifices à cette intention, qui fait partie de celles de la croisade lancée par Mgr Bernard Fellay le 15 août 2016 ! Notons qu'une consécration fut par trois fois déjà réalisée : celle accomplie par Mgr Marcel Lefebvre, le 22 août 1987 à Fatima, répétée par les évêques de la Fraternité Saint-Pie X les 22 août 1997 et 2005, « sans bien sûr s'attribuer une autorité qui ne leur appartient pas, mais comme une humble supplication adressée au coeur immaculé de Marie afin d'anticiper sur l'heureux jour où le souverain pontife accédera enfin aux requêtes de votre divin Fils. » 2° La dévotion des premiers samedis Lucie était arrivée à Pontevedra, en Espagne, à la fin d'octobre 1925, pour se préparer à entrer au noviciat des soeurs de Sainte-Dorothée. C'est dans sa cellule de postulante que, le 10 décembre 1925, accompagnée de l'Enfant-Jésus, Notre-Dame accomplit sa promesse du 13 juillet 1917 concernant la dévotion des premiers samedis. Voici le récit de cette vision : « La très sainte Vierge mit la main sur mon épaule, et me montra, en même temps, un coeur entouré d'épines qu'elle tenait dans l'autre main. En même temps, l'Enfant-Jésus me dit : "Aie compassion du coeur de ta très sainte Mère, couvert des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu'il y ait personne pour faire un acte de réparation afin de les retirer." « Ensuite la très sainte Vierge me dit : "Vois, ma fille, mon coeur entouré d'épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, cherche à me consoler, et dis que tous ceux qui, durant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant les quinze mystères du rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l'heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires au salut de leur âme." » Le 15 février 1926, l'Enfant-Jésus apparut de nouveau à Lucie pour l'encourager à faire propager cette « dévotion des premiers samedis ». Lucie présenta alors à Jésus la difficulté qu'auraient certaines âmes à se confesser le samedi et lui demanda que fût valide la confession faite dans les huit jours. Jésus répondit : — Oui, elle peut même être faite au-delà, pourvu qu'on me reçoive en état de grâce et avec l'intention de faire réparation au coeur immaculé de Marie. — Mon Jésus, et ceux qui oublieront d'avoir cette intention ? demanda Lucie. Notre-Seigneur lui répondit : — Ils peuvent la formuler à une confession suivante, en profitant de la première occasion qu'ils auront de se confesser. Et il s'agit de cinq samedis parce que, comme le révéla Notre-Seigneur à soeur Lucie le 29 mai 1930, il y a cinq espèces d'offenses et de blasphèmes qui s'adressent au coeur immaculé de Marie : a) les blasphèmes contre l'immaculée conception ; b) les blasphèmes contre sa virginité c) les blasphèmes contre sa maternité divine, en refusant en même temps de la reconnaître comme Mère des hommes ; d) les blasphèmes de ceux qui cherchent publiquement à mettre dans le coeur des enfants l'indifférence ou le mépris, ou même la haine à l'égard de cette Mère immaculée ; e) les offenses de ceux qui l'outragent directement dans ses saintes images. Cette réponse de Notre-Seigneur à soeur Lucie correspond à une bien triste réalité : les grands dogmes mariaux font l'objet de blasphèmes incessants ou sont mis en sourdine par l'oecuménisme régnant ; la dévotion mariale à laquelle les enfants sont facilement sensibles leur est impitoyablement cachée, ridiculisée ; les images, les statues de Notre-Dame sont la cible privilégiée des nouveaux iconoclastes. Une liste de faits, trop longue, serait facile à dresser. À ceux qui n'y voient qu'une « dévotion supplémentaire » dont la récompense (le salut éternel) semble bien disproportionnée à sa pratique, nous citons cette phrase magnifique du R.P. Alonso : « Cette grande promesse n'est rien d'autre qu'une nouvelle manifestation de cet amour de complaisance de la très sainte Trinité envers la Vierge Marie. Pour celui qui comprend une telle chose, il est facile d'admettre qu'à d'humbles pratiques soient attachées d'aussi merveilleuses promesses. Il se livre alors filialement à elles d'un coeur simple et confiant envers la Vierge Marie. » L'ÉGLISE MARTYRISÉE Ce passage mystérieux, qui a tant fait couler d'encre, est introduit par ces mots : « Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi" », etc. Puis la Vierge de Fatima ajouta : « Cela, ne le dites à personne. À François, oui, vous pouvez le dire. » Le texte de la troisième partie manquante du secret de Fatima avait été rédigé par soeur Lucie le 3 janvier 1944. Et selon les paroles de la voyante, il ne devait pas être publié avant 1960. Voici ce texte, divulgué par le Vatican le 26 juin 2000 ; il se résume en une vision saisissante, mais qu'aucune parole de Notre-Dame n'accompagne : « J.M.J. J'écris en obéissance à vous, mon Dieu, qui me le commandez par l'intermédiaire de S. E. Monseigneur l'évêque de Leiria et de votre très sainte Mère, qui est aussi la mienne. «Après les deux parties que j 'ai déjà exposées, nous avons vu sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un ange avec une épée de feu dans la main gauche ; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde ; mais elles s'éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame en direction de lui; l'ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d'une voix forte : "Pénitence ! Pénitence ! Pénitence !" Et nous vîmes, dans une lumière immense qui est Dieu (quelque chose de semblable à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant) un évêque vêtu de blanc, nous avons eu le pressentiment que c'était le Saint-Père, divers autres évêques, prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande croix en troncs bruts, comme s'ils étaient en chêne-liège avec leur écorce ; avant d'y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d'un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu'il trouvait sur son chemin ; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches ; et de la même manière moururent les uns après les autres les évêques, les prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de classes et de catégories sociales différentes. Sous les deux bras de la croix, il y avait deux anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s'approchaient de Dieu. » Cette vision n'est pas sans rappeler celle qu'eut saint Pie X, en 1909, au cours d'un chapitre général des franciscains : « Ce que j'ai vu est horrible ! Sera-ce moi, sera-ce mon successeur ? Je l'ignore. Mais ce qui est certain, c'est que j'ai vu le pape fuir du Vatican en marchant sur les cadavres de ses prêtres ! Ne le dites à personne tant que je vivrai ! » Plusieurs études ont tenté de démontrer que ce texte était un faux. Nous n'aborderons pas ce débat qui dépasse notre propos. Affirmons toutefois que ce texte ayant été publié du vivant de soeur Lucie, celle-ci n'aurait pas manqué de protester, au moins par le biais des membres de sa famille, s'il avait été inventé ! Mais il est un point qui, nous semble-t-il, peut mériter une attention particulière : lorsque Notre-Dame a montré aux trois pastoureaux son coeur immaculé puis, le mois suivant, l'enfer, elle a chaque fois prononcé des paroles qui accompagnaient ou commentaient ces visions. Il est donc étonnant qu'elle n'ait pas apporté d'éclaircissement à la vision, pour le moins impressionnante et par endroits mystérieuse, qui a clos l'apparition du 13 juillet. La vision en question est introduite par les paroles « Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi, etc. » Que signifie cet « etc. » ? Si le Portugal garde toujours le dogme de la foi, « on peut en déduire en toute clarté », commente le père Joaquim Alonso, « que dans d'autres parties de l'Église ce dogme ou bien va s'obscurcir, ou bien même se perdre ». Cette petite phrase, semble-t-il, appelle une suite et un développement. Certes la vision décrit la mort de martyrs assassinés en haine de la foi, mais elle n'est pas directement liée à la phrase « au Portugal se conservera le dogme de la foi ». En d'autres termes, ce n'est pas parce que dans un pays se conserve le dogme de la foi qu'il s'ensuit nécessairement la mort de nombreux martyrs. En outre, les mots : « à François vous pouvez le dire » ne se réfèrent-ils pas à des paroles, précisément ? Car François voyait les apparitions, mais n'entendait pas ce que disait la sainte Vierge. Il semble raisonnable d'affirmer que si la vision est authentique, les paroles qui l'accompagnèrent ne furent peut-être pas révélées par le Vatican ; ce qui validerait l'hypothèse de l'existence de deux textes de soeur Lucie, celui de la vision n'étant que l'un des deux... Quoi qu'il en soit, retenons ce qui est certain : a) C'est la question de la foi qui introduit le secret. b) De nos jours, la disparition de la foi non seulement se généralise, mais elle fait place à une apostasie grandissante dans les nations autrefois si chrétiennes. « Ce message [de Fatima] est adressé en même temps aux sociétés, aux nations (...) sociétés menacées par l'apostasie », affirma Jean-Paul II en 1982. Déjà, en 1960, le cardinal Alfredo Ottaviani disait : « Le monde risquerait de devenir païen, d'un paganisme encore plus déplorable que le premier, parce qu'aggravé par l'apostasie. » c) Le concile Vatican II (11 octobre 1962 - 8 décembre 1965) n'a pas contribué à un renouveau de la foi, au contraire : « Par quelque fissure la fumée de Satan est entrée dans le temple de Dieu : le doute, l'incertitude, la problématique, l'inquiétude, l'insatisfaction ont apparu », reconnut Paul VI lui-même. d) L'adoption par le Concile de schémas ambigus concernant la liberté religieuse et l'oecuménisme " a contribué à affaiblir considérablement la prédication de la foi. Le R.P. Calmel o.p. a analysé de façon pertinente la nature de ces textes 20 : « On sait depuis longtemps que ce sont des textes de compromis. On sait encore qu'une fraction modernisante voulait imposer une doctrine hérétique. Empêchée d'aboutir, elle est quand même parvenue à faire adopter des textes non formels ; ces textes présentent le double avantage pour le moderniste de ne pouvoir être taxés de propositions carrément hérétiques, mais cependant de pouvoir être tirés dans un sens opposé à la foi. » e) « Le dogme de la foi », a précisé Notre-Dame. L'expression « conserver, garder la foi », plus simple et plus courante n'a pas été utilisée, mais complétée par un mot difficile : « dogme », en portugais dogma, que soeur Lucie a écrit, par erreur : doguema. Que peut signifier l'expression « dogme de la foi » sinon que la nécessité de la foi est une vérité dogmatique ? Que sans la foi, nul ne peut plaire à Dieu, ni se sauver ni sauver son prochain ? e) D'après la vision du « troisième secret de Fatima », de nombreux catholiques, ecclésiastiques et laïques, garderont la foi jusqu'au martyre. f) Le cardinal Silvio Oddi déclara dans la revue Trenta Giorni (numéro d'avril 1991) : « peut-être le secret dit-il que, dans les années soixante, l'Église ferait quelque chose dont les conséquences seraient très douloureuses, avec une baisse énorme de la pratique religieuse. Et qu'ensuite, après de grandes souffrances, la foi reviendrait »... « Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime» : la prière de l'Ange de Fatima, en 1916, commence par un acte de foi : « je crois », car sans la foi théologale, reçue au baptême, il ne peut y avoir d'adoration, d'espérance et d'amour véritables de Dieu. La foi est une adhésion surnaturelle à des vérités qui dépassent la raison humaine, et non un sentiment immanent plus ou moins présent en tout homme. Or, c'est précisément ce qui répugne au rationaliste, qui n'accepte pas ce que sa raison ne saisit pas. Il voudra bien aimer, espérer, mais sans la lumière de la foi. Il acceptera même d'adorer, mais à condition qu'il choisisse et comprenne ce qu'il adore. Issu du naturalisme, ce mal est aujourd'hui, de fait, quasi universel. À cette « désorientation diabolique » (lettre de soeur Lucie du 13 avril 1971 au R.P. José dos Santos Valinho) peut-il être remédié autrement que par le sang de nombreux martyrs ? L'encre des diplomates suffira-t-elle à purifier l'Église des maux qui la défigurent ? Le cardinal Manuel Gonçalvez Cerejeira, ancien patriarche de Lisbonne, affirma le 30 mai 1947: « Je crois qu'on peut résumer le message de Fatima en ces termes : c'est la manifestation du coeur immaculé de Marie au monde actuel. Je répète ce que j 'ai dit souvent : Fatima sera pour le culte du coeur immaculé de Marie ce que fut Paray-le-Monial pour le culte du coeur de Jésus. » La lecture du secret de Notre-Dame de Fatima nous confirme l'urgence de la dévotion au coeur immaculé de Marie pour le salut des âmes et des nations et pour le triomphe de la sainte Église romaine ! Elle nous appelle aussi instamment à la pénitence. Elle nous encourage enfin à pouvoir dire, jusqu'à la mort s'il le faut : Bonum certamen certavi, fidem servavi, « j'ai combattu le bon combat, j'ai gardé la foi » !