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Tout ce qu´il ne faut pas dire - Insécurité, justice : un général de gendarmerie ose la vérité

Référence : 104531
3 avis
Date de parution : 24 mars 2016
Éditeur : PLON (EDITIONS)
EAN 13 : 9782259249096
Nb de pages : 234
14.00
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Description
"Le 18 décembre 2013, ma vie a basculé. Moi, Bertrand Soubelet, général de corps d'armée, directeur des Opérations et de l'Emploi de la gendarmerie, j'ai été écarté pour avoir dit la vérité : la sécurité dans notre pays n'est pas assurée comme elle le devrait. Que s'est-il passé ? Au Palais-Bourbon, devant les députés, ce jour-là, j'ai expliqué, en toute franchise, les difficultés que rencontre la gendarmerie : six mille emplois supprimés, une procédure trop complexe, une justice sans moyens, des délinquants dans la nature malgré l'engagement des gendarmes et des magistrats, des coupables mieux considérés que les victimes.
Pour avoir fait ce constat, le Premier ministre a demandé ma tête. Je ne peux m'empêcher de penser aux attentats de janvier et au carnage de novembre 2015. C'est le résultat de plus de trente ans de mollesse dans la lutte contre l'insécurité. Des pressions ont été exercées sur moi pour me faire quitter la gendarmerie qui a été ma vie pendant trente-cinq ans. Désormais personne ne peut m'opposer un pseudo devoir de réserve.
D'où ce livre. Mon diagnostic est simple : la sécurité est l'affaire de tous. Il est temps de réagir, grand temps. Il y a urgence. Notre société est en danger. Jamais le danger n'a été aussi menaçant. Je ne fais pas de polémique, je ne roule pas pour un parti politique. Simplement, j'alerte. Parce que j'aime mon pays." Bertrand Soubelet
TitreTout ce qu´il ne faut pas dire - Insécurité, justice : un général de gendarmerie ose la vérité
Auteur SOUBELET (Bertrand)
ÉditeurPLON (EDITIONS)
Date de parution24 mars 2016
Nb de pages234
EAN 139782259249096
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)133
Hauteur (en mm)202
Poids (en Kg)0.26
Critique du libraire
Un général de gendarmerie parle ! Les révélations du Général Soubelet, que l'on a voulu réduire au silence après sa déclaration devant les députés, sont effrayantes mais bien réelles ! Insécurité, injustice, délinquance, procédure trop complexe, manque de moyen... Soubelet tire la sonnette d'alarme !
Les avis clients
Tout ce qu'il ne faut pas dire
5/5 Present n 8591 avril 2016
Le Général Soubelet vient d'être placé hors cadre suite à la sortie de son livre. Le regretté Guy Béart a chanté naguère : « Le premier qui dit la vérité/Il doit être exécuté ». Le général Bertrand Soubelet n'est certes pas le premier qui dit la vérité sur l'insécurité et le laxisme de l'État. Mais, compte tenu de son grade et de sa position de commandant de la gendarmerie d'outre-mer, sa parole porte. Il devait donc être exécuté. Il l'a été. Son livre, paru chez Plon, "Tout ce qu'il ne faut pas dire" (et qu'il dit justement), sous-titré : « Insécurité, justice : un général de la gendarmerie ose la vérité », s'est déjà vendu à plus de 30 000 exemplaires. Il vient d'être réimprimé à 20 000 exemplaires. Il y fustige « le mirage de la sécurité », s'en prend au système judiciaire qui n'est pas en capacité de répondre », dénonce les magistrats « jusqu'au-boutistes » et « ceux qui exercent leur métier à l'aune de leurs idées politiques et philosophiques ». Pour aggraver son cas, il pointe « une déperdition certaine de notre système de valeurs » et préconise pour les jeunes « des centres d'éducation par le travail et un service national rénové civil et obligatoire ». Il va encore plus loin, soulignant « l'atomisation de la société française », attaquant un système syndical « dispendieux », le coût de la démocratie, la fraude fiscale et les partis politiques « globalement disqualifiés » : « Ils se sentent souvent acculés à des renoncements face la pression de la rue et à des annonces péremptoires très médiatisées et rarement suivies d'effets, avec, en permanence, le souci du coup politique qui permet de briller ou qui compense un échec. » La semaine dernière, il a donc été convoqué auprès de la direction du personnel pour se voir signifier son placement hors cadre. Sur décision directe de Hollande (« Monsieur ça va mieux »). Comme tous les officiers supérieurs n'ont pas la trempe d'un Soubelet, on lui a vite trouvé un successeur en la personne du général de brigade Lucas Lambert (qui prend pour l'occasion une étoile de plus sur son képi...). En 2014, Soubelet avait déjà été dépossédé de son poste de directeur des opérations et de l'emploi après une audition à l'Assemblée nationale consacrée aux moyens de lutte contre l'insécurité. Audition au cours de laquelle il avait critiqué la facile remise en liberté des délinquants mineurs. Le général Soubelet réagit avec le calme des vieilles troupes : « Ni amertume ni rancoeur. Je suis déjà dans l'après-gendarmerie. Je sais que je saute dans le vide. J'emmène ma femme et mes trois enfants dans une aventure. Mais il y a des enjeux importants pour notre pays et mon sort importe peu. » Si les apparatchiks de la direction de la gendarmerie justifient cette mise à l'écart par « la trahison du devoir de réserve (qui) pose la question de la loyauté envers ses chefs », la mesure passe très mal dans les ca-sernes. Comment disait jadis (en latin : olim) Marcus Flavinius, centurion à la IIe Cohorte de la Légion A-gusta ? Ah, oui : Qu'on prenne garde à la colère des légions ». <p align="right">Alain Sanders <a href= http://www.present.fr/ target=_blank>www.present.fr</a>
Petite critique
3/5 Régis G
J'aurai préféré ne pas vous déranger, mais la lecture de ce livre que vous vendez m'a sidéré à un point que je ne puis cacher. A côté de quelques vérités rappelées, l'auteur ne secoue guère le cocotier et ne relève même pas que la vraie faiblesse de la justice tient aux innombrables remises de peine et aux libérations anticipées. Et il ne se prive pas de faire des génuflexions répétées devant la démocratie et les fameux droits de l'homme à la mode. Mais surtout il culmine à la page 205-206, en célébrant le forban de Colombey, en qui il découvre un "visionnaire", "pétri de vertus militaires", qui aurait replacé la France parmi les grands. Tu parles, Charles... on voit aujourd'hui l'ampleur du renouveau... Et il termine le bouquet par cette phrase incroyable chez un milicien de haut rang : "La sacralisation de certaines notions, en particulier celle de l'honneur, peut parfois mener à des excès. C'est du relativisme pur sucre, aussi imbuvable en morale qu'en religion. L'honneur, comme la vérité, est incompatible avec le découpage. On le sert ou on le perd, et quand on ne l'a plus, on est déshonoré. Marcel Pagnol le fait dire à César (Raimu) : "l'honneur c'est comme les allumettes, cela ne sert qu'une fois". Monsieur Soubelet gagnerait à lire le grand Pagnol. Ces égarements me rappellent un bon mot d'un vieux journalier de mon village, qui disait : "Moi je n'ai qu'une parole. Alors, quand j'en ai besoin, je la reprends"... Et je n'ai pas oublié non plus ce qu'un vieux voisin me racontait après la rébellion d'une partie de l'armée contre le forban de Colombey lors de la guerre d'Algérie. Il avait lu dans la presse locale un entretien donné par le général de Pouilly, ardennais du Vouzinois, alors combattant dans le corps expéditionnaire. Le général disait qu'au moment du soulèvement contre le pouvoir à Paris, il avait eu à choisir entre la désobéissance à des ordres indignes et la honte d'un abandon. Et il reconnaissant : "J'ai choisi la honte". Et le vieux voisin de s'exclamer : "un chef militaire de haut rang qui avoue publiquement et devant son armée "j'ai choisi la honte", tu te rends compte !!" Oui effectivement, c'est énorme. Et si le général Soubelet voit de l'honneur dans cette situation affligeante, c'est qu'il la juge à l'aune de son modèle, le forban de Colombey, qui en était lui totalement dépourvu. Ce dernier, qui parlait souvent de l'honneur, me rappelle le bon mot de Montherlant (je crois que c'est dans "le Cardinal d'Espagne", mais il faudrait vérifier : "c'est quand la chose manque qu'il faut mettre le mot ; mais une fois seulement, deux fois personne n'y croirait plus". En tout cas je ne m'autorise pas à condamner sans nuance, et je n'oublie pas que Dieu seul est juge. Mais je mentirais si je prétendais approuver le général Soubelet et son bouquin.
Tout ce qu'il ne faut pas dire
3/5 Secours de France bulletin été 2016 p 11
Contrairement à ce qui a été avancé pour justifier la mise à l'écart du général de corps d'armée Bertrand Soubelet, ancien Directeur des Opérations et de l'Emploi de la Gendarmerie Nationale, son livre n'est ni un pamphlet contre le pouvoir socialiste, ni un règlement de comptes avec ses supérieurs ou le Ministère de l'Intérieur, après qu'on l'eut sanctionné pour avoir dit ce qu'il pensait, en matière de sécurité publique, à une Commission parlementaire. D'ailleurs, il devient assez courant, si l'on en croit l'actualité, que les généraux aient tendance à faire en sorte que la "Grande Muette" retrouvent la parole, 55 ans plus tard... Il s'agit d'un diagnostic calme et posé mais sans concession, sur la situation du pays, eu égard non seulement à la lutte antiterroriste, mais aussi et surtout aux maux de diverses natures qui, depuis 35 ans se renforcent et menacent le corps social dans son unité, voire son intégrité. Résumons les : Déperdition des valeurs au sein d'une jeunesse "hors sol" et "déboussolée" qui va chercher ailleurs les modèles qu'elle ne trouve plus dans nos cités... Atomisation de la société en de multiples fractions contestataires, face à un État miné par les préoccupations électorales... Pouvoir délégué à des organismes sans aucun contrôle public, les quelques quarante Autorités Administratives Indépendantes (AAI), qui s'érigent en censeurs statutaires et autonomes en matière de libertés publiques ou de régulation économique... Décalage de la représentation syndicale comme de la représentation parlementaire, par rapport à leurs missions originelles... Essoufflement d'un régime politique fondé avant tout, pour ceux qui l'animent, sur "l'instinct de conservation" de la fonction, plus que par le souci de l'intérêt général sur le long terme... Dictature de la pensée dominante écrasant la liberté d'expression... Standardisation d'un discours moraliste très éloigné des pratiques et des comportements collectifs et individuels où le souci de l'éthique a de moins en moins sa place. Au-delà des exemples de dérives bien actuelles illustrant son propos, le général Soubelet esquisse des solutions intéressantes et souvent de bon sens. Il y mêle un zeste de culture et évoque, à l'occasion, Antigone, Sophocle Aristote, Platon et Machiavel. Et, "Iast but nos least", il écrit en français et en bon français. PB Secours de France bulletin été 2016 p 11