Une fresque romanesque pour comprendre notre temps .----. La saga des Louis est un roman historique et politique car Bernard Gantois nous révèle les forces souterraines qui agitent l’histoire de l’Europe. Ceux qui les connaissaient déjà seront impressionnés de voir ces forces aussi clairement dénoncées. Ceux qui les ignoraient comprendront un peu mieux le monde et ses soubresauts.
C’est un roman catholique enfin qui démontre que les catholiques travaillent au bien commun ou essaient de le faire et que chercher à s’enrichir toujours plus provoque des catastrophes sans nom, bien visibles aujourd’hui.
C’est un roman d’anticipation enfin car déjà des familles entières quittent la France, parce qu’elles ont peur pour leurs enfants, parce qu’elles sont persécutées, parce qu’elles refusent d’être spoliées du fruit de leur travail ou parce qu’elles ne peuvent plus créer librement.
Comment ce jeune retraité en ait venu à traiter ce sujet ? L’aventure vaut d’être contée. Brillant ingénieur qui a fait l’X et les Ponts et Chaussées, il construit des métros dans le monde entier. Il se rend compte un jour que sa vision de l’entreprise ne correspond pas à celle de ses employeurs. D’un côté le service du bien commun, de l’autre la préoccupation unique d’une rentabilité sans mesure, au mépris des hommes. Baptisé mais sans avoir reçu aucun catéchisme dans son enfance, Bernard Gantois commence à réfléchir à ce hiatus et vouloir mettre en ordre sa vie. Qui met en avant le bien commun ? L’église catholique et les chrétiens. Il se souvient qu ‘il est baptisé mais n’a jamais fait sa première communion. A 52 ans il s’exécute, phénomène de plus en plus répandu en France actuellement et devient un chrétien militant, un soldat du Christ. Il s’informe, s’interroge, comment en est on arrivé là , à ce pouvoir totalitaire de la finance soumettant chaque moment de notre vie à son accroissement , écrasant des peuples entiers dans le monde, désertifiant notre terre et nécrosant nos esprits. Esprit brillant, grand chasseur donc patient, il cherche et il trouve ce que le commun des mortels ignore encore. Oui il y a des lobbies qui estiment que nous sommes trop nombreux sur terre, qu’il y a trop de pauvres et que cela nuit au commerce et donc à l’élite. Bernard Gantois n’invente rien, les textes et les déclarations existent. Demandez vous pourquoi la christianophobie est galopante. Parce que le christianisme est depuis l’origine, le seul frein aux appétits des uns et des autres. Jésus a chassé les marchands du temple. « Les chefs des prêtres, et les scribes, ainsi que les notables cherchèrent à le faire mourir » est il écrit dans l’Evangile de Luc.
Vous ne serez plus les mêmes après avoir lu ce roman. [ Publié le 4 octobre 2016 par Anne Brassié sur son blog ]
Anne Brassié . - 12/10/2016
Une vue réfléchie de l’histoire. .----. C’est toujours un plaisir de picorer des lectures dans le catalogue des éditions Via Romana tant il est varié dans ses genres et ses items mais toujours pertinent dans ses choix.
Le récent roman La saga des Louis en est l’exemple. L’auteur Bernard Gantois nous propose dans un roman historique bien mené une vue réfléchie de l’histoire. En 400 pages, les personnages traversent toutes les époques de l’histoire de France et se dispersent de par les continents. C’est une aventure familiale longue de 1 600 ans dont la foule des Louis qui la peuple suivra des parcours géographiques, spirituels et politiques très divers.
Un aussi large panorama peut effrayer mais l’auteur sait éviter, avec habileté, de nous perdre dans les lieux ou les noms en survolant les époques et (més)aventures des générations de Louis. Ayant pour la plupart la bosse du commerce et le talent du travail bien fait, les Louis vont à travers l’histoire exercer les métiers de menuisiers dans l’Est, éleveurs en Patagonie, financiers à Londres puis Wall-Street, viticulteurs en Languedoc, soldats de par les continents, etc.
Ayant l’instinct des grandes catastrophes, ils sauront protéger leurs familles de bien des dangers, sauf peut-être de celui du schisme protestant. Anne Brassié qui a préfacé l’ouvrage l’a fort bien résumé comme étant « un roman historique et politique (…), un roman catholique qui démontre que les catholiques travaillent au bien commun (…) et un roman d’anticipation car des familles entières quittent la France ». En effet, didactique, M. Gantois démontre qu’au long des siècles, les puissances de l’argent conduisent à des manigances mondialistes mortifères. Le fil conducteur du roman tend à démontrer qu’une lutte acharnée traverse l’histoire entre les hommes de bien et les forces du mal si bien incarnées ici par différents personnages. Les protestants n’y sont pas épargnés comme ancêtres du monstre froid de Wall Street.
D’un point de vue historique, l’auteur nous livre ses interprétations de différents évènements clefs de l’histoire du monde, des USA à l’Amérique latine, de la Russie à l’Espagne. Il nous rappelle aussi, au détour de ses chapitres, quelques vérités bien senties sur quelques personnages tels Talleyrand qui toucha ses deniers de Judas lors de la vente de la Louisiane aux Etats-Unis.
Même si parfois le style littéraire pâtit du message que l’auteur veut transmettre, voici un ouvrage qui plaira à ceux qui partagent ses vues et qui décillera les naïfs. Une bonne bouffée d’air que ce grand voyage à travers temps et continents qui nous rappelle que le soleil se lève toujours à l’Est
[ Sigisbert Clément dans Présent et repris par le site " Délit d'Images " le 12 décembre 2016 ]
Délit d'Images . - 22/02/2019