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N°133 Mars 1988 - M Barrès, Henri Béraud, la guerre de Vendée

Référence : 64859
Date de parution : 1 mars 1988
EAN 13 : 00003671
Nb de pages : 32
5.25
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Description
Sommaire
Editorial : Le neutralisme culturel, par J.-B. Geffroy  
  • Le retour de Barrès, par J-B. Geffroy 
  • Présentation sommaire des oeuvres disponibles de Maurice Barrès  
  • Réunion de l'Action Familiale et Scolaire 
  • Un texte prophétique d'Henri Béraud  
  • Henri Béraud (1885-1958), bibliographie  
  • La découverte de l'autre de Gustave Corcào par J. Sechet  
  • Nous avons reçu, par Jean Auguy  
  • La guerre de Vendée et le Système de dépopulation de Gracchus Babeuf, par Michel de Mauny 
  • Requiem pour une demi-mesure, Marguerite Yourcenar, par Christian Lagrave  
  • L'Italie en guerre (1915-1918) de Dominique Lormier, par Alain Jossinet  
  • L'Eglise, c'est un monde d'Emile Poulat, par Yves Chiron 
  • Physique, moderne et réalité de Maurice Ollivier, par Yves Nourrissat  
  • Nouvelles de l'Association pour la défense des Droits de Notre Seigneur Jésus-Christ, par Pierre Ceisson
  • TitreN°133 Mars 1988 - M Barrès, Henri Béraud, la guerre de Vendée
    Auteur LECTURE ET TRADITION
    ÉditeurDIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
    Date de parution1 mars 1988
    Nb de pages32
    EAN 1300003671
    Épaisseur (en mm)2
    Largeur (en mm)150
    Hauteur (en mm)210
    Poids (en Kg)0.05
    Critique du libraire
    Editorial
    Le neutralisme culturel :
    La nouvelle culture est arrivée. Elle est "look", "cool", "sympa","branchée", télévisuelle et coluchienne. Elle se montre fraternelle, ouverte, tolérante, unanimiste, internationale et interraciale. Elle se glisse partout, dans les écoles, dans les universités; elle envahit les spectacles, la littérature, et la musique. Elle campe dans les allées du pouvoir et trône dans les églises. Antonio Gramsci, un des plus brillants disciples de Lénine, avait déjà mis en valeur l'importance dufait culturel dans la stratégie révolutionnaire. Les sociétés modernes ont en effet, perdu depuis longtemps le moteur traditionnel de la révolution : le prolétariat industriel. fileur en fallait un nouveau, ce sera le prolétariat culturel. La culture soixante-huitarde s'était affichée comme l'antithèse de la culture bourgeoise. La nouvelle culture se présente comme la synthèse de cet affrontement, un lieu de consensus et de rencontre aux formidables capacités neutralisantes. Les soixante dernières années ont été celles des affrontements idéologiques. Les prochaines seront celles de leur lente dilution dans ce qu'on pourrait appeler le neutralisme culturel. La nouvelle culture s'avance bardée de mots-clé: droits de l'homme, solidarité, tolérance, discrimination, autant de thèmes magiques véhiculés par une mythologie du rabotage et du nivellement. Tel manuel d'instruction civique à usage des classes de 5e et au titre évocateur de "Terre commune", ne consacre pas moins de 48 pages sur 125 à l'infusion méthodique de cette substance proprement "stupéfiante", maniant avec une virtuosité consommée tous les registres du nouveau catéchisme : racisme, xénophobie, apartheid, croyance, athéisme, tolérance, migration, immigration, échange culturel, peur de l'Autre, Tiers-Monde, Quart-Monde, etc. L'épigraphe, confiée à M. Taïeb proclame : "Nous sommes tous des immigrés". Le témoignage moral est confié à la plume, ô combien élégante de Cavanna. La caution poétique est celle du chanteur Renaud. Et tout est dit. On a sous les yeux la vision "clip" du monde que les phantasmes de la nouvelle culture échafaudent pour les générations de demain.(extrait de l'editorial par J.-B. Geffroy