Complément d'info :
5/5 bibliothequedecombat)
.----. Pour Saint Augustin, les athées sont des dépravés
"J'ai manifesté ton nom aux hommes." Ces paroles comprennent, dans la pensée du Sauveur, tous ceux qui devaient croire en lui comme membres de cette grande Église composée de toutes les nations et dont le psalmiste a dit : « Je te rendrai grâces dans la grande assemblée » (Ps 21,26).
C'est vraiment alors cette glorification par laquelle le Fils rend gloire au Père en répandant la connaissance de son nom parmi les nations et aux innombrables générations humaines. Quand donc il dit : « J'ai manifesté ton nom aux hommes que tu m'as donnés », cela se rapporte à ce qui précède : « Je t'ai glorifié sur la terre... »
"J'ai manifesté ton nom aux hommes que tu m'as donnés " : non pas son nom de Dieu, mais celui de Père. Ce nom-là ne pouvait pas être manifesté sans la manifestation du Fils. En effet, il n'y a aucun peuple qui, même avant de croire en Jésus Christ, n'ait eu une certaine connaissance de Dieu comme étant le Dieu de toute la création. Car la puissance du Dieu véritable est telle qu'il ne peut absolument pas être caché à une créature raisonnable qui veut faire usage de son esprit.
Sauf un petit nombre d'individus dont le caractère a vraiment atteint la dépravation, le genre humain tout entier reconnaît Dieu comme l'auteur de ce monde... Mais le nom de Père de Jésus Christ, par lequel il enlève le péché du monde, n'était nullement connu, et c'est ce nom-là que le Seigneur manifeste à ceux que son Père lui a donnés.
Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l'Église - Traités sur St Jean, n°106 ( 29 mai 2016 )
Une logique du sens...
5/5 Politique Magazine, n°160, mars 2017
Science, mathématique, physique, biologie, philosophie, théologie, exégèse, Alain Monestier remet tout en cause.
Avec prudence, certes, mais sans hésitation.
C'est qu'il veut rompre avec les logiques occidentales qui s'enferment sur elles-mêmes et qui, à force de ne connaître que les principes d'identité et de causalité, aboutissent au rationalisme le plus sec, au positivisme le plus plat, aux certitudes les plus absurdes et les plus ignorantes.
À la logique stricte d'une vérité normée dans un univers stable et homogène, il oppose une logique du sens qui privilégie l'intuition, l'évidence, l'indétermination, le symbole, la richesse de l'esprit dialogique où se retrouvent, sous des angles différents mais complémentaires, les exégèses hébraïques, voire talmudiques, de la Bible, mais aussi bien les approches les plus modernes de la réalité hétérogène du monde, son incomplétude, son incertitude et jusqu'à la mécanique quantique...
Peut-être pour des retrouvailles judéo-chrétiennes et une eschatologie gréco-hébraïque ?
Soit...Est-il permis de mettre en garde contre ce qui pourrait devenir une gnose ?
H.C.
Pensum !
1/5 Hubert.
Il me reste à vous faire une confidence : il y a longtemps, que je ne m'étais pas infligé de pensum aussi torturant que la lecture de votre livre. Mais par contraste, vous me fûtes une occasion, de savourer encore les délices d'une science catholique dont j'avais peut-être oublié le bienfait qu'elle peut être, par sa cohérence et son harmonie . Pour affirmer que mission accomplie, il ne me reste donc qu'à me défaire d'un ouvrage dont je ne veux pas encombrer mon logement. Et maintenant, à la grâce de Dieu.