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Les aristocrates

Référence : 68420
2 avis
Date de parution : 20 mars 2011
EAN 13 : 9782847551204
Nb de pages : 230
20.00
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Description
- Sais-tu combien il reste en France de familles authentiquement nobles ?
- Ma foi, non.
- A peine quatre mille, Philippe. Ce qui fait trente à quarante mille personnes en tout. Et jamais tu ne pourras imaginer, mesurer leur importance. Elles veulent absolument se faire tuer à toutes les guerres. Elles ont un goût contagieux pour des choses qui semblent inutiles. Que te dire encore ? Elles ont à la fois la tentation de mépriser, et le goût de servir. Partout où elles sont, Philippe, le niveau monte. Tu ne la vois pas, toi, cette petite armée de bougres à beaux noms qui marchent sur toute l'épaisseur de l'histoire et des traditions ? Je m'en vais te prédire une bonne chose, l'abbé : quand la France aura perdu ces gens-là, elle sera morte.
TitreLes aristocrates
Auteur SAINT-PIERRE (Michel de)
ÉditeurSAINT MONT (EDITIONS DE)
Date de parution20 mars 2011
Nb de pages230
EAN 139782847551204
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)16
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)195
Poids (en Kg)0.26
Critique du libraire
Réédition d'un des plus grands romans de Michel de Saint-Pierre, paru en 1954, honoré du Grand Prix du Roman de l'Académie Française et adapté au cinéma en 1955 ! Michel de Saint-Pierre s'attache à nous décrire un monde qui s'écroule au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Cette évocation du "charme d'antan" que les nouvelles générations ne connaissent pas avec ses personnages aux caractères bien trempés dépeint avec tant de force par Michel de Saint-Pierre, n'est pas que nostalgie, elle contient en elle-même de quoi réveiller nos consciences.
Les avis clients
Un moment de crise ?
3/5 Plaisir de Lire .
.----. Michel de Saint-Pierre décrit l'histoire d'une certaine noblesse normande dans un moment de crise . Il y a d'abord le comte, veuf depuis 15 ans et père de sept enfants, dont six fils et une fille . Conscient de son rang et de sa noblesse il refuse tout compromis avec le monde moderne . Il est d'une intransigeance terrible en ce qui concerne l'autorité, qu'il dit tenir directement de Dieu, alors qu'il a un faible pour les péchés de la chair . Ainsi il ferme les yeux sur la liaison de son fils aîné avec une jeune fille noble de mœurs légères, contemple en souriant l'idylle d'un autre fils avec une jeune fermière tandis que lui-même a une maîtresse à Paris . Mais ce sera sa fille qui provoquera le drame . Daisy ramène de Paris une jeune et jolie roturière Jeanne Duprès . Après un petit flirt avec un des fils celle-ci tombe amoureuse du père . Pendant ce temps Daisy aime le Prince de Conti, jeune homme anobli depuis 30 ans . Le Comte refuse ce faux prince comme gendre, alors que lui-même voudrait épouser Jeanne . D'où la crise ... Voilà à peu près les données du roman . L'auteur nous dépeint ces personnages, ces différents caractères avec une âpre précision et un esprit très critique . Par quelques traits pertinents nous saisissons le fond de chaque personnalité . Ecrit dans un style très simple et d'une grande souplesse, ce livre plaira sûrement . Malheureusement l'auteur s'est borné à décrire ce monde dans un moment de crise . Il laisse l'entière liberté au lecteur de conclure comme il l'entend et de juger les personnages selon ses propres normes morales . Comme le problème clef du roman n'est pas résolu, on peut conclure le livre comme on veut . Les lecteurs en retiendront donc ce qu'ils veulent en retenir . [ Notice rédigé à partir d'un exemplaire de l'édition de 1971 dles éditions de La Table Ronde - " Plaisir de Lire " , numéro 21 , Noël 1972 ]
Originalité
3/5 Revue des cercles d'études d'Angers
L'originalité de l'auteur rejaillit sur les habitants de Maubrun ; il se prend à son jeu, fait passer quelque chose de sa propre ironie, comme aussi de son sens aristocratique personnel, dans les caractères. On a l'impression qu'en écrivant, il a dû travailler très sérieusement, mais aussi s'amuser beaucoup. Car il a brossé des silhouettes étonnantes, avouons qu'il a un peu forcé la note, telles celles des deux vieilles parentes qui vivent sous le toit de Maubrun.(numéro 3 décembre 1984).