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Les nouveaux prêtres - Roman

Référence : 71227
4 avis
Date de parution : 1 mars 2012
EAN 13 : 9782847551211
Nb de pages : 192
20.00
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Description
- La majorité de nos séminaristes sont des enfants qui ont quitté l'école laïque - ils en sont encore imprégnés - pour retomber comme jeunes prêtres dans la contagion matérialiste, après un séjour au séminaire dont la marque spirituelle est trop légère. Comment voulez-vous qu'ils résistent ?
L'abbé Florian hocha la tête :
- Moi, je sais maintenant qu'ils ne résistent pas, monseigneur ! Seul un rêveur pourrait croire encore à la qualité spirituelle de notre clergé de banlieue. Je dirais même : de notre clergé français, pour une assez large part. Ah ! Je vous assure que souvent j'ai froid dans le dos en surprenant dans l'âme des prêtres un véritable matérialisme qu'ils ignorent et qui se développe en eux comme une tumeur ! Le mal est profond. Je ne vois pas d'autre remède que celui que vous proposez... 
Ecrivain et journaliste, Michel de Saint Pierre (1916-1987) est un auteur prolifique qui a publié de nombreux romans et essais dont plusieurs ont reçu des prix prestigieux notamment pour l'élégance de langue employée. Homme d'engagement et de convictions, ses ouvrages reflétant une vaste culture et maniant une douce ironie, contribuent avec vigueur aux débats de la société française.
TitreLes nouveaux prêtres - Roman
Auteur SAINT-PIERRE (Michel de)
ÉditeurSAINT MONT (EDITIONS DE)
Date de parution1 mars 2012
Nb de pages192
EAN 139782847551211
PrésentationRelié
Épaisseur (en mm)14
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.23
Critique du libraire
Réédition de celle de 1964. Le roman exceptionnel d'un auteur exceptionnel ! Il brosse le portrait du clergé en France, celui des idées nouvelles. Cet ouvrage doit être lu par tous !
Les avis clients
Polémiques acerbes ...
5/5 Lectures Françaises .
.----. Le dernier roman de Michel de Saint-Pierre soulève, çà et là, des polémiques acerbes. Et pas seulement en France. C'est que, cette fois, l'auteur des "ARISTOCRATES" s'attaque à une " nouvelle race " de prêtres qui bénéficie, en haut lieu -- en haut lieu ecclésiastique --, des puissantes protections. Ces " progressistes " que fustige M. de Saint-Pierre ne contrôlent-ils pas, déjà, une grande partie de la presse catholique, en France et ailleurs? Sans doute serait-il injuste de généraliser et de qualifier de crypto-communistes des hommes qui sont seulement des " catholiques sociaux " égarés chez les marxistes, leurs anciens camarades de combat des " heures sombres ". Nous savons bien, par exemple, que tous les rédacteurs de la " Vie Catholique illustrée " et de " Témoignage Chrétien " ne sont pas des progressistes. L'un d'eux, et non des moindres, protesta vigoureusement mais courtoisement, un jour, parce que nous avions classé son journal parmi les feuilles progressistes. Mais, trois ans plus tard, à propos d'un livre sur la Maçonnerie, l'un de ses collaborateurs faisait la preuve du contraire. Passons... Donc, pour ne pas être injustes, bornons-nous à dire qu'en l'an de grâce 1965, la majeure partie des cadres du mouvement catholique français accepte les consignes des progressistes chrétiens installés aux leviers de commande à la faveur de la Libération. Dans cette paroisse banlieusarde, qui sert de cadre au nouveau roman de M. Michel de Saint-pierre, partisans et disciples de ces derniers affrontent avec passion les tenants du catholicisme traditionnel.. En acceptant de faire ainsi " un bout de chemin " avec les communistes, sous prétexte de mieux connaître les milieux populaires et surtout de se faire mieux connaître d'eux, ces " nouveaux prêtres " ne risquent-ils pas de faire le jeu du PARTI SANS DIEU ? L'auteur qui ne cache pas ses sentiments, le pense et, faisant parler ses personnages, le dit parfois avec une violence à vous couper le souffle. ( numéro 94, janvier-février, 1965 ).
L'hérésie moderniste.
5/5 Découvertes, cahiers mensuels
.----. Un livre qui fait du bruit, c'est le roman de M. Michel de Saint-Pierre: "Les nouveaux prêtres" ( La Table Ronde Paris 1964 ) Il y passe les fulgurantes clartés de " la fin d'un monde" de Drumont ou des "Biens-pensants" de Bernanos. Le thème est le même: l'hérésie moderniste au sein de l'Eglise. Michel de Saint-Pierre me dit qu'il a écrit ce livre "avec anxiété et avec joie". Je comprends bien: l'anxiété devant un mal qu'on découvre si profond et la joie libératrice du coup porté à l'ennemi.----....---...--..-. Un texte de Paul VI, alors qu'il était archevêque de Milan, en 1956, ouvre les "Nouveaux prêtres" de Michel de Saint-Pierre et en donne la clef: "Au lieu d'atténuer ses idées en face de celles des autres, écrivait le futur pape, on prend celles des autres. On ne convertit pas, on se laisse convertir. Nous avons le phénomène inverse de l'apostolat. On ne conquiert pas, mais on se rend. La capitulation est voilée par tout un langage, par toute une phraséologie. Les vieux amis qui sont restés sur la voie droite sont regardés comme des réactionnaires, des traites. On ne considère comme vrais catholiques que ceux qui sont capables de toutes les faiblesses et de toutes les compromissions".----....---...--..-. Michel de Saint-Pierre ne dépasse jamais, en violence, les paroles sévères du futur Paul VI. ( numéro 8-9, septembre-octobre 1964 de "Découvertes" revue fondée en février 1964 par Jean Haupt ( un des traducteurs du Président Salazar ) à Lisbonne et dont le dernier numéro est paru en mars 1974).
Lutte des classes
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
----. On peut penser ce que l'on voudra de ce livre ; on peut trouver " outrées " ou non ses performances en sens divers, c'est bien à ce dilemme qu'il faut en venir : MARXISME (dilué ou non) ou SACERDOCE.---...---...---...Rien ne servira, par suite d'un faux respect ou d'un souci d'union sur les incompatibles, de se mettre la tête sous l'aile. Le dilemme est posé dans les faits ; les propos les plus "outrés" que contient cet ouvrage ne sont pas ceux qu'a recueillis l'auteur sur son bloc-notes, ce sont bien plutôt les paroles AUTHENTIQUES citées textuellement, des deux religieux qui, en habit de leur ordre, prirent part l'hiver dernier à la semaine marxiste. ---...---...---."Pour en finir avec la religion, a dit enfin Lénine il est bien plus important d'introduire la lutte des classes au sein de l'Eglise que d'attaquer la religion de front." IL FALLAIT CRIER CES CHOSE-LA. ( numéro 1, octobre 1964 ).
On ne pactise pas avec l'erreur !
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
----. Il y a les petites choses ( le sont-elles déjà tellement?) il y a les plus grandes. La manie du changement qui se manifeste dans nos églises -- et souvent de façon puérile et ridicule -- pour la décoration, la place des autels ou même la "liturgie". Michel de Saint-Pierre se contente de la signaler au passage et de façon accessoire. Ce QU'IL NOUS LIVRE DE SA PENSEE DANS SON ROMAN EST BEAUCOUP PLUS PROFOND? C'EST LE FRUIT D'UNE SERIEUSE RELEXION APPUYEE SUR UNE DOCUMENTATION PERSONNELLE TRES CONSCIENCIEUSE. L'auteur dénonce avec vigueur l'envahissement de notre société moderne, sous le couvert des théories marxistes, par un matérialisme athée qui imprègne de plus en plus tous les milieux. Il est manifeste que le jeune clergé, entraîné par un louable souci d'apostolat et de charité, mal défendu peut être par une formation intellectuelle et doctrinale insuffisante, s'est lui aussi plus ou moins laissé contaminer. La thèse de l'auteur est formelle : on ne pactise pas avec l'erreur. Les tentatives de coexistence pacifique ", le "dialogue" avec le communisme ( nous disons bien LE COMMUNISME et non les hommes), ne peuvent aboutir qu'à un recul de l'idée chrétienne. L'ennemi -- en fait le démon -- nous manoeuvre, il coupe les positions au fur et à mesure que nous les lui abandonnons. N'est-il pas possible de remonter le fatal courant Ce déplorable et factice "sens de l'histoire" serait-il implacable? ( numéro 1, octobre 1964 ).