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Gingolph l´abandonné

Référence : 1120
2 avis
Date de parution : 1 novembre 2014
Auteur : BAZIN (René)
Éditeur : CLOVIS (EDITIONS)
EAN 13 : 9782350051147
Nb de pages : 384
18.00
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Description
Fils d'un marin pêcheur emporté par la mer, Gingolph affronte, dès son enfance, les dures lois de l'orphelinat et de la pauvreté dans le petit bourg d'Équihen. Son coeur est à sa mère, la pieuse Rosalie, et au bateau qui attire ses ardeurs et ses talents.
Cependant, une belle jeune fille rencontrée à Boulogne-sur-Mer, la ville tout proche, d'un coup happe son coeur, bouleverse sa vie.
En mer, c'est l'aventure, les tempêtes et les gloires ; à terre, c'est le grand amour de jeunesse. Mais bientôt cette idylle trébuche.
Gingolph, qui a connu l'abandon de l'orphelinat, va-t-il être une nouvelle fois abandonné par Zabelle ?
Ce roman de mer est aussi un roman de port. Il fait découvrir la vie simple et pourtant riche des pêcheurs du début du XXè siècle, les rivalités de villages, les envies de milieux. Il fait pénétrer des caractères qui n'ont rien de conventionnel, attendris par des affections qui se veulent éternelles, mais endurcis par les souffrances de la vie. Les grandes questions de l'existence s'y posent à travers le travail, la tendresse, et le souvenir du Ciel qui veille sur les jours.
Un livre qui, au jugement de Claudel, "commence en roman et finit en poème".
Roman illustré de nombreuses cartes postales d'époque sur la région de Boulogne-sur-Mer, Le Portel, Équihen et leurs habitants. 
René Bazin (1853-1932) était originaire de Angers. Professeur de Droit, mais surtout journaliste, écrivain, il devint académicien en 1903.
TitreGingolph l´abandonné
Auteur BAZIN (René)
ÉditeurCLOVIS (EDITIONS)
Date de parution1 novembre 2014
Nb de pages384
EAN 139782350051147
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)215
Poids (en Kg)0.52
Biographie
Critique du libraire
Réimpression du roman paru en 1914. Bazin raconte la vie quotidienne et misérable des familles de pêcheurs à l´aube du XXe siècle dans un petit port de la côte d´opale (Picardie). La tradition est bien lourde pour le jeune Gingolph d'Equihen. Il est attiré vers un nouvel horizon... Ce grand roman de mer, populaire, a été publié en 1914.   


« René Bazin, de l'Académie française, s'adresse à des lecteurs chevronnés, à nos jeunes qui auront déjà lu avec plaisir des classiques et, peut-être, je l'espère, des romans du même auteur, qui se caractérisent par la beauté de leur style, la moralité de leurs intrigues et leur atmosphère catholique ! Gingolph l'abandonné, c'est avant tout un roman de la mer et de la pêche, mettant en scène d'attachants personnages de Boulogne-sur-Mer et des petits villages de pêcheurs avoisinants. Mais que les terriens n'aient aucune crainte : l'univers décrit avec précision et engouement par le romancier (lui-même natif d'Anjou) n'est en rien oppressant ou abscons ; pas la peine de s'y entendre en poissons et en bateaux pour y voir clair ! Certains personnages resplendissent de piété et de zèle religieux ; leurs descriptions et certaines scènes du livre sont très touchantes - merveilleuses. La mer y devient véritablement le miroir du ciel ! C'est un chef-d'œuvre injustement oublié (étant paru en 1914, la Grande Guerre peut expliquer son succès peu durable), que nous relirons tous avec joie (à partir de 16 ans) ! » 

Les cadeaux de Tante Anne, dans Lecture et Tradition (nouvelle série) n° 51-52 (juillet-août 2015)
Les avis clients
« commence en roman et finit en poème ».
5/5 https://www.123loisirs.com/
.----. Boulogne sur Mer, alors florissant port de pêche en ce début du XXème siècle, est tout bruissant d'une population qui vit de la mer. C'est dans ce cadre admirablement peint que se déroule l'intrigue de ce roman centré sur un jeune pêcheur, Gingolph, passionnément épris de la rayonnante fille d'un armateur. L'auteur évoque dans une belle langue classique aussi bien les paysages des bords de Manche et les bateaux au péril de l'océan déchaîné que les tempêtes intérieures traversées par les cœurs humains qu'il scrute avec empathie. Véritable témoignage historique sur les modes de vie et de pensée, la société, les techniques d'une époque révolue, cet ouvrage sera goûté par de bons lecteurs à partir de 15 ans. Paul Claudel disait de ce livre qu'il « commence en roman et finit en poème ». Dans cette édition, de nombreuses cartes postales d'époque sur la région de Boulogne-sur-Mer, le Portel, Equihen et leurs habitants. Préface d'Alain Lanavère, écrivain, maître de conférences à la Sorbonne. PS : 123loisirs : Qui sommes-nous ? Douze lectrices passionnées : Clémence, Sylvane, Hélène, Élisabeth, Gaëlle, Alexia, Isabelle, Stéphanie, Clotilde, Sybille, Aude, Alix et Claire sous la houlette de Valérie. Infirmières, enseignantes, bibliothécaires, éducatrices, elles mettent leurs compétences au service des lecteurs. De jeunes critiques lisent les livres en avant-première et donnent leur avis
Il commence en roman et finit en poème
3/5 Réinformation TV .
.----. C’est l’un des romans les moins connus de René Bazin. Et pourtant, on y entend la mer et on y lit dans les âmes comme jamais… Gingolph l’abandonné vient d’être réédité par les éditions Clovis, agrémenté de nombreuses cartes postales d’époque. Comme le rappelle la préface d’Alain Lanavère, il fut publié dans " La Revue des Deux Mondes " entre avril et juin 1914 – l’Histoire le fit oublier. René Bazin était angevin. Son impression du pays de Boulogne et de ses marins-pêcheurs n’en porte pas moins un exigeant réalisme qui nous fait vivre parmi ces hommes d’un autre temps, assurément – d’une autre trempe aussi – dans ces petits villages de bord de mer, aux maisons serrées les unes contre les autres, où « la journée de chacun est vite l’histoire de tous »… Nous sommes au début de ce XXe siècle, à l’heure du bouleversement de la grande pêche qui passe de l’artisanat à l’industrie. Le héros du roman, Gingolph, était à 13 ans mousse sur la Reine-Marie, un bateau à voile ; il finit patron d’un grand bateau à moteur. La vie est dure pour chacun. Même pour les « nantis » de la bourgeoisie patronale, les « Vert-de-gris » dont fait partie la famille Gayole. Quant à la famille de Gingolph Lobez, sa mère, pauvre veuve, et ses six enfants, elle vit dans le quartier des Quilles renversées, ces masures construites à la faveur d’une coque de bateau abandonnée… Le courage et l’abnégation ne manquent pas. Ni le sourire, même s’il est grave – « toutes les pauvretés ne sont pas tristes » ... Gingolph l’abandonné de la vie . Rivalités de cantons, jalousies de fortune, implacables milieux qu’il est si difficile de transgresser… René Bazin dessine avec justesse et infinie nuance le miroir social et psychologique que renvoient ses personnages. A travers l’histoire commune de ce pêcheur du Portel et de cette belle ramendeuse de Boulogne, Gingolph et Zabelle, « pris au piège d’amour », de cet amour de jeunesse qui souvent est un « abri contre le mauvais temps de la mer et de la vie ». « …Depuis l’origine, au long des siècles, ils ont tous espéré et cru apercevoir, dans une autre créature humaine, l’idéal de la femme ou celui de l’époux. Et la plainte du monde est faite presque toute de leur déception autant que de leur mort. » ... Il ne suffit pas à Gingolph de « voir le fond de la mer », de savoir repérer le banc de harengs grâce à la présence du margat. Il lui faut surmonter le lot d’incompréhensions qu’apporte parfois, souvent, la vie. Un personnage le sait : la mère de Gingolph, la mère Lobez, courageuse et digne, bonne chrétienne, que les blessures de cette même vie ne peuvent à peine plus surprendre. Sans cesse portée par le souci de ses six enfants, elle entrevoit autant les dangers du corps que ceux de l’âme, plus grands encore. Avec le regard de ces « obscures méditantes », « qui a l’habitude du Ciel »… - Une ode à la Mère : « Cette femme, que le village d’Équihen estimait, avait la vision juste du monde. » (Bazin) « Tu voudrais être martyre ? Eh bien ! Accepte la vie ! Ça fera le compte » dit la mère Lobez à sa fille Jeanne. Même Mme Gayole ne comprend pas les mots de la veuve, pour qui la grande épreuve est de « gagner notre mort avec toute notre vie ». Bazin lui fait parler la langue de la foi des gens simples. Cette foi qui est partout dans le roman, de la grande Bénédiction de la mer au Portel jusque dans la cabine éclairée par les cierges bénis des marins, pris en pleine tempête… Les souffrances humaines tiennent leur grandeur de leur infinité – et de l’enjeu d’éternité qu’on veut bien leur allouer. Gingolph a surmonté une partie de son épreuve. Une partie seulement. Sa mère l’aidera pour la seconde… Redisons le mot de Claudel à la lecture de l’ouvrage : « Il commence en roman et finit en poème ». Une ode à la mère, roc inaltérable et fidèle, et à la mer, dans sa parfaite immuabilité, toutes deux éternelles consolatrices pour le marin du Portel. [ Marie Piloquet présente " Gingolph l’abandonné " de René Bazin, ( 384 p. ) sur le site " REINFORMATION TV ]