N° 100 Juil 1965 - Ces camps de la mort dont on ne parle plus (par le professeur Mihajlov)

« Depuis des années, Jean-Marie le Pen estimait nécessaire de ne pas occulter la vérité autour du "Détail" de l'histoire sur les camps de concentration allemands. La presse ne cesse de le harceler, comme nous avons pu le constater en lisant l'article de Claude Beauléon dans notre précédent numéro 698. Mais ils oublient systématiquement un autre détail de l'histoire. Aussi revenons avec ce numéro 100 de Lectures Françaises, sur les camps de concentration et d'extermination de l'URSS qui ont fait des millions de mort, selon l'expression même de Tito : "Des millions de citoyens soviétiques dépérissent dans les camps de la mort et de travail forcé, des millions d'êtres humains appartenant aux nations non russes sont privés de leurs droits, déportés et exterminés dans les taïgas sibériennes... Certaines de ces nations... sont aujourd'hui totalement rayées de la surface de la terre par les méthodes les plus brutales qu'Hitler pourrait envier..." « Mihajlo Mihajlov est né dans une famille d'émigrés russes en 1934. Il fut tout d'abord professeur de littérature russe à l'université de Zadar (Croatie) au début des années 1960. En 1965, il publia un livre sur le système concentrationnaire en Union Soviétique après la révolution d'octobre, à la suite d'un voyage à Moscou. Cet ouvrage, qui s'intitule "Un été à Moscou" lui valut d'être condamné en 1966 à trois ans et demi de prison pour avoir "flétri la réputation d'un Etat étranger". Il est mort en mars 2010 ». François-Xavier d'Hautefeuille, dans Lectures Françaises n° 699-700 (juillet-août 2015)