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La droite impossible. Essai sur le clivage droite-gauche en France

Référence : 72134
18 avis
Date de parution : 25 août 2012
EAN 13 : 9782851901682
Nb de pages : 108
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Description
A l'heure où paraît ce livre, la gauche détient tous les pouvoirs politiques en France, ne laissant à la droite que quelques rares grandes villes, une minorité de départements, et une seule région sur vingt-deux.
Elle possède en outre la quasi-totalité du secteur "métapolitique" qui façonne les esprits et oriente l'opinion : enseignement, culture, édition, médias, presse... les quotidiens et mensuels de droite se comptant ensemble sur les doigts d'une seule main.
Cette prépondérance s'explique par le fait que le système politique lui-même, qui se prétend arbitral, est en réalité essentiellement de gauche. Ainsi, un "effet de cliquet" entraîne la société française toujours plus vers la gauche, et toutes les tentatives de la droite d'exercer authentiquement le pouvoir sont inéluctablement vouées à l'échec.   

Yves-Marie Adeline, docteur de l'Université Panthéon-Sorbonne, est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, notamment d'une monumentale Histoire mondiale des idées politiques. Il assure un cours de sciences politiques dans plusieurs écoles supérieures de commerce.
TitreLa droite impossible. Essai sur le clivage droite-gauche en France
Auteur ADELINE (Yves-Marie)
ÉditeurCHIRE (EDITIONS DE)
Date de parution25 août 2012
Nb de pages108
EAN 139782851901682
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)8
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.14
Biographie
Critique du libraire
"Une droite sinon inconcevable, du moins impossible, non viable dans un système politique confectionné aux mesures de la gauche. Quand elle est dans l'opposition, elle est la cigogne invitée chez le renard dans la fable de La Fontaine : il lui faut lécher son assiette avec son long bec. Quand elle arrive au pouvoir, elle devient le renard invité chez la cigogne : il lui faut chercher sa nourriture dans un vase au col étroit." (Extrait de la conclusion).La démonstration est fulgurante !
Les avis clients
Un livre entre doctrine et actualité politique !
5/5 L'Héritage n° 9
La droite impossible d'Yves Marie Adeline est la réédition revue et corrigée de La droite piégée, paru en 1996. L'auteur, docteur en Sciences de l 'Art, a collaboré au journal Légitimiste et a fondé le mouvement L'Alliance Royale. Il a acquis une certaine expérience politique dans les cabinets d' hommes politiques de premier plan allant de la "droite" centriste au Front national. Dans ce petit traité, entre doctrine et actualité politique, Yves-Marie Adeline analyse en quoi le système démocratique est intrinsèquement de gauche, et pourquoi la droite ne peut y espérer aucun succès durable. Y a-t -il là des idées neuves ? Non, mais les mécanismes politiques actuels y sont expliqués avec une grande clarté. Outre l'exposé des principes accessibles aux profanes, l'auteur apporte des développements qui intéresseront également les mieux formés. Pourquoi les régimes contrerévolutionnaires comme ceux de Franco et Salazar n'ont pas duré ? Quelle différence entre constitution et institution? On regrettera seulement que l'exposé ne se termine pas sur une note un peu plus (contre-) révolutionnaire. Un ouvrage à mettre entre les mains de tous ceux qui croient encore qu'une bonne politique peut se mener dans un cadre électoral. <p align="right"> <a href= http://www.lheritage.net target=_blank> www.lheritage.net </a>
Les bonnes feuilles
5/5 Nouvelles de France
<a href= http://www.ndf.fr/poing-de-vue/06-11-2012/les-bonnes-feuilles-de-la-droite-impossible-dyves-marie-adeline target=_blank> Ils en parlent...</a>
La Droite est incompatible avec le systéme !
5/5 Le Lien Légitimiste N° 48 Nov-Dec 2012
Les éditions de Chiré viennent de publier le dernier livre politique d'Yves-Marie Adeline, "La Droite impossible" qui reprend l'idée de "La Droite piégée", paru chez Communication & Tradition, en 1996 et réédité par Chiré en 2003 ou 2004 dans sa belle collection bleu roi . Est-ce le remaniement, plus clair, plus fin, de la première version - trois parties bien identifiées et de multiples sous-titres explicites - qui rend de "piégée", "la Droite impossible ?" Sans doute. Dans la première version, la Gauche était à la conquête de la Droite, qui tentait, comme le cave, de se rebiffer et prendre la clef des champs, tandis que désormais la Gauche est propriétaire du régime, la Droite son locataire, ce qui place la Gauche dans l'air du temps et oblige la droite à penser comme la gauche. Autant dire avec Marie-France Garaud et Yves Marie Adeline que la Droite n'existe plus. Et ce n'est pas les rodomontades de messieurs Pipé et Coillon qui les démentiront. Mais rappelons : un, que le citoyen, dit de droite, ne peut finalement être qu'une sorte d'inconscient, puisqu'il admet aujourd'hui ce qui était inconcevable pour un sujet de Louis XVI, qui ne savait pas d'ailleurs qu'il était royaliste : la prise de la Bastille et son corollaire actuel la "fête nationale" du 14 juillet, "la Marseillaise", entonnée comme un seul homme au Front national, comme ailleurs, dans ces partis de gouvernement, tous devenus des faire-valoir de la Gauche. Enfin, sous prétexte que tant de Français sont morts dans les guerres républicaines, il s'offusquera si l'on met en doute la légitimité du drapeau tricolore... C'est dire que l'homme de droite est piégé par le sens de l'Histoire, invention et propriété de la Gauche, et donc par la République. Comme dit l'auteur, "la droite n'est pas piégée, car pour être piégée, encore faudrait il pouvoir s'introduire dans le système; c'est pire que cela, la droite est impossible, car elle est incompatible avec le système." Deux. La Gauche a besoin de la Droite pour faire oublier son incompétence (dans le domaine économique) et son idéologie, qui veut changer l'homme, ou le peuple, pour les rendre plus conformes à ses vues. Dans le domaine sociétal, surtout, toute conquête de la Gauche semble irréversible, au point que la Droite pour paraître moins à droite adopte, et souvent de sa propre initiative, les idées du propriétaire du régime, qui sait faire en sorte que ce soit son locataire qui prenne des décisions dans nombre de domaines, tout en oeuvrant pour faire accepter comme irrémédiables des mesures comme les 35heures, la dénaturation du mariage, en le galvaudant pour tous, ou autres avancées anciennes, telles la représentativité des syndicats ou la mainmise sur les pratiques culturelles des Français... Si donc la Droite est impossible c'est parce qu'elle est tombée dans le piège de la Gauche. Dès le début, dès 1789, le mouvement révolutionnaire s'est gauchi, allant toujours vers la gauche, tout en annexant l'idée de démocratie au profit d'oligarchies changeantes mais toujours partisanes du toujours plus (à gauche) : la Droite imaginant modifier le cours des événements grâce à une neutralité de la démocratie et, donc, son accession périodique au pouvoir. C'est l'alternance ou le recours à l'homme providentiel... Mais, la Droite au pouvoir occupe un système politique formaté par la Gauche : le piège est ouvert. Il se referme quand celle-ci défend ses acquis. Puis, se met en place ce qu'Yves-Marie Adeline appelle le phénomène de cliquet qui rend impossible tout retour en arrière, toute remise en cause des idées fondatrices de la Révolution. Sauf, peut-être, pendant un temps, plus ou moins long, quand les circonstances s'y prêtent, mais un temps qui ne dure pas. Ainsi, pour prendre un exemple d'actualité, le mariage et son contraire, le divorce. Toujours dans l'optique idéologique de la Gauche, qui pense changer l'homme, donc sa vie intime, à travers la famille, le mariage et l'éducation des enfants, le divorce des couples mariés est obtenu dans les premières années de la Révolution, le 20 septembre 1792; aboli sous la Restauration, par la Chambre introuvable, le 8 mai 1816, réinstauré par la Troisième République le 27 juillet 1884, avec encore quelques contraintes, et, depuis, périodiquement facilité en modifiant les règles qui l'autorise, au point désormais de vouloir supprimer ce qui le motive à travers des formules nouvelles comme le pacs ou le mariage pour tous, sans que, pour ces dernières formules, il soit prévu quoi que ce soit en guise de pérennité... "Quel que soit le moyen utilisé : par l'élection, par le coup de force, par la démocratie ou par la dictature, la Droite, arrivée au pouvoir, a dû par la suite laisser la place au propriétaire légitime du système... Elle est appelée au pouvoir quand la Gauche a semé le chaos, menace de tout détruire et de se détruire elle-même... Quand la Droite a rétabli l'ordre, elle revient" . Personne ne crie Au secours ! "C'est ainsi que la Droite est le meilleur auxiliaire pour assurer la pérennité du pouvoir de la Gauche" Un sous-titre de la troisième partie, par sa formulation à rebours, est assez éclairant : "Ce n'est pas le pouvoir qui corrompt l'homme, c'est l'homme qui corromps le pouvoir ". C'est la Gauche dans l'air du temps. La Droite est donc impossible. Le sera-t-elle toujours ? "Jusqu'à présent, l'histoire du clivage droite-gauche a toujours parlé dans ce sens, dans le même sens, au point qu'on a fini par croire en un sens de l'Histoire elle-même. En théorie, ce sens unique n'existe pas. Dans la pratique, il est bel et bien là, inexorable, allant de la droite vers la gauche, de sorte que la Droite d'hier n'existe plus, que la Gauche d'hier est devenue la Droite d'aujourd'hui, et que la Gauche d'aujourd'hui sera la Droite de demain." Et l'ouvrage se clôt sur ces mots. Sans solution républicaine... <p align="right"> <a href= http://www.vexilla-galliae.fr target=_blank> www.vexilla-galliae.fr </a>
Le déclin de la société.
5/5 Le courrier de Tychique N° 443 du 11/11/12
Sous ce titre, M. Yves-Marie Adeline a publié un ouvrage - aux Editions de Chiré - qui devrait générer bien des inquiétudes hélas ! Je n'ai pas très bien compris pourquoi l'auteur, qui se proclame royaliste, avait bataillé pour pouvoir se présenter aux dernières élections du Président... de la République... Mais là n'est pas l'objet du problème qui nous préoccupe. Car si l'on en croit l'auteur, non seulement la droite est impossible, mais elle n'existe plus... et c'est, selon lui, humainement irréversible ! Voici quelques passages de l'interview qu'il a accordé à "Lecture et Tradition" (n° 18- octobre 2012 - SARLDPF - BP 1- 86190 - Chiré en Montreuil) : "Quand on est de droite, on pense qu'il y a des valeurs intangibles, des obligations, des liens supérieurs à nous-mémes, donc on pense qu'on ne peut pas discuter de tout. (...) Mais dés lors qu'un systême comme le nôtre invite à opérer constamment des choix, y compris sur ce que la droite regarde comme intangible, ce n'est pas un systéme neutre comme il le prétend: c'est un système qui, par nature a déja choisi le relativisme qui est de gauche. (...) On observe que toute conquète sociétale de la gauche est irréversible. On ne reviendra jamais dessus. Qui, aujourd'hui, reviendrait sur la peine de mort ? Sur l'avortement ? (...) Et dans une trentaine d'années, il sera impossible à la droite de remettre en cause l'euthanasie, le mariage homosexuel, l'adoption homosexuelle etc... ne serait-ce que parce que dans trente ans le débat sera déplacé toujours plus loin à gauche : le droit à la pédophilie, à l'inceste, a la zoophilie, le droit d'épouser un animal familier... Ce qui semble impensable aujourd'hui sera pensable demain. En 1919, Clemenceau se déclarait résolument contre l'avortement : aujourd'hui, cette posture serait inimaginable dans le camp idéologique qui se réclame de lui (...) N'oublions pas que notre système politique a été inventè par la gauche. Puisque l'esprit du systéme est à gauche, la droite est bien obligée de faire en sorte de ne pas paraître trop à droite. (. ..) L'UMP Roselyne Bachelot, par exemple, est bien plus à gauche que la socialiste Sègoléne Royal; et elle aura passé toutes ses années ministérielles à empêcher que ne se développe à l'UMP une tendance de droite. N'oublions pas que l'avortement a été voté sous la droite; que la théorie du "gender" s'est imposée dans les écoles sous la droite." Et il ajoute: "La culture, aussi bien savante que populaire, est à gauche : les livres, la chanson, les médias... les grandes maisons d'édition (...) Les écoles, les conservatoires, les beaux-arts, les universités dont les commissions de sélection sont totalement occupées par la gauche... Même le système de l'agrégation de Droit n'est plus une garantie pour un lauréat ! " <p align="right"> <a href= http://www.tychique.net/ target=_blank>www.tychique.net</a>
Préparons enfin la reconquéte.
5/5 Les 4 Vérités N° 871 14 décembre 2012
Mon vieil ami Yves Marie Adeline s'est fait connaître du public par une série de livres sur la situation de la droite française dans un reqtrne inventé par la gauche ( "La droite piégée", Le pouvoir légitime" et, illustration des deux premiers, "La droite où l'on n'arrive jamais" ), Il vient de publier un petit livre intitulé "La droite impossible". Partant du constat selon lequel un pays de droite a élu, en 2012, un président de gauche, Adeline s'interroge sur le clivage droite-gauche. Il revient d'abord sur la thèse qu'il présenta dans ses livres antérieurs : la gauche est propriétaire du régime. Pourquoi ? D'abord, parce qu'elle l'a inventé. Mais, plus profondément, parce que l'idée d'un parlement tout-puissant est typiquement de gauche. Le parlement actuel se croit en effet tout-puissant : il estime avoir compétence sur des faits antérieurs au pouvoir politique, comme la famille, la société, la propriété... Je disais, la semaine dernière, que l'État socialiste violait ouvertement le droit de propriété. Cest exactement l'illustration de cette prétention à la toute-puissance du parlement. Tout comme la prétention actuelle à redéfinir la famille; Ou la prétention à changer le peuple. Tout cela dépasse infiniment les compétences du parlement. Mais, précisément, dire que cela dépasse les compétences du parlement, c'est être de droite. Au passage, il faut être conscient que cela signifie que la gauche est, par essence, totalitaire. Il n'existe qu'une différence de degré, pas une différence de nature, entre la gauche de M.Hollande, celle de M.Hitler ou celle de M.Staline. Que peut faire la droite dans ce contexte ? D'abord, résister et freiner le déclin. Ce n'est pas enthousiasmant, mais c'est loin d'être inutile. Ensuite, transmettre : tant qu'il y aura des Français de droite, tout ne sera pas perdu. Enfin, et c'est évidemment la condition nécessaire de notre victoire finale, renverser la vapeur. Pour cela, il faut être conscient que, selon le mot d'Adeline, "l'air du temps est à gauche". Et il faut travailler à renverser cette situation. Ce qui veut dire qu'il faut essentiellement travailler dans l'ordre culturel ou médiatique. Le politique n'est pas sans intérêt, mais ne peut être que la cerise sur le gâteau. Ce que Gramsci disait à ses "camarades" marxistes-Iéninistes, nous devons l'entendre pour nous. Il est vrai que nous avons une difficulté supplémentaire par rapport à Gramsci : nous devons remonter la pente, alors que lui n'avait qu'à se laisser glisser. Mais c'est possible, car la gauche est sortie exsangue de ses trop nombreux succès : elle n'a plus de doctrine, elle n'a plus beaucoup d'intellectuels de talent, elle n'a plus que des quêteurs de prébendes. Alors, réveillons-nous et préparons enfin la reconquête.Un peu à la façon du mouvement conservateur américain. Car ça marche : aux États­Unis, malgré la victoire d'Obama, "l'air du temps est à droite" !... <p align="right"> Guillaume de Thieulloy <a href= http://www.les4verites.com/ target=_blank>www.les4verites.com</a>
La droite censurée
5/5 La Gazette Royale Oct-Nov-Déc 2012 N°133
.----. Yves-Marie Adeline, docteur de l'université Panthéon-Sorbonne, a enseigné à l'université de Poitiers. Il fut directeur de cabinet de Jean Arthuis, qu'il quitta avant que ce dernier n'entre au gouvernement Juppé : à cette occasion, il écrivit "La droite piégée" (1996). Il préconise, en 2001, un engagement des royalistes sur la scène électorale comme moyen de faire ressurgir la question des institutions dans le débat politique contemporain en créant l'Alliance Royale, dont il fut président et candidat jusqu'à 2008. Aux élections européennes de 2004, c'est dans les provinces de l'Ouest que cette formation politique a fait son "meilleur score" avec 0,07 % des suffrages exprimés. Depuis, Yves-Marie Adeline se consacre uniquement à l'écriture et à l'enseignement, notamment dans plusieurs écoles supérieures de commerce. Le présent ouvrage expose "une droite sinon inconcevable, du moins impossible, non viable dans un système politique confectionné aux mesures de la gauche". Malgré des considérations et analyses souvent trés justes, notre auteur s'ingénie à vouloir établir une "différence essentielle entre la droite et la gauche" : "La droite croit en des valeurs transcendantes, qui échappent à notre arbitrage ; des valeurs supérieures qu'aucune loi humaine, aucun consensus même, ne saurait légitimement contredire", alors que "l'orgueil est le moteur essentiel de celui [l'homme de gauche] qui prétend savoir par lui-même, être libre de toutes contraintes, de toute instance extérieure à lui-même". Le 3 juillet 2003, dans son allocution donnée à l'occasion de l'installation de la commission de réflexion sur l'application du principe de laïcité, Jacques Chirac, président de la République et homme de droite, lui avait pourtant répondu par avance: "Il n 'y a pas en France de règles supérieures aux lois de la République"... <p align="right"> <a href= http://www.uclf.org/ target=_blank>www.uclf.org</a>
La droite locataire du systéme.
5/5 L'Echelle des valeurs. N° 122 décembre 2012
En ces temps où l'on se sent particulièrement "mal-à-droite" observant les gesticulations de l'UMP, cet essai donne à réfléchir sur la place, de la droite dans la démocratie. "La droite, volontiers appelée au pouvoir par le peuple, parce qu'elle ne manque pas de qualités de gouvernement, n'y sera jamais que locataire : le propriétaire est naturellement la gauche" parce que c'est elle qui a créé le système pour s'y épanouir, selon l'auteur. "Il faut savoir que la gauche a un besoin vital de ce qu'on appelle l'alternance" parce que la société doit reprendre son souffle, explique Adeline, sous le gouvernement de la droite, ayant été éprouvée par la gauche. Car la gauche, et c'est sa marque, ne sait qu'imposer des utopies déconnectées de la réalité, en opposition avec les lois de la nature. Or, ces fantaisies, pour les faire vivre, supposent des dépenses d'énergie dont la société doit faire les frais. Ce petit livre vous fait comprendre cela et bien d'autres choses encore, comme l'impossibilité de revenir en arrière quand une lègislation de gauche est passée.
La mort de la droite.
5/5 La Lorraine Royaliste N° 295 oct.2012
L'auteur s'interroge sur la différence qu'il peut exister entre la gauche et la droite "officielle", Il montre que le système politique, "qui se prétend arbitral, est en réalité essentiellement de gauche". "Ainsi, écrit-il, un effet de cliquet entraîne la société française toujours plus vers la gauche". Il est à remarquer que la "droite" ne revient jamais sur les décisions votées par la "gauche".Une étude intéressante qui explique la dérive et la décadence de notre pays. <p align="right"> Jean Nedischer <a href= http://lalorraineroyaliste.unblog.fr/ target=_blank>www.lalorraineroyaliste.fr</a>
La droite fourvoyée.
5/5 Action Française 2000 N° 2852 6/19-12-2012
La droite peut-elle s'imposer en démocratie ? C'est impossible selon Yves-Marie Adeline; appelée régulièrement à la rescousse pour réparer les dégâts de la gauche, elle serait remerciée dès qu'elle a rempli sa mission... Impossible, la droite ? Tel est le diagnostic d'Yves-Marie Adeline, dans un récent ouvrage qui fait suite à La Droite piégée, publiée il y a seize ans. Yves-Marie Adeline, fondateur de l'Alliance royale, aujourd'hui retiré du militantisme politique, continue de réfléchir à l'étrange destin de la droite française, qui semble sinon lui fermer les portes du pouvoir - elle y fut à maintes reprises depuis la Révolution française -, du moins lui refuser la capacité d'y demeurer et d'y imposer durablement sa marque. La droite du roi. La démocratie serait-elle donc nécessairement non tant à gauche, que de gauche ? Oui, puisque s'il y a eu, à l'origine, "une gauche et une droite du roi ", ou plus exactement une gauche et une droite du président de la Constituante, la seconde censée défendre les prérogatives royales, "dans le démocratisme naissant de 1789, ce n'est pas la droite qui a le beau rôle comme la "droite de Dieu", c'est la gauche qui mène le bal ". Pourquoi ? Parce que la droite originelle n'a d'autre rôle, d'abord, que de conserver les bases du régime monarchique, tout ,en le réformant, alors que la gauche vise à les renverser : "Puisque le système inauguré par la gauche consiste précisément à définir soi-même ses propres va­leurs, la démocratie indique explicitement qu'elle refuse les valeurs prônées par la droite, qui sont des valeurs d'obligation." On aura compris que la gauche cherche par définition à plaire, quand la droite présente un vi­sage moins élimable : pour elle, tout n'est pas possible. On le revoit encore aujourd'hui à propos du mariage homosexuel et de l'homoparentalité. Appelée régulièrement à la res­cousse pour réparer les dégâts de la gauche, elle est remerciée dès qu'elle a rempli sa mission. "La gauche poursuit sa révolution, la droite la subit, tout simplement parce que notre système politique a été imaginé par la gauche." On comprend dans ces conditions pourquoi la droite est tentée de gommer sa nature fondamentale. Ce qui est flagrant- aujourd'hui à l'UMP : si le discours populiste de Copé contraste avec l'eau tiède de Fillon, chacun sait qu'il s'agit pour le premier d'une imposture électoraliste visant simplement à stériliser les revendications profondes du pays réel. Ressorts du peuple. Car on pourrait reprocher à Yves­Marie Adeline non pas son constat, qui est exact, mais son manque de confiance dans les ressorts d'un peuple qui, pour subir aujourd'hui des attaques en règle contre son âme, n'en recèle pas moins encore un bon sens qui fait résister, malgré tout, un grand nombre au matraquage médiatique de la gauche. Et s'il a raison de dénoncer les fondements révolutionnaires du régime républicain, "de gauche" par définition, c'est-à­dire génétiquement droitsdel'hommiste, démagogique et constructiviste, il ne devrait pas oublier de s'en prendre à la droite elle-même, qui n'est pas tant impossible face à la gauche qu'en elle-même. Une droite républicaine est en effet une contradiction dans les termes. C'est en ce sens que Maurras, auquel Yves­Marie Adeline ne se réfère pas, disait qu'il ignorait ce qu'était la droite : il était simplement français et par conséquent royaliste. Alors que "gauche républicaine" est un pléonasme - le communisme n'étant qu'une forme par­ticulièrement aboutie de républicanisme -, la "droite républi­caine" est nécessairement une droite de compromission, même quand elle se prétend nationale, car elle doit alors résoudre le conflit existant entre son patriotisme et son soutien à un régime fondamentalement antinational. Échec historique. Née en quelque sorte malgré elle, puisque les fidèles du roi ne souhaitaient pas le surgissement d'un régime idéologique de division nationale, son destin était d'interdire la dérive du "grand mouvement de 1789", selon le mot du comte de Chambord. Après son échec historique, elle avait pour mission non pas d'accepter une république : qui lui est antagoniste, mais de penser à reconstruire la France sur ses bases historiques, qui n'ont jamais interdit les réformes - la monarchie n'a fait que se réformer en dix siècles d'existence. Mais dès lors qu'elle acceptait le désordre établi, c'est­à-dire la république, elle acceptait aussi d'être condamnée à naviguer entre les eaux d'un libéralisme foncièrement relativiste (en ce sens de gauche : c'est la droite libérale qui a fait adopter l'avortement) et d'un conservatisme impuissant, dont le patrimoine se réduit comme peau de chagrin. En ce sens la droite n'a d'autre destin que d'avaler les couleuvres de la gauche - les fameux effets de cliquets dont parle Yves­Marie Adeline et que Hollande a évoqués avec cynisme en faisant le pari que la droite ne reviendrait ni sur le mariage gay, ni sur l'homoparentalité, pas plus qu'elle n'est revenue sur le Pacs. Si la droite est impossible, c'est donc avant tout de sa faute. Ayant pris plaisir à la république, s'y étant oubliée, elle ne se sait plus périssable dans ses origines. <p align="right"> Axel Tisserand <a href= http://www.actionfrancaise.net/ target=_blank>www.actionfrancaise.net</a>
La droite piégée.
5/5 L'Alliance Royale N°72 Novembre-Décembre 2012
Il y a de cela une quinzaine d'années, Yves-Maric Adeline publiait "La Droite piégée", essai qui méditait sur les causes des échecs de la droite en France à imposer ses valeurs. L'ouvrage débutait par les espérances suscitées par l'élection de Jacques Chirac en 1995, puis les déceptions qui suivirent et le retour de l'opposition socialo-communiste aux affaires en 1997. Le fil conducteur de l'ouvrage était l'opposition entre une Antigone attachée aux principes transcendants, aux valeurs instituées, et un Créon, représentation de la modernité politique, souverain imposant ses lois selon sa volonté changeante, sans tenir compte de ces principes supérieurs. Pour notre auteur, Créon c'était la doctrine dite de gauche, où nul n'est au dessus de la volonté individuelle et de ses désirs; et Antigone la tradition, considérée comme de droite, avec son attachement à toutes ces institutions qui nous élèvent, qui nous guident, et que nous n'avons pas pouvoir d'annuler. Évidemment, le lecteur s'en doute, la réalité pratique n'est pas si manichéenne. Notamment, on voit souvent des hommes de droite se rallier aux principes ou au discours de gauche. C'est bien le complexe de la droite piégée. Depuis 1789, la doctrine dominante est celle du libre examen supérieur à tout principe, et la droite se trouve sans cesse à la remorque de ce courant dominant, dans une position de défense crispée, mais vouée à l'échec, faute d' esprit d'offensive. La droite est piégée car elle évolue, pense et gouverne dans un monde politique et moral régi par ses opposants. Ce magistère de gauche est en marche depuis 1789. On peut dire que la machine s'est accélérée avec l'après-guerre. Second concept majeur de l'ouvrage, qui explique la réussite de cette machine infernale, c'est "l'idée du cliquet". Pour Yves-Marie Adeline, la progression des idées de gauche ne se fait pas sous la forme de révolutions, sauf cas exceptionnel, mais progressivement, étape par étape. Chaque étape est censée être la dernière, le point ultime du progrès, et la droite, après une lutte de défense du bastion, finit par céder le chemin. Pis encore ! Elle adhère avec sincérité à la nouvelle idée et, avec le temps, en devient une défenderesse conservatrice. Pendant ce temps, dans la même ligne, à partir de cette position non négociable, la gauche reprend sa marche en avant de la subversion et s'empare d'un nouveau bastion défendu par la droite. Les exemples donnés dans la première édition de l'ouvrage ne manquaient pas, avec l'adoption du drapeau tricolore, la question homosexuelle, le traitement de la révolution communiste en Russie. "La Droite piégée" s'inscrivait dans un triptyque. L'auteur concluait l'ouvrage en nous invitant à trouver la solution du piège dans notre nature humaine. La conclusion était en suspend. Quelque temps plus tard, avec "Le Pouvoir légitime", il reprenait sa réflexion, mais cette fois, après avoir diagnostiqué le problème, il donnait la solution, en évoquant l'institution d'un pouvoir politique légitime soucieux non plus des seules volontés individuelles, mais du Bien commun de la société et du respect des principes transcendants. Fruit de la double abdication entre un peuple renonçant à choisir son chef de l'Êtat, et d'un roi renonçant à disposer de sa personne, pour lui et sa famille, l'institution légitime reposait en la royauté; régime politique défenseur du Bien commun, où l'Institution, fruit d'un consensus, dépasse le libre choix personnel forcément changeant. Pour autant, et c'était sa nouveauté, l'auteur ne réfutait pas l'idée d'un contrat social, il en rediscutait les termes et en posait l'intangibilité au nom d'un bien supérieur. Par la suite, Yves-Marie Adeline concluait sa démarche par "La Droite où l'on arrive jamais", ouvrage témoignage des pérégrinations de l'auteur dans différents partis conservateurs, du centrisme à la droite nationaliste, et concluant à l'impossibilité de réussir par les voies républicaines classiques, appelant à la création d'un mouvement royaliste agissant en politique, l'Alliance royale... La suite, vous la connaissez tous. Aujourd'hui, aux éditions de Chiré, Yves-Marie Adeline publie une nouvelle version de "La Droite piégée", intitulée "La Droite impossible". Il ne s'agit pas d'une simple réimpression, mais d'une large refonte de ce maître ouvrage, maniable et accessible à tous, indispensable pour aborder l'aspect politique de la crise du monde moderne. En espérant dans l'avenir une réédition du "Pouvoir légitime", saluons cette nouvelle version du premier volet de cette réflexion qui place Yves-Marie Adeline, avec originalité, aux côtés des maîtres penseurs royalistes du xx siècle, Charles Maurras et Pierre Boutang. <p align="right"> Gabriel Thilbout <a href= http://www.allianceroyale.fr/ target=_blank>www.allianceroyale.fr</a>