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Les faux prophètes - Voltaire, Rousseau, Marx et Freud

Référence : 75018
2 avis
Date de parution : 1 janvier 2013
Auteur : BLOT (Yvan)
Éditeur : APOPSIX (EDITIONS)
EAN 13 : 9782359790658
Nb de pages : 228
20.00
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Description
"Gardez-vous des faux prophètes qui viennent à vous couverts de peaux de brebis, et qui, au-dedans, sont des loups voraces. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits", alerte Matthieu.
Pour l'auteur, Voltaire, Rousseau, mais aussi Marx et Freud nous ont entraînés sur de mauvais chemins. Ce sont de faux prophètes qui ont cru libérer l'humanité et qui ont déchaîné des forces de destruction, d'où les guerres révolutionnaires, la Terreur, les totalitarismes, la dissolution des valeurs morales après Mai 68.
Pourquoi ont-ils eu tant de succès ? Parce que ce sont des séducteurs qui ont fait croire aux hommes qu'ils allaient réaliser leurs plus chers désirs. Pas besoin de Dieu, vous êtes Dieu grâce à votre raison, dit Voltaire. Pas besoin de roi, vous êtes vous-mêmes roi grâce à la démocratie, dit Rousseau. Pas besoin de patrons, vous serez tous riches et tous patrons grâce au communisme, fait croire Marx.
Pas besoin de morale, soyons tous des Don Juan grâce à la révolution sexuelle, suggèrent Freud et surtout ses disciples. En fait, tous avaient une vision de l'homme comme étant essentiellement un animal. Animal certes doué de raison, mais animal tout de même, dans son essence. Freud déclare dans "Malaise dans la culture" : "l'homme est un être à l'intelligence faible, qui est dominé par ses souhaits pulsionnels".
L'ouvrage livre une autre façon de voir l'homme : chacun des faux prophètes se voit opposé un adversaire : Pascal pour Voltaire, Nietzsche pour Rousseau, Kierkegaard pour Marx et Heidegger pour Freud. Il faut donc aujourd'hui se libérer des faux prophètes et des illusions dont ils nous ont intoxiqués. L'auteur propose de suivre plutôt le chemin des philosophies existentielles plus proches de la réalité humaine, plus respectueuses des individus dans leurs différences et leurs identités et ouvertes à la transcendance et au mystère de notre existence, afin d'échapper à la dictature de l'utilitarisme et du matérialisme. 
Yvan Blot, ancien élève de l'ENA, docteur ès sciences économiques, ancien député du Pas-de-Calais et ancien député européen, est membre d'un grand corps d'inspection de l'Etat. Il a fondé le Club de l'Horloge dont il a été le premier président de 1973 à 1986. Il anime l'institut néo-socratique de philosophie et il est président de l'association "Agir pour la démocratie directe". Il est l'auteur de nombreux ouvrages de science et de philosophie politiques.
TitreLes faux prophètes - Voltaire, Rousseau, Marx et Freud
Auteur BLOT (Yvan)
ÉditeurAPOPSIX (EDITIONS)
Date de parution1 janvier 2013
Nb de pages228
EAN 139782359790658
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)18
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)220
Poids (en Kg)0.36
Biographie
Les avis clients
Ils ont créé une civilisation sans Dieu !
5/5 Politique Magazine - N° 118 mai 2013
Rousseau, Voltaire, Marx et Freud. Ces quatres hommes ont été présentés commes des Lumières, sinon des phares, de la pensée en Europe. Pourtant, ce sont bien eux les philosophes désignés par Yvan Blot comme les faux prophètes dans son dernier ouvrage. Leurs pensées y sont passées au crible et déconstruites en les confrontant à Pascal, Nieztsche, Kierkegaard et Heidegger. Qu'il me soit permis d'évoquer un souvenir personnel. Ce jour-là, je travaillais avec Hassan Il à son livre majeur, Le défi. Etonné par une remarque du Souverain chérifien, je lançais : "Parole de Roi !" Il haussa un sourcil, surpris par ma véhémence ; puis il me dit avec douceur : "Apprenez que je ne suis pas un roi, mais de l'être qui persévère dans l'Être !" Posant alors mon stylo, je regardais avec gratitude Hassan Il, avant d'ajouter : "Sire, je vous remercie, vous venez de m'offrir la plus juste définition de la monarchie ". Ces précieuses minutes sont revenues à mon esprit à la lecture des Faux prophètes, le nouvel et passionnant essai d'Yvan Blot. De quoi s'agit-il ? De quatre penseurs éminents, dotés d'un immense talent, qui ont contribué à conduire notre monde là où il se trouve aujourd'hui, et j'ai nommé Karl Marx, Sigmund Freud, Voltaire et Jean-Jacques Rousseau. "Prophètes de malheur, écrit Jean-François Mattéi dans sa préface, qui ont annoncé, non pas l'advenue de Dieu, mais la disparition de l'homme". Déjà, dans Le sophiste, Platon, le grand initié des temples égyptiens, parlait d'un "combat de géants au sujet de l'être". L'affontrement n'est pas nouveau. Il se poursuit le long des siècles, opposant (s'il se peut) deux géants : Héraclite d'Ephèse, d'après qui le Logos découle de ce monde-ci, et saint Jean l'Evangéliste, suivant qui "Au commencement était le Logos", le Verbe divin, créateur de ce monde. À hauteur d'Histoire, Héraclite donne le branle à la grande tradition des matérialistes qui ira jusqu'à Karl Marx et au-delà, tandis que Saint Jean inaugure la longue et sublime cohorte des saints et des martyrs. Tel est l'enjeu. Yvan Blot l'a si bien compris qu'il confronte ses "faux prophètes" à quatre penseurs tout aussi prophétiques, à savoir : Pascal face à Voltaire, Nietzsche face à Rousseau ; Kierkegaard face à Marx et Heidegger face à Freud. Il crée de la sorte une dialectique qui donne sens et relief à sa réflexion, non pas dans un souci polémique, mais dans un désir de clarté. Chaque système philosophique, en effet, a sa logique totalitaire, et le seul moyen d'en prendre la réelle mesure est de le comparer à un autre. La liberté de la pensée est à ce prix. Avec beaucoup de finesse, Yvan Blot montre en quoi ces "faux prophètes" - René Char les appelait "les tontons flingueurs" - ont été avant tout des séducteurs. Semblables en cela à Méphistophélès devant Faust, ils ont commencé par promettre aux hommes des biens après lesquels ceux-ci ne cessaient de soupirer. Ainsi, Voltaire a promis la liberté, Rousseau le pouvoir, Marx l'argent, Freud la libération du moi par le sexe. Sur la psychanalyse, Malraux porta un jugement terrible : "Elle a réintroduit les démons dans l'homme . Cela est si vrai que Freud, arrivant par le paquebot aux États-Unis, vit sur le quai une foule qui l'attendait et qui l'accueillait avec des vivats. Appuyé au bastingage, il dit alors à Férenczi, qui l'accompagnait : "Ils ne savent pas que nous leur apportons la peste !" En vérité, le mot de Malraux s'applique à chacun de ces "faux prophètes". Tous, et en toute conscience, ils se sont dressés contre ce qu'ils croyaient être "l'ordre établi" et ils se sont ingéniés à réveiller le démoniaque - à moins que le démoniaque ne les eût guidés... Las ! Siècle après siècle, le christianisme a édifié une civilisation destinée à éveiller les âmes, à ouvrir les coeurs, à maîtriser les corps, suivant par là l'intuition majeure qu'eut Platon sur les trois cerveaux qui nous constituent, c'est-à-dire le reptilien ou paléo-cortex qui commande aux instincts, le méso-cortex qui régit la sphère affective et le néo-cortex qui préside à la raison. Il a fallu que ces "faux prophètes" missent à terre cette belle civilisation. Au total, ils ont fini par tuer l'homme en le privant de Dieu, et ce total se chiffre par centaines de millions de cadavres : "La peste !" disait Freud. Nous y sommes. Avez-vous remarqué les visages sans regard de nos contemporains ? Comment pourrait-il en aller autrement ? Nous vivons désormais parmi des âmes mortes. Ce monde sue la désespérance. Gageons que cet essai aidera à une nouvelle Renaissance. Nous en avons tellement besoin. <p align="right"> <a href= http://www.politiquemagazine.fr target=_blank> www.politiquemagazine.fr </a>
Le mondialisme est la négation de toute vie intérieure.
5/5 Action Française 2000 N° 2864 6/19-06-2013
YVAN BLOT poursuit son enquête sur la modernité. Après s'y être attaqué dans un précédent ouvrage sous l'angle de "L'Oligarchie au pouvoir" (2011), voilà que le président d'Agir pour la démocratie directe interroge en contre-révolutionnaire qui s'assume "Les Faux Prophètes" d'un âge des hommes qui semblent, aujourd'hui, avoir atteint le fond. Du moins, comme l'écrit Jean-François Mattéi dans sa préface, l'auteur "soupçonne que les maîtres penseurs qu'il a retenus ont quelque responsabilité dans le déclin de notre conception de l'homme et de la société". Des séducteurs. Quels sont-ils ? Voltaire, Rousseau, Marx et Freud. Que partagent-ils ? D'être des "séducteurs" - le terme a une portée biblique évidente - animés par "la haine de la société existante", une haine qui "fut un moteur important de leur succès car la société déçoit beaucoup d'individus et ses victimes aimeraient pouvoir se venger", Est-ce à dire qu'avec cynisme Yvan Blot reprocherait simplement à ces quatre prophètes de la modernité d'avoir cherché à améliorer le sort de leurs concitoyens ? Évidemment non ! Dans "L'Oligarchie au pouvoir", il a au contraire montré combien lui était insupportable l'arrogante domination des puissances d'argent sur des peuples qui n'en peuvent mais. C'est plutôt à la déconstruction d'une quadruple imposture que se livre l'auteur, contre des prophètes qui ont séduit en promouvant "la liberté, le pouvoir, l'argent, le sexe, tout ce que l'humanité désire dans ce monde". Aussi est-ce à une entreprise de "démystification" que se livre Yvan Blot pour lutter contre "la dépression morale" de l'occident qui "est due à la réduction de l'homme à la satisfaction de ses besoins animaux comme seul horizon et but officiel de nos sociétés". Comment ne pas voir dans la récente adoption du "mariage" homosexuel et la tentative actuelle d'imposer le totalitarisme du "gender" un symptôme particulièrement criant de cette dépression morale ? C'est pourquoi il convient de nous libérer "de l'influence persistante des faux prophètes", car, poursuit-il, "nous pensons qu'il est possible d'accéder à une nouvelle liberté, celle de l'homme pleinement humain qui ne se laisse pas réduire à sa seule dimension animale". Pour y aider, il recourt pour chaque prophète à son contrepoison : Pascal pour Voltaire antichrétien et antisémite, Nietzsche pour Rousseau obsédé par l'égalité, Kierkegaard pour Marx, afin de réhabiliter l'individu fondu dans la masse, Heidegger enfin, pour Freud, en vue de promouvoir un humanisme libéré du désir matérialiste - Heidegger qu'il avait déjà longuement interrogé dans L'Oligarchie au pouvoir sur l'être de l'homme en société. Ne convient..il pas de remédier à : une logique mortifère, puisque "après le prophète de la révolution religieuse, Voltaire, le prophète de la révolution politique, Rousseau, le prophète de la révolution économique et sociale, Marx, nous avons le prophète de la révolution morale et sexuelle, Freud" ? L'esprit a perdu son pouvoir. L'homme pourra-t-il recouvrer sa dimension spirituelle ? Blot rappelle ce verdict de Heidegger dans son Introduction à la Métaphysique : "L'esprit a perdu son pouvoir car "l'Europe se trouve dans un étau entre l'URSS et l'Amérique, qui reviennent métaphysiquement au même quant à leur appartenance au monde et à leur rapport à l'esprit". Heidegger ne nie pas leur différence politique mais leur reproche leurs traits communs du point de vue de la métaphysique : Le matérialisme, l'idolâtrie de la technique, la massification, la destruction de la terre par la technique et la rationalité étroitement économique." Assurément, l'URSS est morte, mais qu'il soit communiste ou capitaliste, le mondialisme est la négation de toute vie intérieure, comme le dénonçait Bernanos et, ajouterions-nous, de l'identité des peuples. Comment se libérer ? "Les changements spontanés de la société conduisent à des modifications de mentalité qui contribuent à développer ou à détruire les idéologies", écrit Yvan Blot dans sa conclusion. L'éclosion d'un mouvement inespéré, ces six derniers mois, ne peut que lui donner raison. Le pays légal aurait tort de vendre la peau du pays réel avant de l'avoir définitivement tué ... <p align="right"> Axel Tisserand <a href= http://www.actionfrancaise.net target=_blank> www.actionfrancaise.net </a>