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La fin de la démocratie

Référence : 84643
6 avis
Date de parution : 1 janvier 2014
EAN 13 : 9782816202649
Nb de pages : 200
17.00
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Description
On entend souvent dire que la démocratie - le meilleur régime politique possible - est malade.
On déplore son déficit représentatif, sa corruption endémique, son irresponsabilité, son opacité, son oligarchie et son incapacité de servir le bien commun.
On s'évertue à lui trouver des remèdes. Mais la démocratie, fondée sur des principes erronés et en opposition avec la nature humaine, se porte en fait très bien.
Les "déviances" dont se plaignent ses administrés ne sont en réalité que le développement naturel et logique d'un régime qui a été conçu pour ne servir que les intérêts d'une minorité organisée, tout en bernant des peuples prétendus souverains.
Une démonstration limpide et solidement argumentée de la véritable nature d'un régime dont l'imposture apparaît de plus en plus clairement. 
Christophe Buffin de Chosal est historien, correspondant de presse et directeur de programme universitaire.
TitreLa fin de la démocratie
Auteur BUFFIN DE CHOSAL (Christophe)
ÉditeurSAINT REMI (EDITIONS) ESR
Date de parution1 janvier 2014
Nb de pages200
EAN 139782816202649
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)11
Largeur (en mm)145
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.27
Critique du libraire
Présentation du livre par l'auteur sur TV Liberté :
Les avis clients
Un livre qui dit beaucoup !
5/5 Correspondance Européenne .
.----. « On entend souvent dire que la démocratie – le meilleur régime politique possible – est malade. On déplore son déficit représentatif, sa corruption endémique, son irresponsabilité, son opacité, son oligarchie et son incapacité de servir le bien commun. On s’évertue à lui trouver des remèdes. Mais la démocratie, fondée sur des principes erronés et en opposition avec la nature humaine, se porte en fait très bien. Les « déviances » dont se plaignent ses administrés ne sont en réalité que le développement naturel et logique d’un régime qui a été conçu pour ne servir que les intérêts d’une minorité organisée, tout en bernant des peuples prétendus souverains ». C’est par ces propos quelque peu surprenants que Christophe Buffin de Chosal, correspondant belge de Correspondance européenne, introduit son livre : La fin de la démocratie (Editions Saint-Rémi, 2014, p. 197, 17 euros). Toute son argumentation vise à démontrer que la démocratie parlementaire tient autant de l’illusion que de l’imposture. Illusion, en effet, que de croire que le peuple peut être souverain alors que pour exercer sa souveraineté, il doit se diviser et se faire représenter ; illusion encore la proposition des droits de l’homme qui affirme que « tous les hommes naissent libres et égaux » alors qu’il n’y a rien de plus dépendant qu’un nouveau-né et que tous les hommes sont fondamentalement différenciés quant aux gènes, à l’éducation, à la fortune, etc. L’auteur détruit ainsi, l’un après l’autre, tous les mythes sur lesquels repose l’idéologie démocratique. Il va jusqu’à dire que la démocratie est un régime non naturel car il n’est pas conforme à la raison. En effet, abandonner le service du bien commun aux hasards de l’élection n’est pas un acte raisonnable. En réalité, le suffrage universel est un phénomène politique uniquement alors qu’il n’est retenu comme processus décisionnel valable dans aucun autre contexte humain (famille, entreprise, école, etc.). Ces bases théoriques étant posées, l’auteur s’attaque à la pratique de la démocratie. Ici on va de découvertes en surprises… Selon lui, la démocratie parlementaire n’a pas été inventée par une poignée de révolutionnaires idéalistes, mais par des gens très soucieux de sauvegarder leurs intérêts. Il reprend l’établissement du régime parlementaire en Angleterre en remontant jusqu’aux confiscations de Henry VIII et montre que la démocratie n’a jamais servi qu’à favoriser une « minorité organisée » au détriment de la majorité. Son analyse chiffrée des scrutins actuels met tout cela en lumière et sa description de l’Union européenne – un véritable massacre – achève de convaincre le lecteur que la dérive oligarchique de la démocratie n’est pas accidentelle mais intentionnelle. D’où l’imposture. L’ouvrage recèle encore pas mal de digressions intéressantes, par exemple, que les lois anti-discrimination servent à augmenter le pouvoir de l’Etat, que l’Etat providence est en puissance la forme la plus accomplie de l’Etat totalitaire, que la sauvegarde de la paix devrait être le rôle principal de l’Etat, ou encore que l’immigration est un signe que la démocratie est incapable de servir le bien commun. La démocratie parlementaire est enfin présentée comme le régime qui est le mieux adapté au service des intérêts particuliers, ceux des « puissances d’argent », lesquelles tirent les ficelles dans l’ombre. C’est un livre qui dit beaucoup en 200 pages, dans un style précis et incisif – assez déprimant pour les démocrates. Pourtant il ne fait qu’observer la réalité politique actuelle sans aucune concession aux bons sentiments. Propose-t-il quelque chose à la place de la démocratie parlementaire ? Eh bien, oui, mais seulement en filigrane… (G. de B. sur " Correspondance européenne " ; info@correspondanceeuropeenne.eu )
L'auteur a vu l'essentiel !
5/5 Lectures Françaises.
.----. Clarté, lucidité, précision sont les grandes qualités de cet ouvrage auquel on souhaiterait la plus large diffusion possible. L'auteur a parfaitement vu l'essentiel, et il le dit sans crainte, sans feinte et sans détour. Un ouvrage à lire absolument pour comprendre notre époque. [ Signé Jean-Pierre Hamblenne dans le numéro 715 - novembre 2016 de " Lectures Françaises " . Notre revue parait depuis 60 ans ( en 2017 ) et vous trouverez les sommaires de tous les numéros sur ce site ; ils sont même souvent disponibles ]
Servir les intérêts d'une minorité !
5/5 Lectures Françaises .
.----.Le chapitre suivant met en lumière le caractère despotique et totalitaire de la démocratie : l'Etat démocratique est toujours plus centralisé et plus interventionniste. Il est l'ennemi naturel de la liberté individuelle et de la propriété privée, entre autres de la propriété foncière qui est taxée trois fois : à l'achat ,par le biais des impôts annuels et à la succession. Un chapitre essentiel est consacré à l'Union Européenne : à l'heure du Brexit, on lira avec intérêt ces pages montrant que l'Union Européenne est destinée à servir des intérêts étrangers aux peuples qu'elle est censée représenter. Les défauts de la démocratie représentative nationale sont encore aggravés ici par l'éloignement entre les élus et la pôpulation, ainsi que par la multiplicité des sujets traités, qui ne sont pas de la compétence des députés. Ceux qui sont alors confrontés aux lobbies qui les inondent d'une documentation favorable à leurs intérêts matériels et que les élus suivront aveuglément.Quelle peut être la solution ? Les notions de gauche et droite n'ayant plus de sens, l'auteur voit un espoir dans la montée des partis populistes. Mais sans illusion, car les déviances dont se plaignent les peuples ne sont que le développement naturel d'un régime qui n'a été conçu que pour servir les intérêts d'une minorité organisée, tout en bernant les peuples souverains. ( suite ... )
Le mythe ... vole en éclats !
5/5 Lectures Françaises .
.----. Christophe Buffin de Chozal, historien, correspondant de presse et directeur de programme universitaire, et que nous avons connu jadis comme excellent professeur d'histoire, commence par évoquer la genèse de cette démocratie qu'on nous présente comme le seul régime politique valable. Il la fait remonter, non à Athènes, mais à l'établissement de la monarchie constitutionnelle en Angleterre, et à la Révolution française. Dans les deux cas, ce n'était nullement une vraie démocratie qui a été mise en place, mais plutôt le règne de la bourgeoisie possédante. Le peuple n'en avait retiré aucune amélioration de sa condition, bien au contraire. Le second chapitre démontre que le pouvoir émanant des élections ne représente jamais qu'une petite minorité de la population, si l'on prend en compte le nombre de ceux qui ne peuvent pas voter, de ceux qui préfèrent ne pas voter et de ceux qui votent pour des partis qui n'accèdent pas au pouvoir. Le mythe de la démocratie comme pouvoir du peuple vole en éclats. ( suite ... )
L'ouvrage politique du siècle !
5/5 Lectures Françaises .
.----. C'est l'ouvrage politique du siècle, clair, puissant, définitif. Enthousiasmant. Celui qui dit clairement ce que beaucoup pensent tout bas. La démocratie est le dogme le plus impérieux de notre époque. Aujourd'hui, celui qui ose dire : je ne suis pas démocrate, est directement mis au ban de la société". Pourtant, Jean Haupt, dans un ouvrage épuisé depuis longtemps, disait jadis très clairement : " Pour sortir de l'impasse, il faut sortir de la démocratie " ( Le Procès de la démocratie ; 2e édition 1977 ) . C'est aussi la conclusion que tirera le lecteur à la lecture de cet ouvrage . ( suite ... )
La fin de la démocratie
3/5 DIONYSOS
Cet essai politique écrit par le belge Christophe de Chosal a été publié l'année dernière . Le principe que la démocratie est malade est très connu partout dans le monde. L'auteur focalise sa recherche aux pays de l'Union Européenne d'aujourd'hui. Il commence d'abord en faisant le parallèle avec la monarchie ancienne où le Roi avait ouvert la voie à la démocratie : "il empêche de naître, il comprime, il enerve, il hébète et il réduit chaque nation à n'ëtre plus qu'un troupeau d'animaux timides et industrieux dont le gouvernement est le berger" (écrit par Alexis de Tocqueville en 1840 et reproduit dans cet ouvrage, op.cit.page 106). Il convient maintenant d'ajouter que cette phrase a été écrite en 2014 pour montrer que les principes anciens sont toujours les mêmes : "Aujourd'hui le monde occidental vit dans un régime mixte fait de libéralisme et de marxisme" (op.cit.page 148). L'exemple de la Grèce est très représentatif : "On se souvient du cas de la Commission Européenne : José Manuel Barroso ayant passé ses vacances sur le yacht du milliardaire grec Spiros Latsis peu de temps avant que l'état grec n'alloue avec l'approbation de l'Union Européenne une aide de 10 millions d'euros à la société de cet armateur (op.cit.page 112). Et pour revenir au début de notre parcours idéologique primitif, donc de très jeune âge : "ce sont les grandes puissances d'argent qui sont à la tête de l'Union Européenne" (op.cit.page 60).