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Oran 1961-1962 - Journal d´un prêtre en Algérie

Référence : 75848
5 avis
Date de parution : 1 janvier 2013
EAN 13 : 9783932711374
Nb de pages : 228
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Description
Le Père Michel de Laparre de Saint Sernin fut envoyé par l'église de France comme curé d'une paroisse à Oran en 1961, au moment de la fin de la présence française en Algérie. Il arrive dans une ville en état de siège, où le FLN, l'ALN, l'OAS, l'Armée française, les CRS, les Gardes mobiles, les ATO (Auxiliaires Temporels Occasionnels) et les barbouzes s'affrontent dans une lutte meurtrière. Du 5 juillet 1961 jusqu'au 19 août 1962, il notera presque au jour le jour ses observations et ses réflexions.
Ce témoignage authentique réserve beaucoup de surprises pour tous ceux qui cherchent à savoir et à comprendre ce qui s'est vraiment passé pendant la guerre d'Algérie. Il fait voler en éclats les déformations et diffamations de certains historiens "politiquement corrects".
Le texte inédit "Misères de la guerre d'Algérie" de Jean Brune ainsi que 22 gravures de Jean François Galéa sur les horreurs de la guerre d'Algérie viennent enrichir cette nouvelle édition.
Ces dernières nous donnent une idée des atrocités commises par le FLN contre les civils européens et musulmans.
TitreOran 1961-1962 - Journal d´un prêtre en Algérie
Auteur LAPARRE (Michel de)
Auteur illustrateurGALEA (Jean-François)
ÉditeurATLANTIS (EDITIONS)
Date de parution1 janvier 2013
Nb de pages228
EAN 139783932711374
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)14
Largeur (en mm)148
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.27
Biographie
Critique du libraire
Le témoignage d´un prêtre qui a exercé son ministère en Algérie pendant les évènements et s´est consacré à soulager les victimes. Au jour le jour, on suit, dans le feu de l´action, cette désastreuse aventure dans laquelle la France a la plus grande responsabilité. En annexe, on trouvera une lettre, courte mais scandaleuse, de Mauriac qui dédouane le gouvernement français : c´est à hurler !
Gravures de Jean-François Galéa présentées par Jean Brune.
Les avis clients
Mauriac ?
5/5 Jean Saumur 49 .
En relisant les avis, j'ai eu l'impression d'une erreur au sujet du texte ci-dessus, pourquoi parler de Rebatet et Mauriac ici ? ! Après recherches, il apparait que Mauriac est bien cité dans l'avis du libraire de ce livre .
Reconnaissance de Lucien Rebatet .
5/5 x.x.x.
Pour ce qui est de la scandaleuse lettre de François Mauriac il faut lire, mystère des positions des uns et des autres, la reconnaissance que Mauriac inspira à Rebatet l'auteur des " Décombres ", voir l'avis des lecteurs du livre de Mgr Ducaud-Bourget : " Claudel, Mauriac et Cie, catholiques de littérature ".
Témoignage de première main.
5/5 Yves Naz, dans l'Algérianiste.
.----. Cet ouvrage a déjà été publié en 1964, réédité en 1966 et encore en 2004; c'est dire son intérêt. Nous avons là un témoignage de première main, le témoignage d'un honnête homme arrivé en 1961 de la métropole, en plein drame, à un moment où OAS, FLN, gendarmes mobiles, CRS, barbouzes s'affrontent dans de sombres et affreuses mêlées. Il rend compte sobrement de ce qu'il voit, de ce qu'il entend de ces rumeurs ou de ces informations (?), de ces faux-bruits comportés et répandus involontairement ou sciemment créant une ambiance délétère. Il fait part de ses réflexions d'homme sensé pris dans un maêlstrom d'événements, de drames, de crimes... Il met en évidence les conséquences épouvantables de politiques plus ou moins pensées ou improvisées. ----.... ---... --.. -. "ORAN 1961-1962" s'oppose aux thèses mensongères de certains historiens et met en évidence les souffrances des Oranais durant cette période. Ce livre est complété par une excellente préface du bachaga Boualem, par des gravures impressionnantes à la Goya de Jean-François Galéa présentées par Jean Brune. [ numéro 143, septembre 2013 - (L'algérianiste, 10,rue Ancien Port des Catalans - 11100 Narbonne) ]
Un témoignage
5/5 Lecture et Tradition N°1 juin 1966
Ce livre est un témoignage ; vous n'y trouverez ni plaidoyer, ni réquisitoire, seulement la vérité. Ce n'est ni une arme politique, ni le manifeste d'un parti ; il est écrit pour les hommes de bonne volonté ; quant il aura été lu, bien des yeux s'ouvriront. Malgré des années de propagande, malgré l'hypocrisie officielle, malgré l'information qui se taisait quant il aurait fallu crier, qui mentait lorsqu'il fallait bien dire quelque chose, tous ceux qui n'ont au fond du coeur ni indifférence ni mauvaise foi se mettront à réfléchir. Ce livre est en quelque sorte le journal de bord d'un naufragé, le carnet de route du chemin de croix d'un peuple... L'auteur est le R.P. de Laparre, un prêtre métropolitain qui arriva à Oran en juillet 1961 pour en repartir en août 1964. Au jour le jour, il a noté ce qu'il voyait, les joies et les peines des Oranais, l'espoir et le désespoir de leur ville. Il n'y a dans ce livre ni plan préconçu, ni intention d'ensemble ; les faits imposent leur cadence et les étapes du récit sont celles de l'Histoire. Ce livre ignore la haine, mais non point la passion : lorsque le fond de l'angoisse est atteint, lorsque le sang et la mort et la honte bouillonnent dans ce chaudron de sorcière qu'a été Oran, alors on sent l'auteur vibrer, s'indigner et souffrir... Comment aurait-il pu en être autrement ? Tous ceux qui ont vécu cet infernal cauchemar savent qu'il était impossible de rester indifférent. L'auteur aurait pu retoucher son récit, il ne l'a pas fait pour ne pas fausser son témoignage ; nous savons, quant à nous, que sa franchise ne pourra froisser que les lâches ou les coupables. Reprenons maintenant l'examen du livre et des questions qu'il pose. Pourquoi des Français ont-ils pu tirer sur d'autres Français ? Pour quel veau d'or ces victimes ont-elles été égorgées ? Quel cerveau aberrant a-t -il pu concevoir et ordonner cela ? Pourquoi cette hâte à quitter une terre où tout était français jusqu'au sang versé, jusqu'aux ossements des cimetières ? Pourquoi calomnier les Français d'Algérie, faute d'avoir pu les massacrer tous ? Pourquoi les présenter à leurs frères métropolitains comme responsables des violences que d'autres avaient déclenchées ? Pourquoi cette ignoble campagne d'intoxication : "Mais ces gens-là ne sont pas Français, voyons ! Lopez, Hernandez, Cohen, il faut renvoyer tout ça !" Ou encore : "Tous de gros cochons pourris, engraissés avec la sueur des burnous !" Mes pauvres amis ! Vous qui habitiez les H.L.M . de Bab-el-Oued ou des banlieues oranaises, vous qui n'aviez comme capital que le maigre salaire du bout du mois, et comme terres qu'un carré de cimetière, avez-vous été surpris de vous savoir si riches ! Pourquoi maintenir en prison, aujourd'hui encore, des français et des Françaises dont le crime est d'avoir voulu garder l'Honneur et la Patrie ? Pour tout cela, et pour bien d'autres choses encore, il faut lire et faire lire ce livre. Le Bachaga Boualam écrit dans la préface : "Ce livre est une des oeuvres qui rapprochent de Dieu, parce qu'elle crie la vérité et seule la vérité expulse le mensonge et ses crimes." Seul, un prêtre comme le R.P. de Laparre pouvait, avec le plus de chances, mener à bien cette mission ; profondément vrai, profondément humain, son témoignage est une oeuvre de paix et de réconciliation. <p align="right">Christian Lagrave <a href= http://www.lecture-et-tradition.info/ target=_blank>www.lecture-et-tradition.info</a>
Dès 1966...
5/5 Jean Saumur 49
.----. Ce livre fut l'un des dix premiers diffusés par "Chiré" dès juin 1966. L'édition qui est proposée ici est la quatrième après celle de 1964 ( Fuseau ), 1996 ( Jean Curutchet-Harriet ),2004 ( Page après Page ). En 1997 il avait été couronné par le Prix Véritas. L'allocution prononcée par l'auteur le jour de la remise de son prix le 9 mai 1998 a été reproduite dans le cahier de Chiré numéro 14 .