Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

En finir avec l´Europe

Référence : 87076
1 avis
Date de parution : 15 mai 2013
Auteur : COLLECTIF
Collection : LA FABRIQUE
EAN 13 : 9782358720489
Nb de pages : 160
15.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié aujourd'hui
Voir la disponibilité en magasin

Description
Qu'est-ce que l'Europe, ou plutôt l'Union européenne ? L'aboutissement d'un projet lancé dans les années 1950 sous la pression des États-Unis, un outil d'internationalisation du capital, une mise à la casse concerté du droit des travailleurs, une monnaie unique mettant les pays de la périphérie à l'ombre de l'économie allemande, une négation de la volonté des peuple par un césarisme bureaucratique...
"Voilà pourquoi tout projet politique qui prend au sérieux l'objectif de rupture avec le néolibéralisme doit se poser la question de la rupture avec l'euro, et de ce fait, accepter de lutter contre l'UE elle-même."
TitreEn finir avec l´Europe
Auteur COLLECTIF
ÉditeurLA FABRIQUE (EDITIONS)
Date de parution15 mai 2013
Nb de pages160
CollectionLA FABRIQUE
EAN 139782358720489
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)11
Largeur (en mm)131
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.18
Les avis clients
Le néolibéralisme, l'Europe et leurs méfaits
5/5 L'Action Française
Dans En finir avec l'Europe, les auteurs, universitaires dans diverses disciplines, se livrent à une critique construite, sévère et parfois même virulente de l'Europe néolibérale et de l'euro. La longue introduction de Cédric Durand débute de façon prometteuse : "Pour l'Europe en crise, écrit-il, tituber sur ses deux jambes, c'est accélérer un processus d'intégration sans légitimité démocratique et radicaliser l'agenda des réformes néolibérales. Autrement dit asphyxier la délibération démocratique pour mieux livrer les sociétés européennes au processus d'accumulation du capital." L'assertion qui suit déçoit cependant le lecteur : "Les nations ne sauraient être un refuge." Il fallait s'y attendre de la part d'auteurs se situant à "la gauche de la gauche". L'introduction n'en reste pas moins intéressante en ce qu'elle rappelle le rôle des Etats-Unis aux origines de l'Union, loin de l'image d'Epinal et de la mythification des "pères fondateurs", et analyse la dynamique de sa construction et la création de l'euro comme "monnaie mondiale". Il est à noter que la dénonciation de la mise à distance des peuples dans le projet européen est un élément commun et récurrent à l'ensemble des auteurs. Le lecteur sera attentif à la courte mais dense contribution de Stathis Kouvelakis (sciences politiques) qui s'attache à l' "européisme" comme idéologie ; il montre avec concision la prédominance des thèses néolibérales depuis 1986 et la mise en oeuvre délétère des principes fondamentaux du "nationalisme du deutsch mark" (Habermas) qui a eu comme conséquence, entre autres, la polarisation entre les PIGS (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne, soit la périphérie) et l'Allemagne (le centre). L'analyse éclairante de Wolfgang Streeck (sociologie) sur la financiarisation des pays de la périphérie de l'Union et sur la tragédie grecque est judicieusement complétée par celle de Csostas Lapavitsas (économie), qui démontre le rôle de l'euro, de l'UEM (Union économique et monétaire) et de l'Allemagne dans ce processus mortifère. Enfin Cédric Durand et Razmig Keucheyan (économie et sociologie) considèrent à juste titre que "l'Union européenne est un régime politique autoritaire disposé à suspendre les procédures démocratiques en invoquant l'urgence économique et financière" ; ils développent leurs propos à partir des théories passionnantes de Gramsci sur le césarisme et les crises, mais sans malheureusement aborder la question du pouvoir. La financiarisation de l'économie européenne, l'assujettissement du pouvoir politique au marché et la "crise des intellectuels organiques du projet européen ne sont pas sans nous rappeler le célèbre triptyque qu'Edouard Berth dénonçait dans Les Méfaits des intellectuels : les "marchands, intellectuels et politiciens". Les solutions proposées - la sortie "progressiste" de l'euro et "l'emploi public en dernier ressort" - manquent d'une réelle ambition politique (faute du nationalisme), et le lecteur jugera sur pièces. Mais ce livre est à lire pour ses analyses indispensables à tout critique averti du néolibéralisme et de son application européenne. <p align="right">Joseph Salve L'Action Française 2000 n° 2907 - Du 16 Avril au 6 Mai 2015 <a href= http://www.actionfrancaise.net/af2000/ target=_blank>www.actionfrancaise.net/af2000</a>