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Guérilla et contre-guérilla. Théorie et pratique

Référence : 70987
26 avis
Date de parution : 25 août 2012
Auteur : MOREL (Jehan)
EAN 13 : 9782851901675
Nb de pages : 504
33.00
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Description
Les guérillas sont aujourd'hui la seule manifestation de la guerre, en dehors de rares périodes, toujours courtes, de conflits ouverts entre Etats. Aucun continent, pas même l'Europe, n'y échappe.
La guérilla, c'est l'imagination au pouvoir, l'adaptation à tous les types de situations, à tous les types de terrains, à tous les types de populations, de cultures, de religions.
On pourrait croire que, de ce fait, il est difficile de théoriser sur ce sujet, sauf de façon ponctuelle. Et pourtant, de très nombreux points communs permettent de dessiner une sorte de typologie de la guérilla. C'est ce à quoi s'est attaqué l'auteur avec succès, combattant d'Indochine et du Congo ex-belge dans sa jeunesse.
Qu'on les nomme terroristes, résistants, insurgés ou rebelles, les guérilléros ont, en règle générale, les mêmes attitudes (révolte, conflit avec le pouvoir ou un pays occupant), les mêmes motivations (se libérer, faire sécession, prendre le pouvoir, imposer une idéologie), les mêmes besoins (argent, armes, personnel formé, appuis extérieurs matériels ou politiques) et souvent les mêmes méthodes (guérilla armée plus ou moins militarisée, clandestinité, attentats, élimination de représentants de l'autorité, encadrement des populations, contrôle des territoires, propagande).
Et surtout, ces guerres sont caractérisées par l'absence du respect des règles les plus communément admises par les armées régulières, voire la négation des sentiments d'humanité les plus élémentaires. D'où des réactions parfois atroces de la part de ces troupes, d'autant plus violentes qu'elles sont le fruit d'un sentiment d'insécurité permanente, d'insaisissabilité de l'adversaire autant que de son omniprésence, d'impuissance militaire face à ces non-soldats. Il arrive un moment où les techniques les plus sophistiquées ne peuvent plus rien contre l'implacable volonté de l'ennemi souvent fanatisé et son mépris de la vie humaine.
Le but de l'auteur, grâce à son expérience et à ses années de recherches sur le sujet, bien loin de vouloir élaborer un "véritable manuel de guerre civile" comme certains critiques ont pu le dire, est de proposer un arsenal de méthodes, une véritable "imprégnation" de l'esprit de guérilla, afin de mieux la combattre. Bien loin des techniques de l'armée américaine sur ses théâtres d'opérations actuels, il prône au contraire une compréhension de l'intérieur de ces mouvements, une rigueur équivalente à celle de ses combattants, des méthodes d'occupation du terrain, d'encadrement des civils, capables de rivaliser avec les leurs.
Ce livre est à la fois un ouvrage pratique d'une (hélas) terrible actualité et une véritable réflexion en profondeur sur les échecs et les réussites des armées régulières dans ce type de situations, aujourd'hui comme demain. Sans aucun à-priori et surtout sans langue de bois.
TitreGuérilla et contre-guérilla. Théorie et pratique
Auteur MOREL (Jehan)
ÉditeurCHIRE (EDITIONS DE)
Date de parution25 août 2012
Nb de pages504
EAN 139782851901675
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)27
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)230
Poids (en Kg)0.78
Biographie
Jehan MOREL (1933 - )
Jehan MOREL (1933 - )  
Jehan Morel est un combattant. Engagé volontaire, il part pour l'Indochine où il fait cette guerre comme chef de section dans une unité tonkinoise. Il a reçu la Croix de Guerre des T.O.E. Plus tard, il participe aux conflits du Katanga et en république démocratique du Congo (ex-belge). Puis il quitte l'armée et crée une entreprise d'import-export, spécialisée dans le commerce d'articles de luxe entre l'Europe et l'Asie du Sud.
Son expérience du terrain lui a permis d'analyser toutes les facettes de la guérilla et de la contre-guérilla. Spécialisé dans ce type de combats, il a réalisé une étude très poussée et nous fait bénéficier de ses connaissances.
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Critique du libraire
Nouvelle édition revue et augmentée avec cahier central d'illustrations de 12 pages. La guérilla, c'est l'imagination au pouvoir, l'adaptation à tous les types de terrains, à tous les types de populations, de cultures, de religions. On pourrait croire que, de ce fait, il est difficile de théoriser sur ce sujet, sauf de façon ponctuelle. Et pourtant, de très nombreux points communs permettent de dessiner une sorte de typologie de la guérilla. C'est ce à quoi s'est attaqué l'auteur avec succès, combattant d'Indochine et du Congo ex-belge dans sa jeunesse. Ce livre est à la fois un ouvrage pratique d'une (hélas) terrible actualité.
Les avis clients
Arrêter le raz-de-marée migratoire ?
5/5 Les 4 Vérités Hebdo .
.----. Entretien avec J.M. : Est-il possible d’arrêter le raz-de-marée migratoire extra-européen, qui sonne le glas de notre patrie et de notre civilisation ? Oui ! Comment ? En faisant exécuter par des « sous-traitants » les passeurs, trafiquants de misère humaine, et en détruisant les bateaux qu’ils utilisent (pendant la guerre d’Algérie, de nombreux fournisseurs d’armes au FLN perdirent la vie au cours d’« accidents » étranges, alors que leurs bateaux furent victimes d’explosions « inexplicables »…). Il faudrait aussi : – Assigner à résidence dans notre département de Guyane, vaste territoire sous-peuplé, tous les demandeurs d’asile, dont la majorité sont des migrant-s économiques attirés par « la bonne soupe », ou des « taupes » de l’État Islamique, en mission d’infiltration ! – Couper toute aide économique et humanitaire aux pays d’origine des migrants et à ceux d’où ils embarquent. – Ignorer les « initiatives intelligentes » américaines, type Irak, Libye ou Syrie, qui ont causé ces flots migratoires dévastateurs. Nous ne sommes responsables ni de la bêtise des Américains, ni des drames causés par leur naïveté. Serait-il possible de prendre ces mesures ? Non ! Pourquoi ? Parce que l’UE, impotente, vacillante, craintive vassale des USA, refuserait une telle décision. L’UE, frappée de folie suicidaire, considère qu’il est « normal » que toute la misère humaine, s’abatte sur notre malheureuse Europe, qui en crève. Ces « réfugiés » ne vont pas en Russie, en Albanie, en Algérie, ou au Qatar… Ils ne sont pas fous ! Ils choisissent avec soin le pays « riche » (et naïf) qui leur offrira la meilleure protection sociale aux frais des contribuables et où ils pourront progressivement imposer leurs valeurs… Tant pis si notre peuple subit passivement cette véritable invasion et s’enfonce chaque jour davantage dans le chômage et la misère, face à une insécurité grandissante, digne d’une république bananière ! Pourrait-on passer outre au carcan de l’UE et imposer ces mesures ? Oui ! Comment ? En acceptant un bouleversement géostratégique : – Retrait de l’OTAN (que le général De Gaulle considérait, avec raison, comme une machine à déguiser la mainmise de l’Amérique) et de l’UE ! – Alliance avec la Russie, la Chine, et tous les pays qui refusent de se plier à la domination des USA. Notre malheureux peuple pourrait-il accepter cette mesure de salut public ? Non ! Pourquoi ? Parce qu’il a subi, dès l’enfance, un lavage de cerveau intensif par des générations d’enseignants rouges et tiers-mondistes, nourris au lait vénéneux de la pensée de Jean-Jacques Rousseau, un parasite social immoral. Il se soumet à son funeste sort avec résignation et perdra sa patrie sans tirer un seul coup de fusil. On ne lui a jamais appris que Thomas Hobbes, philosophe anglais, disait que « l’homme est, à l’état de nature, un loup pour l’homme ». Certains de ces « migrants-nature » n’ont-ils pas jeté par-dessus bord leurs infortunés camarades chrétiens au cours de leur traversée ? Ne font-ils pas régner la « loi de la jungle » dans leurs zones de non-droit ? Arrêter ce flot ininterrompu servirait-il à quelque chose ? Non, hélas ! Pourquoi ? Parce que, comme disent les Anglais, « il ne sert à rien de fermer la porte de l’écurie, lorsque le cheval s’est sauvé » ! C’est-à-dire ? Il suffit de regarder le trombinoscope de ceux qui gouvernent la France (ou de voyager dans le métro parisien) pour réaliser qu’aucun Français « normal » ne peut plus s’y sentir « chez lui » ! L’effondrement démographique des « souchiens » et la progression géométrique des « nouveaux Français » annoncent la couleur. C’est ce qui explique la fuite éperdue des « cerveaux » et des « sales » riches (créateurs d’emplois). Devant un tel avenir radieux, même si, dans ma jeunesse, j’ai versé par deux fois mon sang pour la patrie, je n’ai aucune vocation au martyr. J’ai choisi, moi aussi, de devenir un « migrant- » et de faire souche chez un grand peuple pacifique, intelligent, travailleur, et civilisé. Un peuple compatible avec le nôtre, accueillant envers celui qui l’aime et le respecte. Cela m’a semblé préférable à rester dans un pays naufragé qui perdu son âme, où mes descendants n’auraient probablement eu, comme naguère les pieds-noirs, qu’un choix cornélien entre « la valise ou le cercueil » ? [ Publié sur "les 4 vérités" et repris par "Délit d'images" ]
Indochine, Afrique ? et maintenant ?
5/5 Le Harfang, numéro 4, volume 1.
.----. Ancien combattant anti-guérilla en Indochine et en Afrique, et fervent nationaliste, nous vous présentons un entretien avec le vétéran Jehan Morel qui a publié, il y a quelques mois, un ouvrage aux Éditions de Chiré, Guérilla et contre-guérilla. Très peu de gens se sont frottés d’aussi près à la guérilla et se sont intéressés à ce phénomène de façon aussi passionnée que celui-ci, ce qui en fait une référence reconnue, même au sein des militaires de carrière. Entretien provenant du magazine de la Fédération des Québécois de souche, Le Harfang, numéro 4, volume 1. Harfang : Lors de nos entretiens pour préparer cette entrevue, vous avez mentionné qu’une des raisons qui vous a poussé à écrire ce livre était d’alerter les populations occidentales et que vous aviez été inspiré par le roman Le camp des saints de Jean Raspail. Pourriez-vous nous expliquez votre motivation à publier cet ouvrage ? Jehan Morel : Je tiens à affirmer d’emblée que je ne suis pas raciste, ce qui me serait difficile, mon épouse étant Chinoise! En revanche, j’ai la ferme conviction que tous les peuples ont le droit de posséder leur propre pays où ils peuvent vivre librement, en paix selon leurs usages, leurs coutumes, leurs croyances, tout en préservant leur langue et leur identité. Cela a été longtemps le cas, jusqu’au début des années 60, où une explosion démographique des pays du Tiers-Monde a entraîné des vagues massives d’immigration vers les pays occidentaux. Ceux-ci sont maintenant submergés et leur « population de souche » en train de devenir une minorité dans leur propre pays. Or tout le monde connaît le sort réservé aux minorités : Chrétiens au Moyen-Orient, Juifs dans la Russie tsariste, Pygmés en Afrique équatoriale, Touaregs au Mali! Cette menace potentielle n’est malheureusement pas près de disparaître : l’Afrique qui ne comptait que 230 millions d’habitants en 1950 et en possède un milliard quarante-six millions aujourd’hui! Par ailleurs la population totale des pays pauvres, qui s’élève à 5,3 milliards aujourd'hui, passera à 7,8 milliards en 2050! Nous avons de beaux jours devant nous! Il n’est malheureusement pas nécessaire d’être raciste pour réaliser le danger mortel auquel les Occidentaux font face, pour la première fois de leur histoire. En France, il suffit d’emprunter le métro parisien, ou d’aller dans les banlieues des grandes villes (et leurs écoles) pour se rendre compte de l’arabo-africanisation accélérée où règne un racisme anti-blanc, dénoncé par monsieur Copé et bien d’autres! Le résultat de ce raz-de-marée migratoire, que l’on cherche à occulter, est terrifiant : banlieues où la police n’ose plus pénétrer, trafics de drogues au grand jour, prières de masse dans les rues, polygamie tolérée, agressions répétées, centaines de voitures incendiées chaque mois, insécurité généralisée, très lourde facture sociale, responsable d’impôts écrasants qui font fuir les forces vives du pays. Si l’on ajoute qu’au moment où les églises sont désertées, les mosquées fleurissent de partout, et que les nouveaux venus formulent toujours plus de nouvelles revendications « communautaires », on comprend la peur grandissante (mais bien tardive!) du bon peuple français. Malheureusement ce phénomène n’est pas limité à la France. Il faut visiter Londres pour se rendre compte que les Européens représentent moins de 50% des habitants. En Allemagne la population comprend maintenant 20% de Turcs musulmans, ce chiffre étant en augmentation constante. Les États-Unis sont eux aussi en train de perdre leur caractère majoritairement européen : les naissances d'enfants blancs ne représentent plus que 49,6% du total, ce qui leur promet un bel avenir, et d’énormes charges sociales, que seule une fiscalité confiscatoire permettra de supporter. Cette situation n’améliore certainement pas la sécurité des citoyens! C’est ainsi qu’à New York, l’ancien chef de la police a déclaré au Wall Street Journal qu’une minorité constituant 23% de la population est responsable de 80% des coups de feu. Pas mal du tout! Pouvez-vous deviner qui représente « cette chance pour New York »? Par charité chrétienne je m’abstiendrai d’évoquer la situation du Québec, sur lequel, avec la bénédiction de l’État fédéral, déferle toute la pauvreté du Tiers-Monde anglophone, alors que simultanément cette province ouvre ses portes aux Africains et aux Arabes francophones, souvent sans aucune formation. En un mot, le Québec, soucieux d’avoir des francophones, a accepté n’importe qui, pourvu qu’il parle français! D’où les « Canadiens » qu’on retrouve dans l’actualité du terrorisme! Résultat : les « Québécois de souche » sont en train de devenir une minorité dépossédée, parmi d’autres, sur leur sol natal. Pour masquer sa faiblesse et sa veulerie, l’Occident jouisseur et inconscient affiche un ultra-libéralisme de bon teint où il est interdit d’interdire et où plus rien n’est tabou. Tout ce qui faisait sa force a pratiquement disparu : patrie, église, famille, goût de l’effort, moralité! On ne se marie plus. On préfère s’accoupler, comme des animaux (suivant en cela l’exemple d’un président connu). Le mariage est devenu l’apanage des homosexuels vomis par la Bible et toutes les religions monothéiste. L’usage de la drogue et l’abus de l’alcool se généralisent, alors que les jouissances les plus abjectes sont à la mode! Bientôt l’inceste, la bestialité et le mariage de monsieur avec son chien seront acceptés, voire célébrés dans une société en pleine décomposition morale. Malheur au maudit qui voudrait s’opposer à une telle décadence! On voit comment l’Occident a trainé dans la boue le courageux président Poutine qui cherche à préserver son pays de la gangrène sociale environnante. Pourtant, tout n’est peut-être pas perdu! Un récent sondage paru sur Le Monde fait paraitre que le peuple français semble enfin réaliser le pétrin dans lequel il s’est fourré : 70% des lecteurs estiment qu’il y a trop d’étrangers en France (on devine lesquels…). De plus, une majorité – dont la gauche – pense que les exigences de l’islam sont incompatibles avec les valeurs de la République. Tiens, tiens, tiens, on découvre cela maintenant… Il y a seulement dix ans de cela, jamais, au grand jamais, un sondage n’aurait pu montrer un tel état d’esprit en France! J’ai publié cet ouvrage pour d’une part dénoncer l’idéologie cosmopolite d’un Occident qui va directement à sa perte. D’autre part j’ai voulu montrer aux peuples envahis, soumis à des vagues migratoires inassimilables comment retrouver leur liberté perdue par l’aveuglement criminel de leurs aînés! Harfang : Dans votre ouvrage, vous expliquez la guérilla comme une guerre menée par des civils contre un envahisseur étranger, comme ce fut le cas au Vietnam, en Afghanistan et en Irak notamment. C’est d’ailleurs principalement sur ces exemples que vous vous basez si je ne m’abuse. Par contre, votre livre s’adresse à un public occidental. Est-ce que les tactiques des guérilleros du Moyen-Orient et d’Asie peuvent s’adapter à l’Occident? Jehan Morel : J’ai pris pour exemple les actions de guérilla ayant eu lieu au Viêt-Nam (où j’ai combattu), en Irak et maintenant en Afghanistan (où j’ai étudié la situation de très près), alors que je suis bien conscient que ce livre s’adresse à un public occidental. Je suis cependant persuadé que les principes et les tactiques de la guérilla sont applicables partout en les adaptant à la situation locale (esprit des populations, situation du terrain, capacité de l’ennemi, possibilité d’appuis extérieurs, etc.). Par-dessus tout la guérilla, où règnent l’imagination et l’audace, opère toujours de la même façon : attaque en force là où l’ennemi s’y attend le moins, puis retrait rapide après avoir récupéré armes, munitions, et prisonniers, avant qu’il n’ait le temps de réagir. Des actions efficaces de guérilla ont d’ailleurs eu lieu en Europe aussi pendant la Seconde Guerre mondiale : • En Russie, de nombreux partisans « rouges » opéraient derrière les lignes allemandes, rendant les déplacements de l’ennemi dangereux et difficiles. De plus, ils immobilisaient de nombreuses troupes (dont les volontaires français de la L.V.F.) pour essayer de sécuriser le terrain. • En Yougoslavie, les guérilleros de Tito menèrent la vie dure aux occupants allemands par un harcèlement constant, immobilisant des forces qui manquèrent sur le front russe. • En France, même les « maquisards » attaquaient l’ennemi sans répit, lui causant des pertes, puis disparaissaient aussitôt, créant chez lui un sentiment d’insécurité, voire de peur. De nombreuses régions de France furent ainsi libérées par les forces de la résistance, avant même l’arrivée des alliés. En Amérique du Sud, en Colombie, les F.A.R.C. mènent une dure guérilla contre l’armée pourtant bien équipée, cela depuis des décennies, alors qu’au Pérou le « sentier lumineux » a sévi avec férocité pendant des années pour n’être finalement vaincu qu’à grand peine! Ceci prouve que, partout où existe une volonté de résistance populaire, une guérilla pourra toujours combattre avec efficacité un ennemi mieux armé! Harfang : Un autre problème que je vois en lisant votre livre est que la résistance des guérilleros exige d’eux un don de soi, un sacrifice exemplaire. Une telle résistance serait-elle possible aujourd’hui en Occident, alors que l’individualisme et l’hédonisme priment? Jehan Morel : Il est inconcevable, dans l’état actuel des choses, que les Occidentaux puissent résister avec abnégation et courage à une invasion plus ou moins supportable, plus ou moins pacifique de leur patrie par les « autres » venus d’ailleurs. La société actuelle ne croit plus en rien (et encore moins au futur), ce qui explique sa dénatalité. Elle préfère écouter du rap, fumer de l’herbe et se livrer aux perversions sexuelles les plus révoltantes, plutôt que d’oser faire face à une réalité qui l’effraie! Elle n’a pas conscience que certains des nouveaux venus, rigoristes, austères, rêvent de lui apporter, par la force si nécessaire, « la lumière de Dieu » (Nour Allah), qui punit de mort l’homosexualité et l’adultère, tranche la main des voleurs, et interdit toute musique. Et ne parlons pas du sort réservé aux femmes. Pourtant, dans le futur, les choses pourraient bien changer lorsque les Occidentaux réaliseront que leur survie même (et surtout celle de leurs enfants) est en jeu. Il y a eu des précédents, comme au Liban dans les années 70, où les Chrétiens, pourtant amateurs de la dolce vita, ont combattu comme des tigres dans les rangs des phalanges libanaises (Al Kataëb) de Bashir Gemayel pour défendre leur foi chrétienne et leur identité. Harfang : Contrairement aux pays sur lesquels vous vous basez pour écrire votre ouvrage, les pays occidentaux sont maintenant multiculturels et multiraciaux. Une résistance cohérente vis-à-vis un envahisseur est-elle possible dans un tel scénario? Pour élaborer sur la question précédente, donnons un scénario totalement fictif : si la Chine décidait d’envahir l’Amérique, comment concilier la guérilla avec le nombre de Chinois résidant au pays? Jehan Morel : Les pays occidentaux sont les seuls, par une aberration suicidaire, à être devenus multiculturels et multiraciaux après avoir ouvert en grand leurs portes à toute la misère du monde. On sait qui est responsable de ce génocide culturel. On sait aussi que dans leur propre pays (si l’on peut dire), ils protègent rigoureusement leur pureté raciale, alors que leur but final est de transformer l’humanité en un magma indifférencié, réduit à son plus petit dénominateur commun, pour mieux l’exploiter. De fait, aucun pays, tant asiatique qu’africain, n’accepterait sans réagir une telle disparition de son identité – et il aurait raison! L’histoire atteste que les « tours de Babel » connurent une fin tragique. La coexistence de communautés différentes sur un même sol finit toujours par des massacres : hindous contre musulmans au moment de la partition de l’Inde (1947), assassinats de coptes par les musulmans (encore!) en Égypte, tueries intercommunautaires dans l’ex-Yougoslavie – où pourtant Bosniaques, Croates et Serbes cohabitaient pacifiquement depuis des siècles, les Tutsis du Rwanda pratiquement exterminés par les Hutus, avec qui pourtant ils vivaient côte à côte depuis toujours! Une seule étincelle suffit à embraser tout le pays et à le mettre à feu et à sang. Quel beau futur! C’est pourquoi je suis persuadé qu’un pays multiracial, où chaque ethnie pense plutôt à ses intérêts qu’à celui du pays, offrirait peu de résistance à un envahisseur. Prenons l’exemple de la Malaisie où existent une très importante minorité chinoise et une forte communauté indienne. Lorsque le pays fut occupé par les Japonais pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que les partisans chinois combattaient courageusement l’ennemi, beaucoup d’Indiens et de Malais collaboraient activement avec lui! Dans ce contexte, j’ai la certitude que l’importante diaspora chinoise résidant en Amérique ne posera jamais de problèmes à son pays d’adoption. La Chine d'aujourd'hui est une puissance pacifique, national-capitaliste, qui n'a de rouge que la couleur de son drapeau. Ayant vécu d’agréable façon presqu’un demi-siècle parmi les Chinois, je peux affirmer que jamais, quoi qu’il arrive, jamais la Chine n’envahira l’Amérique. Elle a été pendant longtemps la première puissance mondiale. Elle retrouvera sa place, économiquement et militairement, avant l’année 2050, mais ne menacera jamais le monde. Elle est trop sage pour cela et sait trop bien comment ces aventures se termineraient. Un exemple est éloquent : durant la première moitié du XVe siècle, elle possédait la flotte la plus puissante et la plus moderne du globe. Sept expéditions successives sous les ordres de l’amiral Zheng He lui permirent de découvrir de nombreux pays, jusqu’à la côte de l’Afrique orientale et ceci, 90 ans avant l’arrivée de Vasco De Gama. La Chine ne chercha pas à dominer ces nouvelles terres et se contenta seulement de développer des échanges commerciaux, avant de se replier sur elle-même. Toute visée hégémonique est étrangère à cette nation géniale et pacifique, contrairement aux impérialistes américains qui l’encerclent, avec leur bases en Afghanistan, Kirghistan, Corée, Japon, Okinawa, Guam, Australie (Darwin), leur influence en Inde, à Taiwan, Singapour, aux Philippines et leurs « avances » intéressées au Viêtnam et en Birmanie. Si une puissance cherche à imposer cyniquement ses « valeurs » (et quelles valeurs!), ce n’est pas la Chine mais bien l’empire maléfique américain qui utilise tous les moyens pour dominer le monde afin de mieux l’exploiter et vivre à ses dépens. Il importe d’énormes quantités de marchandises, qu’il paie avec des dollars, imprimés pratiquement sans interruption. De plus, devant emprunter 40% de ce qu’il dépense aux bien naïfs étrangers pour boucler son budget, on se demande quand (et si) ils seront remboursés, et ce que vaudra vraiment le dollar à ce moment-là. Les armes nouvelles citées dans Guérilla et contre-guérilla poseront certes de sérieux problèmes. Cependant, comme nous l’avons vu, l’imagination qui caractérise l’esprit des partisans leur permettra toujours d’y faire face, d’une manière ou d’une autre. Prenons la guerre (ou l’espionnage) cybernétique : il n’est pas nécessaire d’être une grande puissance pour porter des coups dévastateurs à l’ennemi. La guérilla peut elle aussi utiliser cette action asymétrique pour saboter les postes de contrôle des drones ou désorganiser les transports et les centrales nucléaires. Si les drones, armes absolues du moment, peuvent être capturés par d’habiles hackers, une nouvelle parade a été trouvée pour les détruire : Rheinmetall Defence vient de mettre au point un laser qui a réussi à abattre deux de ces appareils! Qui pourrait affirmer que, jamais dans le futur, une guérilla, appuyée par des amis extérieurs, ne pourra se procurer et utiliser cette arme? Il en sera probablement de même contre toutes les technologies de pointe utilisées contre les partisans : à chaque nouvelle menace, une solution ingénieuse sera trouvée pour y faire face! Les exemples de guérilla à grande échelle, avec des bases militaires de guérilla comme au Vietnam, sont-ils encore valables dans cette ère de satellites, missiles téléguidés et cyber-espionnage? En fait, poussons plus loin : les conflits se déroulent désormais principalement dans les pays du Tiers-Monde et l’Occident n’est menacé de nulle part, du moins dans son intégrité territoriale. Les guerres sont-elles devenues du passé et ont-elles été remplacées par des combats économiques et financiers? À quoi bon envahir un pays, alors qu’on peut le contrôler économiquement? Il est certain que, de nos jours, les grandes puissances ne pourraient s’affronter directement sans risquer leur destruction mutuelle par le feu atomique. De ce fait, leurs frontières ne sont pas directement menacées. C’est pourquoi les conflits actuels ont lieu par guérillas interposées. On le voit en Syrie, où le gouvernement appuyé par la Russie (et l’Iran) fait face à une rébellion soutenue en sous-main par l’Occident. Hélas, là encore, comme en Libye, en Égypte et même en Tunisie, les véritables gagnants pourraient bien être les djihadistes, au grand dam des occidentaux naïvement bien intentionnés! Il faut aussi tenir compte du réveil de l’islam militant, qui entraîne l’expansion du salafisme et la multiplication des djihadistes! Je ne pense pas que l’Occident ait bien pris conscience du fait que le but de ces « combattants de la foi » n’est pas une conquête territoriale, mais bien l’instauration d’un califat mondial sur lequel règnera Allah et où la seule loi sera la charia! Considérant que la guerre sainte est une obligation pour tout « vrai croyant », et que celui qui meurt en martyr va directement au paradis, les volontaires ne manqueront pas parmi ces masses qui n’ont pas grand chose à perdre et tout à gagner! L’Occident n’est pas encore sorti de l’auberge! Enfin, un risque de conflits sérieux par agents interposés menace la zone Asie/Pacifique. Les États-Unis, décidément impénitents, à peine sortis du bourbier afghan, sont en train d’encourager les états voisins de la Chine à contester son espace maritime. Ils semblent avoir oublié que la doctrine de Monroe, qui décrétait « l’Amérique aux Américains », justifierait le slogan « l’Asie aux Asiatiques »! On peut penser que ces pays bien imprudents pourraient devoir faire face à des mouvements anti-impérialistes dans un proche futur, comme les Philippines qui, déjà, hébergent deux guérillas, l’une islamique, l’autre communiste. [ Publié par Jacques N. Godbout le 10 février 2015 sur 45eNord.ca ]
Une présentation Canadienne :
5/5 Jacques N. Godbout.
.----.Guérilla et contre-guérilla: les leçons des luttes passées .*****.Ajouté par Jacques N. Godbout le 10 février 2015 à 14:00. .*****. Titre: Guérilla et contre guérilla, Théorie et pratique .*****. Date de parution: 25 août 2012 .*****. Éditeur: Éditions de Chiré .*****. Pages: 504 pages .*****. ISBN:9782851901675 .----. .********. .----. Résumé : L’ouvrage porte sur les modes, en constante évolution, d’action, de pensée et de vivre de la guérilla. Ce livre n’est pas écrit par un théoricien mais par un combattant. .*****. Engagé volontaire, Jehan Morel a fait l’Indochine où il fut chef de section dans une unité tonkinoise et reçu la Croix de guerre des T.O.E. .*****. Plus tard, il participe au conflit du Katanga et en République démocratique du Congo (ex-belge). .*****. L’auteur, qui n’est pas tendre pour l’Amérique d’aujourd’hui, se sert de son expérience du terrain pour analyser les facettes de la guérilla et de la contre-guérilla. – – – Les techniques de guérilla étant en constante évolution, l’auteur lui-même, dans son avant-propos, prie le lecteur de vouloir «l’excuser pour les éventuelles insuffisances qu’il pourrait constater». .*****. De plus, Jehan Morel ne traite ici que de ce qu’il appelle les «les mouvements légitimes combattant pour la libération nationale contre un occupant étranger». .*****. Il ne cache pas son «rejet absolu» des formes de lutte qui seraient le fait de terroristes «souhaitant par leur violence aveugle imposer leur vision hallucinée du monde». .*****. Le problème est que, mis à part quelques mouvements historiques qui ont survécu jusqu’à aujourd’hui, telles les Forces armées révolutionnaires de Colombie, rares sont les combattants dont les groupes correspondent à la définition presque romantique de guérilla ou d’insurrection qu’étudie l’auteur dans cet ouvrage. .*****. Mais il demeure que les guérillas du passé ont encore à offrir bien des leçons «d’imagination au pouvoir», et d’adaptations à tous les types de situations, de terrains, de populations, de cultures et de religions. .*****. Mais, pour reprendre les mots de l’auteur, tous ces combats sont aussi caractérisés par l’absence du respect des « lois de la guerre », voire la négation des sentiments d’humanité les plus élémentaires. .*****. lors, pour mieux comprendre l’agir de ceux qu’on nommait jadis «guérilleros», rebelles, insurgés, et, aujourd’hui, terroristes, leur attitude, leur révolte, leurs motivations, leurs besoins et leurs méthodes, s’impose la lecture d’un pareil ouvrage comme réflexion sur les échecs des armées régulières dans ce genre de situation. .*****. Cela permettra sans doute à plusieurs de comprendre, en faisant les parallèles qui s’imposent, pourquoi on ne vaincra sans doute pas le groupe État islamique seulement à coup de missiles Hellfire et également, aux citoyens canadiens, de comprendre qu’on ne vaincra pas non plus la radicalisation ici seulement à coup de mesures législatives. <p align="right">Jacques N. Godbout <a href= http://www.45enord.ca/2015/02/guerilla-contre-guerilla-lecons-luttes-passees-jehan-morel/ target=_blank>www.45enord.ca/2015/02/guerilla-contre-guerilla-lecons-luttes-passees-jehan-more</a>
Et oui, c'est ainsi .
5/5 Contrerévolutionnaire de service
J'ai vérifié à plusieurs reprises, ce fournisseur "hégémonique" propose certains livres à des prix considérablement augmentés ! Le livre de Jehan Morel est à ce jour encore à 56,99 et 59,00 au lieu de 33,00 et ensuite on nous dit que c'est le libraire le moins cher ! ! ! ! !
Je recherchais ce livre
5/5 Norbert - 75
Je viens de passer une demie-heure à rechercher ce livre que je ne trouvais pas car je faisais une faute d'orthographe dans ma recherche ! Je me suis retrouvé en fin de compte sur " Amazon " mais les prix proposés me semblaient prohibitifs : 56,99 et 59 euros ? J'ai donc recherché chez l'éditeur : " Chiré " et chez vous il est à 33 euros ce qui est encore beaucoup mais comment expliquez-vous cette différence ? J'avoue que je n'ai plus confiance car je croyais qu'il y avait obligation de vendre au prix imprimé sur le livre ?
Livre indispensable
5/5 Romuald
ouvrage extrêmement référencé.Utile et passionnant,qui demande un travail de recherche (sur internet) notamment sur le matériel militaire.
L'instruction pour la guérilla qui vient...
5/5 Rivarol N° 3071 30 Novembre 2012
Il serait peut-être fastidieux d'énumérer une nouvelle fois les raisons d'être pessimistes quant à l'avenir de la société blanche, française et catholique sur un plan macroscopique. C'est pourquoi on vous épargnera cette lecture. Et l'on évitera de même d'énoncer les causes plus générales encore qui agissent sur l'effondrement de toutes les sociétés occidentales et de quasiment toutes leurs populations. De presque toutes, insisterons-nous en le précisant de nouveau, car il est indéniable que certaines communautés profitent de la déchéance dans laquelle vit ou se débat la masse écervelée pour s'enrichir davantage et jouir encore plus de la servilité croissante du plus grand nombre cadenassé sous le joug de la machinerie télévisuelle. Non, le propos principal du texte ci-dessous porte non sur l'analyse de ce qui est en cours mais sur les façons d'aborder sérieusement les conditions du futur, la désorganisation possible de l'Etat, du tissu administratif, l'implosion de la police nationale, des prisons étatiques au profit, d'une part, d'une armée totalement dénationalisée, d'autre part de la Résistance dissidente la mieux organisée et la mieux formée. Celle qui, enfin, saisira la chance, la dernière, l'ultime, de renverser le pouvoir anti national qui dissout notre société depuis de longues décennies. Dans cette configuration éventuelle, cette situation n'étant ni inéluctable, ni très probable selon nous (elle reste simplement possible), la cohorte nationaliste ne pourra affronter l'ennemi déchaîné sans avoir préalablement, avant l'avènement d'une crypto-anarchie destructrice, digéré une instruction en quelque sorte paramilitaire, stratégique, psychologique, sportive et bien sûr politique voire philosophique, permettant à ses membres de résister à la première vague épuratrice suivant les premiers jours du chaos. Ensuite, la Dissidence devra pouvoir s'enraciner au sein de communautés renaissantes, devra être si "introduite", apparaître si "indispensable" tout en faisant preuve d'une sympathie inoxydable, qu'elle pourra être cachée, "planquée" dans les villages postapocalyptiques et ressuscités par des habitants aux yeux soudainement dessillés par la catastrophe socio-économique que n'a pu contenir le Système. Ici nous ne vous parlons pas des puériles et commerciales "théories" survivalistes (qui n'ont pour but que d'attiser l'égoïsme trouillard de chacun ou de divertir les militants honnêtes, de les détourner de l'indispensable combat politique, et cela au profit exclusif de l'Engeance qui nous guette), mais de contre-révolution et de guérilla mise en branle et déclenchée dans un possible monde d'après. L'ouvrage tout récent de Jehan Morel, ancien engagé volontaire en Indochine avant sa participation aux conflits du Katanga et en République démocratique du Congo, est une somme importante de textes théoriques et pratiques portant sur la Guérilla : Guérilla et Contre guérilla, Théorie et Pratique. Aucune fioriture dans cet ouvrage essentiel pour le lutteur (éventuel) de demain. Pas de blabla inconsistant; ni de vanité ni de mythomanie. Ce livre est un petit trésor pour les nationalistes qui veulent se préparer à cette possible société belliqueuse future. Une sorte de manuel pour guerre asymétrique, bref pour futurs éventuels résistants ... LA FOI AVANT TOUT Morel ne met pas la charrue avant les boeufs. Le meilleur des combattants, le plus robuste, le plus fin stratège, le plus véloce, le plus puissant, le plus intelligent, le mieux armé, n'est rien s'il n'est mu par une volonté politique irréductible, par une foi inentamable, par la certitude absolue de lutter pour la vérité, des valeurs essentielles et une exaltante transcendance. Son arme « décisive reste la foi. Elle peut être politique (nationaliste, communiste) ou religieuse (islamiste sunnite ou chiite, chrétienne), voire ethnique (Karens en Birmanie, Kurdes), etc. Le futé Hô Chi Minh l'avait bien compris quand il affirmait, avec raison, que "l'art militaire sans la politique, c'est un arbre sans racines" : C'est cette foi, avec tout ce qu'elle implique, qui fait toute la différence, face à une armée qui combat sur un théâtre d'opérations extérieures, par sens du devoir ou, de façon plus diffuse, pour servir une patrie lointaine et indifférente." Là touchons-nous à l'essence-même de ce qu'est la guérilla : une guerre certes asymétrique mais une guerre sentimentale, fraternelle (en une partie) et, aussi, une guerre de fanatiques. "La guérilla ? C'est une toute autre affaire ! C'est une guerre totale, qui privilégie les formes de lutte asymétrique. Elle est composée d'unités mobiles de volontaires armés, dont la foi est inébranlable, la détermination totale, et qui ont une haine farouche de l'ennemi ! La discipline de fer, pendant les opérations ou le service. fait place, au repos, à des relations fraternelles entre les partisans, sans distinction de fonction. Ici, pas d'ordres (souvent imbéciles) reçus et exécutés parfois passivement dans la crainte du supérieur. Ici, ils sont donnés et obéis dans la joie et l'enthousiasme par des combattants dont l'unique but est la destruction totale de l'ennemi. La notion de l'individu s'efface devant les impératifs de la lutte commune qui est leur seule raison de vivre. Ici, la souplesse d'exécution et d'adaptation.face à des circonstances changeantes, l'imagination, les pièges, la ruse, arme du faible contre le fort, sont à l'honneur." Et l'auteur d'analyser judicieusement la nouvelle guerre qu'a menée Poutine dans le Caucase. En offrant le poste de Premier ministre puis de président à Ramzan Kadyrov, ex-rebelle lui-même et fils du président Akhmat Kadyrov assassiné peu avant par on ne sait qui, le dirigeant russe a désamorcé la situation explosive tchétchène par son entremise. Kadyrov est un musulman qui combat d'autres musulmans : le facteur religieux n'intervient plus. Kadyrov privilégie le renseignement et les frappes chirurgicales et limite ainsi la multiplication des opposants écoeurés par trop de sang coulé. Les mythes mobilisateurs sont émoussés, le facteur identitaire affaibli, la vengeance passionnelle limitée.Si Morel semble faire sien l'adage cryptomaurrassien du "Nous ne sommes pas des gens moraux", estimant que la libération du sol national prime sur toute autre considération et que l'on ne fait pas d'omelette sans casser d' oeufs, il estime en revanche qu'il existe trois exceptions à ce principe patriotique : le trafic de drogues, les enlèvements pour obtenir une rançon, les braquages. "Aucune guérilla ne pourrait s'y livrer sans perdre et son âme et la Patrie qui cesserait alors d'avoir un sens." Mais ne nous égarons pas. L'ouvrage épais de Jehan Morel constitue un guide pratique pour guérillero novice inspiré de ses expériences personnelles et des graves leçons qu'il a pu en tirer. L'auteur va en effet loin, très loin, dans l'exposé des conseils pratiques. Précisions, détails dans les actions à mener et dans les listes de matériel qu'il est nécessaire de stocker, de camoufler, de monter ou de démonter...Tout y passe. Même les types de punition qu'il faut faire subir aux traîtres ... comme les modes de recrutement, les formations nécessaires etc. Mais les données techniques fournies par Morel ne risquent-elles pas d'être un peu surannées lorsque la guérilla éventuelle aura été déclenchée par ses obscurs protagonistes ? <p align="right"> François-Xavier Rochette <a href= http://www.rivarol.com target=_blank> www.rivarol.com </a>
Un livre exhaustif et... percutant !
5/5 infos 75. 14 décembre 2012
C'est un ouvrage peu commun que celui de Jehan Morel proposé aux éditions de Chiré . Sorte d'épais manuel, voire même de guide très complet de la guérilla et de la contre-guérilla, né de l'expérience de terrain de L'auteur, ancien chef de section d'une unité tonkinoise. Un spécialiste de ce type de combat, naguère évoqué dans le récit de Marc Augier, "les partisans". Jehan Morel, engagé volontaire en Indochine, puis combattant au Katanga et auCongo, livre aux lecteurs, à travers un plan de bataille rédactionnel au carré, une typologie ultra détaillée de la guérilla : différentes guérillas à travers le monde, motivations, ressources et financements, structures, objectifs d'actions, service du renseignement... L'ensemble des éléments est décrit avec un soin quasi chirurgical : l'armement, les explosifs , les informations nécessaires avant un projet d'attaque, le déroulé minuté de l'action , les tactiques à adopter. Exhaustif et... percutant ! En contrepoint, Jehan Morel poursuit son étude avec la contre-guérilla, en projetant son exposé en fonction des zones géographiques (jungle, zone tribale, Afrique subsaharienne...). Tout est répertorié sans détour, y compris la tenue et le paquetage de jungle. Les limites de ce type d'action sont également analysées. Une analyse sans concession, précise et terrible, de la réalité théorique et pratique de la guérilla, manifestation de l'esprit fanatique . <p align="right"> ARNAUD ROBERT <a href= http://infos-75.com target=_blank> www.infos-75.com </a> P.S. : Infos 75 ? Crée à l’origine pour les fonctionnaires d’Ile de France (premier magazine gratuit né il y a 30 ans), Infos75 se décline désormais sur le web. Il s’adresse aux urbains actifs et curieux, se déplaçant également dans les capitales régionales. De nombreuses rubriques s’offrent dorénavant à vous : culture, sports, loisirs, autos-motos et bon plans du quotidien sont traités par notre équipe.Ce site est le votre, il évoluera au gré de votre actualité. Très réactif, les informations sont mises à jour plusieurs fois par semaine. N’hésitez pas à nous contacter nous serons toujours à votre écoute pour que cet outil soit le vôtre : convivial, agréable, et performant. infos75@gmail.com
Passionnant ! A lire absolument !
5/5 Le Harfang N° 3, Vol.1 Février-mars 2013
L'auteur a, dans sa jeunesse. combattu la guerilla en Indochine et au Congo. Ce livre unique en son genre résulte de son expérience-et de ses longues réflexions sur ce sujet d'une brûlante actualité. Au moment ou la guérilla fait rage en Afghanistan et menace ailleurs. sa lecture est Jehan Morel indispensable pour comprendre ce phénomème inquiétant et complexe dont la menace se précise... Un livre d'esprit nationaliste qui a reçu un accueil enthousiaste des auditeurs de Radio Courtoisie à Paris lors de sa présentation par l'auteur. <p align="right"> <a href= http://www.quebecoisdesouche.info target=_blank> www.quebecoisdesouche.info </a>
Un précieux vade-mecum !
5/5 Présent N° 7733 du 21 Nov 2012
Un livre ? Un manuel plutôt. Qui réfléchit et nous fait réfléchir - et la question est d'actualité - sur les échecs, mais aussi les réussites, des armées régulières face à une forme de lutte commune à toutes les situations, tous les peuples, tous les continents. Jehan Morel sait de quoi il parle: il a combattu en Indochine, puis dans l'ex-Congo belge. Il prophétise que la guérilla aura, dans les années à venir, une pla­ce majeure dans les conflits politico-religieux de type Nord-Sud. Vous voulez vous imprégner de l'esprit guérilla au cas où ? : Vous avez là un précieux vade-mecum. <p align="right"> <a href= http://www.present.fr target=_blank> www.present.fr </a>