La confrontation Révolution Contrerévolution
Référence : 102368
16 avis
Date de parution : 17 décembre 2015
Éditeur : CHIRE (EDITIONS DE)
Collection : LES MAITRES DE LA CONTREREVOLUTION
EAN 13 : 9782851901910
Nb de pages : 380
27.00 €
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Description
Tout le monde peut constater que la situation morale se dégrade de plus en plus, dans le monde en général. La pornographie, la violence, la recrudescence des crimes basés sur l'exercice de la terreur en sont les exemples les plus évidents. Les coups de frein officiels donnés de temps en temps ne s'attaquent nullement aux causes du mal, ils ne remontent jamais la pente de la dégringolade actuelle. En même temps un travail de sape s'acharne sur les fondements de la famille, cellule de base d'une société d'essence chrétienne. L'enseignement public prépare une jeunesse qui refuse toute contrainte civique. Le pays semble mûr pour tomber sous l'esclavage marxiste.
Nous refusons la loi de la Révolution. Nous rejetons le libéralisme autant que le marxisme, le premier étant directement responsable de ce qui nous attend. Mais notre prise de position n'est pas sectaire : nous savons le respect dû à toutes mesures prises par un gouvernement quand elles ne sont pas contraires à la morale. Le gouvernement prépare, dit-il, la défense du territoire ; nous la prévoyons aussi, mais également la résistance possible contre toutes les agressions révolutionnaires et contre la Terreur déclarée "nécessaire" par les marxistes.
Cet ouvrage s'appuie sur le respect le plus scrupuleux des vrais droits et devoirs des hommes, et il a le plus grand souci de la dignité de la personne humaine, même quand il s'agit d' "ennemis" ?; idée que l'on aurait bien du mal à trouver chez les marxistes.
Oui, c'est un livre qui ose parler d'employer des armes, mais quand il s'agit de se défendre, et dans le seul cas où il n'y a plus d'autre moyen pour empêcher certains d'assassiner les autres.
C'est un livre basé sur la charité : il faut sauver les hommes et défendre les valeurs chrétiennes de notre civilisation car, hors d'elles, parler de justice et de liberté n'est que du bluff.
Nous refusons la loi de la Révolution. Nous rejetons le libéralisme autant que le marxisme, le premier étant directement responsable de ce qui nous attend. Mais notre prise de position n'est pas sectaire : nous savons le respect dû à toutes mesures prises par un gouvernement quand elles ne sont pas contraires à la morale. Le gouvernement prépare, dit-il, la défense du territoire ; nous la prévoyons aussi, mais également la résistance possible contre toutes les agressions révolutionnaires et contre la Terreur déclarée "nécessaire" par les marxistes.
Cet ouvrage s'appuie sur le respect le plus scrupuleux des vrais droits et devoirs des hommes, et il a le plus grand souci de la dignité de la personne humaine, même quand il s'agit d' "ennemis" ?; idée que l'on aurait bien du mal à trouver chez les marxistes.
Oui, c'est un livre qui ose parler d'employer des armes, mais quand il s'agit de se défendre, et dans le seul cas où il n'y a plus d'autre moyen pour empêcher certains d'assassiner les autres.
C'est un livre basé sur la charité : il faut sauver les hommes et défendre les valeurs chrétiennes de notre civilisation car, hors d'elles, parler de justice et de liberté n'est que du bluff.
Titre | La confrontation Révolution Contrerévolution |
Auteur | CHATEAU-JOBERT (Pierre) |
Éditeur | CHIRE (EDITIONS DE) |
Date de parution | 17 décembre 2015 |
Nb de pages | 380 |
Collection | LES MAITRES DE LA CONTREREVOLUTION |
EAN 13 | 9782851901910 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 20 |
Largeur (en mm) | 135 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0.44 |
Biographie
Pierre CHATEAU-JOBERT (1912-2005) Colonel, né à Morlaix (Finistère), le 3 février 1912. Officier d'artillerie à l'origine, blessé pendant la campagne de France, il rejoignit l'Angleterre (juillet 1940)... Voir plus
Critique du libraire
Un livre qui reprend les vraies notions de droits et de devoirs pour engager le combat véritablement chrétien avec toute la charité nécessaire. Ce livre est tout simplement époustouflant ! Livre de doctrine certes, mais pas de ceux complètement utopiques ; non, vous trouverez ici des idées claires, précises et accessibles à tous. Doctrine qu'il faut laisser infuser seule et qui vous obligera à penser à elle : vous ne pourrez pas ne pas tomber sous le charme de cette pensée vivifiante! Vous deviendrez contrerévolutionnaire malgré vous et dans les plus petits détails ! Préparez-vous à subir un véritable lavage de cerveau ! Ce livre est un livre de combat. Combat d'insurrection, armée si besoin est, avec tout ce qu'il faut savoir sur l'organisation ou la prévention de guérilla. Combat intellectuel et moral contre la Révolution qui s'infiltre, s'insinue dans tous les esprits et jusque dans nos rangs ! Combat contre soi-même : la lecture terminée, vous resterez sidéré de constater à quel point vous étiez révolutionnaire !
Les avis clients
Nous refusons la loi de la Révolution.
5/5 http://synthesenationale.hautetfort.com/
.----. Tout le monde peut constater que la situation morale se dégrade de plus en plus, dans le monde en général. La pornographie, la violence, la recrudescence des crimes basés sur l’exercice de la terreur en sont les exemples les plus évidents. Les coups de frein officiels donnés de temps en temps ne s’attaquent nullement aux causes du mal, ils ne remontent jamais la pente de la dégringolade actuelle. En même temps un travail de sape s’acharne sur les fondements de la famille, cellule de base d’une société d’essence chrétienne. L’enseignement public prépare une jeunesse qui refuse toute contrainte civique. Le pays semble mûr pour tomber sous l’esclavage marxiste. Nous refusons la loi de la Révolution.
Nous rejetons le libéralisme autant que le marxisme, le premier étant directement responsable de ce qui nous attend. Mais notre prise de position n’est pas sectaire : nous savons le respect dû à toutes mesures prises par un gouvernement quand elles ne sont pas contraires à la morale. Le gouvernement prépare, dit-il, la défense du territoire ; nous la prévoyons aussi, mais également la résistance possible contre toutes les agressions révolutionnaires et contre la Terreur déclarée « nécessaire » par les marxistes.
Cet ouvrage s’appuie sur le respect le plus scrupuleux des vrais droits et devoirs des hommes, et il a le plus grand souci de la dignité de la personne humaine, même quand il s’agit d’ « ennemis » ?; idée que l’on aurait bien du mal à trouver chez les marxistes. Oui, c’est un livre qui ose parler d’employer des armes, mais quand il s’agit de se défendre, et dans le seul cas où il n’y a plus d’autre moyen pour empêcher certains d’assassiner les autres.
C’est un livre basé sur la charité : il faut sauver les hommes et défendre les valeurs chrétiennes de notre civilisation car, hors d’elles, parler de justice et de liberté n’est que du bluff. [ Publié le lundi, 11 janvier 2016 ]
Une lucidité exemplaire !
5/5 L'appel des pins .
.----. Livre d'action pour les temps pacifiques ; il ose parler d'employer les armes quand il s'agit de se défendre et dans le seul cas d'ultime moyen pour empêcher l'assassinat des autres ; il faut sauver les hommes et défendre les valeurs chrétiennes de notre civilisation : hors d'elles, justice et liberté ne sont que des mots ; il faut prévoir la résistance contre toutes les agressions révolutionnaires. Livre d'une lucidité exemplaire et de véritable Charité . [ Numéro 28 - juillet 1976 de " L'appel des pins " ; bulletin trimestriel des Amis de Garabandal ; Directeur-gérant : Abbé Jehan de Bailliencourt ]
Pour le jour où chacun devra choisir
5/5 Thierry Dewoillemont
Le colonel Château Jobert est, ce que l’on appelle dans l’Armée, un « Monsieur ». C’est un homme qui n’a pas eu peur de mettre sa peau, (pour ne pas dire ses couilles), au bout de ses idées, selon la belle et célèbre formule de Pierre Sergent, dans son autobiographie éponyme.
Sa vie est un roman. Il est incorporé comme deuxième classe en 1934. En 1940, après une blessure et trois jours de coma, il refuse de poser les armes et veut continuer à combattre en Afrique du Nord. Pas de chance, il se retrouve à Londres. Il participe avec la 13 DBLE aux combats fratricides de Syrie, voulus par un général déserteur. Parachuté en France à la tête des tous nouveaux SAS en aout 44, derrière les lignes allemandes, il quitte son régiment devenu le 3ème régiment de chasseurs parachutistes, à la fin des hostilités.
Il combat ensuite en Indochine 1947 à 1952. Il finit comme lieutenant colonel commandant la 2 ème demi -brigade de commandos parachutistes. Il se pose alors la question : « avions nous les le droit, sinon le devoir, d’utiliser les mêmes moyens que l’adversaire ? » ; « Les enfants étaient tenus de dénoncer leurs parents ; l’exécution d’un assassinat commandé était l’épreuve exigée par les Viet-Minh » ; « la terreur était érigée en système ». Tout parallèle avec la situation actuelle …
Après un passage en France, il se retrouve en Algérie où il reçoit le commandement du 2 ème régiment de parachutistes coloniaux avec lequel il combat le FLN dans les Aurès et le Constantinois. Puis il est envoyé à Chypre pour préparer l’expédition franco israélo anglaise du Suez, qui est une parfaite réussite militaire et une belle défaite politique. L’empire protestant nuisible avait décidé de mettre fin aux empire européens.
En 1960 il découvre la trahison du chef de l’Etat, De gaulle. Auditeur à l’Institut des hautes Etudes de Défense (l’école des généraux), on lui demande de rédiger un texte sur le combat des forces armées de l’intérieur, dans le cadre de la défense du territoire. Ce sera le noyau de « La Confrontation ».
A la recherche d’un ordre naturel, il lit Jean Ousset et st Thomas d’Aquin. Pour lui « la Révolution est l’expression d’une révolte permanente contre l’ordre naturel ».
Affecté au Niger au moment du putsch du 22 avril 1961, il tente d’y participer, mais son supérieur le dénonce et le livre. Il est mis aux arrêts de forteresse en métropole. Libéré, il se précipite en janvier 1962 en Algérie, où Salan l’affecte au commandement de l’OAS Est algérien. Avec Robert Martel, il reconnait que son action est entravée par Susini qui se comporte en terroriste et en traitre.
C’est alors qu’il rédige ses œuvres tout à la fois d’action et de réflexion sur ce combat qu’il connaît si bien. Il rentre en France en 1968 à la faveur de l’amnistie.
Il constate « le travail de sape qui s’acharne sur les fondements de la famille » et il accuse l’enseignement public de préparer « une jeunesse qui refuse toute contrainte civique ». Il avait été autrement prophète que celui qui ne voulait plus que l’Algérie soit française prélude à une France en passe de devenir algérienne. Le colonel écrit : « hommes et femmes, jeunes et vieux, chacun est concerné par la défense aux remparts de la cité, pour sauver les valeurs d’une civilisation en grand péril ».
Ce livre est un manuel très complet sur ce que l’on devra faire, le jour où il ne sera plus possible d’échapper au combat, le jour où chacun devra choisir entre combattre et peut être sacrifier sa propre vie, ou trahir, collaborer et sacrifier ce que nous sommes, notre propre civilisation, notre identité et nos enfants.
<p align="right">Thierry Dewoillemont <a href= http://resistancerepublicaine.eu/ target=_blank>resistancerepublicaine.eu</a>
La Confrontation, réflexions autour du livre fondamental du Colonel Chateau-Jobert
5/5 Ecrits de Paris, juillet 2016, n°799
Le colonel Château-Jobert (1912-2005) s'est battu de manière exemplaire pour la France, risquant constamment sa vie au combat. Il a notamment lutté jusqu'au bout pour l'Algérie française, dans le cadre de l'Organisation Armée Secrète (OAS). Or, tout en saluant ses combattants, et tenant compte d'un contexte déjà absolument catastrophique en 1961 et a fortiori 1962, il faut bien constater que l'OAS à échoué. L'Algérie française n'est plus, et la France algérienne devient chaque jour davantage une sinistre réalité...
TOUJOURS COMBATTRE, ET TIRER DES LECONS UTILES DES DEFAITES
L'auteur rejette les explications sommaires invoquant quelque fatalité, ou de prétendues logiques historiques définitives. S'il y a des influences entre nations et cultures, des dynamiques générales en un sens, mais qui peuvent parfaitement échapper aux schémas préconçus d'un prétendu « sens de l'Histoire », chaque nation peut demeurer, le plus souvent — l'exception dramatique possible étant celle de l'occupation par une grande puissance hostile —, indépendante de mouvements d'ensemble et suivre sa propre trajectoire. Ainsi, la France pourrait se sauver, quand bien même, et c'est la dernière chose que l'on souhaite, d'autres pays européens seraient définitivement submergés par l'immigration-invasion islamisante actuelle. Si ces réflexions conduisent le lecteur attentif à moult parallèles avec l'actualité la plus immédiate, le Colonel Château-Jobert a avant tout réfléchi, médité, sur ce qu'il a vécu. Il entend expliquer les défaites, entre autres causes, par les erreurs commises par les courageux combattants eux-mêmes. Il a eu la décence de ne pas donner de noms, mais d'aucuns ont pu se reconnaître, pas forcément à tort. Ils sont aujourd'hui tous morts ou presque.
UNE THÉORIE CONTRE-RÉVOLUTIONNAIRE
Cet ouvrage comporte deux dimensions, l'une théorique et l'autre pratique. La première, la théorie, est celle d'une doctrine contre-révolutionnaire absolument inflexible. Elle se développe de manière parfaitement logique. Evidemment, nos camarades de l'extrême-droite nationaliste révolutionnaire, la cible implicite et évidente, apprécieront peu. On avouera toutefois ressentir parfois une certaine gêne devant une certaine agressivité formelle face à des camarades de lutte pour le salut de la France, et des vrais camarades, pas de la fausse droite ou de la fausse droite nationale — en fait gauche libérale et gauche patriotique —. Une triste rancune est perceptible. Ces pages comportent une large part d'injustice : l'OAS a été un mouvement composite peu clair idéologiquement, et au fond dominant pour tout dire pas franchement d'extrême-droite ; elle n'a pas été constituée autour d'un corpus nationaliste-révolutionnaire cohérent. En déduire de l'échec de l'OAS l'échec fatal de tout mouvement nationaliste-révolutionnaire nous paraît peu pertinent. En outre, l'argument par l'échec peut se retourner contre la doctrine contre-révolutionnaire pure professée par Château-Jobert : les Vendéens et les Chouans, à l'héroïsme admirable, ont été battus, massacrés, et les ultraroyalistes n'ont, pire, guère combattu face à la Révolution de 1830, et ont été balayés en quelques jours avec une facilité déconcertante. Le débat théorique doit pourtant avoir lieu. Il est vrai que la pauvreté trop courante de la pensée, le flou des projets, pénalisent dès l'origine toute action politique dans la durée. Sans pour autant prétendre devenir tous idéologues, ce qui serait commettre la faute opposée à l'activisme, la passivité intellectualiste, qui ne sauverait pas davantage la France, il faut une formation doctrinale solide pour tous les militants.
LES CONTROVERSES SUR L'OAS
Quant à la question algérienne, on peut admettre avec Château-Jobert que le recours à la rhétorique de 1789 n'a pas été la plus adaptée pour doter l'OAS d'une structure idéologique réelle et attractive. Un réactionnaire pur, convaincu, et modèle de nationalisme français, a été plus qu'agacé des affiches à esthétique jacobine, des Mariannes et des sans-culottes à piques et bonnets phrygiens. Les graphismes authentiques de l'OAS ressemblent donc curieusement beaucoup à celle de la République officielle, et des mouvements gaullistes, trahissant la France au nom d'un patriotisme verbal exalté. L'OAS a annoncé bien plus le RPR des années 1970, dans l'esthétique et les grands principes affichés — à l'exception seule de l'image du détestable Colonel de Gaulle —, qu'elle n'a représenté quelque résurgence du doriotisme ou de la Waffen SS. Elle a été tout sauf un mouvement fasciste comme le répète depuis l'époque une sotte propagande gauchiste devenue vérité officielle.
L'OAS a eu le tort d'avoir deux lignes opposées et contradictoires, avec deux projets politiques nettement distinct. Cette contradiction l'a affaiblie en soi, et cette faiblesse a contribué à sa destruction rapide au printemps 1962. Les manoeuvres de dernière minute, contradictoires, vaines ou dangereuses, y compris des pseudo-accords finaux avec le FLN (!) ont été en germe dans cette contradiction des projets politiques. La ligne principale et officielle, a été celle de l'intégration, prônant donc la poursuite de l'union de la totalité de l'Algérie à la France, avec éventuellement une autonomie pour l'Algérie, mais autonomie reposant sur des éléments loyaux, européens et indigènes, et certainement pas le FLN islamo-gauchiste antifrançais. Le problème est que ce projet, vague, flou, généreux, a été exactement celui du printemps 1958 et du retour du colonel de Gaulle ; il a été abandonné par étapes par les autorités françaises gaullistes de 1959 à 1961, et n'a pas suscité sur la période d'adhésion massive réelle des populations indigènes, même si une minorité significative l'a fait. La ligne minoritaire, officieuse, de plus en plus présente en 1961-1962 a été la préparation de la séparation, avec la constitution de milices européennes, tenant les quartiers européens des villes et certaines campagnes. Cette séparation n'aurait pas exclu la présence des indigènes effectivement ralliés, appelés souvent "Harkis" — terme généraliste, discutable dans la généralisation, mais d'usage courant dès l'époque —.
La grande masse des recrues de l'OAS a été composée des Petits-Blancs, Pieds-Noirs plutôt convaincus de la nécessité, immédiate ou à terme, de la séparation, avec une zone européenne comprenant a minima Alger et Oran, où les partisans de la France ont été alors réellement majoritaires. Un des facteurs de faiblesse du mouvement a été le désaccord entre les perceptions, justes, de la base, et la ligne officielle, dépassée par les circonstances et donc devenue totalement irréaliste et de facto démobilisatrice. Ce qu'il aurait été peut-être possible d'imposer à l'ensemble de la France au printemps 1958, avec un authentique général patriote, et pas le traître colonel De Gaulle, ne l'aurait plus été en 1961. Le lâche abandon gaulliste en Algérie a été doublé d'une très ferme répres-sion, sans respect aucun des grands principes humanistes affichés, et efficace, des patriotes français en Algérie et a fortiori en France métropolitaine.
Le Colonel Château-Jobert a été curieusement fort modéré dans l'OAS, en faveur d'une intégration idéaliste, tout en déplorant les discours républicains qui l'ont accompagnée. Lorsqu'il critique les "incohérences" des autres, il n'a pas forcément tort, mais sa ligne personnelle n'a pas brillé non plus par sa construction rigoureuse ou pure — est-ce possible en ce bas-monde ? Il a existé un vieux rêve maurrassien d'une Algérie autonome dans le cadre d'un Royaume de France restauré. Dans le domaine des idées pures, cette proposition peut être soutenue. Mais le réalisme, en 1961-1962, est encore bien moindre qu'un programme strict de séparation, avec des milices défendant les Petits-Blancs, et fascisant si l'on y tient, ce terme n'ayant en soi selon nous rien d'insultant.
LES TACTIQUES DE L'ACTION POLITIQUE
Le potentiel fasciste des radicaux de l'OAS, dans les marges et non l'ensemble du mouvement de toute façon, reste discutable. Une République autoritaire, y compris sur le modèle à peu près contemporain de la Rhodésie (1965-1979), une République blanche relativement autoritaire séparée par la force des choses d'une métropole traîtresse, n'aurait pas relevé stricto sensu d'un modèle fasciste. Ce dernier aurait pourtant peut-être pu sauver la Rhodésie, l'Afrique du Sud blanche, contrairement aux démocraties séparatistes, et pourquoi pas une bien hypothétique Algérie blanche, sur les enclaves d'Alger et d'Oran. Ces rêves rétrospectifs nous semblent malgré tout plus cohérents et intéressants qu'une intégration réactionnaire, l'utopie de Château-Jobert.
Ces réserves n'empêchent pas de reconnaître le caractère général fort intéressant de son ouvrage, avec des chapitres particulièrement intéressants sur les tactiques politiques et une éventuelle guerre civile. La deuxième dimension donne des recettes tactiques, certaines immédiatement applicables. Le militantisme est indispensable. Mais il ne doit pas se pratiquer avec légèreté. L'auteur donne de multiples recettes de l'activité politique face à un pouvoir non seulement hostile mais malhonnête, se permettant toutes les manipulations, mensonges, et négations de ses propres principes généreux théoriques affichés.
Cette définition exacte du pouvoir gaulliste en 1959-1962 correspond parfaitement au pouvoir socialiste en place en 2016. Les choses ont même empiré, avec la domination de la magistrature par des juges rouges, et se revendiquant comme tels à travers la syndicalisation au Syndicat de la Magistrature, aux convictions d'extrême-gauche publiquement assumées. Le gouvernement se croit tout permis, et croit même tout devoir se permettre contre l'extrême-droite", ou supposée telle, en se prenant pour des Républicains espagnols de 1936-1939. Si l'extrême-droite nationaliste n'était plus aussi inoffensive qu'elle l'est de fait actuellement, il faudrait s'attendre à des attitudes encore pires, à des procès véritablement staliniens. Nous y sommes déjà pour les révisionnistes.
NE PAS CRAINDRE LA GUERRE CIVILE, MAIS ÉVITER TOUT ROMANTISME RÉVOLUTIONNAIRE
Ainsi, exemple des plus utiles : comment résister à un interrogatoire de police ? Il ne faut jamais préjuger de ses forces, de son intelligence et sa subtilité. Le policier est l'adversaire, aucun doute n'est possible à ce sujet, en tant que serviteur du régime de l'Anti-France, il sait son métier, et il sera d'autant plus redoutable qu'il sera pris pour un imbécile, bien à tort... Il faut savoir se taire, absolument, ne rien dire du tout. Savoir se taire face à l'ennemi institutionnel est donc la première qualité du militant. Le cas est différent pour un tribunal, où une défense de rupture, assumant la dissidence face à des lois ou un pouvoir illégitimes, peut être menée avec brio. Mais il faut alors s'attendre à des condamnations lourdes. On est loin de la contestation autorisée de l'extrême-gauche, qui, elle, gagne davantage de procès.
Cela prouve d'ailleurs qu'elle est parfaitement intégrable au Système, sinon périphérie déjà intégrée, quoi qu'elle prétende. De multiples réflexions justes, du même ordre, sont développées par Château-Jobert, jusqu'à des considérations tactiques et stratégiques de guerre civile. Les évènements récents, comme les affrontements à Calais à l'hiver 2015-2016, montrent que les choses peuvent se précipiter un jour plus proche qu'on ne le croit. Une guerre civile se gagne par prudence et méthode, et se perd par romantisme révolutionnaire. Certaines réflexions sentent fortement le contexte des années 1960-70, de l'Algérie au Vietnam, et c'est une bonne chose puisqu'elles correspondent à un clair ancrage dans le réel. Les questions des phases de la conquête des coeurs et des esprits, des différents niveaux d'intensité des combats, sont bien présentés. On regrettera seulement que soit peu abordé le problème essentiel du financement de la lutte. Cet ensemble des recettes pour le combat politique, sous toutes les formes et tous niveaux d'intensité, compose un bréviaire fort précieux pour l'action de tout militant d'extrême-droite nationaliste, qu'il partage pleinement ou non les convictions contre-révolutionnaires intransigeantes du Colonel Château-Jobert.
Scipion de SALM
Révolution-Contrerévolution
5/5 Le Lien Légitimiste, n°69, mai-juin 2016, p. 10
TOUT CE QUI est excessif est insignifiant. Mais pas toujours ; et ce livre s'il peut paraître excessif, et il l'est car le danger n'est plus le marxisme mais le mondialisme, n'est pourtant pas insignifiant. Il faut peut-être savoir transposer. Cependant, comme le suggère ci-dessous un texte que l'on peut lire sur le site de Chiré, ce livre est tout simplement époustouflant !
Livre de doctrine certes, mais pas de ceux qui sont complètement utopiques ; non, vous trouverez ici des idées claires, précises et accessibles à tous. Doctrine qu'il faut laisser infuser seule et qui vous obligera à penser à elle vous ne pourrez pas ne pas tomber sous le charme de cette pensée vivifiante !
Vous deviendrez contre-révolutionnaire malgré Vous et dans les plus petits détails ! Préparez-vous à subir un véritable lavage de cerveau ! Ce livre est un livre de combat. Combat d'insurrection, armée si besoin est, avec tout ce qu'il faut savoir sur l'organisation ou la prévention de guérilla. Combat intellectuel et moral contre la Révolution qui s'infiltre, s'insinue dans tous les esprits et jusque dans nos rangs !
Combat contre soi-même : la lecture terminée, vous resterez sidéré de constater à quel point vous étiez révolutionnaire !
La confrontation Révolution Contrerévolution
5/5 Cercle des Amis de Léon Degrelle mai 2016 n 23 P 9
Tout le monde peut constater que la situation morale se dégrade de plus en plus, dans le monde en général. La pornographie, la violence, la recrudescence des crimes basés sur l'exercice de la terreur en sont les exemples les plus évidents. Les coups de frein officiels donnés de temps en temps ne s'attaquent nullement aux causes du mal, ils ne remontent jamais la pente de la dégringolade actuelle.
En même temps un travail de sape s'acharne sur les fondements de la famille, cellule de base d'une société d'essence chrétienne. L'enseignement public prépare une jeunesse qui refuse toute contrainte civique. Le pays semble mûr pour tomber sous l'esclavage marxiste...
Cet ouvrage s'appuie sur le respect le plus scrupuleux des vrais droits et devoirs des hommes, et il a le plus grand souci de la dignité de la personne humaine, même quand il s'agit d' "ennemis" ; idée que l'on aurait bien du mal à trouver chez les marxistes.
A ruminer inlassablement...
5/5 siegfried
Excellent ! Cet homme n'avait pas peur du "qu'en dira t-on" ni du "que me fera t-on ?". Très belle réédition, à la couverture recherchée et cohérente, combattive et attractive. Bravo aux équipes !
De précieux conseils pour les temps présents et à venir
5/5 Medias Presse Info
Le Colonel Pierre Chateau-Jobert (1912-2005), officier parachutiste surnommé Conan par ses camarades, combattant de la Seconde Guerre mondiale (et compagnon de la Libération) ainsi que des guerres d’Indochine et d’Algérie, engagé au sein de l’OAS, fut l’un des meilleurs spécialistes français des opérations commandos et de la guérilla.
Interrogé en 1976 sur le cheminement qui l’avait conduit au combat contrerévolutionnaire, le colonel Chateau-Jobert répondait :
"Le point de départ de ce cheminement est pour moi très net. C’est en tournant autour de cette question de « la fin qui justifierait les moyens » que j’ai pris conscience de deux idéologies qui s’opposent l’une à l’autre et dont la ligne de séparation est la reconnaissance ou, au contraire, le refus de reconnaître un certain ordre dont les lois physiques, morales, sociales me paraissent « naturelles ». De là à passer à l’ordre naturel, puis à l’ordre naturel et chrétien, il y avait plus d’un pas ! Par le fait des circonstances de ma vie militaire, il se trouve qu’il m’y a fallu des années."
Ce livre fait le constat que l’adversaire est à l’intérieur même du pays autant qu’il est à l’extérieur; la guerre qu’il nous fait est « révolutionnaire » parce qu’elle est illimitée dans le domaine psychologique et moral; illimitée au point que cet adversaire se donne le droit d’user de tous les moyens, aussi illicites, inhumains, immoraux qu’ils soient.
Ici apparaît donc la confrontation aiguë entre deux idéologies fondamentalement opposées car, de notre côté, nous n’avons pas le droit d’user de ces moyens qui soulèvent l’indignation.
S’il semblait à quelques-uns que, par ce fait même, nous fussions vaincus d’avance, ce livre prouvera le contraire.
Ce livre est un peu comme un ouvrage « à la Vauban » où les places d’armes, les réduits, les saillants contribuent tous à une défense réciproque et à un renfort mutuel. Ainsi doit-il en être de la structure contrerévolutionnaire. Sur les remparts, la place des hommes d’armes est prévue selon leurs spécialités; mais tout le monde ne porte pas les armes et cependant, dans l’enceinte fortifiée, tout le monde participe à l’action d’ordre et à la sauvegarde des personnes et des biens ; et jusque dans les campagnes environnantes, chacun sait ce qu’il doit faire contre l’ennemi.
En des temps de grande confusion, chacun est bien concerné par la défense aux remparts de la Cité, pour sauver les valeurs d’une civilisation en grand péril.
Cet ouvrage écrit par un homme expérimenté contient de précieux conseils pour les temps présents et à venir.
<p align="right"><a href= http://www.medias-presse.info target=_blank>Medis Presse Info </a>
Gagner la guerre subversive.
5/5 Les 4 Vérités Hebdo .
.----. Le colonel Chateau-Jobert, héros de la résistance à l'occupant allemand, puis des guerres coloniales, fut condamné à mort ( puis gracié ) pour sa participation à l'OAS. Mais cet homme d'action exceptionnel fut aussi homme de réflexion : confronté à la guerre subversive, il médita les façons de la gagner. Devenu contrerévolutionnaire, il publia, aux éditions de Chiré, plusieurs ouvrages de théorie et de pratique sur la guerre révolutionnaire et l'action contrerévolutionnaire. La réédition de " La confrontation Révolution-Contrerévolution " - augmenté d'une très bonne présentation de Christian Lagrave - est une excellente nouvelle pour tous ceux qui ne se résignent pas au lent déclin de la France et aux constants progrès de la Subversion . [ numéro 1027 du vendredi 22 janvier 2016 de " Les Quatre Vérités Hebdo " ( 3 rue de l'Arrivée - 75015 - Paris ) spécimen sur demande de la part de " Chiré " ]
Une place de choix.
5/5 Claude Mouton .
.----. Si certains trouvent cet ouvrage ardu dans ses premières pages, qu'ils sachent le lire quand même pour atteindre celles des phases de l'action. Et, à partir de là, qu'ils reviennent au début pour ne pas oublier la doctrine de charité chrétienne. . ******** . Ce livre, bien compris, peut avoir une place de choix en nos temps actuels, car si Dieu veut triompher seul par le Saint Sacrifice de la Messe Perpétuelle et la consécration de la Russie telle qu'elle a été demandée à Fatima, il appréciera aussi peut-être le courage, l'amour, et la foi et l'abnégation des meilleurs de ses enfants. [ nous publions ainsi des extraits d'un article de 7 pages, publié en 1980 dans " Le Sourire de Marie " et réactualisé en 1989 pour le quatrième cahier de Chiré ]