Indispensable, vous serez surpris !
5/5 Le Maréchal .
.----. Cet ouvrage résume les années que vécurent tous les habitants de l’Indochine française
de 1939 à 1946. Les événements se succèdent toujours au détriment des populations:
après un premier accord du général Catroux avec les japonais en juin 1940 – destitué
pour cela par le, premier gouvernement de Vichy – l’amiral Decoux, à la tête de
l’Indochine isolée, tante de la faire survivre, durant quatre longues armées. Le coup de force
japonais du 9 mars 1945, puis la « libération », achèvent de détruire l’Indochine
française.
L’attitude du Président De Gaulle qui refuse de connaître la réalité et envoie des agents
divers, les Japonais vaincus qui encadrent le Viet-Minh, les dirigeants rooseveltiens
aveugles, les Chinois pillards… tous sont hostiles aux Français peu nombreux.
Pendant que la population essaie de survivre, se met ainsi en place ce qui deviendra la
Guerre d’Indochine puis du Vietnam.
En 200 pages, l’auteur analyse les témoignages de nombreux acteurs et démolit des
propagandes mensongères. Tout ce qu’il écrit est déjà bien connu des intéressés et des
historiens spécialistes, mais, ici nous avons un résumé des faits accompagné d’une
bibliographie sérieuse qui cite les différents acteurs hostiles les uns aux autres. Ce livre
est facile lire et surprendra plus d’un lecteur.
La lecture de ce petit ouvrage est indispensable pour étudier ensuite la guerre d’Indochine. [ " Le Maréchal ", numéro 249, 2e
trimestre 2014 ]
Un petit bijou de résistance !
5/5 Les 4 Vérités N°909 Vendredi 20 Sept 2013
La collection "La désinformation autour" des Ateliers Fol'Fer recèle pas mal de petits bijoux de résistance à la pensée unique. "La désinformation autour de la fin de l'Indochine française" ne déroge pas à la règle. L'auteur, Paul Rignac, a découvert l'ancienne Indochine, à fa faveur d'actions humanitaires. Il s'est attaché à cette superbe région et ses rencontres l'ont convaincu que le récit "officiel" de la décolonisation était mensonger - en particulier, du fait de la désinformation communiste. Sa thèse est que nous avons perdu l'Indochine, non pas en 1954, après la chute de Dien Bien Phu, mais le 9 mars 1945, quand les Japonais y ont détruit la présence militaire et administrative française.
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Pour remettre l'Histoire à l'endroit
5/5 Présent N° 7896 Mercredi 17 juillet 2013
Dire que Paul Rignac est frappé (comme nombre d'entre nous qui avons l'Indo chevillée au corps et à l'âme) du "mal jaune" serait encore ne rien dire. On lui doit déjà des ouvrages majeurs comme : Indochine : les mensonges de l'anticolonialisme (Indo Editions, 2007) ; La Guerre d'Indochine en questions (Indo Editions, 2009 ) ; Une vie pour l'Indochine. Claude Guioneau (Indo Editions, 2012).
Avec son dernier ouvrage, La Désinformation autour de la fin de la guerre d'Indochine, il fait oeuvre originale en expliquant - et en démontrant - que la fin de l'Indochine française ne date pas de Dien Bien Phu ou des calamiteux accords de Genève en 1954, comme on le dit de manière hâtive, mais de 1945.
Le 9 mars 1945, les Japonais attaquent nos maigres garnisons. En quelques jours, la puissance militaire et administrative française est anéantie. A partir de là, rien ne sera plus jamais comme avant. Au prix, hélas, de la mort de centaines d'hommes et de la mise en servitude de nos civils (les Japonais furent d'une cruauté indicible).
Ce jour-là, les Indochinois des trois Ky (Annam, Tonkin, Cochinchine), du Laos et du Cambodge, comprirent que la France avait perdu ce "Mandat du Ciel" qui, dans une certaine mesure, justifiait notre tutelle sur l'Indochine.
Paul Rignac écrit : "Dans l'opinion publique française, c'est la bataille de Dien Bien Phu, achevée par la victoire du Vietminh le 7 mars 1954, qui marque la fin de l'Indochine française. C'est une date qui convient aux désinformateurs et aux repentants puisqu'elle stigmatise une défaite de la France et de son armée."
Les gaullistes et les communistes, la mano en la mano comme à leur habitude, se sont haineusement acharnés contre l'amiral Decoux qui, dans des conditions catastrophiques, est resté à la barre. Les uns l'ont accusé de "collaboration". Les autres de "colonialisme". Et les uns et les autres ont contribué à nourrir la légende noire contre un proconsulat à bien des égards exemplaire compte tenu des circonstances.
On a jeté l'amiral Decoux en prison quand il aurait fallu le décorer pour son oeuvre : "L'une des périodes les plus foisonnantes de la colonisation dans de nombreux domaines", écrit Paul Rignac.
A Singapour et à Hong-Kong, les Britanniques ont remis en place les généraux et les administrateurs qui avaient été vaincus par les Japonais dès le tout début du conflit. Les Hollandais firent de même aux Indes néerlandaises (Indonésie). La France gaullo-communiste, elle, épura sauvagement ses cadres coloniaux : "En Indochine, l'épuration gaullienne, inappropriée, injuste, dévastatrice. et particulièrement stupide, fut une forme de suicide de la présence française dans la péninsule."
Un livre, qui loin des sentiers battus sur le sujet, remet définitivement l'Histoire à l'endroit.
<p align="right">Alain Sanders <a href= http://www.present.fr/ target=_blank>www.present.fr</a>